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 Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.

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Kimatzu
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MessageSujet: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptyJeu 3 Juin - 18:21

[Je poste à la suite de ce message, qui sert uniquement d'introduction pour décrire le trajet des néo-déserteurs de Konoha vers Kiri ...]
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Kimatzu
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MessageSujet: Re: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptyJeu 3 Juin - 20:09

Pas un regard en arrière. Pas même un coup d’œil. Juste un bandeau barré, négligemment lancé aux fins fonds d’un petit lac. Il n’y avait pas lieu de laisser se calter hors de lui de quelconques sentiments de regrets, de vide soudain, puisqu’il n’y en avait pas. Il avait toujours vécu ici, peut-être, mais ce n’était qu’un poids de plus de l’autre côté de la catapulte, qui donnerait de l’élan à son décollage. Désormais, il n’humerait plus le doux parfum des feuilles de cerisiers, qui envahissaient le village du feu au début du printemps. Et il ne connaitrait plus la canicule et les déluges d’eau, de l’humeur changeante de l’été qui se dessinait progressivement sur l’horizon. Il ne connaissait rien du temps, au pays de l’eau, mais devinait qu’il devait ne pas se revêtir par hasard de ce nom-là. Si on devait l’accréditer, c’était que le temps y était humide, et quoi de plus normal lorsque l’on vivait au bord de l’océan ? Mais, et après ? Soleil ? Nuages ? Il avait hâte de découvrir le monde. Il n’avait pas quitté Konoha pour cela, mais c’était grisant ; étourdissant de perspectives. Pourvu qu’il prenne garde à devenir suffisamment puissant et à demeurer malin, à ne pas se faire choper, le monde lui appartiendrait bientôt. Et avec lui mûriraient ses idéaux, et ses utopies prendraient forme jusqu’à être des rêves ; puis des réalités. Il mettrait tout cela dans de savants assemblages de tubes, en feraient des médicaments radicaux avec sa tenue de chimiste, puis s’encombrerait d’une dernière blouse pour les introduire dans sa seringue ; et en guérir les maux du monde. Cette première étape franchie, plus aucun obstacle ne saurait l’arrêter, son plan à venir était parfait. Une fois à Kiri, il serait en paix pendant un moment. Là, il pourrait récupérer et échafauder d’autres machinations, avec l’aide de ses nouveaux alliés. Ils étaient instables, tout autant que lui, mais ils avaient tous besoin les uns des autres pour diverses raisons, et même dans le cas contraire, des alliés ne se refusaient pas à l’heure où ils allaient affronter les plus grandes puissances de l’univers shinobi. Et de bien d’autres univers, si cela se trouvait. La science, par exemple, car les projets dans ce domaine étaient multiples, pour eux. Une fois qu’il aurait couché cela sur le papier, il lui faudrait regagner le clan Aburame afin d’informer Kijika du bien-fondé de sa mission et de démentir le meurtre de son père. Il jouerait la comédie, avec tout son cœur, pour mettre de son côté son clan, et donc le reste de sa prétendue famille. Car bien sûr, ils ne seraient que des outils. Cela fait, il demanderait à être initié à des arts encore plus subtils afin de se défendre des ninjas de Konoha qui le pourchassaient ‘injustement’. Ils allaient monter les clans et les villages, petit à petit, les uns contre les autres … Mais diplomatiquement : il n’y aurait pas de véritables attaques, au début : ils craignaient tous le sombre héritage de l’époque de la Lune Rouge. Nul ne se risquerait à déclencher de nouveaux conflits ouverts. En procédant ainsi, il se rendrait en quelque sorte intouchable. A condition qu’il rallie son clan avant que leur cachette soit découverte.

Ils étaient en chemin vers le petit bourg dont il leur avait parlé, à savoir Suniko, quand il exposa à Monoki, Lilith, et à Nago, ce à quoi il avait songé. Il leur annonça qu’il attendrait que l’histoire se tasse un peu, puis rejoindrait son clan pour essayer d’enclencher quelques hostilités silencieuses, afin d’accroître la tension, de leur offrir une sorte de ‘point d’asile’, mais également un éventuel allié de poids. Et surtout de déstabiliser l’équilibre du continent.


‘’ D’autres clans marcheront dans la comédie et se montreront hostiles envers tout ceux qui ne seront pas nos alliés. Les Aburames sont un des grands clans ninjas, ils sont influents. Il n’y a aucune vraie preuve de mon meurtre, j’ai pris le katana de mon père. A la limite, les traces de mes mains sur celui-ci n’ont aucune conséquence : ils n’ont pas de réels moyens de les dater et j’avais l’habitude de m’entrainer avec mon père, quand j’étais à l’académie. Pourquoi pas alors que j’étais Genin ? Je peux m’en expliquer. Et je n’aurais qu’à dire que j’ai approché de trop près les secrets du Conseil et qu’on a voulut me faire accuser d’un meurtre. Ce n’est pas la première fois que ce genre d’histoires fleurit au village du feu. Je suis persuadé que Kijika me croira, je l’ai rencontré une fois. Il est clairvoyant, mais face à la lumière la plus aveuglante, même lui devra fléchir. C’était mon paternel, il ne pourra jamais avaler que je l’ai tué, si je fonds en larmes devant lui. Je m’y emploierais. S’il relève le fait que je me sois déguisé en ma famille pour sortir, je n’ai qu’à dire que je n’avais pas le choix. C’était le seul moyen de berner les gardes, nullement au courant de cette entourloupe. Et l’argument principal reste qu’il n’y a aucun témoin visuel, aucune caméra : ce sera ma parole contre celle du Hokage. Et j’ai juré fidélité au clan Aburame. ‘’

