Cimetière de Kiri "Le repos éternel" [Détruit]

C'est ici qu'on été entreposées les corps des morts du village de Kiri.
Stèles et pierres tombales s'alignent entouré d'un cours d'eau reposant.
Le silence et le respect est de rigueur...Dans le cas contraire soyez certain que le fossoyeur saura s'occuper de votre cas.
Ici gît :
Itori Yamanaka
Daken Kaguya
Tyrael Nara
Ryuma
Haruhi Sekai

Il pleuvais sur Kiri. On pouvait voir l’eau qui s’écouler sur les toits des maisons et dans les rues. Le froid avait envahi toute la ville. Il y avait un silence de mort dans le village cacher de la pluie. Les quatre grandes portes de Kiri étaient fermer. Les gardes qui d’habitude s’y trouver n’étaient pas la. Toutes les boutiques étaient fermer-elles aussi. Tous les habitants se trouvaient dans le cimetière de Kiri. Ils formaient une grande masse noire. On pouvait voir que tous les habitants étaient habiller en noir. On pouvait voir que quelqu’un était mort. C’était le Myzukage. Itori était mort durant la nuit d’une maladie violente et incurable. Lui qui était un si grand médecin, il n’avait pas réussi malgré son talent a se soignez. On ne savait pas pourquoi il était mort si brutalement. On soupçonner un empoisonnement mais on n’était sur de rien. En tout cas, Itori lui était bien mort et c’était aujourd’hui son enterrement. Une estrade était la pour l’occasion. Ce qui voulaient lui rendre hommage pouvait le faire en montent dessus et en faisans un discourt. Personne n’était dessus pour l’instant. On pouvait voir que le corps de l’ancien Myzukage était déjà dans son cercueil. Je regarda un petit moment en direction de le ou étais son corps puis je me mis à marcher inconsciemment. Je monta sur l’estrade et je regarda la foule. On n’entendait que le bruit de la pluie. Je vis qu’il y avait quelque un de mes élèves mais le reste de la foule était composer des ninja de Kiri principalement. J’ouvris la bouche et je commença a parler. Je n’avais pas prévu de discourt mais cela sortais tout seul.

« Peuple de Kiri, comme vous le savez, nous avons perdu notre chef, notre cœur, celui qui faisait vivre le village. Il s’est éteint hier soir dans la nuit. Il est mort à première vue de maladie. Nous avons perdu un grand homme cette nuit la. On l’a vus prendre les reines du pouvoir naturellement. Il était un chef né. Je le respecté grandement pour ces idées et pour les projets qu’il avait pour le village. Je ne vais pas faire un discourt de deux heures car je sais qu’il préférer l’action plutôt que le blabla. Je vais juste dire que je le trouver admirable, chaleureux et que c’était l’un des meilleurs kage que l’on est eu. »

Je descendis de l’estrade et je regarda les gens se succéder dessus. Plusieurs Senin était venu parler à leur tour. Je vis que plusieurs personne pleurer autours du corps. Le temps était toujours a la pluie mais je trouver cela de circonstance.

J’étais dans la masse de la foule ou on enterrait Itori. Il était mort d’une maladie assez rare et violente. Tout c’était passer très vite. Les premiers symptômes étaient apparus à mon entraînement puis il était mort dans la nuit. Je savais à peut près ou étais son corps car des Senin étaient autour. Je tourna les yeux vers celui ci et je resta comme sa pendant quelque instant. Je ressentais une grande tristesse pour cet événement. J’entendis la voie d’Iraki qui commença à parler. Il n’y avait pas eu d’autre son que le pluie jusqu'à maintenant et cela faisais bizarre d’entendre une voie. D’autres personnes passèrent pour faire un discourt. Je me tourna au bout de plusieurs dizaines de minutes et je monta sur l’estrade. Je me tourna vers tous les villageois de Kiri masser devant moi et j’ouvrit les yeux. Je savais que la plus pars des gens qui étaient devant moi savait que j’étais aveugle.

« Itori est mort. Nous sommes tous triste de cette nouvelle est nous la pleurons tous. Lui qui avait fait relever la tête a Kiri. Il avait commencé à former tant de ninja prometteurs. Il a fait retrouver sa fierté a notre village. Aujourd’hui, il n’est plus la pour nous soutenir. Nous devons continuer d’honorer sa mémoire en continuant jusqu’au bout ses idées. C’est le plus grand hommage que l’on puisse lui faire. Il m’a lui-même fait devenir Genin. Je ne peux que le respecter. Continuons d’honorer sa mémoire et reprenons les projets qu’il avait. Il aurait était tant fier de nous voir continuer à relever la tête. Nous sommes inférieurs aux autres villages et aux membres de l’akatsuki mais notre force de volonté est de loin la plus grande. C’est grâce à elle que nous allons progresser. »

Je redescendis de l’estrade et je me dirigea vers Daken. Je me rendis compte que la plus pars des personne qui était la avait repris confiance.

*Iraki a bien fait de me donner ce mot avant de venir ici. Je n’aurais jamais penser être capable de les faire retrouver leur fierté. Il l’a vraiment bien écrit se discourt. Son idée était en fait simple. Il voulait que ce soit moi qui le dise car en temps qu’aveugle, si j’aie confiances, alors cela voulez dire que les autres peuvent l’être aussi. *

J’arriva à coter de mon partenaire et je m’arrêta devant lui. Je luis fit signe d’aller sur l’estrade et je me mis a coter de lui.

