Le Restaurant

Hrp : Gomen >.<

Ils entrèrent tout deux dans le restaurant, plus personne, aucun autre shinobi pour les accueillir, aucun autre shinobi pour féliciter Sanseiu de sa victoire et narguer Shiro de sa défaite, ce dernier n'importunait cependant aucunement le genin. Il reprit sa place à la table, il avait faim, mais pas assez de sous pour se payer un second plat... D'ailleurs, qui l'avait débarrassé, signe que le montant des plats, sûrement très élevé pour la place de Chôji, avait été payé grassement. Était-ce Lilith qui avait, d'une poche sûrement bien fournis de biais vert, payé l'addition pour que cette rencontre, celle qu'avait commencé à gâcher Cero avant son combat, soit d'une des plus belles. Le jeune Yamanaka se réjouissait à s'imaginer que c'était la sinistre Inuzuka qui avait dû vider son porte feuille sur la table pour réussir à accoter le montant du Akimichi. Mais d'un autre point, si elle voulait que cette rencontre soit merveilleuse, pourquoi ne pas avoir attendue les deux genins ? Cero savait le point de vue de Lilith à son égard, mais de là à impliquer le konohien symétrique dans leurs chamailleries...

Tandis que Sanseiu s'entretenait avec le serveur sur un ton plutôt mécontent, Cero posa ses pieds délicatement sur la table, puis joua avec son kunai. Il le fit d'abord tournoyer autour de son index, puis après un petit vol circulaire, vint reprendre sa course dans l'autre main. Agile, que très peu, Shiro le planta au sol, puis, d'une main fatigué tenta de le reprendre, mais dans l'élan, il eu un clignement de pupille, manqua sa cible, et la lancé de son bras fit monter si haut son membre, que son épaule, en première, dû suivre, puis son torse et sa tête. Et le bras redescendit, entraînant cette fois tout le corps du genin au sol, la chaise propulsé par la pression qu'avait exercé la masse du Yamanaka sur le meuble lors de sa chute. Dans un petit vacarme, il accrocha ensuite la table, et sur ses deux pattes arrières, s'éleva à son tour comme un cheval apeuré pour venir s'écraser par la suite sur le dos de Cero. Le garçon, malgré le léger mal de dos que lui donnait le poids du meuble, et la petite honte face aux regards interrogateurs des clients, Shiro se mit, comme chaque fois qu'il entreprenait un bêtise décevante, à rire. Ceci fait, il se relava tant bien que mal, replaça tout en ordre, salua d'un signe de tête les clients, ramassa son kunai, puis partit en quête de Sanseiu, déjà dehors. Si le Yamanaka paresseux avait su que l'addition n'était pas payé, il aurait au moins donné les sous du fond de ses poches, mais pour l'instant, l'air niais, il passa dehors, main en poche, regard rêveur, d'un grand bâillement.

Il marcha un peu aux côtés de l'Aburame, et ne fit que répondre du « Bouarf » lorsque son compagnon lui demanda un endroit à visiter. Si Cero n'aurait point eu d'éducation, sûrement qu'il aurait invité son invité dans son lit, sans se soucier des préjugés. Il faut dire que la nuit avait bien chargé, ainsi que la mâtiné et son combat, et Shiro sentait que le reste de l'avant-midi cachait encore quelques aventures extravagantes. Et ce fut dans cette pensé qu'il vit le chien de Lilith... non, le loup, ou le gros canidé, bref, la peluche malsaine de l'Inuzuka venir à leur rencontre, et le regard de genin ne se posa que sur lui pour lui envoyer un regard noir, ce que le chien fit de même. Un animal aussi fidèle doit sûrement partagé les mêmes sentiments que son maître, ce qui ne rendait pas l'approche facile entre le Yamanaka et l'animal. Enfin... Shiro, un peu las de fixé le pelage foncé du loup, vira son regard sur Sanseiu, puis dans l'air le plus innocent du monde, affirma une information plus que fausse.

« Tiens, le cleb veut changer de maître. »

Mais au lieu de grogné, l'animal vint tirer sur le pantalon de Cero, gratta le sol, baissa la queue, il voulait sûrement que les deux shinobis le suive, ce que Shiro ne ferait qu'à moitié...

« Merde, pourquoi il faut que tu vienne nous racoler, ta maîtresse est assez violente pour se séparer de brutaux gaillards...»

Hrp : Voilà ce que je propose, on passe directe à la salle de boxe souterraine !! Pas de réponse, juste de l'action XD

Cho/Lilith/Monoki/Shiro/San : 10 xp

La banque, l'armurerie et il avait finit par se séparer. Tout se passa bien selon Peyu et chaque fois, il attendit dehors, sans rien dire. Shiro était sortit à chaque fois avec une expression un peu étrange, comme s'il avait fait de stupéfiantes découvertes, mais à chaque fois, Peyu avait prit le soin de ne pas poser de questions, ne voulant pas que le genin se sente espionner. Ils se séparèrent donc, non loin de la mairie. Peyu aurait de l'avance, mais tout dépendrait de la longueur de la file d'attente, à la mairie. Shiro y croiserait-il d'autres genins ? Possible, en tout cas, il n'était pas pressé.
Il marcha tranquillement et rêveusement, ces pas frottant le sable, ces deux mains dans ces poches. Il s'installa à une table et commença à rêver, des choses insensées auxquelles seul lui pouvait penser se bousculaient dans sa tête. Aucune personne du service n'eut le courage de le déranger, tous préférèrent attendre qu'il leur fasse signe, mais rien ne vient, Peyu continuait de rêver, plus passionnément que jamais. Soudain, son regard sortit du ciel et se tourna vers un groupe de fourmis, non loin. Il se mit à les suivre du regard, intéressé et étonné que les fourmis arrivent à survivre dans ces conditions.