En retraçant d’une voix habile ses paroles à l’envers, il songea néanmoins que tenir ses promesses n’était pas sa plus grande qualité. Il le faisait quand à l’arrangeait et tant que cela ne menaçait pas d’entraver sa quête. Pour lui, celle-ci comptait plus que tout le reste. Il était né pour la mener à bien, et se devait de toujours aller sur les dalles de lumière qui le mènerait vers le ciel ; l’ascension au rang de divinité, de créateur de monde. D’un nouveau monde d’où il pourrait contempler l’ancien avec un rictus goguenard et triomphant … puis le jeter dans les abysses. La symétrie et l’harmonie devaient régner en maîtres et il allait tout donner pour cela, quitte à détruire dans son intégralité l’ordre établit.
Et, point fort de son plan, il avait déjà détruit l’ordre de son propre esprit, et les liens qui nouaient encore sa mission sous une couche de priorités qui n’était désormais que poussières et gravillons. Sauver la vie des autres, faire cesser les massacres et la folie humaine par la douceur et la force mentale. Enterré le gamin, enterré l’adolescent énergique. Place à l’homme austère et passionné. A l’alliance folle, immature et pourtant si logique du brasier et de la glace pour donner naissance à une stabilité thermique parfaite. Et par la même une stabilité mentale sûre pour le bâtisseur de monde. C’est dans le chaos qu’on trouve les plus grandes traces d’ordre, ce n’est qu’une preuve en images. Et puis, fuck, vive la symétrie.


Les chevaux allégèrent considérablement la bourse de l’Aburame … Du moins c’est ce qu’il crut : Nago lui déclara qu’il avait bien assez d’argent pour payer les chevaux et que c’était son devoir d’aider Monoki et ses alliés. Il mit donc les cent-soixante gils nécessaires et ils purent grimper en selle. Cet homme avait beau n’être que le toutou de Monoki, il n’en demeurait pas moins étrange. Une tenue distinguée et une telle facilité avec l’argent témoignaient d’une richesse considérable. Où avait-il amassé cela ? Qui étaient vraiment les membres de cette secte, les Yuko ? Ils devaient être plutôt puissants pour avoir réussit à subsister avec un tel pactole, car vu l’allure de Nago et son protégé, le reste de la troupe devait être tout aussi peu recommandable. C’est sur ses pensées qu’il talonna sa monture, ouvrant la marche, avec son assurance habituelle. Il n’avait jamais trop fait d’équitation, mais avait déjà eu l’occasion de se familiariser avec un cheval lors de petits voyages, et même d’un voyage plus long alors qu’il se rendait sur les terres du clan Aburame.
Les sabots de leurs vaillants destriers éparpillaient la terre sur le bord des chemins, tandis qu’ils cheminaient vers le port de Takuna. Un port minuscule ainsi nommé car il servait de point d’ancrage continental pour le gigantesque pont Takuna, qui reliait le continent au pays de l’eau, par-dessus l’océan. Pont contrôlé et gardé avec vigilance, qu’ils n’emprunteraient donc pas. Une des barques amarrées dans son ombre serait plus astucieuse. Il suffirait d’engager un bon nocher, capable de les guider à travers l’immensité bleue, et la brume qui encerclait Kiri. Sanseiu n’y connaissait pas grand-chose question météo, mais il n’en demeurait pas moins qu’il avait été un ressortissant brillant de l’académie et qu’il avait une culture générale assez vaste. Au cours des différents temps morts qu’il avait eu, depuis sa rencontre avec Monoki dans les tribunes de l’examen, il avait eut le loisir de rassembler toutes ces connaissances et de les mettre à profit pour consolider son plan de fuite. Plan qui n’allait pas tarder à être indispensable : s’il ne se trompait pas, le fin mot de l’histoire allait être promptement découvert. Raison de plus pour qu’il se rende tout aussi diligemment au clan Aburame, par la suite. Il secoua les reines avec un peu plus d’ardeur. Pour le moment, le temps ne jouait pas encore dans leur camp.

En fin d’après-midi, les cuisses musclées des chevaux achevèrent de les mener à la naissance continentale du pont Takuna. Une fois que les négociations avec quelques nochers se conclurent par un deal avec l’un d’eux, qui paraissait sûr, ils lâchèrent les bêtes. Leur transaction comportait un petit bonus pour l’homme qui les conduirait, en échange de quoi le départ serait immédiat. Ainsi, au soir, ils étaient sur une pirogue, somme toute assez large, en route vers le pays de l’eau. La pirogue n’était certes pas un bateau, mais ils pouvaient s’y allonger tous les quatre sans se toucher, ni s’amonceler les uns sur les autres, et sans prendre le risque de passer par-dessus bord.
Quand la nuit se fit un peu plus épaisse et que ses paupières se firent lourdes, Sanseiu demanda au pilote combien de temps ils mettraient pour amarrer le continent. Selon lui, c’était de l’ordre d’une douzaine d’heures. Une barque, c’était beaucoup moins rapide que d’emprunter le pont : il devait ramer, et ce n’était pas de tout repos. En plus du fait qu’il était seul, il y avait des pauses, par exemple. Il y réfléchit un peu, puis suggéra :


‘’ Bien dans ce cas, chacun d’entre nous pourrait vous aider un peu si vous avez une autre paire de rames. Il suffira de nous expliquer, ce ne doit pas être bien compliqué. Enfin, je pense que vous êtes d’accord ? Ca nous ferait gagner quelques heures et … ‘’

