Combats de boxe souterrains

[Multiples combats ici, pas de récompense et pas d'utilisation de chakra]

Le Restaurant

Monoki était assis et attaché sur une chaise, la lumière était pauvre. Il n'y avait que quelques bougies parsemée dans les lieux offrants un peu de clarté. On pouvait lire la peur sur le visage de l'enfant. Il ne savait pas ce qu'on allait lui faire et encore moins pourquoi lui et pas un autre. Ses pensées se chamboulaient, il ne savait plus où donner de la tête. Ses mains étaient devenues moite quand il avait entendu des bruits de pas, un fin halo lumineux, provenant de la fente entre la porte et le ciment, courrait sur le sol. Celui-ci ce scinda en trois parties, on pouvait facilement deviner pourquoi. Une clef s'introduit dans la serrure et tourna deux fois, la poignée de porte descendit... C'était plus fort que lui, il hurla à plein poumon jusqu'à que l'homme entra rapidement et plaqua sa main sur sa bouche. Ni une ni deux le jeune Yuko la mordît à sang, un peu de ce liquide lui resta en bouche lui laissant un goût métallique. Sous des injures que je ne pourrais répéter il receva une fameuse volée le projetant à terre lui et son siège.

'' Tu perds rien pour attendre!''

Un homme d'une quarantaine d'année venait de relever la chaise du garçon, le même qui l'avait frappé. Monoki ne savait pas du tout quoi faire. Combien étaient-ils? Il n'en avait aucune idée mais s'il voulait sortir d'ici il allait devoir profiter de chaque occasion se proposant à lui... Mais avant ça il devait étudier la situation. Il n'avait pas de moyen pour se défaire de ses liens, privé de ses armes. Il conclu que pour le moment il devait rester tranquille et attendre l'occasion adéquate. L'homme ressortit, surement pour penser sa plaie. Le petit Pantin avait beau regarder tout autour de lui il ne voyait aucun moyen de quitter les lieux sans passer par cette fameuse porte... Porte qui était restée ouverte. Il avait au grand maximum trois minutes pour se défaire de ses liens... Mais comment? Apparemment il avait une idée derrière la tête, avançant le plus silencieusement possible (chose difficile quand on est attaché à une chaise) vers un coin de la pièce. Heureusement qu'elle n'était pas grande, au sinon il n'y serait jamais arrivé. Il se laissa tomber sur le flanc en évitant de se cogner la tête... Ouf celle-ci n'avait pas heurtée le sol. Vu le bruit le blessé avait dû être alerté, il n'avait donc plus beaucoup de temps... Comment allait-il s'en sortir? Se déplaçant centimètre par centimètre il fini par mettre la main sur une de bougie l'ôtant de son chandelier, il sera les dents et s'arrangea pour brûler rapidement les cordes en se brûlant au passage. Il en avait la larme à l'oeil mais avait bientôt terminé, peut-être qu'avec un peu de chance il aurait le temps de se libérer complètement. Malheureusement ce ne fût pas le cas, il lâcha rapidement la bougie. Apparemment il avait pour tortionnaire du moment un incapable, il ne fût pas foutu de remarquer ce que Monoki avait fait, une corde était déjà presque sectionnée... L'odeur de la corde cramée emplie peu à peu la pièce.

''Tien, ça sent bizarre ici. Qu'est-ce que tu as foutu?''

''Moi, rien m'sieu c'est promis.''

Il reçut un retour de main et il se retrouva encore une fois au sol, une habitude on dirait... La température monta rapidement, apparemment il n'y avait pas que la corde qui avait pris feu, la veste du garçon commençait elle aussi à dégager un odeur acre accrochant la gorge.

''Imbécile!''

Le jeune Yuko se libéra des liens qui venaient de lâcher, il se roula au sol par reflex pour éteindre cette veste mais ça ne marché pas, il fini par se la faire ôtée comme il aurait du faire depuis le début. Son plan avait caboté, lui était au sol couché sur le dos alors que l'autre homme se trouvait au-dessus de lui, une jambe de chaque côté... Grave erreur, le pied du garçon alla se longer au niveau de l'entre jambe, il tenta de le balayer mais échoua lamentablement. Il fallait faire vite et bien, la chaise en main et quelques secondes plus tard le dossier de celle-ci se fracassa sur le visage du tortionnaire. Monoki alla rapidement fermer la porte et fouilla le corps inerte, il était simplement en syncope, et y trouva un kunaï et un trousseau de clef. Il se dit que tout cela aller lui être bien plus utile qu'à lui, c'est pour cette raison qu'il ne se priva pas de s'en emparer. Regard furtif dans le couloir, personne c'était parfait. Refermant consciencieusement la porte derrière lui. Le couloir n'était pas plus éclairé que la pièce dans laquelle il s'était trouvé, il y avait deux chemins possible, la droite menait à un escalier menant à l'étage, la gauche à une pièce où une faible lumière vacillé... Il ne pouvait laisser tomber la chaîne de son père. Avant de partir il devait fouiller les lieux afin de la retrouver, il s'avança avec le plus de discrétion possible et entra. Il n'y avait rien hormis des caisses posée sur des étagères. Une bougie donnait un peu de lumière mais sans plus. De nouveau pas se firent entendre. Un homme approchait à nouveau. Qu'allait-il se passer?

Spoiler:

Il se trouvait que l'attaque de Choji était plus bruyante qu'utile. Je n'avais nullement l'intention de me casser un ongle, mais j'aurais sûrement été plus efficace. Je me retournais vers Choji, le regard dédaigneux avant d'être interpellée par le cliquetis de la serrure. Un homme frêle au regard furieux nous fixait, à l'ombre de l'entrée sans approcher. Son sourire dont les dents paraissaient bien plus nombreuses qu'à la normale était effrayant. Il nous dévisageait moi et Choji avant de rire de façon déplaisante. L'Akimichi paraissait effrayé, et j'avais moi aussi quelques frissons qui me parcourraient le dos, rien qu'en entendant sa voix :

" Vous pouvez entrer, la porte est toujours ouverte. "

Je n'avais plus aucune rancœur envers Choji, car j'étais comme rassurée par sa présence. J'entendais même les dents de mon hôte claquer plus fort que la fanfare de la place centrale, qui raisonnait jusqu'ici.
Le quartier résidentiel où nous nous trouvions était isolé. Personne ne passait dans les rues à cette heure de la nuit. Je commençais à me méfier de cet homme aux dents de requin lorsque j'entendais les grognements d'Hikari.

" Je cherche un jeune garç... "

" Il est ici. "

Puis il ouvrit la porte de la demeure grandement, afin qui nous puissions à notre tour pénétrer chez cet inconnu. Je n'avais malheureusement pas eu le bon réflexe, prise dans la panique, d'alerter leur sensei. Je fis un hochement de tête à Choji avant de passer la première dans le bâtiment.

Le plancher craquait sous mes pas, tout semblait ancien. Les poutres couvertes de toiles d'araignées du désert et des murs sales ornés de papiers peints déchirés. Un feu de cheminée brûlait près d'un rocking-chair, et une vieille pendule claquait toutes les deux secondes comme le son d'un tambour de la mort.

Je sentis soudain contre mon cou, la fraîcheur d'une lame aiguisée. C'était à la fois douloureux et terrorisant, de savoir qu'elle était à deux doigts de m'ôter la vie. Mais cette idée était grisante :

" Voilà une jolie capture. Un gros lard, un toutou et une charmante créature. On pourra assouvir de nombreux appétits. "

" Ne me touchez pas. "

Je n'eu pas à faire le moindre mouvement, que ma bête sauta sur le poignet osseux de l'homme au teint cadavérique et le fasse chavirer sur le sol. Je sortais délicatement mon sabre de son fourreau, regardant le teigneux gémir, puis décida à mon tour de la pointer contre sa gorge. Hikari se retira aux côtés de Choji :

" Où est Monoki, le garçon aux cheveux blancs ? "

La panique se lisait sur son visage. Il eut premièrement le réflexe de beggayer quelques non-sens, puis prononça une phrase plus compréhensible :

" Je... Je ne sais pas. Il était... Au sous sol ! Je... Je crois. "

Je me retournais alors vers Choji, regardant sa forte carrure de manière plus que provoquante :

" Je crois qu'on est sur le point de revoir ton compagnon. Mais ce taré nous sera peut être nécessaire pour retrouver la route ? Tu t'en occupes ? "

Cette question ferait rire n'importe quel esprit belliqueux. Mais je savais pertinemment que Choji n'était pas du genre à aimer torturer ou surveiller un prisonnier. Néanmoins, c'était une belle prise, bien que dangereuse. Il ne fallait pas que notre proie esquive le jugement du Kazekage ou des ANBU chargés de surveiller l'ordre à Suna. Je posais les yeux sur l'homme étendu sur le sol, se tordant dans tous les sens comme un lombric manquant d'air :

" Je n'ai pas de temps à perdre avec une râclure de votre espèce. Menez nous de ce pas à Monoki et tout ira bien. Mais je vous préviens : ne tentez rien. Choji saurait se montrer persuasif. Et au pire des cas, Hikari a très faim... "

Son bras était extrêmement douloureux et ses lèvres étaient tremblantes de peur. Il ne voulait pas entrer, il espérait que Monoki sortirait de la maison tout seul, et annoncerait gêné qu'il s'était perdu. Lilith était bien moins peureux que lui et s'engagea la première après un signe de la tête dans sa direction. Choji murmura quelque chose pour lui même, il était difficile de l'entendre mais on aurait dit qu'il était complètement débordé par les évènements et qu'il n'avait aucune envie de se trouver là. Seuls le fait qu'il ne savait ce qu'endurait Monoki en ce moment et le fait qu'il ne voulait décevoir Lilith le poussaient à ne pas partir en courant. Il avança donc timidement derrière Lilith. L'intérieur ressemblait en tout point à une maison hantée. Un frisson le parcouru. Il resta caché derrière Lilith et assista à sa tentative ratée de capture. Quelque chose avait semble t'il changé. Le visage de Choji était de moins en moins effrayé et sa respiration se fit de plus en plus forte, comme celle d'un taureau s'apprêtant à charger. Le loup avait réagit avant lui, mais l'Akimichi ne se sentait pas vengé pour autant. Ses yeux crachèrent des flammes et ces poings se serrèrent. L'idiot était maintenant au sol, il avait l'air pitoyable et près à tout pour les satisfaire. Le genin répondit à la demande de Lilith avec beaucoup de colère dans la voix.

"Oui, je vais m'occuper de lui."

Il plia les genoux, fixa son regard sur la cible et au moment où celle-ci se releva, il hurla:

"YaaaAaaaaaaaaaaaaaa !!!!"

Il devait cette fois ressembler à une rugbyman qui n'hésiterait nullement à faire un steak-haché de sa victime. Il fonça et au moment où il s'apprêtait à le plaquer, il hurla plein de rancœur:

"C'est qui le gros lard, hein ?"