La pluie n'avait pas cessait de tomber quand Cynrayo arriva au Cimetière. On dirait bien que tous les ninjas du village sont venus à la cérémonie ... Cet Itori devait certainement un grand homme. Ils portaient tous le même uniforme noir que Cynrayo avait reçu chez lui. C'était sans doute une tradition. Sur une estrade mit juste derrière une photo du Mizukage, Cynrayo remarqua son Senseï Iraki entrain de fair un discour ... Il expliquait qu'Itori avait succombait à une maladie et qu'il avait de grand projet pour le village ... Une fois terminée, il quitta l'estrade pour prier. C'est là que Cynrayo vit qu'Akira monta à son tour sur l'estrade. Cynrayo était impatient de le revoir depuis le temps, mais il espérait dans d'autres circonstance ... Il dit au peuple de Kiri que tous les ninjas devait continuer d'honorer sa mémoire et qu'il fallait continuer les projets qu'il avait en tête. Une fois qu'Akira avait terminé son discours, tous les ninja faisait la queue devant la photo d'Itori pour lui rendre un dernier hommage. Cynrayo se mit dans la file d'attente et une fois qu'il se trouva à son tour devant la photo, il pria :

*Puisse son ame trouver le chemin de la liberté et de la tranquilité. Tu étais sans doute un grand ninja. Il est temps pour toi de te reposer sur le jardin éternel de l'au-delà en guidant de ton savoir ceux qui perpetueront ta mémoire ...*

Cette prière, il ne l'avait pas inventé ... Il l'avait entendu de sa mère le jour où son oncle était mort. C'était ainsi un moyen de rendre hommage au Mizukage et aussi un peu à sa mère.
Une fois terminé, Cynrayo s'éloigna de la foule pour s'appuyer sur un arbre un peu en retrait. Songeur il regardait la foule ...

"Pourvu que Kiri puisse surmonter cette épreuve ..."

Daken monta sur l’estrade et il fis un rapide discourt. C’était un discourt du même type que le mien. Il avait du lui aussi être contacter par Iraki. Quelque habitant de Kiri firent encore un discourt puis on commença à enterrer le corps d’Itori. Je sentais de l’eau couler de mes yeux. Je savais que ce n’était pas des lames mais la pluie qui coulais mais la plupart des gens autour de moi ne le savais pas. Je sentis une présence familière. Une faible présence de chakra que je reconnaissais. Je marcha en direction de celle ci et je découvrit Cynrayo. Je le reconnu a sa façon de se tenir. Je m’approcha un peut plus de lui en le fixant droit dans les yeux.

« Bonjour Cynrayo, je ne pensais pas te revoir si tôt et surtout pas dans de telle circonstance. Nous avons perdu un grand homme et nous allons le payer au prix cher. Mais bon je ne suis pas la pour parler de cela, je voulais savoir comment se passais ton entraînement ? »

*Je me demande s’il se souvient de moi. Je suis assez connu à Kiri mais c’est surtout par ma cécité. Je ne l’ai rencontré qu’une seule fois et il voulait entrer ici a Kiri. J’ai entendu Iraki m’en parler depuis et de ce que j’en sais, je en regrette pas de l’avoir accepter.*

Je m’arrêta à coter de lui pour faciliter la discutions. La foule de Kiri commençais déjà a se disperser pour partir un peut partout. L’enterrement était fini.

*Comment les Senin et les Ambu vont ils choisir le nouveau Myzukage ? J’espère que celui ci restera plus longtemps que les précédents. Cela fait longtemps que Kiri attends pour avoir un chef permanent.*

Cynrayo continua de regarder la foule qui commençait doucement à s'éparpiller. L'enterrement se terminait avec cette pluie qui n'arretait pas de tomber. Tout doucement, Cynrayo ferma les yeux pour avoir une dernière pensée pour le Mizukage, mais celle-ci furent couper car Cynrayo reconnit un chakra familier. Il leva les yeux et vit Akira entrain de venir vers lui ! Akira le salua et dit que c'était un jour sombre pour kiri ... Il me demanda également comment se comportait mon entrainement. Je le dit tranquillement :

"Salut à toi aussi Akira ! Je suis heureux e te revoir quoi que j'aurai préferée dans une autre situation ... Même si je n'avais jamais rencontré le Mizukage, je suis triste de savoir que Kiri a perdu un grand homme.
Quant à mon entrainement ... ben il est dur mais je n'en attendait pas moins pour devenir ninja et c'est exactement le genre d'entrainement qu'il me faut !"

Cynrayo regardait ses blessures, il ne souffrait pas mais les bandages loe genait toujours dans ses mouvements. Apres cette petite observation, il regarda la photo qui était toujours devant l'estrade et là, une question lui vint. Il l'a dit presque inconsciement sans même réflechire à une réponse avant :

"Dis-moi Akira, comment le village va-t-il vivre sans un Mizukage ? Car je sais que ça ne fait pas longtemps que je vit ici mais je sais que dans toute société, les gens ne peuvent pas vivre et agir comme il le faut quand ils n'ont pas un guide ... Comment Kiri va-il faire pour trouver ce nouveau guide ... le nouveau Mizukage ?"

