Suna NG shippuden [ Cadeau pour mes compatriotes ]

Partie 1

PS à tous les lecteurs : Je n’ai pas fait cela pour que vous comprenez tout, ce texte s’adresse à tous ceux qui veuille le lire mais surtout aux gens de Suna.

Suna NG shippuden

C’était encore la nuit, un vent glacial soufflait sur Suna, c’était l’hiver. Même si la neige n’y était pas, le climat venant du Nord se faisait sentir. Les grains de sable virevoltait aux portes du village tandis que deux ninja, gardiens pour la nuit, guettait le désert infini. Sans un mot, le premier poussa un bâillement tellement creux que le second l'imita. Après cette pause imprévue, l’un porta sa main à sa pochette à shuriken et fit un signe à l’autre de l’imiter. Il venait de voir quatre ombres au loin, dans la nuit profonde. Ils attendirent, la tension était palpable, quand ils virent une tâche rose. En fait, c’était la couler des cheveux de l’un des voyageurs. En fait, c’était une femme, habillé de noir.

- Tsuyu-sama !
- Mais tu as raison !
- Il faut qu’on aille les saluer !

Avant même de pouvoir dire autre chose, le premier sauta vers le sable et couru vers le petit groupe. Dans les rangs, il y avait trois autres garçons accompagnant la démone rose. Un qui souriait, de long cheveux noirs et un casque orange sur la tête : Yoh Asakura, un chunin plutôt prometteur. Le deuxième avait de longs cheveux argents et une paire de lunettes sur le nez : Kisuki Shinate, un des plus puissants de Suna tout comme Tsuyu. En fait, il avait le rang de marionnettiste du sable, ou sanin pour Konoha. Eiichiro Endô, qui était le troisième, portait toujours ses percings et avait toujours sa tête d’ahurie mais amicale. Lui, il n’était que chunin mais était le deuxième plus puissant ninja médecin après Kira Mane, kazekage de cette génération. Ce petit groupe revenait enfin d’une mission, mission soit dit en passant qui aurait dus durer trois longs mois. Arrivé enfin à la hauteur des portes du village, le garde ayant sauté au sol fit une courbette devant ce groupe prestigieux. Sans un mot adressé aux ninjas gardiens, le groupe passa les portes du village et s'engouffrèrent dans les rues désertés par la nuit. Il se séparèrent sans même se dire un mot, ils voulaient tous rentrer chez eux. Eiichiro prenant une ruelle fut vite interpellée par quelqu’un. Il leva la tête. Dans un des murs encadrant la ruelle se trouvait une fenêtre et où une tête bandée de beaux bandages blancs cachant l’oeil gauche, souriait au chunin. Un bandeau de Suna pendait à son cou. Son seul oeil couleur noisette visible brillait de joie et de longs cheveux bruns tombait sur ses épaules.

- Shiro.

Le dénommé Shiro fit signe à Eiichiro de monter le rejoindre, ce que fit ce-dernier avec enthousiasme. Eiichiro avait toujours aimé Shiro, et même si ce n’était plus l’amour d’antan, dégradé par les refus du Yamanaka, il appréciait être à ses côtés. Lorsqu’il déboucha dans le petit appartement qu’occupait son compatriote, il fut déçu. En fait, c’était toujours dommage de voir le Yamanaka avec un seul bras et une seule jambe. Deux ans plus tôt, lors d’une mission plutôt périlleuse, accompagné d’Eiichiro et de Kisuki, il avait ses membres lors d’une explosion involontaire. Sa avait marqué la fin de sa carrière. Et même malgré tout les soins administrés, on n’avait pus le guérir, Eiichiro s’en voulant de ne pas l’avoir sauvé. Appuyé sur une béquille, Shiro peignait un plan pour une maison, il était architecte et ancien shinobi. Lorsque son ami entra, il parti dans la cuisine, sorti deux verre de lait frai et présenta un verre sous le nez de Eiichiro, qu’il accepta avec plaisir. Les deux garçons s'affaissa sur un canapé dans le coin du salon et commencèrent à déguster leur lait respectif. Puis le Yamanaka regarda fixement Eiichiro dans les yeux, histoire de mieux ses émotions, et lui posa la question suivante.

- Comment s’est passé la mission. Aucun soucies j’espère, car envoyer quatre shinobis important pour le village est plutôt risqué de ne pas réussir à contrecarrer les plans ennemies lors d’une attaque. Comment vas les autres, et toi, comment tu te portes ?

Eiichiro rougie légèrement, sa lui faisait toujours chaud au coeur lorsque quelqu’un lui demandait comment il allait. En fait, sa lui faisait encore plus chaud quand c’était ses compagnons d’armes. Sans hésité il répondit.

- Plutôt bien, nous sommes revenus plus tôt que prévus. Nous tous là, sain et sauf. Konoha a dit qu’il enverrait bientôt quelque ninja pour nous renvoyer le traité signé. À par ça, pour moi, tout roule et je suis content de te voir en bonne forme.

- Moi aussi Eiichiro je suis fière de ma forme. Mais excuse moi, je ne devrais pas tardé à allé me coucher, tu devrais faire de même, merci encore pour le dérangement.

Les deux garçons se levèrent, Eiichiro contait bien faire ce que lui avait dit son ami. À la porte, ils se dirent un dernier au revoir et Shiro ferma enfin sa porte, sa lumière, posa son pinceau, s’installa dans son lit. Quant à Eiichiro, tout allait pour le mieux, revoir un vieil ami après trois long mois lui faisait plaisir. Il marcha encore quelques instants dans la nuit avant de pénétrer dans une maison. Il ferma lui aussi sa porte à clé et alla également se coucher. La nuit était belle et calme, le village était endormie et rien ne pourrait le déranger... À suivre

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