Choji sentit que l'homme quittait le sol et partait en avant avec lui. Il était à peine en train de réaliser ce qu'il faisait au moment où sa victime émit une petite plainte. Le genin continua de courir dans l'objectif d'aller écrabouiller le kidnappeur raté contre un mur. Cependant, il ne fit qu'un mètre avant de trébucher sur une sorte de corde et s'affala par terre avec l'homme. Ce dernier avait amorti sa chute et semblait sous le choc, certainement évanoui. Ils avaient apparemment activé un piège, involontairement...

Monoki ne savait pas trop quoi faire, s'il était découvert il allait retourner dans la pièce où il avait été enfermer et aurait surement droit à une bonne raclée. La poignet de porte s'inclinait déjà vers le bas, il n'avait pas le choix il devait tenter le tout pour le tout. Il fit rapidement quelques signes shinobi et murmura dans ses dents.

''Métamorphose.''

Il avait revêtu l'apparence de l'homme qu'il avait assommé quelques minutes auparavant. Il y avait quelques défauts dans ce changement physique mais il n'avait pu faire mieux en si peu de temps. La porte fini par s'ouvrir dévoilant une autre personne de plus petite taille, il avait à la main à livre à la couverture en cuire. Il regarda avec attention le jeune Yuko, lui se voyait déjà découvert et s'apprêtait à lancer un genjustu mais il n'en eut pas besoin.

''Tu esquives encore ton boulot Kormi! Arrête de te la coulée douce et fait ce qu'on te demande! Tu es passé voir le petit?''

''Oui Monsieur, il n'y a rien à signaler de ce côté.''

''Depuis quand tu m'appels Monsieur toi? Aller, va voir en haut Kari a besoin de toi.''

*Hé mince... C'est qui Kari?... C'est par où en haut?... Ho ho...*

L'homme repartit de l'endroit et laissa le jeune garçon seul, enfin il avait l'apparence d'un adulte. Il se laissa aller sur une table qui se trouvait là.

*Bon, bon... Si je monte je suppose que je serais plus prêt de la sortie, il faut aussi que je cherche après mes affaires. Je ne peux pas les laisser ici... Bon faut que je m'arrange pour fouiller tout cet endroit... Si j'étais un kidnappeur où j'irais cacher les affaires des autres personnes?... Bho aucune idée.*

*Alors petit, je vois que tu t'en sors bien pour le moment. Bonne idée la métamorphose.*

*Hoo c'est bon lâche moi un peu avec tes sarcasmes, tu me lourdes Zouo!*

*Attention à ce que tu dis Patin. Dois-je te rappeler qui est le chef ici?*

Il n'était pas vraiment bien, déjà qu'il était à semi paniqué de ce qu'il lui arrivait... Si en plus Zouo allait en rajouter une couche. Il tenta de mettre ce qu'il venait de dire de côté, l'ignorer quoi. Mais impossible, il revint à la charge.

*Aller petit répond moi.*

Il n'en pouvait plus de cette chose qui venait toujours rajouter son grain de sel. Pourquoi se sentait-il obligé de le faire? Surement par simple plaisir, je ne vois aucune autre solution, il jouait avec Monoki et pas qu'un peu. Enfin quand je dis il je parle d'une entité crée par le jeune garçon lui-même. Son bras droit était pris de spasme incontrôlable, de sa main gauche il plaqua celui-là sur son corps autant qu'il le pouvait histoire de diminuer les mouvements. Il quitta la pièce et s'avança dans le couloir. Son regard n'était pas celui qu'il avait d'habitude, il avait quelque chose de différant. Quoi? Je ne serais vous le dire. Il ouvrit avec précaution la porte d'où il avait été attaché et entra. Parfait il était toujours à terre, il venait pour une simple chose. Une petite vengeance bien méritée. Son pied s'abattit à trois reprisse sur la tempe de l'homme à terre. Du sang s'écoula de ses yeux et ses oreilles. Il en rigola. Ce n'était pas le Monoki que nous connaissions il avait quelque chose de différant. Le Yuko retourna dans le couloir et alla inspecter la prochaine pièce.

''Ha Kormi, tu tombes bien. Tu pourrais pas faire quelque chose pour moi?''

''Tout dépend de ce qu'il s'agit.''

Il s'avança vers l'homme ramassant un coupe-papier au passage, la personne qui lui demandait un service n'avait jetée qu'un coup d'oeil vers lui. Comme si l'homme en qui il était n'avait aucune importance aux yeux de ses camarades. Un peu comme un larbin.

''Tu pourrais pas aller demander quelque chose à Ka' pour moi?''

''Hum je sais pas j'hésite...''

Il avait saisi une mèche de cheveux de l'homme en parlant, il tirait la tête de cet homme en arrière. Un sourire carnassier se dessina sur son visage. Ils avaient eu tort de capturer Monoki, oui il était faible mais tellement dérangé psychologiquement... Le coupe-papier s'abattit sur la gorge de la victime, de la plaie s'écoulait un liquide rouge... Du sang se propageait un peu partout et vu la puissance du jet quand il retira l'arme improvisée il avait tapé en plein dans une carotide. En quelques secondes la pièce était redécorée. Il prit plaisir à reloger à plusieurs reprises le pseudo tranchant en sein même du corps de ce pauvre homme qui avait déjà dû quitter ce monde. Il s'installa face à lui, du sang vola jusqu'au jeune garçon qui avait maintenant repris sa forme originel.

''Dit, tu ne sais pas où son mes affaires?''

Aucune réponse, en même temps à quoi s'attendait-il d'un mort? Mécontent il planta la lame dans la main du cadavre l'attachant de la sorte au bureau. Dommage il aurait pu lui délivrer plusieurs informations et surement des intéressantes... Mais bon ce qui est fait et fait, l'endroit devait encore grouiller de petit jouet. Oui c'est comme ça qu'il voyait ce présent, il avait engagé un jeu... La victoire irait à celui qui sortirait d'ici et pas ceux qui sortiront les deux pieds en avant. Il tapotait le bureau de sa main juste avant de remettre pied-à-terre et de fouiller tout ce qui se trouvait ici. Il ne trouva qu'un kunaï dans un des tiroirs.

''Bien mieux que le coupe-papier tien...''

Il n'y avait rien d'intéressant malheureusement, il avait tout retourner, le sol était couvert de papier teinté en rouge. Il sortit de l'endroit et chercha après une nouvelle pièce, il n'y en avait plus au sous-sol... Quel dommage il allait devoir rejoindre l'étage.

*J'aime quand tu es comme ça petit Pantin. Au suivant!*

Spoiler:

Je me tenais droite face à l'imposante larve, gisant sur le sol, lorsque je me retourna pour proposer à Choji de s'occuper du larbin. Je fus premièrement surprise, mais à la fois effrayée de ce changement : le petit garçon si doux et timide venait de devenir une véritable brute assoiffée de sang. La haine se lisait sur son visage aussi rouge que la braise. Je reculais légèrement pour éviter la charge de Choji qui effectua un plaquage digne des plus grands ronflex du monde de pokemon. Le sol tremblait sous l'affalement de l'Akimichi, me déséquilibrant légèrement avant que je me stabilise en m'appuyant contre le mur.

Les évènements se succédaient sans que je ne puisse rien faire. Le plaquage ne semblait pas suffire, puisqu'il expulsa le frêle criminel juste à côté de moi et déboula sans attendre sur le "pauvre" homme, provoquant quelques fissures sur le bois pourri.

" Calme toi ! "

Je n'eus le temps de finir de prononcer complètement ma courte exclamation que ma jambe fut empêtrée dans un vieux filet. Le piège me fit voler à la renverse, m'élevant à deux mètres du sol, la tête en bas, accrochée par la cheville. Les cordes me coupaient la circulation et me brûlaient. Je ne pu retenir un cri de douleur et de colère :

" Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaa ! "

Ce hurlement qui devenait de plus en plus aiguë, à percer les tympans de n'importe quel titan (hé oui, je suis une fille ^^), avait au moins du alerter tous les résidents du domicile. Mon cœur battait comme jamais d'envie de frapper de toutes mes forces ce balourd de Choji. La fureur se lisait sur mon visage, qui commençait à rougir par l'accumulation du sang :

" Crétin ! Idiot ! "

Je me redressais pour atteindre la corde, mais la fatigue m'empêchait de remonter plus haut que mon mollet. La douleur s'intensifiait, et ma bouche se froissaient sous la pression de mon poids voulant retrouver le sol.

" Sors moi de là tout de suite ! "

J'avais l'impression d'être suspendue tel un jambon au plafond...

Le premier réflexe qu'eut Choji fut de se boucher les oreilles. Il était encore au sol et ne comprenait pas ce qui arrivait. Un cri qu'il n'identifiait pas à celui de Lilith. C'était plutôt le hurlement strident d'une fille de sept ans à qui l'on venait d'enlever deux chouchous par surprise. Un cri à briser des fenêtres. Il était donc là au sol, les oreilles bouchées, recroquevillé sur lui même, essayant de se préparer du mieux possible à l'écroulement du toit sur sa tête ou du plancher sous ces pieds. Il attendit ce qui lui sembla être une éternité, mais rien ne se passa et le cri s'arrêta. L'Akimichi se releva méfiant et s'apprêtait à quitter la maison en courant. Au moment où il se retourna, il croisa le regard inversé de Lilith et comprit que c'était elle qui avait hurlé de la sorte. Elle devait être très énervé contre lui. Le genin ne pensa pas tout de suite à sauver sa peau avant qu'elle ne l'égorge, il se rapprocha bizarrement d'elle pour aller l'aider. Il s'arrêta à moins d'un mètre et resta là immobile un long moment. On aurait dit qu'il était en train de réfléchir, mais on ne pouvait savoir vraiment à quoi. Après une longue attente, il se tourna vers Lilith et dit :

"Mais ... Je n'arriverais jamais te porter."

Il avait l'air perplexe. Pour sa défense c'est vrai que ce n'était pas courant de se retrouver dans une telle situation. Il sortit timidement son kunai. Il n'était pas assez grand pour atteindre directement la corde et alla chercher une chaise. La pièce n'était que peu éclairé, mais en s'approchant de l'un des murs, Choji vit une affiche dont il ne put lire que le slogan. Celui-ci lui fit un frisson dans le dos: "Ninja un jour, abruti pour toujours." sur une autre affiche à côté, il y avait quelque chose comme "Courage et entraînement valent mieux que chakra et lacheté.". C'était assez explicite. Ils n'étaient pas les bienvenus. Choji alla vite prendre une chaise et la rapporta auprès de Lilith. Il se mit alors à cisailler la corde avec son arme. Ce n'était pas évident.

"Désolé, je me dépêche."

