III. L'époque des Cinq Villages Ninjas (100 - 700)

III. L'époque des Cinq Villages Ninjas (100 - 700)

Après une époque trouble, on vit finalement apparaitre les dignes successeurs des Clans : les Villages Cachés. Tous développèrent une ambition propre à leur histoire, certains souhaitaient la paix éternelle, d’autres la domination voir d’autres encore la gloire.

1. La Création du Village de Konoha

A. Le Coopérative Konoha

Toutes les légendes possèdent leur lots d’anecdotes fantastiques. Toutefois, ce récit, bien qu’incroyable, relate comment le splendide village de Konoha vit le jour il y a de cela plusieurs siècles.

Alors que le monde venait d’être préservé grâce à la signature du Traité de l’Equilibre, pour mettre fin à la terrible Guerre des Clans, les premiers constats de cette catastrophe se firent ressentir pour la Nature. En effet, outre les Plaines de l’Arc en Ciel dévastés, nombreuses étaient les forêts qui avaient perdues leurs arbres et charmants habitants. La raison de toute cela? La folie humaine combinée à sa force sans limite… La très ancienne forêt Apaisante, bordée de la Torre et du Ryu, avait été entièrement décimée par le feu des Uchiwas qui avaient choisis de délocaliser leurs combats en ce lieu.
A Suriko, plusieurs paysans exprimèrent leur tristesse et leur rage envers la guerre en voyant le résultat des combats sur l’Apaisante forêt. Certains amoureux de cet immense bois prirent l’initiative d’y replanter quelques arbres, un geste plus symbolique qu’autre chose, dans l’espoir de voir la Nature renaitre en ce lieu à présent dévasté. Néanmoins, les années passèrent et nulles nouvelles pousses ne firent leur apparition.

Résignés, un groupe de paysans choisirent de cultiver les parcelles abandonnées. L’intérêt était double pour eux : ils devenaient propriétaires de leurs terres et pouvaient caresser l’espoir de voir refleurir l’Apaisante. C’est ainsi qu’une dizaine, puis une vingtaines, puis une trentaines de paysans ambitieux et nostalgiques construisirent des hameaux et se mirent à cultiver les terres brûlées encadrés par les deux fleuves, Ryu et Torre.
Étrangement, la terre était riche, plus qu‘en tout autre lieu, probablement grâce à la vie qui l’avait pénétré au cours de la guerre. Les défunts guerriers des Clans étaient retournées à leur état primaire, revigorant les parcelles qu’ils avaient aveuglément massacrés. Le groupe d’agriculteurs décidèrent de fonder une coopérative dans le but de se lancer dans l’export à travers le monde. Ils choisirent de se faire appeler Konoha, la Coopérative agricole Konoha.
Peu à peu, ils construisirent de nouveaux bâtiments, pour améliorer leur confort quotidien mais aussi pour attirer de nouveaux paysans et ainsi grappiller, de saisons en saisons, le monopole de la production agricole de qualité. Ce groupement de terres et de bâtisses devint finalement une sorte de village agricole guidé par les initiateurs du projet.

B. La Renaissance de la Foret : Konoha apparait

Mais un jour, attiré par la réputation grandissante du village agricole Konoha, un jeune homme, soit disant paysan de père en fils, se présenta aux responsables de la coopérative. Il prétendait avoir le pouvoir de faire renaitre la Nature là où tout espoir de la revoir était perdu. Ayant entendu parler de la Volonté d’un groupe de paysans à redonner vie à la forêt l’Apaisante auprès de laquelle s’était construit Konoha, le jeune homme avait cherché à les rencontrer pour leur venir en aide. Sceptiques, les responsables de la coopératives proposèrent au jeune homme d’exposer ses talents. C’est ainsi que l’Apaisante revit le jour. En une nuit, le jeune homme fit repousser des milliers d’arbres aux âges différents. Tous crurent à un miracle. Par cet astucieux procédé, le jeune faux paysan fut encensé et remercié. On lui offrit nourriture, habitation et femmes comme le voulait les traditions paysannes. Toutefois, le jeune shinobi, car c’est-ce qu’il était, ne souhaitait pas en rester là. Le lendemain de son exploit, il prononça un discours devant tous les paysans et habitants de la coopérative de Konoha :

« Les erreurs du Passé ne doivent plus être commises.
Voyez cette forêt, voyez ce qu’elle a enduré : la bêtise humaine, la bataille de leurs intérêts qui conduisit à la destruction de ce à quoi, au fond, nous tenons tous : la Nature. Elle qui nous a créer, qui tente en vain de nous apprivoiser, qui nous nourrit…Nous avons une dette envers Elle.
N’œuvrons plus pour nos capitaux et notre gloire, protégeons ce qui est menacé, ce qui, à tout instant, peu disparaitre. »

Après cette déclaration, les paroles du jeune homme furent respectés. La coopérative fut en partie dissolue au profit d’un village protecteur de la Nature : Konoha. Les terres destinées à faire du profit à l’export furent abandonnées à Dame Nature, le bétail fut diminué et le village restructuré. A présent, habitations et forêt cohabitaient.
Toutefois, il se posa rapidement le problème de la survie économique du village. Une nouvelle fois, le jeune homme proposa de créer une Académie qui formerait des ninjas, personnages accomplissant divers services pour les membres du village et protégeant celui-ci de l’envahisseur. Cette proposition fut acceptée à l’unanimité comme un moyen efficace de se doter d’une force militaire pour veiller à ce que l’ordre naturel ne soit plus perturbé.
Cependant, n’était-ce pas là commettre les erreurs du passé?
Loin de cette pensée, le village nomma le jeune shinobi chef du village : l’Hokage.