Mains aux poches, pouces seulement à l'intérieur, le reste des doigts sur les hanches, Shiro se promenait d'un pas lent sans pour autant agir sous l'influence de la nonchalance absolue ou bien de l'empressement sans merci. Le temps ne pressait pas, son estomac s'était habitué à dîner à une fréquence inégale et d'une régularité surprenante. Le corps du shinobi plus vieux, l'aîné, doit être fait à endurer la famine ou bien la douleur. Sachant que parfois, de grandes épreuves se dresseront, tout bon ninja doit savoir apprendre à connaître ses limites pour les surpasser ! M'enfin, pour l'instant, rien ne pressait. Son arme se faisait réparer, ou plutôt améliorer, tandis que son inscription à l'examen chuunin se mêlait à d'autres dans une pile bien distante dans un classeur quelconque. Tandis que la banque se remettait à peine d'avoir perdu d'un coup une source d'exploitation, mais le Yamanaka était sûr qu'elle s'en remettra, Cero allait retrouver son maître. Il lui avait dit vaguement l'emplacement et le nom du restaurant où il l'attendrait. Marchant en zigzaguant, il passait à celui ci, puis à celui la, regardant bien les détails visibles avec l'attention du calme posé de chaque magasin. Il porta la main à son front, ce bandeau ne lui allait plus vraiment. Soigneusement, il devrait refaire son apparence. Et d'abord, les chaînes qu'il portait habituellement, mais qu'il avait enlevé pour l'entraînement le matin même, lui manquaient. Elles avaient quelque chose de pas commune aux autres qu'on pouvait trouver chez un ouvrier travaillant le fer. Elles permettaient une certaine confiance en soi, une sorte de puissance interne nouvelle à chaque fois qu'il les revêtait pour aller se promener dans les quartier plus... chaud du village. Sachant qu'il n'avait pas l'âge pour ces activités, il essayait de ne pas le laisser paraître. Sa beauté plutôt naturelle l'aidait un peu, et cette vilaine brûlure qu'il cachait lui donnait un air mystérieux qui lui allait à la perfection. En fait, cela le vieillissait de quelques années tout au plus.

Il entendait déjà les rires majestueux des clients repus, sentait l'odeur exquise de l'allée des restaurants, appréciait le fait que plusieurs arbres furent plantés pour accueillir les marchands lors de leurs pauses à des tables nouvelles et bien ancrées dans le sol, ou bien alors les clients voulant profiter du bon air. Alors, qu'allait-il prendre aujourd'hui ? Du lézard, ou bien des scarabées.... Ou une soupe toute simple comme un bon bol de ramens ? Enfin, bref, le fait important était que son maître avoua qu'il avait un truc d'important à lui dire, et si il pensait pouvoir ne pas aborder le sujet dès l'arrivé de son élève, il se mettait le doigt dans l'oeil. De plus, Shiro commençait à reconnaître vaguement la silhouette de son maître à travers une vitrine un peu sombre. Il attendait, et les plats, non, le serveur ne semblait pas être encore passé. Accélérant le pas, il finit par se tenir bien droit dans le cadre de porte. Le soleil, commençant la sa longue descente, allongeait l'ombre du Yamanaka. Et grâce à l'astre, sa silhouette fut entourée d'une aura dorée tandis que ses traits se distinguaient mal. Puis il tourna la tête vers son maître. Il opterait pour la soupe... Enfin, il tira avec vigueur la chaise d'où il prendrait place il s'assit en tailleur, le dossier devant lui. S'accoudant au dossier, il ne fit pas trente-six tours pour entamer la discussion qui l'intéressait.

« Et cette chose importante d'on vous vouliez me faire part ? »

Finit-il à brûle pourpoint. Et durant ce cours laps de temps, un serveur vint les rejoindre, carnet à la main, voulant sûrement savoir ce qu'ils prendraient.

Hrp : Peut-être un peu cour XD !

N'importe quel sensei aurait secoué Shiro, ou lui aurait au moins reproché son manque de motivation pour l'entraînement, soit sa flemme qui deviendrait probablement légendaire, mais Peyu, lui, n'était pas n'importe quel sensei, car sa paresse personnelle était elle-aussi très développée. Ainsi, le jounin n'avait jamais rien reproché là dessus à son élève, et même pire, il ne commençait qu'à peine à remarquer les signes d'une légère paresse. L'escapade dans le désert, les demandes de combat et de pause en plein entraînement et le fait qu'il arrivait les mains dans les poches alors qu'il venait probablement de s'inscrire pour l'un des examens les plus important de sa vie. Peyu comprit enfin l'un des défauts principaux de son élève, mais il n'eut ni froncement de sourcil, ni aucun signe de colère. Au contraire, il eut un grand sourire, comme si pour lui ce défaut était la meilleure des qualités.
Ce fut à ce moment précis qu'un serveur osa s'approcher de lui, comme s'il avait comprit que ce sourire indiquait que le jounin revenait à la réalité. Shiro s'approcha de la table et s'installa. Peyu le salua de la tête, très poliment. Son élève semblait avoir quelque chose à dire, aussi, Peyu attendit. Sa question ne tarda pas, il voulait savoir.

"Sushi au Karēraisu, je vous pris."

Peyu attendit que Shiro commande à son tour et que le serveur soit suffisamment loin pour ne rien entendre.

"Très bien, écoutes bien Shiro, c'est très important. Le village de Suna a récemment décidé de mettre en place une nouvelle politique, de façon à ce que chaque ninja fasse ceux dans quoi il est le meilleur, pour ainsi pouvoir s'améliorer dans cette unique discipline et augmenter la réputation et le niveau du village. Tiens, regardes ce parchemin."

Sur la feuille, il était indiqué chacune des disciplines avec pour chacune une unique phrase de description. Il continua.