‘’ Et du coup ferait baisser le prix de la traversée, puisque je paye à l’heure. Non, n’y songez pas, je tiens à tirer le maximum de ce gagne-pain, cela va sans dire. De plus, je n’ai qu’une seule rame, alors même si j’acceptais votre aide, on n’irait pas beaucoup plus vite. Faites-moi confiance et profitez de la vue, j’ai de bon bras et je connais mon métier. ‘’

L’Aburame, coupé au milieu de ses paroles à l’envers, se sentit un peu mouché, mais reprit vite contenance : il n’avait plus à aller à vive allure, après tout : c’est comme s’ils étaient déjà à Kiri. Retrouver quelqu’un au beau milieu de l’océan était presque impossible. De plus, ils ne pouvaient même pas savoir où ils allaient. Et même s’ils avaient des traceurs efficaces, leur avance leur garantissait des jours plus confortables. Et même s’ils découvraient leur direction, que pouvait-il faire ? Le pays de l’eau était vaste, et n’était pas vraiment amical avec les ninjas du feu. Ne serait-ce que leurs nominations antagonistes étaient là pour le rappeler.
Néanmoins, il restait que la prudence était une armure dont ils ne pouvaient se passer, et le nocher, même apathique et d’apparence sincère, était éventuellement une menace. Sans compter sur la surface de l’eau, pas si limpide, qui pouvait dissimuler des prédateurs.


‘’ Bon, l’un de nous doit tout le temps rester éveillé. On a qu’à prendre chacun un tour de trois heures, qu’en pensez-vous ? Après tout, on doit avoir au moins une personne vigilante, en permanence. ‘’

Il tourna ses yeux vers l’eau et ajouta, en frottant son ventre :

‘’ En tous cas, il faudra qu’on mange quelque chose, arrivés au pays de l’eau, j’ai vraiment faim. ‘’

Il s’allongea contre le bois qui tanguait, et se recouvrit du mieux qu’il pût de sa veste : il avait froid. Ce ne serait pas lui qui prendrait le premier tour de garde : il avait trop besoin de sommeil pour le moment.
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Ko Oni
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MessageSujet: Re: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptySam 5 Juin - 15:48

Monoki se trouvait au bout du bateau, il avait pris le premier post de garde. Le soleil était couché depuis quelque temps et une pleine lune avait élue domicile dans le ciel se reflétant à la surface de l'eau tout comme toutes ces étoiles l'entourant, en voilà une belle nuit bien dégagée. Une légère brise soufflait sur le jeune garçon, le vent s'infiltrait entre son visage et son masque, ses vêtements et sa peau tout en faisant voleter ses cheveux au grès de celui-ci. Les jambes croisées et les bras en faisant de même sur la rambarde entourant le pont pour empêcher à toute personne de tomber dans l'océan séparant Kiri du continent... Comment s'appelait-il déjà? Ha oui, ça lui revenait, cette surface d'eau portait le même prénom que lui. L'océan Monoki, en voilà une coïncidence. Un sourire se dessina sur son visage, il était un peu comme lié à cette masse aqueuse, un peu comme si lui est elle venait du même endroit. Il se faisait bien sûr des idée mais cela le rassuré. Lilith ne devait pas se trouvée loin d'ici, la dernière en date à avoir rejoint le groupe, elle sera d'une grande aide là-dessus l'ancien genin n'en avait aucun doute. Elle et ses expériences allaient aider Monoki dans son propre but qui se divisait en plusieurs branches, surtout si elle venait à percer le secret de l'immortalité... Il se voyait déjà vieux de trois-cent ans, il imaginait sa force et la facilitée qu'il aurait pour se débarrasser de chaque personne se mettant sur sa route. De plus elle allait surement portée ses expériences sur d'autres sujets qui pourraient également être très utiles.

Sanseui était la deuxième personne à avoir rejoint ses rangs, il était doté d'une très grande force. Il avait pu en être témoin plus d'une fois, lui et sa chaîne était redoutable et là n'était pas sa seule force, il en avait bien d'autres et de plus il maniait la branche de la médecine ce qui lui donnait encore plus de force. Ses compétences étaient impressionnante et ses avantages se comptaient pas sur une main... Nago était le premier à l'avoir rejoint bien qui ne l'avait pas vraiment fait, il s'agissait de la personne la plus forte de tous bien qu'il n'en était pas totalement certain... Peut-être que San pouvait lui tenir tête ou même le mettre en difficulté. Il y avait également Hikari qui était l'animal de Lilith. Il avait été bien utile durant leur méfait sur Konoha, bien plus utile qu'il le pensait.

L'illusionniste s'était entouré d'une très bonne équipe et qui maintenant était équipé d'un matériel de très bonne qualité, peu de personnes pouvaient se ventées d'avoir un aussi bon équipement surtout à leur âge... Enfin il devait y en avoir plus qu'il le pensait mais pas tant tant que ça. Monoki perdit son regard dans le reflet de la lune, ronde et parfaite elle était déformée à la surface de l'eau par les vagues créaient par l'avancement du bateau. Bientôt ils allaient être sur les terres de Kiri et une fois au sein du manoir de Nago tout le monde sera en sécurité. D'ailleurs celui-ci avait déjà dû fait parvenir un message à certaine personne pour leur demander de nettoyer une des maisons qui lui appartenaient dans le village. Elle allait être offerte à Lilith, la cave devait déjà être en train d'être aménagée... Il avait surement était discret même en sain même du clan comme lui avait demandé Monoki. Il préférait garder la jeune fille secrète aux yeux des Yuko, après tout on n'est jamais trop sûr.