C. Le Feu Sacré

Rapidement, Konoha tint la réputation d’un village de paix où respect et tranquillité étaient les maîtres mots. Néanmoins, il n’en restait pas redouté pour ces ninjas usant de ce que l’on appela le Feu Sacré. Le secret de cette chose inqualifiable fut perdu après la mort du premier Hokage. On raconte toutes sortes d’histoires à propos de ce Feu Sacré : s’agissait-il de techniques shinobis? D’un style de combat ravageur? D’une entité divine? D’un breuvage? Ou encore d’un code des shinobis particulier?
Le mystère reste entier.

Années après années, les Hokage se succédèrent. Pourtant, au fil du temps, l’idée fondatrice de Konoha s’estompa. Peut-être était-ce là la faiblesse de l’Homme : le Temps.

Historique du village de Konoha :

Ere Itachi Uchiwa :
- Apogée militaire de Konoha
- Départ de Renkei Uchiwa et Hakufu pour Kumo
- Meurtre d’Itachi Uchiwa par la Lune Rouge (Dans l’Ombre)

Ere Choji Akimichi :
- Choji Akimichi devient Hokage
- Enquête sur l'assassinat d'Itachi Uchiwa
- Émergence du génie Uchiwa : Clad
- Mort du Anbu Clad Uchiwa pour la protection de Konoha
- Konoha plie face à la Lune Rouge

2. La Création du Village de Kumo

A. La Cité d’Akikaze

De tout temps, on raconte que Kumo fut le village le plus discret et le plus pacifiste d’entre tous. Voici l’histoire de ce village ancien et marginal ancré dans ses traditions.

A l’origine, la légende raconte qu’un érudit issu d’un bourg prospère aurait choisi de quitter sa profession de libraire pour se consacrer à sa religion. En effet, il est dit qu’un matin, l’homme s’était vu touché par une soit disant révélation. Une entité supérieure le chargeait de mener à bien une mission que nul Dieux n’avait le droit d’accomplir. Il disposait pour seule preuve de ses mots d’un parchemin qui lui était apparu après ses visions. De lui-même, il l’appela le parchemin Divin d’Akikaze.

Ainsi, notre libraire devenu prêtre quitta son village natal pour débuter un voyage dont nul ne savait où il le conduirait. Les mois passèrent et malgré sa malnutrition et les kilomètres journaliers qu’il avalait au travers des Terres de Désolation, le prêtre semblait toujours aussi prompt à atteindre cet objectif qu’il se ressassait sans cesse à mi voix : « Construire la Cité d’Akikaze : Kumo… ».
Akikaze, le Dieu de la Foudre, aurait donc chargé un homme de lui édifier une ville. Personne ne prit au sérieux ce prêtre réputé en quelques semaines comme fou à lier. Pourtant, vint un jour où l’homme cessa sa marche. Alors qu’il traversait à la nage le jeune fleuve du Kimo, Akikaze s’adressa à nouveau à lui :

« C’est sur ces terres que ma Cité sera fondée. De tes mains, façonne un lieu à la hauteur de ta foi. ».

Sans rechigner, le prêtre se mit au travail, œuvrant de jour comme de nuit, armé de sa foi, pour édifier un autel, puis une cabane, puis creuser un puits…Rapidement, des prêtres du Dieu Akikaze rejoignirent notre homme dans sa courageuse entreprise, eux aussi animés par cette volonté de fer à faire honneur à la Foudre Divine. En quelques années, le village de Kumo vit le jour, un village de culte et d’asile pour ceux qui respectaient les règles dictées par le Dieu protecteur de la Cité.

B. Développement et Diplomatie

A cette époque, quelques années après la signature du Traité de l’Equilibre, nul Homme n’aurait eut l’idée de former des shinobis dans le but de guerroyer à la manière des Clans. Kumo ne fit, pour l’heure, pas exception à la règle. Le village, bien que sujet à de multiples attentats de la part de petits bandits principalement, refusa de se livrer à la violence, préférant maudire au nom d’Akikaze les lâches qui osaient intenter de sombres projets envers Kumo.
Pour pallier à ces incidents, le Grand Prêtre ou Raikage, premier créateur de Kumo et guide spirituel des habitants du village, décida de former une escouade diplomatique qui pallierait à toutes éventualités d’attaques sur le village. A l’époque, la nourriture, les minéraux et textiles étant rares car conservés par les riches Seigneurs, bandits et hordes indépendantes étaient prêtes à tout pour obtenir ce genre de denrées. C’est ainsi, grâce à son commerce florissant, que Kumo parvint à se protéger. Dés lors qu’une horde tentait de les attaquer, les Diplomates rappliquaient, traité à la main, pour proposer à cette centaine d’hommes nourriture et fourrures.

Le village vivait paisiblement, jouissant d’une économie stable et d’une atmosphère saine. Certains voyageurs, non initiés au Culte du Dieu Foudre, décidaient même d’intégrer Kumo, souvent par amour de la paix. Hiérarchiquement, tous étaient égaux en droits et devoirs. Chaque habitants se devaient de rendre un hommage journalier, par des prières ou des offrandes, au Dieu Akikaze. Le Grand Prêtre ou plus couramment Raikage, veillait à ce que nul ne s’écarte du droit chemin. La Cité était prospère mais combien de temps le resterait-elle?

C. Le Temps des Shinobis

Le Temps s’écoulait inéluctablement, faisant disparaitre des mémoires le douloureux souvenir de la guerre des Clans. Motivés par la perspective de richesse relative au marché des missions qu’entretenaient autrefois les huit Grandes Demeures des Clans, quelques villages émergents choisirent de former des armées de ninjas incorruptibles. Cette nouvelle ne rassura en rien la population de Kumo qui ne survivait que par le troc et la corruption de ses assaillants.