"Tu as le choix entre toutes ces disciplines, mais tu ne dois en choisir qu'une seule. En clair, fais le bon choix. Je voulais te prévenir le plus tôt possible, pour que tu puisses murir ton choix. Prends ton temps pour choisir, fais d'abord quelques missions pour voir ce dans quoi tu es le meilleur."

Le jounin attendit la réaction de son élève.

« Heu... Ramens je vous pris... Mais, pas trop épicés... Il parait que dernièrement, un gars est mort... Haha, mort, il ne devait pas être très endurant ! Bah, tien, donnez-moi quelques choses de relevés tien ! Ouais, je vais prendre un truc bien épicé ! Je vous fais confiance ! »

Et une fois que le malaise fut bien installé, un malaise que Shiro n'avait même pas eu besoin de se forcer pour le coucher entre le serveur et lui, se vantant d'être plus fort qu'un mort, un mort que Cero eu la non-brillance d'imaginer, tout ça pour se mettre en valeur devant des gens qui le voisinaient qu'il ne connaissait pas, et pour, si il réussissait vraiment à passer outre les épices mortelles que le serveur aura pris soin de souligner, pour fermer le clapet du garçon, peut-être que là il aurait fait tout cela pour quelque chose... Puis il se tourna vers son maître, étant prêt à écouter la superbe nouvelle. Il avait de grandes attentes, il voulait savoir l'importance des dires. Était-ce une révélation fantasmagorique ? Puis il écouta, mais au fur et à mesure que le fil des paroles du maître s'étirait, plus les yeux du genin s'étirèrent, jusqu'à former de parfaites billes. Pourquoi devait-il lui parler de son avenir, de sa spécialisation ? Déjà qu'il ne savait pas vraiment, maintenant qu'il était inscrit, si il voudrait vraiment augmenter dans la hiérarchie ninja. Un garçon bien compliqué le petit Shiro. Tout de même, il scruta la feuille... Trop de choix ! Il laissa sa tête heurter la table, faisant soulever légèrement ses baguettes placées devant lui. Il n'aimait pas se donner à fond dans la réflexion, et surtout pas pour choisir dans un panel de choix. Serait-il un jour chef d'une équipe ? Sûrement pas. Au fond, même si par passe-temps, il se donnait à fond, l'obscur de ses pensés n'était autre que ce métier n'était pas dans ses plus profondes ambitions.

Puis vint la révélation que se serait des missions qui l'aideraient à savoir dans quoi il était le meilleur. Au même moment, les plats arrivèrent. Une forte odeur d'épices accompagnant celui de Cero. Une sorte de lézard ouvert au niveau du poitrail, cuit à l'intérieur, mais ne semblant pas l'être à l'extérieur. Tout les organes importants avaient été soutirés, seuls la viande dorsal restait, Cero devrait gratter... Et il le fit, avec une légère grimace imposée pour satisfaire le serveur qui regardait par derrière. La première bouchée fut petite, car il n'avait pas assez récolté. Il la mit immédiatement dans sa bouche, puis entreprit de parler.

« Maître, c'est exactement comme lorsque je suis aller parler au Kazekage, il m'a dit que les missions venaient en pack de plusieurs. Mais, je crois que... »

Il s'arrêta net, une forte chaleur se répandait sur sa langue, lui brûlant le haut de la gorge ainsi que toutes les joues. On voulait le tuer, oui ? Ça lui apprendra à faire le malin, il était bien mal prit. Un verre d'eau, c'est tout ce qu'il cherchait. Si au moins un pichet pouvait passer ! Il balança ses bras vers l'arrière, prenant sa gorge. Il en rajoutait un peu, mais tout de même, il suait à grosses goûtes. On lui avait déjà dit que pour vivre dans le désert, il fallait combattre le chaud par le chaud, donc, pratiquer l'enfant dès son plus jeune âge à manger épicé. Mais hélas, le père de Shiro n'avait jamais eu se raisonnement, peut-être car il venait d'un endroit plus froid. Le désagréable goût passé, il toussa un peu, puis repris la discussion.

« Houla, j'aurais pas dû faire mon fin. Bah, je suis puni par où que j'ai pêché. Donc, comme je disais, ouf, épicé son truc, comme je disais, je crois que vous voudriez savoir ce qui réellement passé. De plus, je sens que vous voulez savoir les détails de cette rencontre ? Si non, bah, je vous le direz quand même. Donc, on est venu dans le coin pour bouffer, le soir très tard. Je ne vous cacherai pas que j'ai utilisé de mes talents pour m'attirer la merde, mais bon, c'est mon caractère après tout. J'aurais bien aimé que Lilith soit moins brutale, mais bon... Sinon, il y avait Choji, qui mangeait énormément, mais bien amicale. Sinon, Monoki, un garçon frêle mais qui manque pas de langue, un peu agaçant, c'est lui qui nous à poser des problèmes... Sinon, Sanseiu, un gars vraiment balèze, si je le rencontre à l'exam', j'espère pouvoir lui foutre un bon coup pour le faire taire... Sinon, bah, Lilith, c'est tigresse qui ne sait pas se contrôler. »

Puis il reprit une bouchée, le même processus de douleur le reprit, mais il semblait plus se contrôler. Enfin, il reprit.

« Monoki, il a saccagé une maison... J'en est encore mal au coeur... Enfin, passons... »

Son ton fut cassé lorsqu'il prononça ses mots. Il ne voulait plus parlé de ça. De plus, quelque chose lui trottait dans la tête... Mais bon, il allait en faire abstinence durant le repas. Il s'assurerait de sa pensée en revenant chez lui. Il reprit même encore une bouchée, qui fut un peu moins goûteuse mais toujours aussi chaude. Peut-être qu'il s'était brûlé la langue... Il essaya de sourire avait ce visage idiot, mais il manqua un peu de vérité dans ce geste voulant être rassurant.