Il se demandait ce qu'avait pu devenir Choji, il avait lui aussi participé à l'examen. Etait-il passé chunin? Il n'en avait aucune idée mais espéré pour lui que oui bien qu'il avait fort changé à son égard. Monoki ne pouvait pas oublier ce qu'il avait fait pour lui, dommage que les choses avaient tournée de cette façon, pas le fait qu'il était devenu un nunkenin, enfin pas encore car pour l'instant on le pensait surement encore mort... D'ailleurs son enterrement n'avait pas encore eu lieu vu qu'il n'y avait que deux cercueil dans le caveau familial. Qu'avait-on fait du corps qu'on pensait le sien? Il n'en avait aucune idée et ne portait pas plus d'intérêt à cette information. Par contre il aimerait bien en savoir plus sur Choji, peut-être que le jour où il aura un espion sur Konoha il pourrait s'informer sur l'Akimichi... Et aussi sur la belle Nekko, malheureusement il n'avait pas pu tenir sa promesse... Tant pis. L'illusionniste se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire une fois sur Kiri... Peut-être et même surement commencer les recherches sur Hiro, pour ça il lui faudra dire au-revoir à ce masque qui agissait sur son mental en bridant son imagination pour laisser place à Zouo.

Monoki se demandait ce qu'avait pu devenir son ami. Que faisait-il à cet instant? Qu'avait-il fait depuis qu'ils s'étaient quittés? Il s'inquiétait pour son ami imaginaire. Et si jamais quelque chose de grave lui était arrivé? A vrai dire c'était cette question qui l'inquiétait le plus depuis la disparition d'Hiro, il ne se pardonnerait jamais si c'était le cas. Monoki secoua sa tête pour chasser toutes ces mauvaises pensées pour ensuite replonger son regard dans le reflet déformé de la lune. Cette image avait quelque chose d'attirant, il ne savait pas exactement quoi mais il s'agissait mais il se sentait absorbé. Il se retourna un instant dans le but de demander quelque chose, mise à part le rameur tout le monde dormait, tant pis ça sera pour une autre fois. L'illusionniste reporta son regard sur la sphère argentée, elle avait quelque chose d'inquiétant. Il dût se battre pour ne pas être totalement absorbé par celle-ci sans quoi il manquerait à son poste. L'adolescent plongea ses mains dans l'eau et porta l'eau à son visage, le contact entre sa peau et le liquide fut très revigorant. Il réajusta sa veste pour couper un maximum de vent frais et colla ses jambes contre son torse qu'il entoura avec ses bras. Menton posé sur les genoux il regarda au loin, l'île principale de Kiri n'était pas encore en vue, par contre le continent lui l'était, même les petites îles du pays de l'eau ne se voyaient pas.


*Bientôt de retour là-bas... Enfin, ça fera du bien d'être en paix, on n'aura personne aux fesses, enfin pendant un petit moment ou un gros j'espère... Me demande combien de temps il leur faudra pour savoir qu'il s'agit de nous... Pas longtemps à mon avis, deux shinobis qui disparaissent comme ça le même jour qui fut noir pour le village de Konoha... Combien de temps?... Toute façon à Kiri on est en sécurité, on aura les Yuko de notre côté ça gonflera le nombre qu'on est. On a bien géré n'empêche, partir avec un tel équipement... Rien qu'en ce jour, les parents de Sanseiu, Geromino l'équipier de Lilith et tous ceux de l'armurerie et de l'apothicaire sont mort... Ca en fait des meurtres, et à ça on peut y ajouter deux vols... Ca a été bien plus simple que je le pensais, je m'attendais à un petit combat à la sortie mais même pas. Sont naïf ou alors on est très bon. J'espère qu'il s'agit de la deuxième option.*

Ca devait faire plus ou moins une heure trente qu'il avait prit son tour de garde, il était donc à la moitié de son obligation. Ses yeux le piquaient et il baillait à s'en déboiter la mâchoire, il avait hâte de pouvoir réveiller Lilith. Le rameur faisait une pause, il respirait bruyamment comme un boeuf et dégageait une odeur désagréable qui reflétait le travail qu'il avait déjà exécuté. Il colla son nez sur le tissu de sa veste, ce qui sentait bien meilleur. Plus qu'une heure trente, rholala ça allait être long, qu'allait-il pouvoir faire pendant ce moment-là? Il n'en avait aucune idée. Le pont qu'ils longeaient était sobre et d'une architecture sans décoration donc celui-ci ne pouvait le distraire bien longtemps. Voir le continent de loin? Aucun intérêt bientôt il serait en partie en feu et en sang. Kiri? N'était toujours pas en vue et puis la brume de ce côté l'empêcher de voir bien loin. La sphère argentée? Oui mais trop risquer d'être absorbé par celle-ci. Monoki regarda un peu partout autour de lui à la recherche d'une occupation, il fallait qu'il en trouve une à tout pris sans quoi il allait s'endormir sur place. Il finit par sortir le calepin que Nago lui avait donné et lit rapidement un peu tout ce qu'il y avait dedans. L'occupation ne fut pas aussi distrayante qu'il avait espéré, il lui rester une heure à écouler, le rameur avait repris la cadence envoyant son odeur un peu partout... Hum que c'était agréable, ironie bien sûr.