Les Grands Prêtres s’étaient succédés, tous convaincu que Kumo devait rester neutre et pacifiste face à tant de haine et de violence. Pour autant, il n’était pas question de se laisser massacrer, Akikaze l’interdisait. Ainsi, la décision fut prise de fonder une Académie de Ninjas respectant le Culte d’Akikaze. Divers maitres shinobis furent engagés pour transmettre leur science à de jeunes enfants, les Protecteurs. Leur mission serait de veiller sur le village au prix de leur vie, un honneur que n’importe quel habitant aurait souhaiter obtenir. Voici comment les ninjas de Kumo naquirent. Toutefois, ils n’avaient pas pour fonction de remplir des missions mais uniquement de veiller à la sécurité de la Cité en accord avec le dogme.

Grâce à cette force de dissuasion, Kumo perdura à l'abri de toutes les convoitises. Pour autant, quelques mots allaient changer sa destinée…

D. La Prophétie

Ce fut lors de l’avènement du vingt-septième Raikage, un homme sain d’esprit et pieu, qu'un évènement marquant auquel nul ne s’attendait se produisit : la Prophétie fut énoncée. La cérémonie tendait à se clôturer alors que le nouveau Raikage recevait quelques bénédictions de ces confrères et consœurs. Il se dirigea vers le Grand Temple dédié au Dieu Foudre où était gardé, disait-on, le parchemin Divin d’Akikaze. Comme le veut la tradition, le Raikage se devait d’apposer son nom sur le parchemin, étrangement vierge. Cependant, alors qu’il y déposa sa plume, un message en lettres d’or y apparu :

« Nul autre que l’Elu aux yeux de sang
Ne pourra empêcher la haine d’altérer
Les murs et habitants de ma Divine Cité.

Nul autre que lui ne pourra,
Sans son don et sa mission,
M’appeler et me libérer,
Pour sauver notre Divine Cité. »

Le Raikage resta plusieurs heures sans esquisser le moindre geste après cette révélation. Lorsqu’il revint à ses esprits, il ordonna de faire retranscrire et décrypter la prophétie, conscient qu’elle indiquait de bien mauvais présages pour Kumo.
Les mois qui suivirent furent consacrés à la recherche de ce sauveur au yeux de sang. Toute la population fut appelée, occultée…Mais rien y fit.
Finalement, il fut décidé de sceller on ne sait où le parchemin Divin d’Akikaze, attendant patiemment l’arrivée du sauveur aux yeux de sang.

Kumo perdurait donc grâce à ses croyances et sa stabilité. Toutefois, on sait que chaque phrase possède majuscule et point, en serait-il de même pour Kumo?

Historique du village de Kumo :

[…]

Ere Renkei Uchiwa :
- Arrivée de Renkei Uchiwa et Hakufu.
- Renkei Uchiwa devient le Raikage.
- Développement exubérant des défenses du village.
- Disparition de Renkei.
- Hakufu est nommée Raikage par Renkei Uchiwa.

Ere Hakufu :
- Fermeture du village de Kumo aux visiteurs.
- Disparition de nombreux villageois.
- Désertion de Kumo par la totalité des villageois, prêtres et dirigeants.

3. La Création du Village de Suna

A. Le Commencement de tout : la Horde du Sable

Autrefois, alors que Seigneurs sur le déclin cohabitaient aux côtés des nombreux nomades, naquit un groupe de guerrier rapidement réputé et craint pour son expérience du combat : la Horde du Sable.
Cette cohorte était composée d’hommes et de femmes spécialistes des batailles : stratèges, tacticiens et génies du combat se mêlant les uns aux autres. Œuvrant en tant que mercenaires, ils n’avaient nuls égaux compte tenu du Traité de l’Equilibre signé par les huit clans. Les riches bourgeois ou Seigneurs en quête du pouvoir qui passait, durant cette époque trouble, de mains en mains facilement, faisaient appel à cette Horde du Sable. En échange d’un cachet bien souvent fort garni, la troupe s’adaptait à toute situation et menait la mission qui lui était confiée à bien. Sièges, sabotages, enlèvements, batailles ouvertes, assassinats…Leur intelligence au combat n’avait d’égal que leur force.

Toutefois, après plusieurs années à s’enrichir de bourgs en bourgs, agissant tantôt pour un Seigneur tantôt pour son rival, le Chef de la Horde, respecté pour sa force, décida de sédentariser sa troupe en un lieu reculé et inhabité : le Désert Cagnard. Grâce aux fond accumulés durant plusieurs années, il n’eut pas de mal à faire ériger d’immenses remparts sur une portion du Fleuve Écarlate pour délimiter ce qui serait son village : Suna.

A mesure que les mois passaient, le village gagna en sécurité. Miradors, postes avancés, douves et doubles remparts furent construits de sorte que cette place forte gagne la réputation d’être imprenable. Pour cela, le Chef de la Horde du Sable fut encensé et on lui octroya le titre honorifique de Kazekage.
Depuis leur lieu de repos, Suna, les guerriers de la Horde continuaient de proposer leur services à qui le souhaitait, notamment pour entretenir un certain niveau de vie dans un milieu, le désert, qui ne s’y prêtait guère. Cependant, grâce à l’eau de l’Ecarlate, le village pouvait bénéficier de quelques cultures gérés par des paysans chassés de leur parcelles par quelques propriétaires peu scrupuleux.
C’est ainsi que Suna prit sa dimension de village, dimension qui ne cesserait de s’accroitre dés lors.

B. Kazekage, fruit du Culte de la Force

Au bout de plusieurs années, la horde s’était agrandie. Certains soldats ou gardes des Seigneurs prenaient l’initiative de se rendre à Suna pour tenter d’intégrer la Horde du Sable. On raconte que tout postulant devait passer une épreuve, celle d’un combat sur lequel il serait jugé tant pour son intelligence, sa force et son efficacité. C’est à partir de ce moment que les premiers shinobis intégrèrent la Horde du Sable, partageant leur savoir avec leur confrères et consœurs mercenaires. Cette initiative marqua le début officieux de l’académie des ninjas de Suna.