Peyu assista à la scène de Shiro. Il provoqua légèrement l'antipathie du serveur en lui lançant une sorte de défis. Complètement charmé par l'idée, Peyu se mit à rire aux éclats, retenant encore plus les regards vers leur table. Il s'adressa alors au serveur.

"Servez-moi donc exactement la même assiette que lui ... pour voir."

Il s'était alors retourné vers son élève pour parler des disciplines. Suite à cela, le Yamanaka s'était alors perdu dans ces pensées. Le jounin avait fait de même. Il imagina Shiro comme chimiste, ajoutant des piments dans ses potions, juste pour voir. Il sourit et les plats arrivèrent. Rien que l'odeur n'avait rien d'encourageant. De chaque plat se dégageait comme une aura de répulsion, comme si le plat lui même cherchait à les prévenir qu'il ne fallait surtout pas y toucher et encore moins y manger. Le jounin se dépêcha de demander ce qui serait probablement nécessaire.

"Un peu d'eau s'il vous plaît ... Ou plutôt ... beaucoup d'eau."

Shiro commença son plat et fit un rapprochement par rapport aux missions. Apparemment cette idée l'intéressait.

"Une question par rapport à ça, tu souhaiterais commencer par une mission de quel type ? Que discipline voudrais-tu tester en quelque sorte ?"

Le jounin approcha alors ses baguettes de sa bouche. Il n'en croyait pas lui même. Il allait tenter d'avaler un tel truc. Il ferma les yeux pour arrêter de voir cette matière et se prépara au pire. Il enfourna alors cette bouchée qu'il ingurgita le plus vite possible. Ces mains furent alors aimantées par une des deux bouteilles d'eau. Il ne put s'empêcher de boire au goulot. Il tourna la tête vers le sol, comme s'il allait vomir. Il resta comme cela un long moment. Quelques minutes plus tard, il reprit place à table. Shiro non plus n'était pas en pleine forme. Une sorte de fumée semblait sortir de sa bouche à chacun de ces mots. Mais il raconta quand même ce qui s'était passé le jour où les genin de Konoha étaient venus à Suna.
Le jounin comprit vite le genre de Choji, ce n'était probablement pas un emmerdeur car il avait passé son temps à manger tranquillement, sans déranger personne. Par contre, les trois autres semblaient particulièrement piquants. Il connaissait Lilith, ou plutôt sa sensei, Ujiu Kaguya. Cette femme était un monstre, tout simplement. Une brute assoiffée de violence et de combat. Tel sensei tel apprenti ?
Il avala difficilement sa salive. Effectivement, si c'était le cas, il comprenait très bien Shiro. Puisque longtemps il avait côtoyé la Kaguya. Sanseiu semblait être très bon et semblait avoir blessé Shiro, peut être par un excès de confiance ? Il ne restait que Monoki qui semblait être le fruit de la haine. Comment cet imbécile avait-il pu se permettre de détruire un bâtiment du village ?

"Comment ça ? Le Kazekage est au courant ? Il a détruit quoi ? Un bâtiment entier ? C'est loin d'ici ?"

Shiro pouffa. Malgré les informations plutôt dramatiques qu'avaient suscitée la conversation, le Yamanaka avait su et dénicher la pointe d'humour. Pas que revoir dans sa tête ces murs tachés de sang l'animaient, non, en fait, ce fut la réaction de son maître qui lui mit un sourire en coin. Sa panique, ses questions rapides. N'avait-il pas confiance en son élève, un jeune garçon de seize ans, qui malgré son rang, connaissait quand même sa moral, ou bien, avait-il fait cela dans le but précis de faire justement changé les idées du garçon ? Enfin, que se soit l'un ou l'autre, voir aucun des deux, la réponse était simple, Shiro avait tout fait le nécessaire. De plus, des clients commençaient à s'intéresser, et on ne sait jamais, de mauvaises oreilles peuvent rendre l'information incorrectement, voir, dire que Konoha attaque. C'est pourquoi que Shiro se pencha au dessus de la table qui les séparait et finit par porté sa main à sa bouche, de façon à en faire une sorte de mur pour la voix.

« Taisez-vous un peu, il ne faut surtout par alerter la populace... J'ai déjà rendu un mini rapport au Kazekage, vous pouvez compter sur moi. Cependant... J'espère que si nous faisons une mission, vous ne serez pas aussi... énervé. Il faut prendre le temps de relaxé, Peyu-senseï. »

Puis il retomba sur sa chaise, jouant du bout de sa fourchette dans son plat, un peu dégoûté de l'effet que produisait le trop épicé. Il coupa à la place les légumes chauds d'accompagnements, sans l'intention de les mangé. Une sorte de poivron transpercé par son arme du goûté, voilà ce qu'il avait. Puis il posa sa fourchette sur le bord de l'assiette, n'ayant vraiment plus faim. L'heure du dîné approchait, Shiro n'avait pas déjeuné, ce repas serait donc son seul... À moins qu'il pige dans les réserves de sa mère en revenant chez lui, trouvant du fait même plusieurs gourmandises délicieuses pour le palet. Il en salivait déjà. Lire un bon livre, écrasé sur son lit, avec un sac de chips au barbecue sucré que seule sa mère pouvait trouvée sur le marcher. Prochaine fois qu'il partirait pour rencontrer l'autre village, Konoha, sûrement à l'examen chuunin, il essaierait d'amener un de ces sacs pour le donner à Choji, puisque ce dernier lui avait fait bonne impression. Et étant donné qu'il avait bon appétit et appréciait un peu de tout, ce cadeau lui serait sûrement merveilleux. Enfin, laissons ces choses de côtés et revenons à une idée centrale.