*Bon, bon... Si je trouve pas de quoi m'occuper ça va pas aller. Je vais finir par m'endormir sur le tas... Pfouuu si ça continue ça n'ira jamais... Bon bon...*

L'illusionniste regarda son reflet dans l'eau, lui non plus n'avait pas énormément de divertissement. Il remit de l'eau sur son visage histoire de se réveiller un peu plus... Rien à faire ses yeux se fermaient petit à petit et il piquait du nez mais se reprenait. Les minutes passaient lentement et encore pire pour les dizaines de minutes... Il en pouvait plus ce qui expliqua qu'il réveilla Lilith avec dix minutes d'avance.

''Désolé mais j'en peux plus, c'est à to....''


Il n'eut pas le temps de terminer sa phrase qu'il tomba sur le côté installer d'une façon étrange et inconfortable. C'est de cette façon qu'il s'endormit.
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Lilith Inuzuka
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MessageSujet: Re: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptyJeu 10 Juin - 13:07

    Les acolytes naviguaient sur les flots depuis une heure maintenant. Le léger remous des vagues apportait à la progression un mouvement de balancier constant, et agréable... Presque hypnotique. Quelques perles marines venaient s'échouer sur la peau blanche des bras de Lilith, lorsque la longue barque s'écrasait délicatement contre la surface de l'eau. Elle n'étais pas frileuse, mais le bruit du bois de la barque craquelant l'empêchait de dormir correctement. Et pourtant, dieu sait combien elle désirait trouver le repos. La journée avait été difficile et agitée. Mais pour la première fois, elle se sentait apaisée et vidée de toute angoisse. Cela, dès qu'ils eurent quittés les quais. La navigation était calme et silencieuse. Tous semblaient profiter de cet instant de paix et de sérénité. Les étoiles gagnèrent rapidement la nuit, et Lilith avait pour la première fois, fermé les yeux, la tête posée contre l'échine d'Hikari. La rigidité des planches n'était pas agréable, mais au moins, ils étaient au sec et en sécurité. Alors qu'ils s'éloignèrent du rivage, emportés par les courants et la force des bras du rameur, le sommeil gagna rapidement l'Inuzuka.

    Il faisait noir, un noir pénétrant et complet. Elle ne voyait rien, perdue dans la totale obscurité. La déserteuse étais devenue aveugle. Elle avait tellement peur, écrasée par mille pressions. Ses os semblaient se briser en milles miettes, son crâne se fendait en deux, prise de contractions horribles, comme si l'Inuzuka allait vomir ses tripes. Elle était devenue moindre, moins qu'un être humain. La douleur était obnubilante, elle avait imprégnée son esprit au point de la rendre folle. Elle, martyre de la souffrance. La vie semblait s'acharner sur sa personne, elle était sa seule cible... Mais cible de quoi ? Il n'y avait qu'elle-même et cette obscurité. Et après avoir longtemps combattu, elle était à bout de forces. Les assauts devenaient de plus en plus féroces, ils la démolissais un peu plus chaque secondes. Sa flamme allait s'éteindre, elle sentait la vie la quitter lentement. Oh, certes, elle l'avait prévue, mais ne l'aurait jamais cru aussi pénible. La guerrière furieuse suppliait on ne sait quelle entité de la prendre et de la chasser de cet état de conscience. Durant ses cinq dernières secondes de vie elle recouvrit ses sens, affaiblit peut-être, mais reprenant lentement son souffle. Cet état post-mortuaire n'était en fait qu'un prélude avant de sombrer dans le sommeil total. L'étape onirique à passer pour se délivrer de la pression de l'univers. Mais au moment où elle se sentit partir dans ce tourbillon chaotique qu'était le monde incroyable de Morphée, un spasme la secoua violemment et une voix raisonna à travers la nuit silencieuse, aussi désagréable qu'un coassement de crapaud.

    « Désolé mais j'en peux plus, c'est à to... »

    Elle restait allongée, regardant le batracien s'endormir assis, de façon bien étrange. Lilith froissa les sourcils, dégageant la main de Yuko qui l'avait légèrement remuée d'un geste violent de l'épaule, tout en grommelant dans le col de sa veste. La jeune fille se releva difficilement, appuyant son avant bras contre un rebord du navire. Elle poussa sur ses jambes endolories et se hissa sur l'un des bancs, pour s'assoir. Les yeux fatigués de Lilith étaient à demi fermés, et pourtant, elle guettait adroitement le passeur, face à elle. La situation était presque gênante. Les deux éveillés se trouvaient à faible distance l'un de l'autre, face à face, et l'Inuzuka ne se souciant d'aucune politesse, fixait son visage sans aucun répit. A un certain moment, le rameru détourna ses yeux, mais la jeune femme ne bougea pas d'un pouce, continuant de le dévorer du regard sans aucune pudeur. Et cela dura au moins une heure. Elle restait là, les avant bras posés contre ses cuisses, les mains jointes comme pour prier et le visage inexpressif, fixant celui de l'homme décontenancé. Son corps se déplia soudainement, et elle s'étira comme un chat, détendant son dos, ses épaules et ses bras et se décalla vers le côté du banc situé proche de l'eau. Elle passa doucement ses doigts dans l'eau, puis y trempa sa main. Elle ne savait pas ce que cachait les profondeurs. Certainement des créatures les plus dangereuses, mais tant pis. Elle n'avait jamais eu l'occasion de naviguer et voulait profiter de cet instant. De plus, la fraicheur des vagues réveillait ses muscles endormis. Ses yeux se réouvrirent et un sourire se dessina sur son visage. Le passeur n'osa rien dire. Il avait d'ailleurs détourné son regard de l'impudique Lilith, et s'efforçait de ramer plus vite, pour déposer son équipage le plus rapidement possible.