A cette époque, l'endroit ressemblait plus à un centre d’entrainement intensif plutôt qu’à un lieu de savoir. Les jeunes enfants y étaient placés par leurs parents désireux de voir leur progéniture réussir. L’échec se caractérisait bien souvent par la mort, due à la fatigue ou à une lutte trop engagée.

Alors que le Kazekage se faisait vieillissant, la question de lui trouver un successeur à la tête de la Horde du Sable naissait dans les esprits. Certains soutenaient l’idée que le successeur du Kazekage devrait être un chef accompli, d’autre qu’il devrait être un guerrier d’élite…Toutefois, sentant que les bruits s’intensifiaient à ce sujet derrière son dos, le Kazekage fit établir une loi qui légifèrerait pour les siècles à venir la succession à la tête de Suna : l’homme le plus fort du village serait le Kazekage.
Si une personne souhaitait prendre les reines du village, il devrait défier l’actuel chef et le vaincre. Dans le cas où le Kazekage aurait perdu la vie, un tournoi serait organisé et le vainqueur serait désigné comme chef incontestable. Inutile de dire que le fondateur de Suna trouva fort rapidement la mort dans un de ces défis. Son meurtrier, encensé pour sa force, prit donc sa place, comme le voulait la loi. Le Culte de la force s’installait alors au sein de Suna.

Néanmoins, la venue d’un nouveau chef au village de Suna signifia aussi un nouveau souffle pour l’organisme de mercenaire du village. Pour augmenter le rendement de ses troupes lors des missions, le Kazekage mit en place les bases de la médecine moderne. Un hôpital, le premier que le monde eut connu, vit le jour à Suna. En son sein, des érudits passèrent plusieurs années à mettre en place des techniques, usant du chakra tout comme les techniques shinobis enseignées à l’Académie du village, permettant la guérison des blessures. Les progrès médicaux ne connurent pas de limites jusqu’au jour où, dit-on, certains médecins tentèrent de vaincre le mort. Par la suite, toutes recherches axées sur le domaine furent interdites, de même que l’accès aux résultats de ces recherches devenues sujet tabou.
L’arrivée de la médecine permit au village de gérer plusieurs contrats dans le même temps sans forcément perdre plus d’effectifs. C’est par ce nouvel élan que Suna pu s’ouvrir de nouveaux horizons et de nouvelles richesses.

C. De la Horde au Village

Progressivement, le concept de horde perdit de son intensité dans le cœur des mercenaires reconvertis, pour certains, en paysans ou commerçants. En effet, les Kazekage s’étant succédé et le monde s’étant transformé, Suna fit forcé de se sociabiliser au contact des autres villages et bourgs, notamment pour continuer de nourrir sa population. Le marché, autrefois fort lucratif des missions, étant devenu complexe : la concurrence faisait rage et les premières actions militaires visant directement les villages ninjas virent le jour.

De même que le concept primaire de la horde s’amenuisait, le Culte de la Force perdit de sa valeur, même si il restait un critère prépondérant à la hiérarchie du village. On raconte plusieurs légendes ayant touchées Suna, comme un soit disant vent qui protègerait le village des sièges durables. Certains pensent que les précédents Kazekage alimentent de leur force cette protection passive, d’autres y voient l’œuvre d’un Dieu. Le mystère sur ce vent reste entier, nul spécialiste ne su en déterminer sa nature…
Au fil du temps, Suna gagna en puissance militaire, privilégiant toujours celle-ci par rapport à la diplomatie ou tout autres activités pourtant nécessaires au fonctionnement d’un village.

Historique du village de Suna :

Ere Yondaime Hyuuga :
- Apparition d’une génération prometteuse de shinobis
- Disparition de Yondaime

Ere Ichinose Hyuuga :
- Développement de la Diplomatie
- Pacification de Suna
- Meurtre d’Ichinose par la Lune Rouge (Nakato Kaguya)
- Prise de Suna par la Lune Rouge

Ere Nakato Kaguya :
- Nakato Kaguya devient Kazekage
- Massacre des fidèles à Ichinose par la Lune Rouge
- Abandon du village de Suna suite à l’apparition d’une mystérieuse maladie.

4. La Création du Village de Kiri

A. La Découverte de l'île

Il y a fort longtemps, alors que le monde que nous connaissons aujourd'hui commençait tout juste à sortir d'une pénible guerre des clans, les mers et les côtes étaient contrôlés par des pirates avides d'or et de richesses. Ceux-ci, d'anciens guerriers repentis en navigateur hors pairs, n'avaient pour objectif que d'amasser sans aucun scrupules de fabuleux trésors issus de légendes ou autres mythes lointains. En se livrant à ce jeu, les différents groupes de pirates se vouaient une guerre sans merci. Pourtant, parmi ces nombreux bandits régnant sur les mers, Sept équipages des plus prestigieux renoncèrent aux chasses au trésors...Les rumeurs se propagèrent selon lesquelles leurs Commandant respectifs avaient mit la main sur des objets d'une valeur inestimable et que, comblé par leurs butins, ils auraient décidé de tirer un trait sur leur passé de débauche pour s'installer sur un continent isolé. Ce dernier se faisait appeler la Plaine Égarée de part le manque de relief que le terrain présentait mais aussi par le fait que jamais personne n'avait osé y accoster, de peur d'être confronté aux légendaires Gardiens de cette île mystérieuse.
Néanmoins, un pacte fut conclu entre les Sept Commandants, celui-ci ayant pour but de s'installer sur cette Plaine Égarée et de se la partager tout en entretenant des rapports pacifistes. Personne ne su comment ni pourquoi, mais les sept bâtiments ne furent point coulé par les gardiens du Continent isolé. Après sa, nombreux furent ceux qui spéculèrent sur le fait que les Commandants seraient parvenus à domestiquer les Gardiens de l'île par le seul moyen de leurs butins : les Sept Épées.