« Maître, depuis la fin de l'entraînement... Comment expliquer, je me sens prêts pour aller apprendre dans mon clan. Ouais, mais je sais que je devrais d'abord en parler à mon oncle, étant donné qu'il est un des membres de ce clan, il pourrait alors me juger... Peut-être même m'apprendre un truc maison. Ouais, ce serait plutôt bien ! Le clan Yamanaka, d'où mon père était prodige, d'où je sortirai grandi, j'en suis sûr ! Mais je crois que je vais attendre après l'examen... »

Ses yeux brillaient de plaisir. Il n'avait pas ressentit une telle confiance en soit depuis longtemps. Il repoussa son assiette et posa sur la table un coude tout simple, servant prochainement à appuyer son menton dans le creux de la main. D'un souffle il le fit. Son regard divagua quelque peu, pour retomber momentanément sur celui de son aîné.

« Idem pour les missions, après l'exam'. Je crois que je gagnerais à perfectionner mon style de combat avant, et non après... Donc, on reprend quand l'entraînement ? On peut encore prendre du prendre du temps avant que la noirceur de couvre tout le désert. Mais avant, il faudra que je passes chercher mon arme ! »

Et pour appuyer ses dires, il piqua un autre morceau de viande et l'engouffra dans sa bouche. Pour faire passer le tout, y rincer avec de l'eau froide.

[Shiro, je crois que tu as oublié de reposter ton message après l'avoir édité. Je pensais qu'il était toujours en cours d'édition. Désolé pour l'attente, je vais faire au mieux pour rattraper le retard.]

Peyu recula sur sa chaise, oui, Shiro avait raison. Il avait parlé sans réfléchir et sans prendre garde aux conséquences de ces actes. C'était plutôt rare chez lui. Le jounin se cala dans sa chaise, écoutant les réprimandes de son élève. Dur, dur d'accepter que les rôles soient inversés.

"Hum hum."

Il avait inconsciemment reprit ces habitudes de mauvais élève, donnant l'impression qu'il se foutait complètement de ce qu'on lui conseillait. Cependant, ce n'était intérieurement pas du tout le cas.

"Bien, j'irais voir ce rapport dont tu parles."

Shiro évoqua ces envies de mission et de visiter son clan. Voyager, découvrir et rencontrer du monde étaient les trois grandes facettes qui semblaient les plus importantes dans un apprentissage, aux yeux de Peyu. Il mangea une nouvelle bouchée, qui fit sortir un peu de fumée de ces oreilles et témoigna son approbation.

"Tu as tout mon soutien pour les missions et ton clan. Je profiterais de l'examen chuunin pour trouver en accord avec le Kazekage une mission ou tu pourras voyager, découvrir ainsi de nouvelles personnes, de nouvelles cultures et de superbes paysages."

Il continua:

"Je vais finir mon assiette et aller lire ce rapport, tu n'as qu'à faire ce que tu as à faire. On se retrouve dans 1/2 heure dans le désert ?"

Dans une heure et demie, pas plus, pas moins. Le moment présent allait servir au garçon pour faire sûrement la plus grande gaffe jusqu'à présent, nocif en toute cause pour son propre corps. Du coin de l'oeil, il regarda Peyu, l'air absent, qui avalait une dernière bouchée de son plat, les miettes en gros, pour clore et quitter. Mais c'est lui qui payerait, bien sûr, et donc, Shiro devait partir devant. De plus, sûrement que l'armurier l'attendait présentement, il ne devait pas traîner. Une chose était sûr, son plat le gênait...

« En pensant maître, les signes de la Tornade sont le Cheval, pour la vitesse, le Coq, pour le saut, le Bélier pour la force. Vous me direz la réponse au désert !! »

Alors pourquoi ne pas le finir en un temps record ? La fourchette du maître montait de plus en plus... Et Shiro allait mettre en pratique son entraînement d'une technique bien particulière, que personne n'aurait douté qu'il use là ! Ayant repris un peu de force durant ce repas, il concentra son chakra dans ses bras. Augmenter sa vitesse dans l'exécution de sa technique gourmande et un peu spéciale.

[Rage, considère que je l'ai activé avec Chakra récupéré]

Rapide comme l'éclair, son principe. Rapide comme la foudre qui descend sur la terre brûlé un élu, sa pensé. De plus en plus rapide, ne prenant même pas le temps de déguster, et encore moins de mastiquer, il piquait de plus en plus, détruisant peu à peu l'animal qu'avait été autrefois son plat. Tous manger, sans prendre conscience du goût relevant du plat, tout ingurgiter sans échauffer sa langue. Sous des yeux de clients ébahis, et devant l'air amusé de son maître, Shiro termina peut-être une dizaine de seconde après que les miettes du Hukon ne soit avalées. Se calant dans sa chaise, il finit par se relever, laissant tout en plan. Ses habits rouges faisaient de lui un feu de vitesse ardent. Il était vif sur ce coup, n'adressant aucunement la parole à autrui. D'un clin d'oeil à son maître, Cero s'éclipsa, traversant par la fenêtre ouverte par ce temps aride. D'un bond, il se retrouva dans la rue, à marcher tout bonnement, comme si rien ne s'était produit, tout comme à son arrivé, mains aux poches. Sifflotant faussement bien sûr, regardé étrangement par plusieurs.

Armurerie, chakra et énergie rétablie ? À leur moitié ?