Cynrayo connaissait très bien cette théorie vu qu'il sait parfaitement que tout seul ... On a vite fait de faire des choses qui ne sont pas considérée comme bonnes ...
Akira ne répondit pas tout de suite. Peut être se le demandait-il lui-même ou bien il ne savait comment expliqué à Cynrayo. En tout cas, Kiri a avantage et ne pas rester dans cette situation car sinon, qu'adviendra-t-il de ce village paisible et joyeux où tout le monde vit libre et heureux.

Cynrayo me répondit qu’il était triste de la mort du Myzukage même s’il ne le connaissait pas. Il continua à parler sur son entraînement. Selon lui, il était dur mais cela ne le déranger pas trop. Je sentais qu’il chercher à déterminer quelque chose mais je ne savais pas quoi.

« Et bien si tu le trouve dur maintenant, accroche toi car moi j’ai du faire deux voir trois fois plus d’effort que toi et pourtant, j’y suis arriver. Mais bon tu verras, le chemin est long mais plein de bonne chose. J’ai rencontré des personnalité qui valais le coup d’être ninja rien que par leur présence. J’ai fait des combats qui on était mémorable pour moi et puis je suis beaucoup plus respecter qu’a mes débuts. »

Je m’arrêta de parler et j’écouta les questions de Cynrayo. Ces questions étaient bien penser et il y avait un réel désir de savoir. C’était sûrement cela qu’il chercher à déterminer.

« Le village va reposer ces épaules sur les Ambu et les Senin. Tout le village sera sûrement en alerte permanente et nous allons devoir être tous vigilent car l’Akatsuki va peut être nous attaquer. C’est vrai, nous n’avons plus de guide mais on a encore les Chunin. Et puis, on peut tenir quelque temps comme sa. Pour l’élection du nouveau Myzukage, et bien sa je n’en sais rien. J’imagine que c’est au niveau de la force mais je pense qu’il y a un autre facteur. Tu le sauras comme moi si un jour tu deviens Ambu. »

Le cimetière était maintenant a moitié mort. Je ferma mes yeux bleus pour éviter que l’eau ne les fasse rougir.

*Il est intelligent c’est étudient. Il me tarde de devenir Chunin pour pouvoir apprendre moi-même aux étudient. Sa sera plus simple et puis, je crois que sa ma plairais bien. Le tout est de tomber sur ceux qui sont prometteur. *

Il ne restait que quelques personnes au cimetière sous cette pluie. Sûrement les mais proche du défunt Mizukage. Cynrayo écouta attentivement les conseils d'Akira pour son entrainement. Il sourit quand celui-ci dit qu'il fallait toujours s'accrocher car c'est ce qu'il fait depuis déjà le début de son entrainement avec Iraki ! En écoutant ces paroles, Cynrayo sourit et dit :

"Ouah sa a l'air vraiment bien d'être Genin ! J'aimerais bien en être un un jour. C'est comment la vie d'un Genin ? Sûrement palpitante non ?"

Cynrayo en savait maintenant beaucoup sur les ninjas et connaissait presque tous les clans ninjas et leur spécialisation. Il avait deviner qu'Akira était un Aburame quand celui-ci l'avait menacé avec des insects ...

"En plus tu fais parti d'un des plus grand clan ninja qui existe ! Ta vie doit être sans doute très passionant. Ca doit être super d'avoir toujours des membres de ta famille qui sont là pour te conseiller et t'aider !"

Sur ces paroles, Cynrayo baissa la tête et eu une petite pensée pour ses parents. Il aurait tant aimé qu'ils soient là, à Kiri à ses cotés pour le conseiller sur le fait de s'entrainer et d'être un ninja ... Mais il se reprit vite, leva la tête et dit à Akira :

"J'espère vraiment avoir les capacitées pour être Genin ! Mais bon je vais déjé esseyer de survivre à l'entrainement d'Iraki-Sensei et si je suis toujours en vie ben je pourrais penser au futur !"

Sur ces mots, les deux ninjas rigolèrent et Cynrayo à ce moment-là se sentait nettement moins seul que d'habitude ...

Je sentis que le peux de personne qui se trouver encore la était les membre du conseil de Kiri. Il devait avoir plein de chose a discuté mais je ne penser pas que sa soit vraiment l’endroit pour cela. Cynrayo me demanda plusieurs chose. Il voulais savoir si le vie de Genin était palpitante, comment c’était. Il me parla aussi de mon clan en disant que sa devait être merveilleux d’être avec sa famille. Il rigola en disant que il devait survivre a l’entraînement d’Iraki.

« Pour le fait d’être Genin, sa apporte beaucoup d’avantage comme ça (je lui montra mon bandeau sur mon bras droit) et le salaire. Et puis on est beaucoup plus respecter et on doute pas de nos capacités. C’est une vie dure car les entraînements son fréquent et intensif. Pour mon clan oui c’est bien a une différence près. Mes parents sont morts quant j’étais petits et le seul Aburame véritable que je connaisse est le chef de mon clan et il n’a aucun rapport avec ma famille. Mais bon ce n’est pas si grave car nous somme tout de même de la même famille avec un peut d’éloignement. »

Je m’arrêta de parler et je repris un peut ma respiration.