Il s'était sentit obligé de s'excuser, peut être à cause de quelque chose qu'avait dit Lilith, ou juste parce qu'il avait mit du temps.
Un homme rentra alors dans la pièce, puis un autre, puis une femme puis encore un homme. Ils avaient tous l'air sacrément costaud et avaient un sourire à glacer le sang. L'Akimichi se retient de hurler. Sa main trembla et son kunai tomba. Essayant de le rattraper, il ne fit que perdre l'équilibre et s'écroula sur le sol. La corde n'était qu'au trois-quart coupée, lorsqu'il murmura:

"Que ... Que voulez-vous ?"

Monoki gravissait les marches une à une, le kunaï qu'il avait trouvé raclé le mur de droite laissant une trainée dans le bois, son regard était inquiétant et ampli de folie. Celui-ci criait au crime et chercher sans relâche une nouvelle proie à se mettre sous la dent. Un cris strident rompit le silence du bâtiment, aiguë à souhait. Surement une jeune fille, voilà une proie bien intéressant, peut-être qu'avec un peu de chance elle était jolie, rien de tel pour un bain de sang. Il marchait d'un pas nonchalant en fredonnant un air.

''Lalala la lalalala la...''

Un homme fit irruption, il tomba face à face à cet enfant prit dans sa propre folie. Il hésita un instant mais dégaina rapidement son arme, une épée courte argentée luisait aux flammes des bougies. Il n'eut pas le temps de faire un pas de plus qu'il était déjà sous l'emprise du jeune Yuko. L'imagination de celui-ci se déversa petite à petite sur l'homme, il pouvait voir le garçon se transformer petit à petit en une immense araignée au poil noir et munie d'une spirale verte pétante dans le dos, ce qu'on pouvait supposé comme ses petites sortaient de partout accompagnées de leurs amies les blattes, abeilles, limaces, cloporte et j'en passe. Les attaques des insectes se faisaient aérienne et terrestre. Ho mon dieu, jamais il n'avait connu un tel plaisir, jamais il ne connaîtrait plus grande jouissance que celle de faire souffrir une personne. Aux oreilles de la victime les bourdonnements et bruits de mandibules qui se refermaient devaient devenir insupportable. Bientôt les même bruits se faisaient également de l'intérieur de lui même, sous la peau de son bras des insectes s'y baladaient, certain en sortait perforant son épiderme alors que d'autre ne faisait que la déformée. Des sauterelles s'occupaient de ses cordes vocales, l'homme était sûr et certain d'être devenu muet ce qui expliqua qu'il ne cira pas. Il pouvait surement sentir cette pression de chaque cloporte sur son oeil, ils se trouvaient à l'intérieur. Pouc, pouc... Voilà le son que fit chaque oeil en sortant de son orbites, le voilà aveugle en plus de muet. Il commença à s'entailler un peu partout, affolé il suait à grosse goutte et était devenu pâle. Quand Monoki, en araignée, s'avança il fit quelques pas en arrière mais se vit tout de suite emprisonné par une multitude d'insecte, il ne pouvait plus bouger. Il ne lui restait plus que le sens du toucher pour sentir toutes ces créatures lui monter le long du corps, celui du goût pour savoir les blattes se trouvant dans sa bouche et celui de l'ouïe pour se rendre compte dans quel enfer il était, il put sentir une énorme patte se posée sur son torse, apparemment c'était de trop, dans un élan impressionnant de force il se perfora l'estomac et fit sortir la lame par un des flancs se tranchant la moitié du tronc au niveau de l'estomac. Une rivière de sang s'écoula de l'homme, tombant en cascade sur les marches pour finir sa course en bas où elle s'étale un peu plus. L'homme vit maintenant ce qu'il se passait, rien il n'avait fait que se soumettre à un genjustu et s'était donné la mort inutilement. Il chuta sur le bois de l'escalier, son corps était sans vie.

Monoki lui troqua son kunaï contre la lame qui s'était retournée contre son maître. Il ne put s'empêcher de lécher ce liquide rouge laissant un goût de fer en bouche. Il trancha ensuite l'avant bras droit de l'homme, il l'éventra verticalement et en sortit ses tripes qu'il enroula autour de lui. Sept mètres d'intestin, en voilà une belle parure. Il dégagea les poumons de l'homme et croqua dedans, du sang lui coula le long du menton, ce n'était pas à son goût il le jeta plus loin et goûta au foie... Toujours pas, celui-ci s'écrasa lamentablement en haut des marches. Il choisit alors le coeur qui lui avait bien meilleur goût! Il plaça celui-ci dans la main droite de sa victime, qui n'était plus tellement sa main vu que maintenant elle appartenait au genin. Il resserra les doigts de celle-ci autour de la pompe à sang et prit dans sa main gauche l'avant bras. En voilà un beau couvert, il porta le tout à sa bouche et repris une bouchée du coeur, il mâcha lentement savourant un maximum cette chaire. Il gravit ce qu'il restait de marche... Il croisa un autre homme, celui-ci devait avoir assisté à toute la scène vu son teint pâle. On aurait presque dit qu'il se trouvait sous un genjustu, il s'était même uriné dessus. Ni une ni deux sa tête roula au sol couvrant un peu plus le jeune garçon de sang. Le sport n'était pas son truc mais frappé du pied dans une tête était plutôt agréable. C'est ainsi qu'il arpenta les couloir à la recherche de nouvelles victimes et de son équipement.

''La lalalal laaa lalalala..''

Où pouvait bien être cette jeune fille? Il aurait bientôt une nouvelle parure. Pourquoi pas un couvre chef avec sa poitrine? En voilà une bonne idée... Il fallait maintenant espérer qu'elle soit formée.

Spoiler:

S'en était trop. La situation devenait périlleuse. Choji venait de tomber de sa chaise, laissant la corde semi découpée me pendre par la cheville. Je grognais comme un loup attendant qu'on ouvre sa cage pour se jeter sur ses proies. Ce fut trop pour moi. Je décidais de passer à l'action...

" Tornade de Chaleur "

Le lien s'embrasa, avant que je ne retombe adroitement sur le sol. Un chat retombe toujours sur ses pattes ? J'étais furieuse. Et je n'avais que faire du nombre d'ennemis face à nous. J'allais me débarrasser d'eux premièrement, puis m'occuper de mettre à Choji la correction qu'il méritait. Quand à ce Monoki, qu'il aille se faire voire.

" Bordel ! Dégagez tout de suite ou je vous bouffe tout cru ! "

La réaction des quatre protagonistes furent la surprise. Ils hésitèrent, se regardant entre eux. Puis ils se mirent à rire tous en cœur. Je me massais la cheville sans faire attention à leur moquerie avant de me relever noblement :

" Bon s'en est assez. "

Je fis quelques signes, et un nuage de fumée envahit la pièce. Nous nous retrouvions dans un brouillard épais. J'entendais même les quatre individus tousser. Lorsque la fumée se dissipa légèrement, la porte était grande ouverte. Hikari avait disparue. Je savais parfaitement où allaient ses intentions : elle était partie prévenir San de la situation. Il était hors de question en ce qui me concernait, que je sorte d'ici tant que ces bandits étaient en état de nuire. Je comptais alerter le poste des ANBU et recevoir une prime. De belles pièces d'or sonnantes et trébuchantes...

Les quatre Lilith sortirent leur sabre en riant, face aux quatre individus. Puis elles se figèrent, les invitant à approcher de la main.

" C'est plus équilibré comme cela. Alors, vous venez ? On va pas y passer la nuit... "

Espérons que Choji allait cette fois-ci se racheter. Mes pupilles devenaient jaunes, chaque dent de mon sourire était aiguisée et pointue, tandis que mes canines s'étaient considérablement développées. Cela même, sans que je m'en rende compte.

Spoiler:

Lorsqu'il tomba au sol très lourdement, Choji était resté quelques secondes sous le choc puis avait fini par transmettre sa surprise sous forme de question. Il avait demandé aux hommes qui ils étaient et éventuellement ce qu'ils voulaient. Jusqu'à présent, il n'avait obtenu de réponse et cela l'effrayait d'autant plus. Mais soudain, quelque chose le rassura, c'était Lilith qui passait à l'action, et sans grande hésitation. Elle enflamma la corde et retomba sur ces pieds. Choji était doublement choqué. D'une part parce qu'il venait d'apprendre que cette fille était pro-taijutsu et qu'elle maitrisait une technique qu'il ne connaissait que de nom. Et d'autre part car l'enchaînement qu'elle venait de faire et la rage qui se dégageait d'elle donnaient un tableau superbe. Elle était donc plus forte que lui ... Mais alors pourquoi ... pourquoi l'avait-elle laissé s'écrabouiller sur la porte en tentant de l'enfoncer ? En fait, elle aurait probablement fait beaucoup mieux que lui. Elle devait vraiment être très forte. Cette idée lui rappela la baffe qu'elle avait balancé à Shiro. Celui-ci n'avait pas bronché. Était-elle donc forte à ce point ?
Choji se releva vite fait. Il ne voulait pas paraître pour un idiot à ces côtés, même si certains pensaient peut être que c'était déjà trop tard, et puis, il ne voulait surtout, mais alors surtout pas, qu'elle s'énerve après lui.

"Ninjas, l'un de vous va mourir ici. Je vous en donne ma parole."

"Seul l'autre s'en sortira et ira transmettre aux autorités notre message."

Choji regretta immédiatement de s'être relevé, il aurait dû faire le mort, c'était la meilleure idée quand on ne voulait combattre. Il commençait à trembler, et ne pouvait arrêter ces tremblements. Il était véritablement effrayé et terrorisé à l'idée de ce qui allait se passer. Il ne voulait sûrement pas mourir et ne souhaitait pas voir de violence. C'était très mal partit pour lui.

"La règle est simple. Le premier de vous deux qui meure a perdu."

Il se tourna vers Lilith qui était déjà prête à combattre et toujours aussi impressionné, il murmura:

"On... On fait quoi ?"

Quatre kunai partirent simultanément en direction de Lilith et de ces clones. Choji sursauta.

