Qualités : Généreux, rieur, persévérant.
Défauts : Naïf, souvent en décalage avec les autres, timide.
Grade : Genin
Village : Konoha
Age : 14 ans
Taille : 1m65
Poids : 85 kilos
HISTOIRE :
Comme la plupart des personnes, je ne me souviens pas de ma naissance et des premières années qui ont suivit. Tout ce que je sais vient du récit de mes parents, mais ma mère et mon père me racontaient ma tendre enfance avec une telle lueur de joie dans leurs yeux que je ne doute pas une seconde que les choses se soient passées ainsi. Bref, tout commença un premier Mai, le jour de ma naissance, une naissance dans une famille de rêve, une famille unie et souriante, voilà comment encore aujourd'hui je définirais les Akimichis. Mon père était heureux comme jamais, et ma mère inspirait le bonheur autour d'elle, à l'image du soleil au lever du jour. Quelques jours après, un festin était organisé à mon honneur, et bien sûr, je n'avais le droit que d'observer, un repas qu'aurait rêvé n'importe quel être doté d'un estomac, mais il est vrai que dans ce domaine, les Akimichis sont rois.
Pendant toute mon enfance précédant l'entrée à l'école, je ne me souviens que de la maison au sein de laquelle nous habitions, elle était plutôt modeste, mais pourtant, j'en garde un souvenir immuable. L'endroit où j'avais le plus l'habitude de me rendre était le jardin, je me revois encore allongé sur l'herbe, regardant le ciel, la nature et plongeant les yeux dans les insectes ou les papillons qui s'approchaient parfois avec curiosité.
Le temps passa bien vite, et je dû me rendre à l'école pendant deux années pour rencontrer d'autres enfants et apprendre à lire, compter et dessiner. Je ne garde que de mauvais souvenirs de cette école, ces murs austères et surtout, le regard diabolique des autres élèves.
D'ailleurs, lors de ma première journée, pendant la pause, je suivis discrètement les élèves de ma classe, par envie ou jalousie, en fait, je me demandais simplement ce qu'ils allaient faire, mais, lorsqu'ils se dispersèrent tous en hurlant qu'ils allaient me semer, je n'ai pas vraiment compris. Toutefois, le lendemain, lorsque j'ai recommencé à les suivre et qu'on m'a indiqué brièvement que je n'étais pas désiré dans le groupe, même pour regarder, j'ai senti que ces deux années seraient loin d'être facile. Il est bien difficile de penser et encore plus d'écrire ces choses là, alors je vais arrêter là le récit de la solitude que j'ai éprouvé lors de ces moments, laissant au gré des vents mes regrets et mon amertume sur cette partie de ma vie.
Un jour qui avait commencé comme les autres, avec la traditionnelle récréation, je fus surpris de voir un nouvel arrivant se manifester. Il semblait prendre ma défense. Il n'avait pas encore croisé mon regard, mais je souriais à la pensée des paroles de mon père. Ce garçon avait gagné ma confiance et mon amitié pour l'éternité. Parfois, il m'arrive de revoir ce garçon, lorsque je suis en pleine hésitation, et, dans ces moments, je sens son sourire me pousser à faire ce qui est juste. Tout en lui dégageait le repos et la liberté, notamment ces cheveux longs qui semblaient danser avec le vent, et son visage rayonnant qui dévoilait une humanité extraordinaire. Il aimait la nature et la vie en générale. Il s'appelait Sarusei Nara, un prénom et un clan qui feront partie de moi à jamais.
L'école se termina bien vite, et j'avais pu retrouver confiance et joie grâce à mon nouvel ami, pourtant il était temps de faire un choix, un choix qui se répercuterait sur tout mon avenir. Alors que je ne me sentais le talent que pour une seule profession, cuisinier, j'étais invariablement attiré par une carrière de ninja pour deux raisons. La première était que je voulais ressembler à mon père et que je voulais, plus que tout, qu'il soit fier de moi. La deuxième raison était que j'étais un rêveur et un naïf, et que plus que tout, je voulais améliorer et sauver des vies dans le monde entier.
Je fis mes premiers apprentissages avec mon père. Il insistait beaucoup sur le côté intellectuel, qui n'était pas mon fort. Souvent, je me demandais si j'avais fait le bon choix, car à chaque fois, je réagissais comme je ne l'aurais pas dû et j'avais l'impression désagréable que j'exaspérais mon père. Je ne semblais pas du tout fait pour ce métier, et, sans me tromper, je pouvais facilement affirmer que mes réussites dans cette voie se comptaient sur une main et n'étaient dues qu'à la chance. Malgré les quelques techniques que je réussis à connaître, je savais que j'avais encore mes preuves à faire dans le métier. Un chemin difficile m'attendait...