B. La Guerre des Sept Pirates

Les mois passèrent et chaque Commandant était parvenu à s'organiser dans son territoire. Certains continuaient de se vouer au banditisme notamment en créant des réseaux de trafiquants d'armes, d'autres, plus sages, abandonnèrent la piraterie pour développer l'agriculture ou le commerce de minerais. Enfin, un unique Commandant, ambitieux et innovateur décida de créer une organisation chargée d'espionnage et d'assassinat. Cet homme se fit appeler Désolation, en rapport direct avec l'épée légendaire qu'il possédait. Le temps passa et après plusieurs années, des tensions apparurent entre les différents commandants pirates qui ignorèrent de ce fait le pacte initialement signé. Les plus vils envoyèrent leurs troupes conquérir les territoires agricoles et éliminer les Commandeurs alliés, récupérant dans le même temps leurs Épées. Une fois que la nouvelle d'une invasion se propagea, les leaders restants se livrèrent dans une guerre sans pitié où les coup bas étaient plus que fréquents.

Trois années passèrent et la Guerre continuait toujours. Cependant, Désolation, l'homme qui s'était lancé dans des affaires annexes que celles des armes et de la culture décida de mettre en application l'un de ses projets initiaux : former de jeunes enfants à devenir l'élite pour s'assurer la victoire dans cette longue opposition. Il avait entendu parler sur le continent, via ses nombreux espions, de Ninjas qui étaient capable du pire, exécutant les ordres qui leurs avaient été donnés. Il créa ainsi une Académie qui forma, grâce à des procédés secrets, des guerriers insensibles, discrets, agiles et puissants : de véritables Armes. En moins de six mois, la pénible Guerre se termina. L'innovation de Désolation, désormais proclamé Chef des Sept confréries lui permit de récupérer les Sept armes légendaires. Il renomma la Plaine Égarée en tant que Pays de la Brume et créa, grâce aux nouvelle richesses des différents Commandants défunts, le Village caché de Kiri.

C. L'ère Désolation

Au prix de nombreux sacrifices dus à la guerre, la population ainsi que son nouveau chef décidèrent à l'unanimité d'isoler les sept armes qui avaient causés tant de douleur et de déchirement dans cette île désormais appelé pays de la Brume. Cette qualification ne vint point de l'intérieur du village ou d'un illuminé Kiréen mais des marins marchands qui commerçaient encore et toujours avec le village malgré les bouleversement que celui-ci venait de connaitre. L'utilisation des armes légendaires avaient, disait-on, causé cette purée de pois incessante sur les côtes. Mais il était aussi fréquent d'entendre d'autres versions sortir de la bouche aux odeurs de rhum des vieillards ou coccus.
Ainsi, les Sept Épées de Kiri furent isolée dans un lieu tenu secret de sorte que plus jamais une catastrophe de cette ampleur n'eut lieu. C'est aussi à partir de ce moment que commença la véritable ère du seul chef pirate survivant : Désolation.

Malgré l'impression que pourrait vous donner cette Ère Désolation, sachez que le village retrouva l'humanité perdue durant la longue Guerre qui avait déchiré l'ex Continent Isolé. Le Chef de Kiri continua d'entretenir la fructueuse organisation commerciale qui avait été mise en place par l'un des défunts Chef pirate. A ceci, Désolation ajouta le trafic d'arme qu'il mit à jour, exposant clairement son envie de faire du profit quel qu'en soit la manière. Après tout, mieux valait être honnête que menteur. C'est à partir de là que naquit la réputation malsaine liée à Kiri. Les échanges avec l'autre continents étaient donc fréquents ce qui permit à Kiri d'investir dans d'autres domaines, notamment celui qui avait permis de clore la Guerre : l'Académie Ninja. L'idée crée dans les sombres jours avait prit une telle ampleur que tout les jeunes garçons et filles rêvaient de devenir des Shinobis de la Brume. Des légendes apparurent même, narrant les péripéties de quelques icônes de ce monde de l'ombre. Tout allait pour le mieux, population riche, heureuse et situation diplomatique exemplaire.

D. Décadence et Cohabitation

Pourtant, le déclin s'enclencha lorsque Désolation, le Chef incontesté, vieillit. Il se faisait plus fatigué, moins charismatique, moins respecté aussi...Si les choses continuaient ainsi, les débordements auraient lieu et cela, le vieux pirate le savait. C'est donc pour cela qu'il prit la sage décision de créer un Conseil destiné à l'assister dans la direction du village. Ainsi, il conservait l'autorité qui lui était due et apportait du sang neuf à exposer aux villageois. La prospérité fut donc assurée grâce à cette chair à canon jeune et compétente, issue des milieux nobles ayant bénéficié des premiers enseignements ninjas. Le Conseil des Sept Sages été né.
La cohabitation dura un an, année au court de laquelle les apparitions de Désolation se firent plus rare jusqu'à devenir inexistantes. Le vieillard était malade, il allait mourir. Les Sept du Conseils le savaient et chacun d'eux préparaient leur accession vers le pouvoir direct. Durant cette période, le village connu une stagnation sans précédent, coupant avec le développement du règne Désolation.
A la mort du chef incontesté de Kiri, l'inévitable se produisit : les Sept sages prirent le pouvoir, imposant leur Conseil comme dirigeant du village de Kiri.