    L'Inuzuka ferma les yeux, respirant l'odeur salée de l'air humide et laissant les vents pénétrer ses vêtements et caresser sa poitrine. Elle profitait déjà de cet instant de liberté, qui était un pur bonheur. Ses paupières s'ouvrirent violemment lorsqu'elle sentit une goutte exploser sur son épaule. Levant les yeux au ciel, une nouvelle nuée de gouttelettes souillèrent son visage. Et rapidement, ce fut le bateau tout entier qui fut attaqué par une fine pluie chaude. Cet impacte météorologique devait expliquer leur approche vers les côtes du pays de l'eau. Lilith fut prise d'un rire enfantin et frénétique, dressant ses paumes de main vers le ciel, et laissant l'eau de pluie couler sur son visage. Sa bouche grande ouverte, laissait entrevoir une lignée de dents blanches et deux canines tranchantes. La pluie se faisait plus abondante, et agressive, réveillant ses compagnons. Son rire devait aussi y être pour quelque chose. Le rameur cessa ses battements musculaires, redressant son vieux dos d'Adonis, ouvrant la cale sous ses pieds pour y sortir une longue et robuste latte recouverte de fibres végétales, qu'il disposa entre deux cales hautes et verticales accrochées au navire. Il fit cela d'une facilité incroyable, contractant tous ses nerfs, et se réinstalla sans broncher. Désormais, la barque était couverte et protégeait l'ensemble des passagers. Mais le bruit de la pluie contre le bois du toit improvisé raisonnait incroyablement fort. Encore plus pour l'ouïe développée de Lilith. Mais sa joie inhala rapidement ce problème. Elle se retourna vers ses acolytes, le sourire aux lèvres, qui eux, devaient certainement maudire cette pluie soudaine et incessante.

    « C'est la première fois que subis un déluge. Ou me retrouve sous la pluie. Et c'est très agréable. Je crois que c'est bon signe pour nous. On doit avoir passé la moitié du chemin au moins. En tous cas, le pays de l'eau ne doit plus être bien loin. Rendormez-vous. »

    Elle cessa de sourire niaisement, et reprit un visage serein, sa main parcourit sa jambe, et elle sortit de son fourreau son sabre. Elle posa délicatement la paume de l'arme contre le sol, et joua à faire tourner la lame du bout des ongles. Durant une heure, elle resta dans cette position, continuant de fixer le rameur, le sourire aux lèvres. Une lumière puissante fendit soudainement le ciel, et un bruit assourdissant raisonna dans les ténèbres de la nuit. Pour compléter la pluie, un orage venait de faire son apparition. Son arme faillit lui échapper des mains, lorsqu'une vague plus forte secoua légèrement le bateau. Elle la rangea alors dans son fourreau, plissant des yeux. Un second éclair zèbra le ciel, et les eaux se firent plus agitées. Décidément, Monoki et Sanseiu auraient beaucoup de mal à trouver le sommeil. Ce n'était pas la première fois que Lilith rencontrait ce phénomène météorologique, mais elle ne s'était jamais vraiment sentie en sécurité avec celui-ci. Et son cœur se mit à battre plus fort. Elle avala sa salive et se cramponna à la rampe, les courants plus rapides suffisaient à faire avancer le bateau aussi vite qu'en ramant. Et quelques vagues passaient par dessus bord.

    « TEMPÊTE ! »
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MessageSujet: Re: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptyMar 15 Juin - 20:51

Que ce soit la pluie ou le balancement de l’embarcation qui s’y évertue, troubler le sommeil de l’Aburame semblait difficile sinon impossible. Après les deux matchs de l’examen, puis les deux braquages, et enfin le trajet à cheval pour fuir le village du feu … Il était tout simplement exténué et seul son instinct de survie lui avait indiqué de rester éveillé jusqu’ici. Après tout, il n’avait jamais eu à subir un éveil forcé aussi long, et encore moins après un enchainement de tels épreuves. Même si elle était mensongère et qu’elle l’empêchait d’accomplir sa mission, sa vie à Konoha avait été douce ; paisible. Il ne la regretterait pourtant pas, ne serait-ce que vis-à-vis de sa conscience qui ne se serait jamais tue s’il n’avait jamais osé prendre lui-même son destin en mains.
Malgré les évènements, il restait un jeune homme qui se tortillait sous la pluie, dans une pirogue, et venait de tout abandonner. Il était endormi, mais remuait un peu plus que d’ordinaire, sous l’emprise de quelque cauchemar. Ou de songes futuristes, glorieux, ou un quelconque autre. Qui pouvait dire si tel gémissement, ou tel grognement, était funeste ou impatient ? D’autant plus qu’il ne s’en souviendrait jamais que dans son subconscient, une fois qu’ils se seraient dissipés et que son esprit s’allumerait de nouveau dans l’univers dit réel.
La bâche dressée par-dessus eux par le nocher n’empêchait pas les gouttes de pluie de s’infiltrer, certes en tout petit nombre, à l’intérieur de la barque, et de lui chatouiller les paupières. C’est l’une d’elle qui l’éveilla, le tirant de ses rêveries.
Voyant que ses compagnons ne dormaient pas très bien, Lilith leur adressa la parole. Des paroles chargées à la fois de joie, mais aussi d’une certaine mélancolie. C’était la première fois qu’elle subissait un déluge, hein ? Le jeune Aburame lui répondit par un sourire, ne pouvant lui-même pas comprendre cet entrain : même si Konoha était un pays où il faisait souvent beau, la bruine, voire l’averse, n’étaient pas exclut du lot mensuel de la météo. Il connaissait les temps doux, chauds, ou froids. L’Inuzuka avait vécut dans le désert, et la différence de culture de ce point de vue était frappante. Il avait traversé une fois les immensités sablonneuses qui entouraient Suna, et il convenait que le climat était aride et guère clément.