Monoki avait repris sa route, il avait beau fouiller des pièces il n'y avait plus personne apparemment et il ne m'était pas la main sur ses affaires. Il lui fallait sa chaîne, oui il en avait besoin pour attacher cette jeune fille au mur pendant qu'il dégusterait avec sagesse son entre jambe avant de s'attaquer à ses membres, pour suivre comme plat de résistance il prendrait un peu d'abat et en guise de dessert ses délicates jouer agrémentée d'un peu de lèvre. Ho oui cette idée lui donna l'eau à la bouche, il lui fallait l'héritage de son père, des clous et un marteau... Pour ce qui était du reste il suffirait de mettre la main sur cette délicate et déliciseuse créature. Il n'en doutait pas elle devait avoir un goût exquis, surement le meilleur met qu'il pourra se mettre sous la dent. En attendant il continuait sa route laissant une trainée de sang derrière lui, un morceau d'intestin traînait lamentablement au sol. Plus le temps passé plus son regard virait à celui d'un psychopathe avide de sang. Il fredonnait toujours cette petite chanson. Mais où diable avait-il put l'entendre? J'en ai aucune idée. Tout ce que je ne sais c'est que je n'aimerais pas me retrouver sous la route de ce monstre. Il donna un coup dans le crâne qu'il déplaçait à l'aide de ses pieds, celui-ci alla frapper contre un mur laissant une gerbe de sang. Un des yeux quitta son habita pour joncher le sol... Ho oui ça ne doit pas être mauvais se dit-il... Il s'avança attrapa son jouet par les cheveux, le tenu au-dessus de lui. L'oeil touchait ses lèvres, il l'entoura de sa langue et sectionna les nerfs à l'aide de ses dents. Il rabaissa doucement son visage, il avait entendu quelque chose... Ou plutôt quelqu'un, une proie de dimension intéressant, un homme bedonnant se tenait tassé dans un coin, il le regardait avec des yeux aussi grand que le ventre d'un Akimichi... C'est la mode ou quoi? Lui aussi s'urina dessus quand Monoki s'avança vers lui croquant dans l'oeil, vu qu'il n'avait pas totalement fermer sa bouche un jus visqueux en sortit et alla s'écraser au sol dans un bruit pouvant se traduire pas: Sprouit. Vraiment flippant ce gosse, comme quoi l'absence de parents peut avoir des séquelles bien grave, à moins que ce soit son désir de vengeance se traduisant surtout être humain... Ou encore une 'simple' tare naturelle. N'importe quelle de ces trois propositions ne changeaient rien à l'affaire, il était là debout la pointe de la lame au sol, l'avant bras dans sa main, du sang s'écoulait et gouttait de celui-ci. Tien, normalement il y en a cinq... Mais qu'a-t-il fait du cinquième? Le coeur était déjà bien entamé, il lui en fallait un nouveau il s'était refroidi. Le sien ferait l'affaire devait-il se dire.

L'homme ne pouvait bouger, surement trop pris par la peur, tous ses membres tremblaient. Quelle coïncidence, ils bougeaient sur le rythme des 'La lala...' du jeune garçon qui faisait aller sa tête en rythme. Qu'avait-il bien pu se passer dans la tête de Monoki pour qu'il en arrive là? Surement l'accumulation de tout ce qui s'était passé dernièrement... Oui je ne vois que ça comme explication, il avait certes un grain à la base mais pas à ce point. La tête coupée roula à ses pieds, il y planta la lame, plus simple pour se déplacer, on ne sait jamais que le gros se mette dans l'idée de courir. En parlant de ça il engagea un mouvement semblable à celui d'une fuite mais fût rapidement stoper car le tête heurta le mur près de lui. Le genin était bras perpendiculaire à lui, lame dans le prolongement. Le tout montrait le point de choc, le gros s'en déféqua dessus...

''Quel porc tu fais! Dit moi ne t'a ton jamais appris à aller sur le pot?''

Aucune réponse, cela agaça Yuko, il pouvait comprendre pour l'homme qui était dans le bureau, lui n'en avait plus la capacité. Mais cet immondice oui, il lui manquait de politesse et ça il allait lui faire comprendre qu'on ne manque pas de respect aux gens impunément. Il courut vers l'homme lui coupant toute fuite, son visage était proche de celui-ci, il lui lécha même une joue. Mais combien de liquide peut contenir une vessie humaine? La sienne de quoi uriner deux fois au moins. Il fini quand même par lâcher un cris roque, Monoki en eut des frisons de plaisir. Il en tendit un peu plus l'oreille pour mieux entendre les subtilités de ce son... Un bruit de chute se fit entendre un peu plus loin. Il devait y avoir un peu d'action là-bas aussi, mais là il avait à faire. Il sentait que ce gros bonhomme n'allait pas lui ternir tête, qu'il n'allait pas chercher à se défendre mais au contraire, il était certain qu'il était déjà occupé de prier derrière ses petites paupières fermée, il devait demander à n'importe quelle divinité de lui apporter le salut et rapidement en abrègent ses souffrances. Il devait surement se réjouir d'être enveloppé, en se disant qu'avec tous ses problèmes cardiaque dû au gras et à la peur qu'il ressentait la crise cardiaque ne devrait plus trop tardé. Malheureusement pour lui Monoki en finirait avant, rien qu'à cette pensée le tranchant de la lame sectionna déjà la peau de l'homme déversant du gras à terre. Un liquide visqueux et blanc coula le long des jambes du jeune garçon, dire que ce truc se trouvait dans le corps du gros... Voilà quelque chose que même lui n'oserait se mettre sous là dent. Il lui trancha également la gorge et les cordes vocales, il ne fallait pas qu'il crie, mais alors surtout pas. Il l'avait échappée belle, il était prêt à crier, ça se voyait qu'il avait perdu un peu de sa peur pour laisser place à la lucidité. Mais hélas trop tard pour lui, l'enfant l'avait abattu sans l'ombre d'un regret. Les tripes se voyaient maintenant que le plus gros de la graisse s'en était allée. Il plongea sa main vers le trou béant au niveau des abdos de sa victime.

Dans un bruit de sussions il en ôta une partie d'intestin sans le trancher, il s'en alla vers la bifurcation. L'abat attaché à bout de bras (coupé) pendait au sol laissant un sillon de sang, de la lame qu'il tenait dans sa main droite un liquide rouge perlait. Son pas se voulait silencieux et son sourire malsain, il se réjouissait déjà de participer à ce remue-ménage qui se faisait dans le couloir de gauche. En avançant sans faire le moindre bruit il s'imaginait déjà tomber nez à nez avec la jeune fille à qui appartenait ce cris qu'il avait entendu. Il se retrouva au centre de ce fameux couloir, il y avait là trois hommes et une femme dos à lui, aucun ne semblait vraiment intéresant mais ils étaient tellement appétissant. Il y avait également un garçon plutôt gras et quatre jeunes filles identiques... Ces cinq visages lui disaient quelque chose... Mais quoi? Bonne question, il n'arrivait pas à remettre le doigt sur la réponse.

*Tant pis... Bon, le quel je choisit? Les quadruplées me semble plus qu'appétissante... Hum en dessert elles seront parfaites... La boule de gras? Non merci j'ai déjà vu suffisamment de graisse pour aujourd'hui... Les quatre hommes? Bho pas plus que ça... *

Il se mit à courir vers la dernière personne, la femme. Oui comme plat de résistance, en voilà un met parfait.

''ELLE!''

Il cria ces mots en lâchant le bras qu'il avait coupé, celui-ci chuta au sol dans un bruit indescriptible, laissant deviner d'où il venait grâce à l'intestin attaché à celui-ci... Un peu comme le petit Poucet, sauf que lui avait troqué les petits cailloux. Il se mit à courir aussi vite qu'il le pouvait, il avait été repéré mais apparemment tous pensaient rêver... Après tout pas tous les jours qu'on voit un jeune garçon avec une telle parure et recouvert de tant de sang. Il sauta sur le dos de la femme, celle-ci chuta entraînement Monoki avec. Ils étaient au sol, elle face contre terre, lui à genoux sur elle. Sa bouche s'approcha de son épaule et ses dents si enfoncèrent avant d'arracher de la chaire et un morceau de nerf qu'il ôta à l'aide de ses doigts. Il leva son petit minois recouvert de sang, de sa bouche pendait un peu de peau. Il mâchait tranquillement comme si de rien n'était.

Pas une fois encore, je ne m'étais sentie aussi sûre de moi. La victoire était évidente. Ces grossiers personnages ne formeraient sans aucun doute, aucune impasse à mes obligeances. Et ils allaient bientôt pouvoir connaître la fureur de ma colère. La lumière se dissipait lentement dans la salle. La bougie devait certainement être sur le bord de l'épuisement. Nous n'étions cependant pas encore dans l'obscurité totale. Je n'étais néanmoins pas dérangée par cela. Et j'esquivais sans la moindre difficulté la salve de shurikens. Il en fut de même pour mes clones. Je m'élançais alors, les yeux écarquillés vers mon premier adversaire. Un grand homme aux allures chevaleresques. Un blondinet, fier de porter le costume. J'entaillais lentement une partie de son rein, propulsant le précieux de ma paume contre le mur, face auquel il resta inerte, la main sur la blessure ouverte pour soulager la douleur. Je me retournais ensuite en direction de l'adversaire suivant. Il s'agissait là de la fi... Non, attendez... Je n'osais regarder une seconde de plus la scène qui se produisait dans l'obscurité quasi totale. Elle me répugnait. Une odeur pourrie envahissait mes poumons. J'étais particulièrement sensible aux parfums. Celle-ci me rappelait les cours d'anatomie. De douloureux souvenirs en somme... Je reculais du groupe, la main couvrant le nez et la bouche à la fois, à l'aide de ma main. Mon dos vint se plaquer contre le mur, à l'opposé de la scène. Monoki dévorait la chair de la jeune fille avec appétit, dépeçant la peau de ses dents. Je ne savais que dire. J'avais même perdu ma voix. La panique envahi la pièce. Un homme se mit à hurler sans que je ne puisse rien faire, prenant la porte de sortie, l'autre contre le mur s'était évanoui, et le troisième était paralysé de peur. Nous nous étions oubliés.

La bougie s'éteignit... Le silence me glaçait le sang. Ma peau frissonnait de terreur. Nous ne pouvions plus voir. Seulement j'entendais le bruit du mâchouillage ignoble de Monoki. Alors... Il était en fait parti se faire un festin pendant que nous nous inquiétions pour lui ? Le pauvre et misérable Monoki ? L'odeur était insoutenable. Le bruit était immonde. Il n'y avait rien d'artistique à cela. Quand j'entendis le deuxième homme crier, je compris qu'ils était passé à une autre victime. Je sentis une gerbe de sang maculer mon visage, comme s'il venait de le projeter volontairement en lacérant sa proie. Du moins, je me demandais si il s'agissait vraiment d'hémoglobine. Je portais lentement ma main sur mon visage, récoltant quelques perles humides encore non identifiées puis les amenais à mes lèvres. Une odeur de rouille... C'était bien du sang. Je ne pu retenir ce cri de terreur, qui trahit alors ma position. Je poussais un hurlement d'horreur sans pareil. Je compris ma fatale erreur. Je ne voulais pas mourir ! Pas comme ça. J'appliquai mes deux mains contre ma bouche, comme pour me retenir. J'avais envie de pleurer. Je perdais mon sang froid. L'imagination se jouait de moi. Je le voyais s'empiffrer de chair humaine, et cette image vorace restait empreignée en moi comme un flash perpétuel. Deux larmes se massèrent aux coins de mes yeux.

Je devais partir, je devais fuir...