« Iraki est un bon sensei, il a formé des générations de ninja qui sont devenu talentueux. Tu verras que son entraînement porte ces fruits. Il est considéré comme le meilleur sensei de tout Kiri. C’est un honneur d’apprendre avec lui. Il ne le montre pas mais il est très respecter par les habitants du village. »

Je m’arrêta de parler. La pluie n’était pas la seule a faire du bruit. Kiri et ses commerçants reprenaient vie. Je me tourna vers la rue et j’écouta les passants qui discuter. La mort d’Itori était encore bien présente dans leurs esprits. Mon kimono noir était tremper et le froid commençait a se faire sentir. Je me tourna vers Cynrayo et je lui dis :

« Bon, moi je vais y aller, il commence à faire froids et puis, j’ai un entraînement au katana. Vien me voir a l’occasion. »

Je commença a marcher en direction de la rue. Je fis un signe de la main a Cynrayo et je parti.

[Akira : 11xp/rp]
[Cynrayo : 7xp/rp]

Une nouvelle tombe à été édifiée...La roche qui la compose et noble, jeune, aussi brillant qu'un cristal pur. Aux côtés des noms des Shinobi de Kiri décédés en mission s'élève la stèle destinée à la dernière victime de la Lune Rouge...
Sur la pierre habillement taillée, les lettres forment :

Thyrael Nara
Chuunin d'Iwa
Chef du clan Nara

Ainsi s'achève la vie d'un prodige...

=> Centre ville: Appartement de Kuro Yamanaka, Shizume Dotu et Leoserb Nara

Passant par le cimetière afin de se rendre à sa maison après son entraînement à l’académie, Leoserb passa devant la tombe de son défunt frère, Thyrael. Il s’y arrêta un instant, s’y recueilli et passa ensuite son chemin. Arrivé devant chez lui, il aperçut une petite échoppe, non loin de là. Il y alla, et vit quelques fleurs. Il confectionna un bouquet, donna les 3gils qu’il devait au marchand, et alla chez lui. Il les mit dans un vase, qu’il remplit d’eau, et se dirigea de nouveau vers le cimetière. Il déposa le vase devant la tombe de son défunt « frère », s’y assit, et s’y recueilli. Il commença à entamer une conversation avec Thyrael… Une conversation à sens unique, mais une conversation quand même…

*Thyrael-sama… Cela fait un an déjà que nous ne nous sommes pas revus… J’ose encore espérer pouvoir écouter vos conseils un jour ou l’autre… Vous devez encore me prendre pour un fou, doublé d’un idiot, mais sachez que, étant l’un des derniers représentant des Nara, je ferai tout pour avoir l’honneur de siéger à vos côtés, là-haut. Je me souviens encore du jour où nous nous sommes rencontrés… Il faisait nuit, il était assez tard. Je suis arrivé chez les Nara d’une manière assez bizarre. Nous étions du même village, et de plus du même clan. Tout cela suffisait à nous rapprocher. Vous étiez mon chef d’équipe à Iwa, et mon maître chez les Nara. Je vous admirais. Thyrael sama… Vous allez énormément me manquer. A qui vais-je désobéir maintenant ? Hein ? Dites le moi… En parlant de vous désobéir… Je viens de penser à la mission que nous avions effectuée. Cette mission dans laquelle nous devions récupérer la bague du pouvoir d’Iwa… J’étais le premier à tomber… Je n’ai pas voulu écouter votre stratégie, et Orochimaru m’a prit sur son dos pour que je puisse récupérer… Et aussi pour me porter. C’était également pendant cette mission que j’ai découvert mon penchant pour la médecine. Thyrael Nara le marionnettiste, Leoserb Nara le médecin et Orochimaru no Manda le musicien… Une équipe qui promettait. Seulement, je l’ai gâchée, en partant. J’ai appris pas mal de choses à votre sujet. Comme quoi vous avez éliminé Raven Verana, mais que vous vous êtes fait éliminer par après. C’est une mort digne de vous.*

Leoserb regarda un instant les oiseaux, et reposa ensuite ses yeux sur la tombe de son ancien maître.

*Alala… Thyrael sama, vous savez, je suis entré à Kiri, le village où vous êtes mort. J’ai subi plusieurs tests… Un interrogatoire par les Anbus, un combat contre un genin alcoolo qui m’a fait la morale, et maintenant la mairie m’a placardé dans un appart deux personnes avec un canapé lit et deux chambres. Manque de pot, ils étaient déjà deux. Je me retrouve dans le salon à dormir sur le canapé lit. La demeure des Nara commence sérieusement à me manquer. Je crois que j’y retournerai plus tard, mais pas tout de suite. J’irai quand j’aurai appris quelques techniques de médecine, c’est mieux. Thyrael sama, je vous souhaite de reposer en paix, jusqu’à ce que quelqu’un d’autre vienne vous embêter… Au revoir, à la prochaine.*

Leoserb se dirigea vers la banque, le cœur allégé d’avoir dit tout ce qu’il avait dit. Il partageait ses aventures avec un homme mort, mais il les partageait. C’était l’essentiel.