** Tu as malgré tout la peau bien blanche. Tu souffres d’une maladie de la peau ? Ou bien peut-être n’aimes-tu simplement pas bronzer … … reznorb sap tnemelpmis ut-semia’n ertê-tuep neib uO ? uaep al ed eidalam enu’d serffuos uT .ehcnalb neib uaep al tuot èrglam sa uT **

Il se désintéressa de Lilith pour tenter de dormir un peu plus, malgré les gouttes de pluie. Il y parvint, mais ce ne fut pas long. Il fut réveillé par le cri de leur coéquipière, qui annonçait une tempête. Le bateau qui remuait sous lui n’émut pas Sanseiu : même si une vague l’attirait vers la surface de l’eau, il avait juste à s’accrocher pour ne pas passer par-dessus bord. Et il avait confiance en sa force. Par contre, dès que le premier éclair déchira le ciel, il fut mal à l’aise et perdit de son assurance habituelle. Le nocher s’en aperçut, et mis sans doute ça sur le compte de la furie de l’océan. Il tenta de les rassurer :

‘’ Ne vous inquiétez pas, j’ai largement l’habitude de ce genre de contretemps. Vous arriverez à bon port, cette barque est plus solide qu’il n’y parait. Et puis, même si c’est impressionnant, les dieux de l’océan sont cléments : c’est une petite tempête, croyez-moi. Essayez simplement de bien rester au fond de l’embarcation et tout ira bien. ‘’

Sanseiu acquiesça et se mit assit en tailler, se tassant comme il pouvait dans un coin, laissant ses yeux vagabonder sur l’eau pour ne pas laisser transparaître son effroi. Il haïssait les orages. Ils étaient le symbole de la mauvaise nuit qu’il avait passé, suite à la décision qu’il avait prise de devenir ninja ; suite à la journée qui avait marqué le véritable début de sa mission et de son ascension divine. Et ils lui rappelaient la boucherie qu’il avait vue ce jour là. Des brigands ayant attaqués un convoi de marchandises, sans doute. Ou des ninjas d’un autre pays. Des corps, partout. Découpés en morceaux et assemblés dans un puzzle d’une asymétrie effrayante. La véritable anarchie, celle qui s’opposait à sa lutte, à ses croyances. Celle qui mènerait le monde vers sa perte. Et l’orage qui claquait, chaque minute un peu plus proche, dans le ciel, était un avertissement de ses adversaires. Les dieux mauvais. Ceux qu’il devrait combattre, qui habitaient le cœur de cette humanité corrompue.
Contrairement à ses réactions jusqu’alors, il ne dut pas se retenir de pleurer alors que ces dieux sévissaient. Il était partit de Konoha, avait échappé à leur emprise. Son destin était à lui, ils ne savaient plus où il était et ce qu’il faisait. Ils n’avaient plus aucun moyen de le contrôler. Et c’était pour cela qu’ils étaient en colère, tentait de le châtier, de le voir.


‘’ Alors c’est un aveu d’impuissance, chers Dieux de la Désolation ? Je suis le seul à me dresser ouvertement contre vous en qualité de Champion du Bien. Ca vous enrage, n’est-ce pas ? Qu’importe. Je vous ai échappé. Et je suis le premier d’une immense légion. Vous avez comprit. Vous avez comprit que j’allais vous détruire … ‘’

‘’ … eriurtèd suov sialla’j euq tirpmoc zeva suoV .tirpmoc zeva suoV .noigèl esnemmi enu’d reimerp el sius ej tE .èppahcè ia suov eJ .etropmi’uQ ? sap ec-tse’n ,egarne suov aC .nieB ud noipmahC ed ètilauq ne suov ertnoc tnemetrevuo resserd em à lues sius eJ ? noitalosèD al ed xueiD srehc ,ecnassiupmi’d ueva nu tse’c srolA ‘’


Il parlait tout seul aux yeux des autres, mais soyez bien conscient que lorsque l’on triomphe, on a momentanément plus toute notre tête et on aime se louanger. San’ avait tout de même oublié la présence de ses acolytes et du nocher, au beau milieu de la tempête. Ce qui faisait d’avantage les frais de son attention, c’était bien le précipice béant d’où venait un vent surpuissant, au niveau de sa balafre cérébrale. Située bien au centre, une raie, de son cerveau, le séparant en deux demi-octogones bien symétriques. Toujours. L’équilibre. Sa vision du bien, celle qui sauverait les hommes.
Un rire ravi sortit de l’habitacle vocal de l’Aburame. Il fallut attendre que la tempête se calme pour qu’il cesse d’insulter et d’invectiver (entre deux rires, il y a la place …) les dieux du mal, et qu’il s’assoupisse.