E. Le Conseil de Kiri et la Guerre des Sept Monstres

Ce fut à partir de ce moment là que la situation de l'île se remit à bouger. Les Sept avaient en effet tous fait partit du programme engendré par Désolation qui avait permit à ce dernier de remporter la grande guerre et redoublèrent d'effort quand à l'investissement dans l'Académie Ninja. C'est ainsi que les premières forces spéciales du village, les Anbu, furent crées. La croissance de Kiri reprenait son courant de l'ère Désolation, développant les échanges et les missions de ninjas vers l'extérieur, permettant à l'académie de se créer un véritable marcher financier grâce à ses recrues.
Pourtant, derrière ce splendide soleil, une menace patientait pour frapper...

Alors que la prospérité reniait, Sept Monstres émergèrent des flots, tous plus destructeur que les autres. On raconte encore qu'ils étaient capables de raser une bâtisse d'un simple geste. Bien heureusement, les forces ninja du village de la Brume parvinrent à temps pour livrer bataille, évitant ainsi la mort de nombreux civils. Mais ils n'étaient que des pantins face à ces entités intouchables, insensibles et par dessus tout : surpuissantes.
Nul ne pu savoir d'où elles venaient. Certains pensèrent qu'elles étaient attirés par les Sept armes Légendaires de la Brume qui leur avaient été confisqué par les anciens chefs pirates alors que d'autres penchaient pour une malédiction des eaux. Face à une telle panique, le Conseil prit la décision d'agir, mettant au point une technique qui était sensée leur permettre d'exercer un contrôle sur les créatures. Le prix à payer pour un tel pouvoir était malheureusement la mort...Poussé par un sentiment de patriotisme, les Sept s'en allèrent vers leur Ultime bataille, exécutant ce jutsu aujourd'hui oublié en laissant cette pensée désormais ancré dans le village : Un shinobi doit savoir donner sa vie pour son village...
Étrangement, après l'utilisation de la technique, les monstres décuplèrent leurs pouvoirs mais devinrent moins menaçants. Sans que personne ne pu l'expliquer, ils s'en allèrent vers les grottes où avaient été scellés les Sept armes de la Brume...Ainsi, les Sept Sages continueraient de servir leur devoir en protéger les trésors de Kiri.

F. Le Mizukage

Alors que le village se retrouvait à nouveau sans leader, un noble esprit, certes opportuniste, se proposa comme chef. Grâce à ses nombreuses et périlleuses actions lors de la Guerre des Sept Monstres, le village l'encensa comme un héros. Il acquis alors le titre de Mizukage, unique chef du village et leader incontesté des Ninjas. Cet homme dont le nom qui reste dans toutes les mémoire fut Mizukage reprit l'idée du conseil et en créa un à son effigie, permettant une passation de pouvoir plus fluide et disposant de conseiller se voulant fidèle à leurs chefs.
Dés lors, les années passèrent, les Mizukage défilèrent, portant tantôt Kiri vers le haut, tantôt ou vers le bas. Toutefois, on dit que toute histoire possède sa fin. Qu'en est-il de celle de Kiri?

Historique du village de Kiri :

Ere Ten'Shi :
- Assassinat de Ten'Shi par la Lune Rouge (Dans l'Ombre)

Ere Sombre :
- Succession de Mizukage incompétents.
- Désertion de plusieurs shinobis.
- Destruction d'une partie du village par la Lune Rouge.

Ere Chihiro Uchiwa :
- Reprise du marché des missions.
- Reconstruction des bâtiments clés du village.
- Enquête sur la Lune Rouge suite à l'attaque de cette dernière à Kiri (Nakato Kaguya et Kowaki Kyochi),
- Découverte de la cachette de la Lune Rouge.
- Disparition d'Uchiwa Chihiro (combat face à Dans l'Ombre).
- Intérim assurée par Iraki.
- Retour du Senin Hekyo Yamanaka.
- Recherche d'Uchiwa Chihiro à Suna.
- Retour des Exécuteurs de la Brume (Hekyo, Iraki et Chihiro).
- Infiltration à Suna d'Akira et Tsumae.
- Désertion du village de Kiri suite aux attaques de la Lune Rouge et des Cinq Émissaires du Ciel.

5. La Création du Village d'Iwa :

A. Un homme simple : Shodaime

Le pays de la Terre, avec ses montagnes escarpés et ses neiges éternelles, fut l'œuvre d'un homme que nous appellerons ici par le titre qu'il s'était lui même approprié : Shodaime, le premier Tsuchikage. Cet être avait des rêves plein la tête dont un qui lui tenait particulièrement à cœur : celui de former un village qui pourrait rivaliser avec des puissances naissantes du monde shinobi. Il était lui même originaire d‘une contrées où les contrats d‘assassinats ou plus simplement d‘escortes florissaient. Laquelle? Nous n'en savons rien et après tout cela importe peu.
Cet homme a l'imagination débordante possédait un talent inouï : celui de maitriser les minéraux mieux que personne. Il aurait pu, si son rêve ne l'avait pas poussé a prendre un autre chemin, devenir l'un des plus puissant ninja qu'est connu cette Terre. Toutefois il préféra accomplir son rêve qui devint l’aboutissement de sa vie : la création du village d’Iwa.