[+ 20 PV / + 40 Chakra / + 40 PE]
[Peyu : +7 exp]
[Shiro : +11 exp]

L'enfant écouta avec attention tout ce que lui disait Shiro, il savait pertinemment qu'il ne s'agissait là que d'un tissu de mensonge et rien de plus. Il avait beau conter cette histoire avec un tel sérieux qu'elle pourrait très bien passée pour vrai. Mais alors pourquoi n'était-elle pas dans les livres d'histoires qu'il avait dû connaître à l'académie? Une telle guerre impliquant de la sorte les cinq villages sur un même champ de bataille serait contée des siècles et des siècles après et non passée à la trappe. Un peu comme lui, il comptait modifier d'une telle manière les fondements de chaque village ayant élu lieu depuis trop longtemps dans leurs murailles qu'il serait dans les livres d'histoire pour des siècles et des siècles. Dans longtemps on parlerait encore de lui. La Lune Rouge elle commençait déjà a être oubliée pour la simple et bonne raison qu'eux ne désirait que la destruction et rien de plus. Alors que Monoki lui ne voulait pas vraiment la destruction mais une égalité pour tous, il ne voulait plus qu'un seul shinobi ne meurt en tant que chaire à canon comme ses parents. Son père serait le chef Yamanaka? Ce serait possible mais son mensonge avait été trop loin, oui il n'aurait pas dû ajouter que le Kazekage était son frère, l'un portait le nom de Yamanaka alors que l'autre se nommait Fuzake. Il allait un peu s'amuser avec le genin de Suna.

Ko' accepta l'aide de Shiro afin de descendre la muraille, la vue avait été magnifique et mine de rien il avait récolté quelques informations qui pourraient être plus utiles qu'on ne le pensait. Ce fut de bon coeur qu'il accepta la sucette que lui tendait l'adolescent et il choisit de manger un bol de ramen. Son repas allé donc être épicé mais pas trop. 'Oni lui emboîta le pas, apparemment ils se dirigeaient là où logerais l'enfant au soir, à dix bonnes minutes de marche de la muraille et à cinq autres de la tour du Kage. Le petit s'installa sur une chaise et passa sa commande, tous firent de même. En attendant que le repas n'arrive il allait un peu jouer avec ce garçon, lui faire cracher la vérité tout en restant un petit ange.

''Dit moi Ziro, ton hiztoire elle était trés belle mais il y a un probléme. Tu dis que zette guerre a eue lieux zuste là, dans le dézert de Zuna ... Mais alors, pourquoi zette guerre n'apparait dans aucun livre d'hiztoire? Ze zais pas moi, une guerre comme za qui met les zinq grands villazes zur un même zamp de bataille devrait avoir za plaze dans tous les livres d'hiztoire. Une telle bataille a droit à être entendue par tous.''

L'enfant marqua une pause, jeta un coup d'oeil à Nago et à Tanada, il voyait le sourire sur le visage du premier et pouvait aisément deviner celui sous le masque.

''Z'aurais très bien pu y croire à ton deuzième menzonge zi tu n'avais pas azouté le fait que le Kazekaze-sama est ton frère. Kiruy Fuzake zi ze me trompe pas, pourtant ton papa est le chef des Yamanaka, tu t'appels donc Ziro Yamanaka, tu en fais toi même partie de ce fait pourtant Kiruy Fuzake n'est pas un Yamanaka et voui il est connu. Z'est malheureux de mentir zur za famille.''

Les plats arrivèrent, ce fut l'enfant qui fut servi en premier, il attendit que tout le monde ai de quoi manger devant lui avant de commencer son repas. Le dîner semblait délicieux, en tout cas il sentait délicieusement bon. Ses baguettes en main furent rapidement trempée dans le bol de ramen et ressorties avec des nouilles portées à sa bouche, elles disparurent dans un bruit de sussion, deux bouchées plus tard il les posa dans le bol et plongea son regard dans celui de Shiro.

''Et puis Ziro il n'y a pas eu de zagnant à l'exzamen, Hizigi Nara et Zanseui Aburame on fait un ex eaco. Mais ze ne t'en veux pas, après tout tu ne pouvais pas zavoir qu'un enzant de huiz ans fils du Mizukaze, ne zezant pas partie du monde des zinobis pouvait se tenir au courant de tout ce qui se pazait un peu partout.''

Cette fois le sourire de Nago était bel et bien là, Nagada devait surement en avoir un plus large, apprendre que le fils du Mizukage en savait long sur l'histoire du monde et se tenait au courant sur ce qu'il se passait autour de lui était une marque de grande sagesse pour l'âge qu'il disait avoir. Ko Oni s'amusait à voir l'était du shinobi de Suna, celui-ci devait se creuser les méninges pour trouver quelque chose à dire, pour s'en sortir ou pour expliquer ses mensonges. Lui supposait une simple jalousie, rien de plus.

''Dit moi Ziro. Qui zont tes parents? Que zont-ils? Tu es zenin non? Et puis ze te caze pas que ze le zait depuis le début. Dans le bureau alors que tu n'étais pas là le Kazekaze-sama a demandé à Moko-sama d'aller zerzer le zenin du nom de Ziro. Z'ai huit ans, ze zozote, ze dit papa mais ze zuis pas con. Oublie pas za et z'il te plaît ne me ment plus.''

Ko' n'avait ni souri ni ri durant cette petite descente menée contre Shiro, au contraire il avait été plus sérieux que jamais. Une fois une nouvelle bouchée reprise il reprit son sourire habituelle et de sa petite voix fluette questionna sur un dernier point l'adolescent.

''Tu me montrera ta teznique qui t'as permis de remporter ton combat de dernière minute hein? On zait quoi après?''

Puis se fut au tour de Ko' de diriger le groupe vers un endroit. C'était des ramens qu'il voulait, et bien que Shiro aimait mieux la viande lézard bien épicée, rien ne l'empêchait de prendre un bol et le couvrir de la sauce extra piquante. Combattre le feu par le feu, c'était sa manière de négocier les moments difficiles. Il passa donc sa commande et s'installa de façon à regarder Ko Oni et ses molosses mais sans pour autant avoir de besoin de s'attirer les regards cherchant la parole du genin. Heureusement, Ko' entama la discussion, bien qu'il chercha cette fois à savoir la vérité. Donc, il n'avait pas cru à son histoire... Bah, pas grave, car pour s'en sortir, il y avait une belle alternative. Il regarda le restaurateur, pour ensuite plonger son regard dans celui de l'enfant avec un grand sourire faussant ses vrais pensés. Shiro s'était drôlement habitué à mentir, peut-être était-ce une habitude longuement enfouie en le genin.