Lilith partit d'un bon au combat. C'était apparemment sa réponse, se battre. Choji lui était beaucoup plus hésitant. Il tremblait encore de tout son corps. Cet endroit serait son tombeau ou celui de Lilith... Cette pensée était bouleversante car il n'avait aucune envie de mourir mais aussi aucune envie de vivre avec la mort de quelqu'un sur la conscience. Il fallait donc se battre et les battre. C'était la seule conclusion sensée. L'Akimichi resserra ces poings alors qu'un homme s'approchait de lui, courant plus vite que la lumière. C'était un ennemi. Comme un réflexe, il se protégea le visage et reçut un violent coup au niveau du ventre. Il partit loin derrière, se fracasser contre quelque chose en bois. Sa douleur était grande mais au moins, elle l'avait remit dans le droit chemin, il n'avait pas le choix, il devait se battre de toutes ces forces. Il fit des gestes rapides:

"Clonage semi-consistant" [-5 points de chakra]

Un nouvel Akimichi débarqua sur le terrain. Et ensemble, ils se ruèrent sur l'attaquant.

"Houshou, la paume écrasante." [- 20 énergie]

Le choc fut rude. L'ennemi partit en arrière et Choji s'arrêta net, la respiration difficile. Il reprenait son souffle comme s'il venait de faire un exploit après tant de conneries. C'était possible ... C'était vraiment possible, peut être qu'il ne mourait pas. Oui peut être que Lilith et lui allaient survivre.
A ce moment là, une bête de sang rentra dans la pièce. Le genin ne le reconnut pas de suite et ne bougea plus. Ces jambes tremblaient comme des feuilles et son regard était paralysé d'horreur. Il frissonnait tout entier de terreur. Il n'arrivait ni à bouger ni à admettre que ce qu'il se passait sous ces yeux était possible. Il voulait détourner les yeux et se boucher les oreilles, mais il n'y arrivait pas, comme si toute vie avait quitté son corps devant une action d'une telle violence. L'homme dévorait maintenant une partie du corps de la jeune fille... Et c'est à ce moment là que Choji le reconnut...

"Mono ..."

Son clone disparut dans un petit bruit, au moment même où ces yeux se fermèrent. Sa tête perdit toute consistance et son corps partit vers l'arrière et surtout vers le sol. Choji se fracassa en un bruit sourd, il venait de s'évanouir, de s'évanouir de terreur.

Monoki ne s'était pas stoppé à l'épaule de la jeune femme, il lui avait également dévoré une des joues. Quel délice se dit-il. Apparemment personne n'était décidé à sauver sa peau aujourd'hui, mise à part un qui s'en était allé... Ce n'était point une grande perte, sa chaire n'était pas la meilleur. Ca il le savait, maintenant il fallait qu'il retrouve la jeune fille au cris pour goûter à un délice. Petit à petit les flammes perdaient de leur puissance, il n'y en avait plus pour très longtemps. Sa victime ne pouvait plus criée; il l'avait mordu au niveau des cordes vocales lui arrachant par la même occasion tout ce qui se trouvait autour, ce fut dans un jet de sang qu'il ôta son visage de cet endroit, ses cheveux en dégoulinaient de ce liquide... Mise à part les joues il n'y avait rien de bon en elle, il recracha ce qu'il avait en bouche et d'un revers de manche s'essuya celle-ci... Bon, il y en avait un qui s'était évanoui...ha non deux et vu le bruit sourd le petit gros en faisait partie. Un autre avait fuit et le dernier se trouvait plaqué à un mur. Il respirait tellement fort qu'il n'était pas difficile de le retrouver. Ce fût dans la direction de sa nouvelle proie qu'il s'en alla à vive allure, il chercha un peu à tâtons après l'homme, il retrouva ses facultés quand il sentit la main du jeune garçon se posée sur son visage, il tenta un coup de mâchoire dans la chair de sa victime mais échoua elle avait déjà fuit et il ne servait à rien de tenter de la poursuivre... Après tout il restait une personne. Un cris retenti, il fit volte face, cherchant à savoir d'où il provenait. Il en était certain il venait de cette pièce et ici il ne restait plus que lui et la jeune fille debout... Le bruit qu'elle avait poussée était plus ou moins identique à celui qu'il avait entendu plus tôt. Son dessert lui était servit sur un plateau d'argent. Il se retrouva en un éclaire face à elle, ses mains étaient plaquées de chaque côté de la tête de Lilith qui avait surement dû avoir droit à des éclaboussures de sang au moment du choc. Il ne put se retenir de passer sa langue sur ses lèvres et de humer le parfum qu'elle dégageait. Son nez effleurait la peau délicate de cette créature. Il ne pouvait se contenir plus longtemps, sa mâchoire inférieure s'écarta de la supérieure, ses dents entrèrent en contact avec le corps de l'Inuzuka, il effectua une légère pression savourant l'instant présent autant qu'il le pouvait. Tout d'un coup il se retira et plaqua ses mains sur ses tempes.

''Non Zouo, arrête tu vas trop loin... Ca ne fait pas partie du marché ça!''

Cette phrase retenti avec la voix du jeune garçon alors que la suivante devait appartenir à cette entité crée par Yuko.

''Ho Monoki lâche moi! Elle ou un autre où est la différence? Tu la connais quand même pas.''

''Si je la connais!''

''Arrête tu as juste pris un souper avec...Et encore si elle n'était pas chargée de s'occuper de vous jamais tu n'aurais mis les pieds sous la même table. Ouvre les yeux, tu n'es qu'un misérable.''

''Non, tu ment! Je ne suis pas un misérable.''

''Ho que si, après tout pourquoi tu penses que tes parents ne t'utilisaient que pour leurs expériences?''

''C'est faux! Papa il jouait avec moi et il le ferait toujours s'il pouvait.''

''Arrête de te leurrer! Tu m'énerves à toujours te cacher la vérité. Espèce de bâtard! Tu n'es ni Yuko ni Uchiwa. Tu n'es qu'une larve qui n'est là que pour être écrasée. Offre moi ton corps laisse le moi, il me sera bien plus utile qu'à toi!''

''Non, jamais. C'est le miens. Et je ne suis pas un Uchiwa, je suis un Yuko!''

''Tu vois tu continues. Akuma te l'a dit. Après tout tu es son descendant.''

''...Kamisama aussi est mon ancêtre!''

''Tu te souviens de votre dernière rencontre? Je n'ai pas à te poser cette question vu que tu sais de quoi je parle... Tu es ni l'un ni l'autre, tu es un hybride qui ne sert à rien!''

Monoki était courbé au milieu de la pièce, sa tête entre ses mains, il leva les yeux vers l'endroit où se trouvait plus tôt Lilith. Quand la voix du genin retentissait elle se voulait suppliante et triste alors que celle de Zouo était sadique et glauque.

''Je t'en supplie aide moi!''

En voyant Hikari débarquer, aussi agile que rapide, Sanseiu eut d’abord le réflexe de porter la main à sa pochette de shurikens. La louve l’avait fait sursauter. Quand il s’aperçut que c’était la compagne de Lilith, le jeune shinobi se radoucit, et se détendit. Cependant, il resta assez perplexe : l’animal, de sa mâchoire, tirait sur le tissu de ses jambes, comme pour lui demander de le suivre. Bon, d’ordinaire, cela n’aurait rien eut d’alarmant : c’était juste le signe qu’ils avaient bougés et que leur hôtesse avait décidé d’envoyer Hikari pour leur montrer le chemin qui les mèneraient à eux. Cependant, la louve avait l’air réellement impatiente, et n’avait pas l’air dans son assiette. Elle trottinait déjà devant eux, s’arrêtant de temps à autre pour venir tirer son jean, l’entraîner à accélérer le pas.
L’Aburame se décida à se tourner vers Shiro, et lui dit :

‘’ Viens, Hikari n’a pas l’air aussi calme qu’à l’accoutumée. Ca m’inquiète, on devrait se dépêcher de les rejoindre. ‘’

‘’ .erdniojer sel ed rehcêped es tiarved no ,etéiuqni’m aC .eèmutuocca’l à’uq emlac issua ria’l sap a’n irakiH ,snieV ‘’

Joignant le geste à la parole, il détala à la suite de la louve. Shiro réagirait sans doute un peu en retard, comme en témoignait son attitude nonchalante, mais il suivrait sans doute. Et puis, s’il ne suivait pas ce n’était pas si grave : il était chez lui, dans le village du sable. Sanseiu, lui, devait impérativement retrouver ses équipiers. Un mauvais pressentiment le tenaillait, et il s’en voudrait qu’il arrive quelque chose à ses équipiers alors qu’il n’était pas là, mais occupé à relever un défi, pour son orgueil.
Après une course pleine de virages bien négociés, l’Aburame et le Yamanaka déboulèrent, aux trousses d’une louve au regard alerte, anormalement intelligent, devant une maison un peu plus grande que la moyenne, proche du quartier résidentiel.
Hikari s’arrêta devant l’entrée, et s’écarta du passage. Sans poser de questions, l’Aburame heurta le panneau de bois. On vint lui ouvrir. Un homme d’un peu moins la trentaine se tenait dans l’encadrement, des muscles bien roulés saillants sous son sweet, une cigarette à la bouche. Sa coupe très original et … Hum … Affriolante ?, avait au moins le mérite de pouvoir perdre le regard en son sein, si on s’amusait à suivre les courbes de ses mèches. Bref, un type original et du type ‘armoire à glace’.

‘’ Bonjour, nous cherchons trois personnes … Un jeune garçon aux cheveux blancs, une fille et un autre garçon un peu enrobé. Vous ne les auriez pas aperçus, par le plus grand des hasards ? ‘’

Sanseiu répéta ses paroles à l’envers, et attendit patiemment la réponse de l’homme. Celui-ci lui claqua la porte au nez, en lâchant :

‘’ Non, pas vu. ‘’

En tous les cas, ils étaient ici, puisqu’Hikari ne semblait pas vouloir bouger. Bien que très peu facile à énerver, l’Aburame se mit en rogne. Ce mec se moquait de lui, et ne voulait simplement pas lui ouvrir la porte. La colère qu’il avait dirigée sur Shiro reflua d’un coup, et elle était dirigée contre à peu près tout ce qui pouvait lui faire obstacle. Il tenta d’ouvrir la porte en la clanchant, mais constata que c’était vaine tentative. Il devait y avoir un verrou, ou une barre de fer …
Ca, c’était agaçant. Sanseiu décrocha Slavery de sa ceinture, et se recula. Il balança le boulet de l’arme sur le bois, en la tenant par la faux, et contempla avec un sourire carnassier la porte qui était arrachée en deux. Bon, la barre de feu n’avait pas cédée, mais la porte était en piteux état. Il suffit au jeune shinobi de glisser la main par le dessus, et de la soulever, afin de se débarrasser de l’obstacle. L’homme qui leur avait ouvert se tenait devant lui, l’air assez contrarié.