C'est un jour de printemps que tout commença, alors que les fleurs bourgeonnaient et que la nature renaissait. Le jeune et ambitieux ninja solitaire voguait de ci et de là, longeant le fleuve Loko et ses différents fils dans un sens ou dans l‘autre. Chaque pensée, il la consacrait à de multiples idées pour mettre sur pied son ultime projet. Cependant, c‘est tristement qu‘il en revenait à la même conclusion : la plupart des terres étaient occupés, soit par des groupes ninjas à la hiérarchie naissante soit par des bandits dont nul homme n‘aurait pu se défaire seul. Ainsi, le brave homme sombrait dans la lassitude de ne trouver aucun territoire pour établir son rêve. Quelque peu déçu et presque désespéré, il s'en alla vers des contrés encore inexplorés, à la source même de ce fleuve, le Loko, qu’il avait à présent adopté. Il ne cherchait plus que la paix, un lieu reculé où il pourrait se consacrer à l’Art où à une vie d’ermite.
C'est donc dans un voyage de dix jours et dix nuits que le Shodaime s'embarqua. Il rencontra fort rapidement les hautes et dangereuses montagne de l’Ouest là où, disait-on, seul les plus téméraires osaient s’aventurer de peur d’être emportés par la tempête ou les éboulements. Pour autant, le jeune voyageur ne recula en rien face au danger. Il s’était fixé l’objectif de trouver la source du Loko, peut-être pour y puiser l’espoir qui lui faisait défaut et de fait, il ne reculerait devant rien.

Son périple prit fin lorsqu’enfin il pu dominer ce qu’il surnomma bientôt le Saphyr : un lac immense, brillant, sortit de nulle part au milieu des montagnes escarpés et agressives. Poussé par l’amour soudain qu’il éprouva envers cette étendue bleutée, il décida de passer la nuit au sommet des monts, admirant ainsi son petit coin de paradis au point culminant : la place du créateur. Cette nuit là, il ne trouva point le repos. Néanmoins, son projet s’était façonné de lui-même : Les abords du Saphyr constitueraient son territoire, son village naissant au sein même des montagnes : Iwa.

Durant plus de deux ans, le Shodaime passa une vie dont peu se seraient contenté; il rodait dans les alentours de son territoire le jour, fixant les frontières tandis que la nuit il dormait à la belle étoile, profitant des chants mélodieux des oiseaux et de la pâle lueur de la lune. Ces deux ans de vie sauvage terminé, le maître en Ninjutsu se décida à réunir les quelques hommes, femmes et enfants qui avaient été chassé ou ignoré des autres villages des environs, ceux que l‘on qualifiait, par abus de langage, de barbares. Il parvint à trouver une vingtaines d'hommes vaillants et quelques femmes bien formés pour participer aux premiers chantiers. Rapidement, à coup de pioche et de Ninjutsus, le Shodaime et son équipe parvinrent à aplanir certaines surfaces puis à y édifier quelques cabanes. Au fur et à mesure que les mois passaient, d’autres voyageurs décidèrent à aider cet homme passionné par son projet et, contre toute attentes, quelques marchands firent même le pari audacieux d’installer leur commerce en ce bourg. Les maisons germaient de tout part, les bains faisaient fureur compte tenu de la proximité des sources chaudes et de l’eau soit disant magique du lac Saphyr. Dans ce même temps, Shodaime fut nommé Tsuchikage : autrement dit l'homme qui dirigeait le village d’Iwa.

Mais l'ambition du Tsuchikage ne s'arrêta pas à la création d'un village isolé des autres, il voulait à son tour transmettre son savoir, son art du Ninjutsu. Ainsi, une académie d’apprentie ninjas vit le jour. Dans la foulée, il fut décidé de se lancer dans le marché des missions pour subvenir aux besoins de cette académie de shinobis. Iwa entrait dans le monde cruel et concurrentiel des ninjas, aux côtés d’autres puissances pour la plupart bien installées.

Les Années passèrent…

Ayant parvenu à se créer un groupe de ninja, il décida de s'occuper de faire connaitre son village a travers le monde pour obtenir des fonds grâce aux missions. Shodaime décida d’organiser son village dont la population ne cessait de croitre : lui s’occuperait des formation et du marché des missions tandis qu’un Conseil serait chargé de l’aménagement urbain.
A force de contrats exécutés avec brio, le Tsuchikage se fit connaitre de ses homologues…Pourtant, l’ombre de la jalousie guettait et ne tarderait pas à frapper. Mais dans sa naïveté, le chef d’Iwa demeura aveugle face au réel danger.

B. Assaut sur Iwa

Trois années passèrent sans qu’aucun évènement notable ne se produise au village d‘Iwa. Les missions à elles seules permettaient au village de subvenir a ses besoins et parfois même à lui permettre de nouvelles constructions participant à son développement. L'influence du Tsuchikage ne cessait de s'accroitre parvenant même à égaler celle des quatre autres pays majeurs. Cependant, cette fabuleuse croissance, tant au niveau qualitatif que quantitatif, de la population et des services des ninjas d’Iwa fut mal vue par quelques personnes. En effet, l’apparition d’une nouvelle force dans le monde des Shinobi bouleversa la loi du marché des missions mais aussi l’hégémonie de quelques villages, dont celui de Suna.

Les membres du conseil du village du Sable avaient eut vent, notamment grâce à leur service d’espion réputé, de l’expansion phénoménale qu’avait connu le projet de Shodaime. Ainsi un soir, alors que tout les hautes instances du village furent réunis, il fut décidé de préserver l’équilibre inter villages établi en éliminant les ninjas d’Iwa et leurs leaders.
De nombreuses troupes furent nécessaires pour mettre sur pieds l'opération, et le double fut demandé pour la mettre en action toutefois la volonté du conseil et du Kazekage suffit à convaincre l’armée du bienfait de cette opération.

Du côté d’Iwa, le Shodaime restait indifférent face à ses lointaines manigances. Chaque jours, il se félicitait de la création de son œuvre. L’homme n’accordait pas de réelle importance à la population de son village, il considérait avant tout Iwa comme un objet à la valeur inestimable. Certains supposent que c’est à cette époque qu’il fit la découvert du Cristal…Mais rien ne fut vérifié.
Quoiqu’il en soit vint un soir où, contre toute attente de la population Iwaienne, l’ennemi pointa le bout de son nez…
Le signal ne fut pas, malheureusement, la sirène retentissante du village mais une avalanche de cris d’horreurs provenant d’une des portes d’or et déjà aux mains de l’ennemi.