=> Centre ville: Banque

Une tombe parmit tant d'autres...
Le corps aurait pu être ramené jusqu'à son village d'origine, mais il n'en est rien, il se trouve ici, au milieu de tant d'autres anonymes...
La place qui lui a été choisie se trouve au milieu de la partie reservée au anciens ninjas, bien qu'il n'en ai jamais vraiment été un...
En plein centre de la stèle, un observateur pourra lire ces simples mots :

Haruhi Sekai
Etudiant de Kiri

Crachin perpétuel, voile grisâtre, Kiri. Le village de la pluie se regroupait dans l’ossuaire en une foule compacte. Les visages fermés, les regards tristes, l’heure était sombre. Une sépulture en marbre blanc se dressait au centre d’une acropole, point culminant du cimetière. L’assistance tournée vers les obsèques, tous avaient l’œil fixé sur un Jounin, un Jounin qui représentait le dernier espoir d’une cité en déclin. Le Pays de la brume rendait-il ces derniers soupirs ? Dans le cortège, quelqu’un poussa un long râle. Cette plainte n’était pas en faveur de la personne décédée, mais plutôt de ce qu’elle avait représenté, de ces actions réalisées. Des exploits, sans aucun doute.
Sur l’urne funéraire, une inscription gravé avec soin ressortait nettement.

Seika,
Toi qui par ta fouge as terrassé tant d’adversaires
Toi qui as fait rêver le peuple de Kiri comme auparavant
Toi qui as poussé la renommée du village au-delà de tes prédécesseurs
Toi qui as brandi l’honneur de notre citée
Toi qui as tracé le sentier à tant d’entre nous
Pour tous ces exploits, ton nom restera à jamais gravé ici
Et si par malheur, quelqu’un venait à destituer ta gloire
Il subirait le courroux du peuple qui te doit tant
Uchiwa Chihiro

Sur une estrade, Iraki épiait la foule. Son regard vide balayait les environs. Des Anbus demeuraient aux endroits stratégiques, le village n’était plus sûr. Tout avait débuté lors de l’annonce de la mort de Chihiro. Dans les deux jours qui avaient suivis, le port de Kiri avait été assailli par des pirates. Pour parfaire le chaos ambiant, les Anbus se disputaient la place de Mizukage, enfonçant peu à peu la cité dans une guerre civile. Iraki dirigeait une partie du village, une poignée de personnes qui se démenaient pour retarder l’anéantissement de Kiri. Seulement les hautes instances se trouvaient trop instables pour que le pays se porte bien. Si le Jounin avait été Anbu... Il aurait pu prétendre au poste de Mizukage, arrangeant la situation plus que critique. Seulement à son niveau, se déclarer candidat équivalait à se mettre la corde au cou...
Un raclement de gorge, une inspiration.

« Peuple de Kiri. L’heure est grave. Comme vous le savez tous, la Mizukage a été assassinée. »

Temps d’arrêt, la voix du Jounin s’étouffait au loin sous la pluie. Aucun changement sur l’expression générale.

« Le port de Kiri est tombé lui aussi, assailli par les pirates. Ces derniers ont dévasté bien des quartiers, pillé des commerces, saccagé les habitations dans notre village grâce à ce port d’attache. Nos forces actuelles ne nous permettent pas de contenir le flot de flibustiers qui massacre tous les jours chacun d’entre nous. Cette situation est intolérable ! Nous devons nous unir pour repousser l’invasion barbare. C’est notre chair qui périt tous les jours, notre cité. En la mémoire de notre Mizukage, nous devons reprendre à ces rats des mers ce qui nous appartient. Jetons ces corsaires hors du pays de la brume ! »

Un sursaut d’orgueil remua la foule. Quelque part, Iraki savait parfaitement que cette tentative était vouée à l’échec. Sans les renforts des Anbu, ils n'obtiendraient pas la victoire... Pourtant, il irait mener la bataille, parce qu’une minuscule chance demeurait, parce qu’il fallait réveiller le peuple par un coup d’éclat, parce qu’il voulait que le village de la brume, son village, reconquiert son honneur et sa gloire.

[A partir de cet instant, considérez le village comme en guerre civle]

[ La scene suivante se déroule une semaine avant l'apprentissage de la mort de Chihiro par le village de Kiri, donc avant l'invasion du village par les pirates. ]

aire d'entrainement

Il pleut. Une silhouette pénetre doucement dans le cimetière. Elle ne sait pas vraiment ce qu'elle vient faire ici mais elle ne l'a jamais visité, elle voulait le voir. Quel plaisir peut on ressentir par la visite d'un cimetière, allez savoir... Mais cette balade presque comme les autres pourrait être considérée comme un simple divertissement sans importance. Et pourtant...

Higeki marchait sans savoir réellement où elle allait. Elle venait de passer les grilles du cimetière presque s'en sans rendre compte. Elle ne cherchait rien ni personne, mais avait juste envie de faire un tour au cimetière avant de partir, histoire de voir un peu de l'exterieur les lieux qu'elle habiteraient peut être à son retour. Avant de partir dans une mission completement deraisonnée...Elle reviendrait, c'était sur. Mais en combien de morceaux ?