Il ne dormit qu’une dizaine de minutes. Cela faisait un peu trop longtemps que Lilith avait prit sa place. Visiblement, il était serein et avait bel et bien oublié sa folie passagère, sous le joug de l’orage. Il adressa quelques paroles à la jeune femme :


‘’ Tu veilles depuis pas mal de temps, je vais m’occuper du reste du trajet. Reposes-toi, à terre, nous aurons encore besoin de forces. ‘’

Il répéta tranquillement ses paroles à l’envers, puis ses yeux se portèrent vers la surface de l’eau. Il n’était pas comme Lilith et faisait plus facilement confiance à leur pilote. Il jetait un œil vers lui de temps à autre, mais préférait profiter de la calme vision de l’eau reposée. Il avait peine à croire qu’elle avait put être aussi déchainée quelques heures auparavant. Finalement, au bout de quelques heures durant lesquelles l’homme commença à ramer un peu plus lentement, ils arrivèrent. Sanseiu, bien réveillé et remotivé, fut le premier à mettre pied à terre. Ils étaient sur une plage, non loin de la fin du pont Takuna. Un petit chemin coupait à travers une forêt dense et rejoignait l’axe routier principal. Bien foutu. Ils allaient pouvoir rallier Kiri et ses alentours rapidement. Mais avant …

‘’ On devrait peut-être trouver à manger non ? Je meurs de faim ! ‘’

Il répéta ses paroles à l’envers, accompagné avec soin par les borborygmes de son organe stomacal.
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Ko Oni
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MessageSujet: Re: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptyVen 18 Juin - 16:42

Le voyage avait été mouvementé surtout au milieu de celui-ci, Monoki avait cru que jamais il allait pouvoir dormir. La seule question qu'il se posait était celle de quand s'arrêterait ce déluge pour pouvoir enfin se reposer comme bon lui semblait. Certes le bois de la barque n'était absolument pas confortable mais c'était mieux que rien et puis ce vent frais qui léché ses habits mouillés était très désagréable mais il fallait faire avec. Il éternua à plusieurs reprises, peut-être avait-il attrapé froid. L'illusionniste dormi tout le reste du voyage, il n'avait pas été impressionné plus que ça par la tempête, il s'était juste accroché solidement durant celle-ci mais rien de plus, après tout ce n'était pas d'aussi petit vent qui viendraient à bout de lui. Par contre San lui avait complètement disjoncté, il parlait de divinité inexistante... Après tout tout le monde est au courant qu'il n'y a que Kamisama et Akuma. Le groupe finit par arriver à bon port, voilà qui était fait, l'Aburame se plaignait déjà de mourir de faim... C'était le cas de tout le monde, heureusement que Nago avait prévu d'engager un coché et toute son attirail en lui disant bien d'apporter de quoi manger. Tous s'installèrent dans la carriole couverte afin d'être caché au regard de tous par simple confort. Tous mangèrent à leur faim, il y avait du pain, fromage, jambon et à boire en quantité, dommage qu'il n'y avait pas de beurre pour agrémenter un peu tout ça.

''Lilith, une fois les portes du village de Kiri franchies tu seras directement conduite vers ta demeure. Elle se trouve un peu à l'écart du centre pour t'assurer du calme. La maison en elle même n'a rien de spécial c'est plutôt à la cave, celle-ci est cachée et insonorisée, même toi tu n'entendras pas ce qu'il s'y passe quand tu ne t'y trouveras pas. Tout le matériel n'est pas encore installé car nous n'avons pas encore tout reçu, ce n'est pas simple de faire passer des telles choses en les cachant à tout le monde car même les autres Yuko ne doivent pas être au courant. Ils seraient furieux d'apprendre que je t'ai payé de telle chose. Tâche de ne pas trop te montrer à l'extérieur au début et ne prend pas directement de cobaye, un devrait t'être livré demain, normalement si tout a été fait comme je l'ai demandé par lettre il y aura des réserves au frigo pour au moins trois ou quatre jours. Je n'ai rien prévu pour ton animal, enfin si mais pas de nourriture pour lui, je suppose qu'il mangera comme toi, si ce n'est pas le cas dit le moi.''

Nago fit une pause et croqua quelques fois dans son pain et repris. Il se tourna vers Monoki et Sanseui.

''Quand à nous nous allons directement nous rendre au manoir, en toute logique ils ne devraient rien trouver à redire sur toi San surtout que tu es un allier de Monoki mais on ne sait jamais. Il est possible que certain te voient d'un mauvais oeil, je te demande de ne pas relever afin de ne pas aggraver la situation si tel est le cas. Tu logeras dans les appartements de Monoki, ils sont suffisamment spacieux pour, on te dégotera et montera un lit. Vous allez par contre devoir partager la même chambre mais je ne pense pas qu'il y ai de problème à ça. ''

Le reste du chemin vers le village fut silencieux, enfin plus ou moins, on entendait la mastication de chaque personnes se trouvant dans la charrette et les bruits produit par les roues de bois. Le passage des portes se fit sans problème, les gardes reconnurent Nago et le laissèrent passer avec toute sa troupe sans poser de question, il y eut bien sûr quelques pièces se perdant dans la transaction servant à faire taire ce qui venait de se passer. Ce fût prêt d'une ruelle que la pseudo diligence s'arrêta. Le chef Yuko échangea quelques mots avec un homme, une poignée de gils plus tard Lilith descendit et fût conduite chez elle, l'homme lui donna la clef de chez elle. Le reste continua la route vers le manoir des Yuko.

Lilith Arrow Chez elle.
Nago, Sanseui et Monoki Arrow Manoir des Yuko
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MessageSujet: Re: Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté.   Du continent à l'océan, de l'océan à la liberté. EmptyLun 21 Juin - 16:57

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