‘’ Encore deux shinobis … Vous êtes décidément une source de problèmes, vous autres … Bon, tu l’auras voulut, morveux. Je vais te refaire le portrait ! ‘’

L’homme frappa son poing contre sa paume, et s’avança vers lui avec un regard mauvais. L’Aburame n’était sans doute pas assez fort physiquement pour faire le poids, même avec une arme … Enfin, son entraînement de shinobi lui permettrait de prendre le dessus, il en était assuré.

‘’ Maitrise du chakra ! ‘’

‘’ ! arkahc ud esirtiaM ‘’

[-50 chakra]

Le liquide se lia à ses muscles, augmentant sensiblement sa puissance physique. Sanseiu respira, fit jouer ses bras renforcé par le chakra. L’homme tenta de lui porter un coup de poing rageur, mais il put se glisser de justesse sous l’attaque, et se dégager du corps à corps. Avant que l’autre soit sur lui, le boulet de la chaîne jaillissait pour le cueillir dans l’estomac. Slavery envoya l’homme s’écraser contre le mur du fond, assommé.
Sanseiu emboîta de nouveau les pas d’Hikari, qui allait plus vite que lui, mais semblait décidée à l’attendre. Ils croisèrent quelques personnes évanouies, et un long couloir tâché d’un sillon de sang. L’endroit était glauque, et moite … L’atmosphère empêchait presque le jeune Aburame de respirer, mais celui-ci décida de s’acharner à courir comme si de rien n’était. Finalement, au détour d’un couloir, Hikari accéléra, le semant. Lilith devait être toute proche, il entendait même des exclamations de voix familières.

Le jeune Aburame était anxieux, depuis qu’il avait entendu un hurlement. Un hurlement aigu, féminin, qu’il connaissait. C’était celui de Lilith. Il pénétra finalement dans une pièce où les ténèbres étaient seules maîtresses. Tâtonnant le mur avec le bout des doigts, et sentant d’ailleurs des pellicules humides se coller à sa peau, il trouva un interrupteur et appuya. La lumière revint, et il porta son regard sur ses doigts. Du sang … Monoki, courbé, la bouche pleine d’hémoglobine. Choji, non loin, inerte. Et Lilith, glacée de terreur, qu’Hikari venait de rejoindre. Le premier réflexe de Sanseiu fut de se précipiter vers Choji et de prendre son pouls. Il était seulement évanouit, dieu merci …
Le jeune Genin porta son regard vers les alentours, où s’étalait un carnage immonde. Il s’arrêta sur Monoki, et sur Lilith, et devint plus dur. Il se rappelait la scène qui l’avait décidé à devenir shinobi, et se retint à grande peine de régurgiter son repas, s’appuyant sur sa détermination à rester fort devant ses camarades.
Il préféra prendre un regard plus noir, et demanda :

‘’ Qu’est-ce qui se passe, ici ? ‘’

‘’ ? ici ,essap es iuq ec-tse’uQ ‘’

Hrp : Avait fait une superbe post mais mon ordi à foirer, et pas goût de recommencer, donc, voilà, riquiqui post ^^

Il s'avança dans la salle derrière Sanseiu, l'odeur nauséabonde lui sautant au nez. L'Aburame ne perdit pas de temps pour aller mettre un peu de lumière dans la pièce, et ça fait, un massacre se découvrit aux yeux des nouveaux venues. Du sang, des cadavres, un évanouies, une Kunoichi blessé, un Monoki avec du sang plein la bouche. Sanseiu s'empressa de venir en aide à son ami Chôji... et osa demander ce qui c'était passé ici, ce que Shiro avait élucidé avec la nervosité et l'empressement. Il ne perdit pas de temps, il se retrouva aux côtés de Monoki, le pied en suspension à deux pouces de sa figure.

« Tu oses demander cher Sanseiu, mais vue les circonstances, et vues le cadavre au fond, le seul qui serait potentiellement correcte pour être l'ennemie est ton camarade de classe, ce Monoki. »

Cette phrase dîtes, il décocha un vigoureux coup de pied au visage de celui responsable. Il n'avait pas envie de le voir, lui et tout ce sang dégoulinant. La nausée se faisait sentir dans sa gorge, et Shiro s'énervait facilement, mais tentait tout de même à repousser l'envie de frapper tout ce qui se trouvait à ces côtés. Il devait pensé comme un bon shinobi, même si il avait réagis assez promptement face à l'image que lui donnait Monoki. Cero portait finalement bien son nom -Cero paciencia, Zéro patience, Cero- mais doutait parfois de son impulsivité. Cependant, maintenant, il devait faire preuve que malgré la peur qui lui tenaillait le ventre, il était capable de prendre des décisions.

« Hikari, au lieu de venir nous chercher, vas donc chercher des Anbus, ils sont plus qualifiés pour ce genre d'incident ! De plus, Lilith, je ne sais pas ce que tu ressens, mais si tu es juste forte pour me corriger, change immédiatement de métier ! Sanseiu, je vois bien que tu t'inquiètes, mais si c'est Monoki qui a fait ça, ne lui pardonne pas, il peut-être une ennemie potentiel ! Et finalement, Monoki, je suis peut-être faible, mais ne pense pas que je vais te laisser ainsi, à te tenir la tête sans que je sache si tu es vraiment l'auteur de ce massacre ! »

Puis à la suite de son beau monologue, et en empoignant son poing kunai, il ajouta :

« Je suis sûrement le plus faible ici, mais j'ai un but, et malgré toute la fatigue que j'éprouve en ce moment, et la peur, je ne le cacherai pas, je suis capable de prendre possession de mes esprits. Oui, ce spectacle est horrible, mais si un jour je veux prouver que je suis plus que celui qui a doubler plus d'une fois son apprentissage à l'académie, je me dois de me tenir debout comme un vrai ninja ! Si je suis ici, c'est pour ne pas laisser tomber mes camarades ! Êtes-vous ceux qui sont capable de me tenir tête dans mes piètres bouffonneries ou bien de simple genin apeurée !? »

Il avait mis beaucoup de puissance dans chaque mot qu'il disait, il ne se laisserait pas avoir par les émotions !

Hrp 2 : À toi de décider, Lilith, si Hikari va chercher renfort ou non ^^ Sinon, Monoki, j'espère que tu ne te désoles pas de mon acte, mais je crois que c'est une bonne chose ce coup de pied, sinon se n'aurait été que gémissement et entraide... Et tu me fais beaucoup pensé à Kinika XD

Spoiler:

Je restais apeurée face à la situation sanglante que je n'avais encore pas rencontrée au cours de ma carrière. J'étais jeune. Très jeune. Et ces massacres ne faisaient pas parti de l'entraînement des shinobis. Je perdais lentement mon sang froid, sentant contre ma joue les dents de Monoki. Je n'eu pour simple reflexe que de donner un coup de coude à Monoki pour l'écarter de moi. Mais il semblait déjà partant pour reprendre contrôle de ses émotions. Et une lumière s'alluma, San était arrivé. Les cadavres étaient étendus sur le sol : une boucherie. Le sang coulait le long des fissures des pierres servant de carrelage. Hikari baissa lentement son cou pour lécher le liquide rouge. Je fis premièrement un geste brusque pour l'en empêcher, avant de reculer de Monoki, l'air dégoutée. San ne semblait pas comprendre ce qu'il s'était passé. Ca paraissait pourtant clair : Je n'avais pas prévu que ce cannibale provoque un tel massacre.

Je pointais du doigt le pantin sur le sol. Puis m'en écartais le plus loin possible, la main sur le nez pour ne pas respirer l'odeur des charognes. Je n’avais rien d’autre à ajouter si ce n’est :

« Je n’ai encore JAMAIS assisté à un tel tableau d’horreur de toute ma courte carrière de shinobi. »

Je cessais déjà de tremblée, rassurée de l’arrivée de mes compagnons avant de me faire sermonner de nouveau par Shiro. Je m’avançais donc, les poings serrés vers le genin avant de le bousculer du bout de l’index, le regard furieux :

« Dis donc toi, si ton courage avait été plus grand que tes sermons, on n’en serait pas là ce soir ! C’est bien de ta faute si nous nous sommes séparés et que tout à dégénéré. Ma si jolie peau a failli être déchiquetée par ce monstre assoiffé de sang. Regarde ce qu’il a fait de l’autre femme. *montrant du doigt la carcasse rampante de la demoiselle sur le sol* J’espère au moins que ton discours a d’égal que ton sens pratique, parce qu’il est hors de question que je touche à… *regarde les cadavres, l’air dégouté* ça ! »

Je ne me sentais ni responsable, ni fautive. J’avais été la seule à passer à l’action et défendre Choji. La seule également à avoir pris l’initiative de retrouver Monoki, à mes risques et périls. Et on avait au moins pu sauver notre peau. Même si c’était passé à deux doigts de la catastrophe. Je repris alors mon sérieux, regardant les restes rampants :

« Bon, qu’est-ce qu’on fait d’eux ? »

La question était plutôt atroce. J’imaginais déjà la possibilité de les achever. Il fallait juste cacher ce massacre. Si jamais les ANBUs apprenaient qu’on était les seuls survivants, ils nous considéreraient certainement comme les seuls responsables. Bien que nous nous soyons légalement défendus. Je regardais ensuite Monoki, les yeux imposant une expression pleine de ressentiments :

« Je ne sais pas quoi penser de toi. Mais j’aimerais au moins des explications… »

Je me rendis vers la porte d’entrée, regardais à l’extérieur si personne n’était témoin du discours, avant de la refermer malgré que cette pièce avait besoin d’être aérée. Je ne savais pas s’il fallait alerter les autorités ou bien cacher les dépouilles et faire comme si de rien était. Je m’assis sur les marches des escaliers, baissant la tête sur mes mains, les paumes couvrant mon visage. Mon pouce frottait lentement la partie basse de ma joue qui avait été mordue. C’était douloureux. Je m'étais enfin faite à l'idée : Les ninjas de Konoha n'étaient que des semeurs de problèmes.

Même évanoui, Choji devait avoir un air cadavérique, il avait encore le teint blême dû à l'horreur de la scène, à la peur de mourir et au choc d'avoir reconnu son ami sous les traits du coupable. Pendant qu'il était ailleurs, essayant de rêver sans y arriver, Monoki s'était excusé, comme si ce n'était pas lui qui avait eu le contrôle de ces actes, mais cela Choji ne l'avait pas vu, tout comme le fait qu'il s'en était prit à Lilith. En clair, il ne savait pas quoi penser. Monoki l'avait-il fait consciemment ou inconsciemment ? L'Akimichi en arriva à la malheureuse conclusion que son ami était devenu complètement fou. Que faut-il être pour prendre du plaisir à avoir un organe autour de la hanche ? Pour manger de la chair humaine ? Pour hurler de joie de la sorte ? L'Akimichi encore inconscient n'arrivait à se détacher du visage de son ami au moment où il était entré. Il y avait un sourire à glacer le sang sur son visage couvert de sang. Il se souviendrait de cette image à chaque fois qu'il verrait Monoki maintenant. C'est certain qu'il ne le considérerait plus jamais comme un ami ...
Quelqu'un le réveilla enfin. Il ne savait qui ni comment mais quelqu'un l'avait réveillé. C'était probablement Sanseiu. Le genin le remercia rapidement, eut un regard furtif pour Monoki et Lilith, réalisa qu'il n'avait pas rêvé et sortit en courant.
Dehors, il faisait toujours nuit, et l'air frais lui fit du bien. Il s'assit contre un mur et ouvrit un paquet de chips. Il reprit quelques couleurs, mais ne comprenait toujours pas.