La jeune fille marchait entre les tombes anonymes, elle apercevait des noms inconnus. Lorsqu'elle ralentit le pas pour observer son envirronement, son regard embrassa l'ensemble de la scène avant de repartir glisser sur les noms gravés sur les stèles. Le ciel était d'un gris terne, la pluie ruisselait sur la boue, crevant au passage les quelques fleurs posées sur les tombes. Les stèles grises s'enchainaient sans réelle logique, elles étaient juste alignées. Un endroit où l'on rangeait des cadavres.

Lorsqu'elle s'arrêta enfin, ses pas l'avaient menée dans la section reservée aux anciens shinobis. Morts en mission, en combat, de suicide, ou tout simplement par les ravages de la vieillesse... Une fois de plus, son regard glissa sur quelques dizaines de noms inconnus. Combien de destins, de rêves et d'espoirs se retrouvaient enterrés ici ? A vrai dire, elle s'en fichait. Presque. Un instant, ses yeux s'attardèrent sur un nom, passèrent sur un autre, puis revinrent. Elle se figea, fit un pas en arrière, relu le nom. Qu'est-ce qu'il foutait là ?

Higeki s'approcha de la stèle encore neuve, carressant du doigt le marbre encore lisse, pas encore abimé par les intempéries. Elle était trempée, la pluie continuait à inonder méthodiquement chaque parcelle du cimetière, mais elle n'y pretait pas garde. Son regard resté fixé sur le nom, son expression restait abasourdie. Son visage se crispa. Comment cet imbécile s'était-il débrouillé pour mourir ? Et surement inutilement, de plus... Une vague de colère l'envahit, prenant la place que le chagrin aurait pu occuper. Une lueur de dégout passa dans ses yeux, précédée par du mépris.

Elle lui en voulait... Il s'était introduit à Kiri elle ne savait comment, s'était inscrit à l'academie aussi impunément qu'il offrait une des vaches de son père à n'importe quel étranger ayant la chance de passer près de lui au moment où un nuage de forme significative passait dans le ciel. Combien de temps avait-il duré, deux semaines ? Trois ? Elle secoua la tête, attendit un instant des larmes qui ne vinrent pas. Non, elle n'était pas triste. Haruhi Sekai ne lui manquerait pas, elle avait bien d'autres personnes sur qui s'enerver. Mais où était-il allé chercher le droit de mourir ainsi ?

L'expression de la jeune fille fut quittée par la colère pour se laisser gagner par la resignation, puis reprit sa determination habituelle. Elle devait partir. Dans l'instant. Et avant, il valait mieux trouver Iraki. Il y avait un endroit où elle avait toutes les chances de le trouver...

ordre des missions

+3xps

Village de Kiri, En dehors du Village, Porte Est de Kiri

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Douce brise. Tout était calme. Personne n'était en train de se recueillir alors que l'astre du jour peinait à se lever. Le conteur lâcha un nouveau nuage de fumée. Il avait finalement traversé le village, dans la plus grande discrétion, pour se rendre au cimetière. Que venait-il y faire? Il déambulait dans les allés de ce même pas paisible, la tête légèrement baissée. Son visage demeurait invisible compte tenu du manque des ombres et de son capuchon.L'une de ses mains était toujours à l'intérieur du manteau, portant un objet dont la nature restait encore indéterminée. Il vint s'immobiliser face à une stèle de marbre sur laquelle avait été gravée de nombreux noms. Durant quelques secondes, il resta un genou à terre, continuant de fumer pipe à la bouche. Soudain, il brisa le silence qui régnait dans la demeure des morts.

Senseï...Cela faisait si longtemps...Dois-je m'en vouloir? Vous m'auriez répondu que non...

Alors que sa voix chaleureuse perdait de son intensité, le conteur se releva puis ajouta avant de poursuivre sa route :

Pourtant aujourd'hui, je ne suis pas venu pour vous...Mais pour Elle.

Cette fois ci, il prit la direction d'une pierre tombale plus grande et étincelante que les autres. Elle paraissait aussi plus récente, moins sujette aux marques infligés par le Temps. Arrivé face à elle, le mystérieux nomade lu d'un ton sans émotion.

Seika,
Toi qui par ta fouge as terrassé tant d’adversaires,
Toi qui as fait rêver le peuple de Kiri comme auparavant,
Toi qui as poussé la renommée du village au-delà de tes prédécesseurs,
Toi qui as brandi l’honneur de notre Citée,
Toi qui as tracé le sentier à tant d’entre nous,
Pour tous ces exploits, ton nom restera à jamais gravé ici,
Et si par malheur, quelqu’un venait à destituer ta gloire,
Il subirait le courroux du peuple qui te doit tant,
Uchiwa Chihiro.

Soupir.

C'est donc vrai...

L'homme retira alors sa capuche, laissant ses cheveux de paille flamber sous les nuances orangés de l'aube. Ses yeux semblaient humides. Il posa un genou à terre, posa son bâton de marche à ses côtés puis finit par effleurer la stèle de sa main désormais libre. Ensuite, il retira son autre main restée jusqu'ici cachée dans le manteau...Il n'en sortit aucun objet dit dangereux, simplement un Lys d'une blancheur inégalée. Il déposa avec délicatesse la fleur auprès de la pierre.