« Quand aies-je dit que ce que je raconterais était vrai ? J'ai bien dit récit et non faits vécus mon petit bonhomme. Et oui, elle est dans les livres d'histoires des académies, seulement, c'est à Suna qu'on peut la lire, et dans la section des récits d'aventures, comme lorsque je t'aies dit que nous avions un beau Récit sur une bataille menée par nos ancêtres. Tu vois, à chercher la véracité, tu as perdu la magie de mon illusion. Enfin, c'est pas grave, tu vas grandir... Et tu vas apprendre que parfois, il est mieux de s'enfouir dans les contes pour gosses. »

Puis Shiro jeta un sourire sur les visages des compagnons de Ko', et alors que le fils du Mizukage posait sa seconde question, Shiro vit sur le visage de Tatei un sourire s'effacer. L'autre, le masquer, voulu regarder son compagnon, mais se retint, un poil trop tard pour que Shiro ne remarque pas l'intention. Le guide du parfait ninja, chapitre un, verset premier : savoir observer son environnement. Puis il dirigea son attention sur Ko', tout en appliquant encore une fois cette belle règle. Définitivement, son "zozotage" était à désiré... Mais à cette affirmation, Shiro ne fit rien, se retournant cependant vers le cuisinier, gardant son calme. De plus, il prenait maintenant trop son temps pour bien voir les gestes qui trahiraient le garçon pour vraiment comprendre le sens de ce qu'il disait. Un bon point pour lui, il gardait donc l'avance. De plus, les plats arrivèrent, et tous commencèrent en même temps de plonger les instruments du délice dans son bol et secouer un peu cette soupe limpide, faisant remonter les dépôts de graisse et de viande du fond à la surface. Le Yamanaka ajouta bien de la sauce, jusqu'à ce qu'elle devienne rougeâtre. Il mangeait cependant plus lentement que Ko Oni, ne lui prêtant plus attention, se concentrant sur les nouilles qui montaient et descendaient entre sa bouche et son bol. Néanmoins, quand les mots d'examen sortirent de la petite bouche de l'enfant, Shiro ne put s'empêcher d'écouter d'une oreille.

Cette troisième affirmation était des plus désastreuse en terme de camouflage. À différents endroits, Ko' manqua des "s", puis se mélangea dans ses intentions. Plus tôt, il avait affirmé qui ne connaissait pas le résultat de l'examen, et donc, souhaitant savoir qui était Shiro. Néanmoins, maintenant, il ne cachait pas qu'il l'avait trompé, ou bien qu'il ne se souvenait pas de cela. Bien sûr, il devait, intérieurement, car sa façade était impeccable, se délecter de l'angoisse qu'il imaginait croître en Shiro. Mais au lieu de réanimer les souvenirs douloureux, il l'aidait à garder son calme et mater son excitation de faire volte-face plus tard. Cette fois, il n'ajouta rien de plus mais feinta une moue déçue, comme si on l'avait pris sur le terrain d'un crime. Las, il pleurait en lui. Car peut-être que le cuisinier, qui voyait ses clients, penserait que Shiro détestait sa nourriture. Et s'était tout le contraire ! Cette soupe, avec la sauce maison, était des plus exquises — à l'instar du petit jeu que s'y prêtait les quatre clients. Et encore une fois, Ko' s'entêta à faire tomber mentalement le genin, avec une nouvelle perspicacité à tout cassé. Et tandis qu'il parlait, Shiro engloutissait son repas, pour finir par le clore d'un rot léger, et poser une main sur son front, cachant son regard un peu plus excité. La tête courbée, il feintait la déception...

Il attendit ainsi que Ko' n'est plus rien à dire, puis releva la tête, neutre. Il présenta son bol vide au restaurateur et insista pour qu'il accepte ses compliments sur la bonne nourriture. Et toujours dans les teintes de la neutralité, il oublia les trois de Kiri pour ensuite s'entretenir seulement au cuisinier.

« J'accompagne le fils du Mizukage. Et s'il vous plaît, il est venue ici car nous sommes ne grands amis, je demanderais donc que vous partiez et fermiez boutique, pour la soirée. Vous pouvez... Parfait ! Et merci encore des inconvénients, mais vous comprendrez, la politique va ainsi... »

La chose faîte, le calme retomba étrangement dans le magasin maintenant sombre et sans propriétaire. Tatei semblait anxieux, Ko', surpris. Le masqué... Comment savoir ses émotions ? Shiro porta ses mains croisés à son front, toujours très calme. Son caractère faisait pensé qu'il allait avouer, oui, avouer une chose importante. Shiro releva soudainement la tête, souriant étrangement à ses invités. Il n'avait plus l'air d'être acculé par les déclarations de l'enfant.

Spoiler:

« Pro-gen, n'est ce pas. Tu aimes plonger tes adversaires dans l'angoisse de ta réalité, n'est-ce pas Ko'. Tu aimes tromper l'adversaire ? Hélas, je sais qui tu es... »

Il jeta un regard sombre vers Tatei, qui sembla bouger, en enchaînant rapidement.

« Je te déconseille de faire cela, monsieur Tatei, car vous n'avez aucune couverture si vous m'assassinez... »

Se retournant vers Ko'.