[Vers 23 heures ?]

Les pieds de Monoki quittèrent le sol et son visage heurta celui-ci, dans un bruit plus que dégoutant toute sa parure fit de même laissant du sang au sol. Un morceau d'intestin lâcha sous le choc propageant des substances bien étranges. Il se mit à rire, tout le monde ici que le coupable était Monoki.... San était également revenu, comme que la louve de la jeune fille qui elle avait récupérée des couleurs et de la confiance. Apparemment l'apparition de ces trois-là lui avait donné du courage. Ils étaient cinq maintenant dans la pièce sans conter le canidé et les blessés graves. Celui qui avait porté le pied sur Yuko se la jouer et pas qu'un peu, il allait lui falloir une bonne correction, la jeune Sunéene s'en prit même à lui dessinant un sourire carnassier sur la bouche du jeune garçon... Ils allaient peut-être se battre entre eux, il ne faisait aucun doute que Mono porterait secours à Lilith afin qu'elle ne soit pas abîmée. Sanseiu lui était venu en aide à Choji qui était dans les pommes, petite nature.... Et Monoki? Lui se relevait doucement, un rire glacial résonna dans la pièce, elle voulait des explications, il n'y avait pas grand-chose à dire la scène parlait pour elle. L'Akimichi fini par prendre les jambes à son coup, lui aussi doutait du jeune genin de Konoha. Sur le visage du petit Patin on peut lire durant un cour instant de la déception, si même son ami le croyait coupable... A quoi ça servait de se défendre? Mais Zouo n'était pas de cet avis, lui voulait retrouver les armes de son ôte afin de s'en servir pour attacher l'Inuzuka. La voix n'avait beau ne pas aimer Monoki mais il ne fallait pas qu'il lui arrive quelque chose, après tout c'était son instrument à lui et personne ne lui ferait de mal. Une fois reprit totalement le corps du jeune garçon il attrapa un intestin et frappa Shiro à l'aide de celui-ci et le prit par le col. Il ne lui parlait pas, il lui aboyait dessus lançant un maximum de filet de sang se trouvant encore dans sa bouche sur le visage de celui-ci.

''Tu penses que c'est Monoki qui a fait ça? Hahahahahahahaha laisse-moi rire, il aurait tourné l'oeil à la première bouchée. Tu veux te la jouer, bas joue la toi avec ça. Et retouche à mon pantin et je te jure que plus jamais tu ne connaîtras la tranquillité!''

Sans prévenir il lui fourra le coeur dans la bouche, appuya bien dessus pour en libérer un maximum de sang et frappa sa mâchoire inférieure afin que ses dents sectionnent le muscle. Il le relâcha en le poussant au niveau du torse, il en avait fini avec lui, s'il se la jouait toujours il ne pourrait plus énormément contre lui... Sauf en se jouant de son imagination, mais ça il n'en viendrait pas de suite. Elle voulait des explications? Elle n'avait qu'à regarder tout autour d'elle et elle trouverait tout se d'on elle avait besoin. Quand à Zouo, ayant toujours le contrôle de Monoki il quitta l'endroit aussi vite qu'il le pouvait, l'épée courte à la main.... Ce corps n'était pas très doué au combat mais cette arme pourrait bien lui être utile, abandonnant toute parure au pas de la porte il s'engagea dans un couloir. Il se devait de retrouver les affaires au petit! Peut-être qu'avec un peu de chance ils seraient retissant durant quelques instants à franchir le seuil de la porte, après tout il faut avoir les tripes bien accrochées avec lui. Il entra dans une pièce, quelle chance... D'un coffre il voyait le métal de la chaîne dépassée, il avait donc fini par remettre la main sur l'équipement... Il l'a fit tournoyer sur le côté, la frappant au sol à chaque coup. Debout dans le corridor il attendait le groupe, position de combat de mise.

Les yeux de Sanseiu parcoururent de nouveau la pièce. Le carnage était vraiment immonde, et tout s’accordait pour désigner les délires d’un fou, d’un psychopathe. Les reliefs étaient tous de chaires et de sang, couturés de tripes et d’organes. Et Shiro qui disait que le coupable était Monoki, son propre équipier … Certes, il avait toujours parut un peu instable, mais comment tout cela pouvait-il être possible ? Son estomac, sans digue désormais, lui envoya une vague de nausée qu’il eut de la peine à retenir. Un tremblement agitait sa main droite, incoercible. C’était la frayeur. Et la colère. Comment avait-il put en arriver là ? Un ninja doit être habitué à tuer, et à voir la mort partout où il va. Il exerce un métier où il faut être prêt à se salir les mains, à sacrifier des vies pour en sauver d’autres. Parfois plus, parfois moins. C’est stupide, mais c’est vrai. Mais prendre la vie avec assez de légèreté pour causer tant de morts, pour tuer des personnes qu’il ne connaissait même pas … Sanseiu ne comprenait pas la réaction de Choji, qui s’était éclipsé, perturbé mais sans vraiment de colère. L’Aburame, malgré sa répulsion vis-à-vis du spectacle qui s’offrait à lui, malgré son dégoût et sa peur, n’était pas d’un caractère calme, posé. Il était impulsif, assez facile à vexer ou à mettre en colère. Et là, c’était une rage froide qui l’envahissait. Qui l’emmurait. Qui commençait, petit à petit, à faire passer le choc qui l’avait secoué à la vue des cadavres sanguinolents.
Penché vers le sol, les mains plaquées sur le plancher froid et rouge, pour réveiller Choji avant qu’il ne parte, il ne le resta plus longtemps. Lentement, il se leva, dénoua ses muscles, paraissant calmer la tension qui s’était emparée de lui.
L’Aburame dénoua de nouveau sa chaîne, et s’empara des deux côtés. Monoki quittait la pièce, mais cela importait peu : juste avant qu’il ne s’échappe, Sanseiu envoya l’un de ses insectes se loger sur lui. Il ne s’échapperait pas comme ça.

[Insecte traceur, -10 chakra]

Heureusement, il avait été plus rapide que son ex-coéquipier. Conscient de pouvoir perdre quelques secondes, qu’il regagnerait en courant, Sanseiu se tourna vers Shiro, et laissa échapper, le visage calme mais les yeux écumants :

‘’ Ne le désigne pas comme s’il était mon camarade, ou je t’envoie à l’hôpital. Ce n’est pas un camarade. C’est un meurtrier. Et avise-toi de m’insulter encore une fois de Genin apeuré, et ce sera le même régime. Je croyais que tu valais un peu mieux que ce que tu montrais, mais je crois que je me suis trompé. Ce spectacle est horrible ‘mais’ ? Il n’y a pas de ‘mais’. Tu imagines combien de personnes souffriront de ces atrocités ? Tu n’es pas de ceux qui laissent tomber ses camarades ? Moi non plus. Mais je te l’ai dit, il n’en est plus un, à mes yeux. Pas après avoir fait ça. ‘’

Le jeune shinobi ne répéta même pas ses paroles à l’envers. Peut-être ne s’en rendaient-ils pas compte, mais c’était le signe qu’il était plus que sérieux : il était troublé, et vraiment en colère. Il se tourna vers Lilith, qui devait être la dernière personne qu’il estimait présente dans le village. Entre Choji qui fuyait, encore que Sanseiu pouvait comprendre, Monoki qui se muait en un être bestial et sanguinaire, Shiro qui était fidèle à son image … Et je ne vous parle pas du senseï, le fameux Shunsui Nara, partit batifoler dans des bars à … Enfin, partit jouer avec des gogo-danceuses. Bon, il s’était peut-être enflammé, en s’éclipsant avec Shiro pour un combat amical, mais s’il avait put deviner que Monoki allait s’amuser à se perdre et à commettre des meurtres …

‘’ Je l’ai tracé. Je vais le chercher, je rejoins Choji, et on ira chercher notre senseï. Il semblerait que cette rencontre est finalement un désastre. Enfin, je suis quand même content qu’on ait put avoir un repas agréable, je saurais me souvenir de l’accueil du village du sable. ‘’

Sanseiu s’engagea dans le couloir à la suite de Monoki, sa chaîne toujours fermement tenue par ses deux mains. Alors que ses insectes lui assuraient qu’il approchait d’avantage à chaque secondes, il commença à entendre un bruit au rythme saccadé. C’était un bruit métallique, du moins en partie. Comme si l’on tapait une lame sur quelque chose d’encore plus solide. Il comprit de quoi il s’agit en arrivant dans la même pièce que Monoki.
Il s’agissait de sa chaîne, semblable à la sienne d’ailleurs, qui heurtait le sol alors qu’il la faisait tournoyer.
Sanseiu attendit que son insecte soit revenu jusqu’à lui, et se rappela les paroles de Monoki, alors qu’il lançait sur Shiro des intestins. Se pouvait-il qu’il développe une forme de double personnalité meurtrière, qu’il y ait encore du bon en lui ? Malgré sa colère, qui décroissa de quelques degrés à cette pensée, il ne put donc s’empêcher de demander :

‘’ Tu dis que ce n’est pas Monoki qui a fait ça, mais qui es-tu ? ‘’

Et puis, finalement …

‘’ Enfin, cela ne te donne de toute façon pas le droit de commettre un tel crime … Tu sais quoi ? Je te considérais plutôt bien jusqu’ici. Maintenant, j’ai une furieuse envie de t’arracher des lambeaux de corps à coups de chaîne … ‘’

Il finissait à peine sa phrase que Slavery, côté boulet, se dirigea droit vers la tête de son adversaire …

[Passe ce tour, pas le temps... Enfin, ps Lilith, comme tu l'as dit, je n'ai pas assisté à cette scène, donc je n'ai pas vue le massacre. C'est comme lorsque je mange un steak bien saignant, je déteste voir un animal se faire lacérer, mais le steak saignant ne me dérange pas. J'ai formulé que Shiro avait peur de plus... Et comme San' l'a dit, un parfait shinobi doit contrôler ses émotions ^^ Enfin, disons que je passe ce tour à dégueuler, oki, ça te plaît ça ? Sinon, pourquoi je suis toujours le moins que rien qui se fait toujours chier a essayer de dire de beaux trucs qui finissent toujours pas ne pas coller ?]