Cimetière de Kiri "Le repos éternel" [Détruit] Fleursdelysbat800x600ha5

Chihiro...Comment as-tu pu nous quitter...

Silence. L'homme ôta sa pipe. Quelques gouttes de pluie vinrent s'échouer sur son visage . De ses yeux paraissaient ruisseler une larme; de son cœur, des regrets.

J'en suis le seul responsable. Iraki ne pouvait pas veiller sur toi, pas seul. Tu étais trop impressionnante pour lui, il en a toujours été ainsi. Il a préféré veiller sur toi de loin...J'aurais du assurer tes arrières...Je ne l'ai pas fait...Nous étions liés jusqu'à ce que la mort nous sépare...Pourtant, je ne peux me résoudre à me séparer de Toi, de ton souvenir...Je ne suis pas venu me lamenter sur ta tombe...Je suis venu m'excuser...Pour t'avoir abandonnée lorsque tu décidas d'assumer tes fonctions de Mizukage. Pardonnes moi...

Il tira alors de nu part un stylet puis un morceau de parchemin sur lequel il écrivit avec application :
Chihiro...Toi qui fut ma femme...
Joyeux anniversaire, aussi Funeste soit-il..

Autrefois, nous nous rendions, nous autres Exécuteurs de la Brume, au sommet des mystérieuses cascades.
Pour que le Deuil soit fait, les anciens frères d'armes doivent se réunir..Pour Elle.
Puisses tu, Iraki, lire cet appel...

Sans un bruit, l'homme se disparu petit à petit dans les forêts qui entouraient le cimetière..Le ciel, lui, poursuivait sa lamentation.

Tehei arriva peu de temps après le mystérieux individu, il le vit à peine disparaitre dans la forêt et se dit qu'il avait imaginer un truc où que c'était un animal, une fois de plus le jeune ninja s'était perdu dans le village.

Bon alors où est-ce que je peux bien avoir atteri cette fois ? On dirait bien un cimetière, seulement avec cette pluie c'est dur de le voir.

Il regarda les pierres de plus près pour y voir sur certaine le sigle du village.

Bah au moins comme ça je sais que je suis pas sorti du village par erreur, puisque je suis ici autant visiter de toute façon si je sors sans trouver quelqu'un je vais encore me perdre.

Tehei commença à se promener dans le cimetière en sautillant dans les flaques d'eau qui commençaient à peine à apparaître, le liquide pénétrait ses chaussures et rendait ses chausettes humides, la température n'étant pas très élevée il eut très vite froid aux pieds et décida d'arrêter de sauter là où il ne fallait pas, en plus maintenant ses chaussures étaient toutes boueuses. Il s'amusa alors à regarder les noms sur les stèles mais étant nouveau dans le village aucun ne lui rappela une personne qu'il connaissait, Tehei se dit qu'après tout c'était sans doute mieux ainsi, ça ne lui aurait sans apporter que de la tristesse et de la nostalgie de voir la tombe d'une personne proche. Soudain Tehei remarqua une tombe plus impressionante que les autres, si imposante que la pluie qui se faisait de plus en plus forte ne pouvait la cacher, l'étudiant s'en approcha et lu que c'était celle de la mizukage.

Quoi ? Quand est-ce qu'elle est morte celle-là ? ... Tiens c'est quoi ce truc ?

Il ramassa le parchemin laissait par "H", regardant durant quelques secondes le lys se plier sous le poids de l'eau , puis il regarda le parchemin, les gouttes de pluies commençaient à effacer le message mais il était encore lisible, une fois qu'il l'eu lu Tehei le mit dans une poche pour que le message ne soit pas effacé d'avantage.

Alors comme ça, cell que l'on appelait la "sadique" avait un mari, peut être que le truc que j'ai vu dans la forêt c'était lui après tout, et puis c'est quoi cette histoire d' " Exécuteurs de la Brume" et de "mystérieuses cascades" il y a tellement de cascade dans ce village, en tout cas il est clair que ce message ne m'est pas destiné, faudrait que je le donnes à Iraki c'est lui le destinataire après tout.

Tehei rangea ses lunettes dans la poche prévu à cet effet, l'eau ruisselant dessus brouillée sa vision, puis il sortit du cimetière pour se dirigé vers le village, le seul point de repère qu'il avait c'était le bâtiment du Mizukage, il décida de se diriger vers cette bâtisse Iraki y était peut être et puis c'est le seul endroit que Tehei était sur de pouvoir atteindre ,avec son sens de l'orientation encore plus déplorable par temps de pluie où il ne voyait rien.

Village de Kiri, Centre ville , Bureau du Mizukage.