Dans le bureau du Shodaime, les grandes instances du villages avaient été réunis. L‘état d‘alerte était déclaré, la première bataille d‘Iwa était sur le point de débuter. Alors que les rapports de la situation des forces envoyés pour contenir l’attaque pleuvaient sur le bureau d’un Tsuchikage pensif, on commençait à voir débouler dans le couloir jounins et chuunins quelque peu déconcertés par cette situation inconnue.
Après plusieurs minutes de silence, interminables pour ceux qui entouraient le Shodaime, celui-ci quitta son fauteuil : il fallait prendre les armes, lutter contre l’envahisseur qui tentait de s’emparrer de l’œuvre d’une vie. Nul ne sait si le Tsuchikage avait agit, ce soir là, par désir de protection envers les villageois ou par simple instinct de protection envers l’unique objet de sa collection : Iwa. Quoiqu’il en soit, il fut décidé de lancer une contre offensive réunissant tous les shinobis du village. La stratégie adoptée n’était pas des plus judicieuses mais elle reflétait bien le manque d’expérience de cette nation ninja encore naissante.

Le combat dura des heures, peut-être même des jours dans l’esprit des protagonistes qui usaient de leurs ultimes forces pour préserver leur vie et celle de leur village. Personne ne sut comment Iwa parvint à repousser l’invasion des ninjas de Suna. Ceux-ci étaient mieux équipés, mieux organisés et plus nombreux pour autant tous perdirent la vie durant cette nuit sanglante. Les rumeurs courent encore sur le fait que le Shodaime aurait usé du Cristal d’Iwa, pierre légendaire octroyant à son porteur un pouvoir surhumain. Toutefois, rien ne fut confirmé.
A l’aube, Iwa n’était plus qu’un vaste cimetière délabré, où corps inanimés et scarifiés se confondaient avec la boue et les décombres. La bise ne portait plus, en cette triste matinée, sa fraicheur de la veille mais une odeur putride : celle de la mort.
Dés lors, le Tsuchikage se retira dans ses appartements. Ses volets et sa porte fut fermée et plus personne, si ce n’est les livreurs qui lui apportaient ses repas, ne purent entendre le son de sa voix. On dit qu’il n’avait pas supporté de voir son œuvre ainsi saccagé et qu’il aurait choisi de s’isoler abandonnant ce village qu’il n’avait considéré comme tel.

C. Le Renouveau

Après plusieurs lunes sans nouvelles du Shodaime, le Conseil d’Iwa décida de déclarer comme disparu celui qui les avait mené à cette place. Cette décision fut approuvée par l’ensemble de la population qui craignait des représailles de la part de Suna. C’est dans ce climat de crainte d’une nouvelle tentative d’invasion que le Conseil imposa sa loi. Il s’octroya les pleins pouvoirs et balaya l’idée qu’un homme seul puisse gouverner Iwa.
Une poignée de shinobis fidèles tentèrent, en vain, de retrouver le Créateur du village de la roche. Il s’était visiblement retiré, abandonnant ses appartements pour reprendre sa vie de nomade. Néanmoins, il avait laissé derrière lui un enfant issu d’une relation cachée. Bien que la population ait accepté la prise de pouvoir du Conseil, la quasi totalité des ninjas d’Iwa voyait en cette action une traitrise envers Shodaime, être respecté malgré son comportement énigmatique. Voilà pourquoi ils décidèrent de prendre sous leur aile l’enfant en promettant de lui faire accéder au pouvoir dés que son heure serait venue.

L’enfant unique du Tsuchikage prit le nom de Temari. On ignore même aujourd’hui qui fut celle qui la mit au monde et pour dire vrai, seul comptait que le sang du Shodaime coulait en ses veines. Elle avait visiblement hérité du talent de son père mais avait choisi pour spécialité la médecine. La jeune Temari gravit rapidement les échelons en faisant profiter de son génie aux hôpitaux d’Iwa. Lorsqu’enfin le peuple l’adulait, après tant de progrès médicaux, comme une icône respectée, ces tuteurs, les fidèles du Shodaime, mirent au point l’assassinat de l’ensemble des membres du Conseil.
La série de meurtre parfaitement camouflée ne provoqua pas la révolte du peuple qui trouva en Temari la voix unique qui les guiderait vers la prospérité. Ce fut la première expérience politique de la fille du Shodaime, la première réussite de cette femme qui fut certainement la plus grande médecin de sa génération.

Sous l’impulsion de cette voix jeune et ambitieuse, Iwa regagna progressivement ses lettres de noblesses. L’essor économique reprit son court de l’époque de Shodaime et Temari devint la seconde Tsuchikage d’Iwa.

Historique du village d’Iwa :

L'ère Temari :
- Temari prit la suite de son père devenant ainsi la seconde Tsuchikage.
- Elle mit en place les ANBU, force spéciales destinées à la protection du Tsuchikage.
- L’Hôpital d’Iwa expérimenta de nombreux jutsus et breuvages guérisseurs.
- Trahison de Leoserb Wang.
- Mort de Temari, assassinée par la Lune Rouge (Raven Verana).

L'ère Obito Uchiwa :
- Obito Uchiwa devient le troisième Tsuchikage.
- Disparition du Chuunin Thyrael Nara.
- Dissolution des équipes d'Iwa.
- Choji Akimichi s'en va pour Konoha.
- Disparition du Tsuchikage Obito Uchiwa (suite à sa recherche de Thyrael Nara).

L’ère du Chaos :
- Massacres entre shinobis d’Iwa pour la succession au pouvoir.
- Iwa est ensevelis par les montagnes par Shodaime.

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