Spoiler:

J'étais encore en admiration devant la scène. C'était aussi jouissif qu'horrible. Enfin... Maintenant, nous étions hors de danger.

Monoki se retira, souriant et riant à souhait, comme si ce massacre ne l'avait pas affecté. Ou plutôt bien trop. Après tout, ce n'était qu'un boucher sans finesse. Quel manque de soin ! Quitte à découper les cadavres, autant le faire avec soin, récupérer le sang pour ne pas tâcher le sol et éviter les lambeaux.

Cette rencontre était bel et bien un désastre, comme l'annonçait San. Et Shiro qui vomissait, ne faisait qu'ajouter une odeur de puanteur de plus à cette pièce. Je me tournais vers mon coéquipier de Konoha, le seul garçon apte dans cette pièce à s'opposer raisonnablement à Monoki.

" Je vais retrouver Choji, je ne supporte plus l'odeur ici. Cette rencontre est en effet désastreuse. Seulement... Évites de faire couler encore plus de sang, si tu le peux. "

Je finis ma phrase sur ce point. J'espérai que San arrive à maintenir Monoki sans qu'il ne froisse encore plus la situation.

" Shiro, on ferait mieux de sortir. "

Puis je me précipitais dehors, avec Hikari, ouvrant la porte et la refermant avec précipitation. Je ne voulais pas que mon collègue de Suna reste plus longtemps au beau milieu de ces cadavres, même si je ne l'aimais pas, je n'avais pas envie qu'il lui arrive quelque chose à lui aussi.

Une fois dehors, à l'air libre, je pris une grande bouffée d'inspiration. Je remplissais mes poumons d'air sain, les glaçant en même temps par la fraîcheur de la nuit. J'expirais en soufflant tout mon stress. Je vidais mes idées noires, cherchant discrètement l'Akimichi. Je pouvais sentir son odeur à quelques mètres d'ici. Oui, il était encore là, tout seul, devant la maison. Je m'approchais, mais ne savais pas exactement quoi lui dire. J'étais peinée de voir qu'il semblait le plus déçu de tous par l'attitude de Monoki...

* Pfff... Je vais peut être... *

Je voulu ouvrir la bouche pour lui remonter le moral, mais je ne souffla finalement que de l'air, avant de refermer mes lèvres et faisant une moue. Je n'avais rien à lui dire. Je ne voulais pas manquer de tact avec des mots absurdes.

Le froid et la solitude lui paraissait sans importance, tant il était encore sous le choc. En temps normal, il aurait couru s'abriter à l'intérieur, mais, évidemment, ce n'était pas un temps normal. Il ne ressentait pas le froid et se voyer simplement sortit, à l'écart de la violence. Il revoyait sans cesse et sans cesse cette même scène, ces genoux tremblés et ce n'était pas à cause du froid. Son visage était fermé, très triste, comme si jamais il ne pourrait sourire à nouveau. Une fois fini, il écrabouilla son paquet de chips et l'enfonça dans une de ces poches. Il se prit la tête à deux mains et essaya de limiter les frissons qui le parcourait en revoyant le sourire de Monoki. Etait-ce devenu un monstre ? Il entendit un souffle d'air à côté de lui, et tomba sur Lilith. Lorsqu'il la regarda, ces yeux étaient vides et son choc encore immense. Il avait l'impression que restait dehors ne l'avait pas calmé, bien au contraire. Il entendit soudain sa propre voix, comme s'il avait besoin de savoir.

"Lilith ... Lilith, que ... Que s'est-il passé ?"

Sa question lui parut stupide, mais au combien importante en ce moment. Bordel, mais que se passait-il ? Il ne le savait pas vraiment car pour cela, il faudrait comprendre ce qui arrivait à son ami et il n'y arrivait pas.
Choji baissa les yeux sur le sol, fixant un point comme quelqu'un de déprimé le ferait. Le rêve d'avoir un monde sans violence était-il définitivement foutu ? L'Akimichi releva les yeux, triste. Il porte un regard sur Shiro dans le cas où celui-ci est dehors puis, il demande:

"Ne ... devrions nous pas rentrer à nouveau ?"

Monoki était debout et jouait de sa chaîne. Face à face avec San, il allait surement devoir l'affronter et le combat sera à toute évidence perdu d'avance. Il n'avait pas de réelles compétences qui lui permettraient de remporter la victoire.

''Qui je suis?... Zouo et je t'interdis de remettre cette œuvre au nom de ce Pantin!''

Il n'avait pas eu le temps de répondre à son adversaire que son arme fendait l'aire, il tenta bien de se dégager de la ligne de visée de celle-ci mais il échoua et se la ramassa de plein fouet. Il chuta au sol, son visage saignait, il avait été ouvert sous le choc. Ses yeux clos et son expression paisible laissait deviner qu'il avait perdu connaissance. Qu'allait-on faire de lui maintenant?

Spoiler:

La chaîne de Sanseiu percuta violemment Monoki à la tête, l’envoyant au pays des rêves. A un moment, l’Aburame craignit le pire, en voyant la giclée de sang qui jaillissait de la tête du garçon. Voyant qu’il était bel et bien assommé, il se précipita auprès de lui pour vérifier son état. Son pouls lui apprit qu’il n’était pas mort, comme cela aurait put arriver après un aussi rude choc au crâne. Non, à vue d’œil, il ne fallait lui prévoir qu’une vilaine migraine, rien de très traumatisant par le fait. Néanmoins quelques rigoles pourpres s’échappaient de la blessure, et le corps inanimé du pro-genjutsu perdait pas mal d’hémoglobine. La tête, c’est assez fragile, tout de même …
Sanseiu hésita, mais ramené au calme par son geste, qu’il maudissait, et par les paroles de Monoki, il finit par se décider. Son coéquipier n’avait pas vraiment agit de lui-même, il avait un problème. D’après ce qu’il avait entendu, c’était lié à une schizophrénie … Même pas, il y avait ce Hiro … Zouo semblait différent de celui-ci, dans l’esprit du jeune homme. Combien de personnalités cohabitaient dans ce corps ? En tous les cas, il fallait le surveiller, l’aide : la base n’était pas mauvaise. Monoki, même s’il était un peu étrange, était quelqu’un qui pouvait virer au bien si on lui donnait un coup de main.
Bon, cette blessure … Elle n’était pas tellement grave, mais il fallait mieux la traiter immédiatement pour limiter les dégâts et ne pas entraîner de complications.
Créant du chakra vert, comme il l’avait apprit, en retirant du sien toutes les propriétés qui en faisait le sien, il l’expulsa hors de son corps vers la blessure, et la recousu. Ce ne fut pas très compliqué, et l’opération ne prit que, tout au plus, cinq minutes. Cependant, des gouttes de sueur commençaient à perler du front de l’apprenti médecin. Il se surestimait peut-être un peu, avec les évènements récents : sa réserve de chakra n’était pas immense, et le combat, en plus de diverse échauffourées, et les soins, pesaient sur son corps. Et puis, c’était plus épuisant qu’il ne l’aurait crut, de soigner les autres. On ne devait pas trembler, avoir une adresse impeccable, sinon ce n’était plus des soins, mais une boucherie dangereuse pour le patient. Et il fallait une certaine force de caractère pour maintenir le chakra vert, assez dur à produire. Cela, son sempaï l’en avait déjà avertit. Seulement, il y avait toujours un fossé, un quiproquo, entre la théorie, l’exercice, et la vraie pratique.

[-30 chakra]

Soulevant le garçon sur son épaule, Sanseiu marcha vers la sortie. Quitter cet endroit maudit, et en finir avec la visite de ce village qui ne lui avait pour le moment rien apportée. Rentrer chez lui, et se reposer, simplement. Peut-être avaient-ils encore prévu deux ou trois choses, mais peu importait, tout se bousculaient dans les têtes, et il valait mieux pour tout le monde que cette mascarade se termine ici. Le village du sable et celui du feu entretiendraient toujours des relations amicales, mais autant dire que les jeunes générations ne renforçaient, ici, pas tellement leurs liens. Le bilan était somme toute assez mitigé.

Dehors, Choji semblait avoir reprit contenance. Lilith n’exhalait plus rien d’inquiétant, comme la peur sourde que chacun avait ressentit à l’intérieur. Elle était assez calme. Comme Shiro, qui semblait finalement se taire. Dommage, une touche d’humour, même involontaire, aurait été la bienvenue. Sanseiu s’approcha de Choji, désignant Monoki.

‘’ Il est calmé, mais inanimé. Je rentre à Konoha, on verra là-bas ce qu’on peut faire pour lui. On doit pouvoir l’aider … C’est assez étrange, mais je pense que ce n’est pas sa faute. C’est quelqu’un de bien, qui n’a pas eu de chance. Ca arrive. Mais ça ne devrait pas arriver, tu ne crois pas ? C’est notre équipier. On doit l’aider. ‘’

Le jeune Aburame avait beau dire ça, il n’avait tout de même pas reprit sa sérénité habituelle, comme en témoignait l’absence d’utilisation du langage parfait. C’était bien de dire qu’ils allaient essayer de le secourir, mais comment le pourraient-ils ? Bon, c’était un détail, ils aviseraient en arrivant. Ils devaient déjà déserter les lieux.
Arborant un sourire un peu faux, mais pas moins amicale, l’Aburame se tourna vers Lilith.

‘’ Désolé pour tout ça, ça n’aurait pas dû arriver. J’espère que ça n’envenimera pas les relations entre nos villages … A bientôt, j’espère. Ca a été un plaisir de voir le village de Suna, et de te revoir. En tous cas, si l’on est de nouveau amené à une sympathique réunion entre Genins des villages cachés, on s’arrangera pour éviter ce genre d’incident. ‘’

Surtout qu’en oubliant de tracer ses équipiers et en partant relever le défi de Shiro, il était tout aussi coupable … Il se tourna d’ailleurs vers ce dernier.

‘’ Encore mes félicitations pour notre affrontement. J’espère que la prochaine fois, tu seras devenu plus fort, parce que je t’avoue que j’y suis allé mollo. Je veux qu’on se donne à fond tous les deux, un de ces quatre. Tu perdras quand même, mais j’aimerais dépasser le stade de l’échauffement, ok ? ‘’

Il lui adressa un clin d’œil complice, montrant qu’il le taquinait. Sans vérifier que Choji le suivait, l’Aburame reprit alors le chemin de Konoha. Arrivé, il ramènerait Monoki chez lui et entreprendrait de le réveiller … Ensuite … Eh bien, il verrait bien, mais un peu de repos lui siérait également. Avant de reprendre les affaires courantes, entraînements et missions, cela allait de soit …
Peut-être aurait-il dû chercher son senseï … Mais non, il lui en voulait de ne pas avoir été là, à vrai dire, et peu lui importait son sort. Il était assez grand pour se débrouiller.

Chez Monoki.

» Tableau des combats