Tehei + 2 xps

Début de soirée, cracha constant. De fines gouttelettes de pluies de déposaient sur mon kimono ainsi que sur le corps de l’étudiante que je maintenais serrer dans mes bras. Quelques murmures naissaient lors de mon passage, les villageois se posaient des questions. Qui avait bien pus commettre un tel acte sur une fille si jeune? Comment le dite jeune fille avait-elle trouvé le courage d’aller se battre face aux pirates, pour finir par le payer de sa vie ? Certaine chose n’étaient pas juste, mais il fallait le mettre sous le nez des habitants pour qu’ils s’en rendent compte. Je voulais qu’ils réalisent la lâcheté dont ils faisaient preuve. Comment une simple gamine sans expérience c’était elle élancer au combat pour sauver son village, sans espoir de vaincre d’elle-même ? C’était quelque chose d’inconcevable pour beaucoup de villageois. Aujourd’hui, ils comprendraient que le courage d’une fille peut braver celui d’une organisation telle que celle des flibustiers.
Le fait que l’autre fille me suivais donner encore plus de dimension à ce sentiment. Ainsi, elles y étaient aller à deux et l’une d’elle avait survécu. Quelque part, je savais que dès demain, la nouvelle aurait fait le tour du village. J’espérais qu’ainsi, les habitants au complet se soulèveraient et chasseraient ceux qui leurs avaient causé tant de tors. La manipulation serait alors parfaite. Après tout, c’était dans ce but que je laissais le corps de la défunte à découvert, sans même un drap pour la protéger dans la mort.

J’étais enfin arriver. Un petit attroupement me suivait, des curieux pour la plupart. Je déposais le corps éventrer de la jeune fille sur une table, frappant par trois fois la porte du croque mort de garde. Seul le bruit des gouttes d’eau frappant le sol était perceptible dans le cimetière, le cortège funeste patientait en silence, devant la grande table en granit ou était déposé le corps. Cliquetis, la porte s’ouvrait. L’homme de garde observa la scène d’un coup d’œil. Il posa ça main sur mon épaule en signe de compassion. Pensait-il que j’éprouvais du regret ou une quelconque émotion ? Sans doute. Je m’approchais du corps à nouveau, j’attrapais ses poignets. Seize ans...

« J’aimerais que sur sa tombe soit graver ceci :

Je suis morte au combat, pour Kiri
A mon village, je lui ai offert ma vie
Protéger ses Habitants, c’était mon objectif
Mais mon corps était bien trop chétif
J’ai affronté les pirates malgré mon jeune age
J’ai fait de mon corps un rempart contre la rage
Mon nindo était de prouver ma valeur
C’est ainsi que je me suis opposée à la peur
Ma vie aurait pus cependant être épargnée
Si seulement vous aviez daigné résister à mes cotés
C’est Votre manque de courage, Habitants
Qui m’aura assassinée, moi, une enfant de seize ans

...»

Ce fus tout. Je n’avais plus rien à dire, plus rien à faire ici. Je savais que mon objectif était rempli, qu’il était inutile d’en rajouter. C’est le pas rapide que je me dirigeais vers la mairie...
Quelque part, au plus profond de moi, un sourire s’épanouissait. Si cet acte de manipulation pouvait s’avérer payant, le village serait sauver. La légende de Kiri et de ses habitants traverseraient les âges et qui sait peut être, j’aurais une place dans le récit que l’on ferait au gamin de la brume.

[=> Ordres des missions]

Poste avancé des pirates N°2

Après une brève course, Yukiko parvint a ne pas perdre de vue l'homme qui tenait Saori. Elle préférait ne pas le coller, mais plutôt suivre de loin. Elle ne voyait pas non plus vraiment sa silhouette ni celle de la défunte, mais l'odeur que le sang laissait était suffisante à la fois pour guider Yukiko et pour la faire frissonner de plus belle. Pas de frissons de peur où d'un sentiment de tristesse quelconque, mais tout simplement car elle avait encore troublée. Il fallait la comprendre, du haut de ses 13 ans, une jeune Etudiante ne réagit pas forcément bien à la vue d'une coéquipière morte. Venait s'ajouter aux troubles le froid, en effet, Yukiko venait de passer au moins une heure dans de la brume épaisse, qui n'était pas des plus chaudes. Ajoutez à cela qu'elle n'a pratiquement pas bougé durant l'embuscade.

Ce fut avec des pas fébriles que Yukiko s'avança dans le village, toujours après l'homme. Les regards se devaient au fur et à mesure de sa marche. Des regards intrigués, perplexes, se demandant la raison d'une marche aussi funeste en plein centre ville, se posant des questions toutes plus farfelues les unes que les autres. Des regards à la fois sur l'homme, sur Saori, où sur Yukiko. L'humanité fait que quelqu'un se sente responsable d'une mort lorsque celui-ci en voit une. Ce fut donc une sorte d'attroupement qui suivit l'homme, se mêlant ainsi à Yukiko. Yukiko, qui, malgré la foule qui commençait à l'entourer, put très bien entendre les paroles de l'homme, qui venait de créer sur mesure une poésie qui rendait honneur a la morte non nulle de Saori, mais aussi un poésie qui accusait le peuple de n'être pas intervenus. Une poésie critique en quelques sortes. Même si Yukiko ne fut pas bien sûre de vraiment comprendre ces mots, elle resta tout de même quelques minutes auprès du corps de Saori, que tenait maintenant un homme habillé de noir, homme chargé de s'occupé des morts.

Quelques minutes plus tard, l'heure était venue pour Yukiko de s'éclipser, elle était en partie obligée de se rendre à la Mairie, histoire de vérifier si on ne l'attendait pas. Elle se fraya une chemin parmi les villageois, et repartit, d'un pas mou, en direction du lieu où l'on donnait les mission

Ordres des Missions