« Si tu veux bien, on arrête de mentir toi et moi, voilà ce qu'on fait. Tout ce que tu dis est vrai, à un certain point, je ne suis pas zenin, mais genin, comme tu l'as mentionné alors que nous allions à la muraille. Comment ne pas m'en rappeler alors que je me suis forcer pour redorer la réalité. Tu ne zozotes pas non plus, enlève ce masque, tu fais trop d'erreurs. Zanseiu, Hizigi, fait, mais surtout, sama ! Vous trois, vous êtes en situation désavantageuse, car j'ai l'avantage d'avoir été assigné à vous, et donc, une seule infusion de sang et Kiri ne sera plus. Alors, on se présente, moi d'abord. Genin, 16 ans, je suis enfant unique. À toi Ko', puis, Tatei, Tetai. Cette soirée va être longue en explications, je crois... »

Ko remarque que Shiro semblait désirer éviter le sujet de la famille, bien comme il le désirait. Pourtant il allait continuer à faire du rentre dedans jusqu'à qu'il crache le morceau. Le temps passa, à un moment le genin de Suna se leva dans le but de discuter durant quelques instants, quand il revient le cuisiner demanda à tout le monde de sortir, versant le reste des repas de chaque client dans des cartons prévus pour les plats à emporter. Que se passait-il? Les kiriens n'en savaient pas mais n'aimaient pas ça, pourtant il fallait rester assit car apparemment on vidait le restaurant pour eux et pour personne d'autre, surement sur la demande de Shiro. Aurait-il découvert quelque chose? Non c'était impossible, comment pourrait-il faire le rapprochement entre Ko' et Monoki? C'était tout bonnement impossible, surtout avec le peu d'information qu'il possédait pour l'instant. Durant un instant il eut un faux espoir, celui que l'adolescent ferait ses excuses sur les mensonges qu'il avait dit et pourtant non, il s'agissait là plutôt d'affirmation et rien d'autre. Il semblait tellement sûr de lui. Ses gardes du corps se levèrent alors que l'enfant resta assis finissant son plat, il écouta ce qu'avait à dire Shiro. C'était tout? Quel imbécile, pouvoir le démasquer avec de si petites choses? Monoki n'était pas un fin pro-genjutsu pour rien, il était intelligent, très intelligent même et avait pris en compte des facteurs que le genin lui n'avait même pas relevé. Bizarrement Shiro avait réussi à faire le rapprochement entre les deux, il avait parlé de pro-gen, pourtant dans les genins de Suna il n'y en avait pas à sa connaissance, il n'avait pu que le croiser lui.

''Ze zuis Ko Oni Tatsu Reyriki, contrairement à toi ze n'est pas menti moi. Tu dis que ze zuis pro-genzutzu, pourtant ze ne connait que les bazes du monde des zinobis ze ne connait que la téhorie et rien d'autre, z'amais ze n'est fait de pratique. Z'est huiz ans et ze zuis auzi enzant unique. Tu dis que ze ne zozote pas? Ze vais t'ezxpliquer le zozotement, zelui-zi est dû à un mauvais plazement de la langue lors de la prononzation de zertaine zylable. Ze ne z'est pratiquement pas prononzer les ssss, les zgi et d'autre lettres. Pour les ezxemple que tu m'as donné, z'est zimple. Pour Hizigi, z'arrive à prononzer le zon gi mais pas ze. Zanseiu, tu n'entends pas la dizéranze? Et pour sama, z'est zimple, z'est zouvent était plonzé dans la haute hiérazie de Kiri, donc mon papa m'a fait travailler mon sama pour que ze ne manque pas de rezpect à des zens haut plazés. Z'est pas plus difizile que ça, ze peut prononzer zertain zon et pas d'autre. Z'est pas de ma zaute zi ze zuis comme za. Alors Ziro azit toi z'il te plaît. Non?''

Voyant que l'adolescent ne bougea pas suffisamment à son goût l'enfant fit un petit signe à ses gardes du corps, le masqué se détacha et attrapa Shiro par l'épaule, sa poigne était si forte qu'il ne put rien faire mise à part suivre le mouvement. Ce n'était pas pour rien que Tanada était le chef des anbus. Ko Oni continua à manger calmement comme s'il n'y avait rien de spécial à ce qu'il se passait à l'instant.

''Ze te razure tout de zuite, ze ne te veux aucun mal et zurtout pas faire couler du sang. Et même zi z'ordonnais de te tuer, tu penzes vraiment qu'il y aurait une zerre entre Kiri et Suna? Ze n'aurait qu'à raconter la réalitée zi tu te dézides d'utilizer la forze. Ze ne voit pas l'interêt que ze tirerait de tuer un zimple zenin, ze n'est pas ze qui ébranlera le villaze de Zuna et d'ailleur z'est pas ze que mon papa il veut. Donc ze te prévien, zurtout ne zait rien qui pourrait me nuir auzinon mais garde du corps zeront dans l'obligazion de te maîtrizer et de te porter de la zorte au Kazekaze-sama. Comme ze te l'ai dit, Tatei et Tetai zont muets donc pouront pas te répondre. Alors z'est zimple, tu vas zortir d'izi et retourner à tes occupations pour cette zoirée, ze veut plus te voir ze ne n'est pas du tout aimé zette fazon de me traîter, ze t'azure que le Kazekaze-sama zera mis au courant de tes acuzations et de ton comportement. Bien, zi tu ne veux pas zortir ils z'en occuperont pour toi donc conzeil fait le tout zeul. Bonne zoirée!''

Quand Shiro se trouva dehors Ko demanda à Tanada de faire un clone de lui dans un endroit où personne ne le verrait et que celui-ci se métamorphose en un civil qui suivrait discrètement et de loin le genin. L'enfant lui sorti une fois rejoin de ses gardes du corps et se dirigea vers le bureau du Kazekage.

Spoiler:

Burreau du Kazekage

Ko' : 13 xp
Shiro : 8 xp

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