Rêve autour de Dans l'Ombre

Rêve autour de Dans l'Ombre -Trop facile-

En plein coeur de Suna, il n'y avait pour l'instant pas grand monde, Kowaki se passa la main dans les cheveux en essayant avec son autre main d'installer la dernière et plus haute carte de son magnifique et merveilleux château de cartes de quelques 4 ou 5 mètres.
Lorsque ce fut chose faite, de façon étrangement facile voir fastidieuse, il s'installa sur le sol pour contempler son oeuvre.
Il s’allongea doucement, observant le ciel bleu turquoise, il pensa à toutes les possibilités infinies qu’ils disposaient avec un simple jeu de cartes. En effet, Kowaki pouvait à sa guise créer, façonner un château de la hauteur ou de la longueur qu’il voulait, la forme de celui-ci pouvait à la fois représenter un cerf ou alors un âne.
Lassé rien que par ces idées débiles, il soupira.

Une pomme tomba d’un arbre, elle tombait, glissait sans fin dans l’espace représenté par ce ciel coloré, puis, elle alla s’écraser dans les mains du jeune Kyochi qui comprit instinctivement.
Un pur génie.
Le temps était enfin venu, il allait finalement recevoir sa récompense suprême, pour avoir été gentil et tendre, avec tous ces amis. Enfin.
Sans le moindre soupçon d'hésitation, il cligna des yeux.
Quel ne fut pas sa surprise lorsqu'il remarqua que le temps s'était figé à ces côtés.

Un regard de gamin apparut sur son visage.
Une idée, il lui fallait une idée de génie pour commémorer son nouveau pouvoir, se torturant l’esprit, le joueur de cartes ne put aboutir à une conclusion, tant ces idées lui paraissaient stupides.
Allez écrabouiller tous les montres de Kiri ? Battre le record de 100 mètres à la nage ? Ouvrir le plus rapide de tous les restaurants avec livraison à domicile ? Rendre visite au Hokage endormit et lui voler ces chips ?
Toutes ces idées furent effacées d’un geste ... Trop ridicule, il fallait quelque chose de plus grand.

Une pensée lui brûla l'esprit : Pourrait t'il approcher de Dans l'Ombre sans que celui-ci n'en est conscience ? Arriverait t'il à l'attacher à un arbre par le bout d'un orteil sans que le temps ne bouge, sans que personne ne marmonne, sans que le soupçon pèse sur ces épaules ?
Serait t’il le seul à savoir ce qui se cachait sous le voile noir du chef de l’Akatsuki ?

Il émit un rire narcissique, il s'imaginait maintenant très clairement la scène, ce prétendu Dieu vivant incapable de lutter face à la puissance de sa personne.

*Mouahahahahah !*

Aussitôt en place, le plan se déplia avec magie, et Kowaki se retrouva téléporté près du monstre qui n’était d’ailleurs pas seul.
Kowaki cligna des yeux, et le temps se figea.

Même si ce monstre était immobile, il dégageait une aura meurtrière impressionnante,
Kowaki s'avança doucement, priant pour que ces pieds ne s'emmêlent pas entre eux.
Il respira régulièrement, essayant de se calmer, il était maintenant rendu à une distante qu’il jugeait suffisamment proche de Dans l’Ombre. Satisfait mais effrayé, il recula.

*Trop facile*

Il attendit impatiemment qu’une idée brillante lui traverse l’esprit ...
Fallait t’il commencer par mettre le feu au nuage noir qui l’entourait, juste pour voir s’il disparaissait ? Ou alors, fallait t’il forcer ce monstre à avaler des insectes infâmes, tartinés au nutella ?
Bien sûr, il ne devait pas laisser cette grande puissance se réveiller ...

Spoiler:

Que faisait-elle au milieu de tout ce sable ecoeurant ? Pourquoi portait-elle un bidon d'essence à la main ? Pourquoi les poissons ont-ils ce regard si stupide ? Quelques questions sans réponses, nous pourrions en établir une liste sans fin, si seulement nous en avions le temps... Hors, nous ne l'avons pas, la sonnerie retentira bientôt, et bien nous avons tellement hâte de pouvoir enfin incendier l'Ombre...

Higeki se laissa glisser jusqu'à Kowaki. Pourquoi elle était là, c'était encore une question sans réponse, mais peu importe, elle avait envie de s'essayer à éradiquer un homme qu'elle ne connaissait pas, pourrait-on imaginer plus belle distraction ? Lorsqu'elle se tourna, elle aperçu celui qu'ils avaient l'intention de tuer et elle se laissa aller à l'observer, cherchant malgré elle un capuchon, comme sur les piscines gonflables... Ca serait tellement plus facile de n'avoir qu'à tirer un morceau de plastique pour le tuer ! Mais moins amusant, évidemment... Ils étaient juste derrière l'Ombre, ils pouvaient presque le toucher, qui aurait pu esperer plus belle situation ?

Oui mais maintenant ? Une paire de ciseaux en métal brilla dans la main de la jeune fille qui ne tenait pas le bidon d'essence. Elle hésitait. Elle pouvait asperger l'homme du délicieux liquide, ou alors lui couper les cheveux... Ou alors, dernière solution, lui faire écouter une musique sordide que trouve passionante certains extra-terrestres, une musique qui emprunte des mots à la belle langue germanique mais qui fait peur... Allez savoir laquelle, tout dépend du bien de vue, mais ne nous étendons pas là dessus et allons tuer l'Ombre.

Elle reporta son attention sur Kowaki. Peut être que lui savait comment supprimer l'Ombre pour faire revenir la Lumière ? Peut être que lui avait une idée grandiose, une idée qui leur permettrait de recevoir les oscars du plus beau meurtre, du mieux ficelé ? Peut être était il en train d'élaborer une strategie digne des plus grands ? La jeune fille lui adressa quelques phrases en langue des signes, langage qu'elle ne savait pas parler. Le monstre ne respirait pas, ou alors on n'etendait pas sa respiration... Dommage. Mais tant pis, il le brulerait quand même. Car maintenant, ses idées étaient arrêtées, elle voulait le bruler, pour le voir rejoindre cet affreux nuage noir qui se baladait au dessus de sa tête.

Elle fit un pas, levant la paire de ciseaux, lança un regard hésitant à Kowaki, puis se résigna et recula en silence. Elle aurait bien piqué une mèche de cheveux à l'Ombre, afin d'en faire une poupée vaudou et de pouvoir le bruler en toute tranquillité et sans crainte de représailles (allez savoir pourquoi, les gens n'aiment pas beaucoup se faire bruler...). Seulement, l'aura que dégageait la cible était bien trop impressionante, comme s'il bénéficiait en permanence d'un bouclier invisible qui les attaquerait s'ils osaient trop s'approcher...

Profondément enfouis dans ces interrogations au sujet de sa capacité à approcher à moins de cinq mètres du fier chef de l'Akatsuki, le jeune Kyochi commençait à s'exaspérer sur ses propres capacités, se demandant finalement si par la même occasion cet homme n'était pas une représentation physique de la puissance de l'au delà. Naturellement absurde, cette idée se dessina facilement dans son esprit comme potentiellement vraie.

Une image s'empara de lui, et abasourdi, Kowaki recula légèrement de quelques pas. Dans l'Ombre avait t'il eu une enfance, un père, une mère ? Avait t'il déjà eu une douce voix d'enfant ? Est-ce que quelqu'un l'avait déjà regardé en murmurant: "Quel beau bébé" ?
Sous le choc, d'une telle pensée, ces mains commencèrent à trembler, il y avait maintenant de fortes chances dans son esprit que ce monstre n'ait jamais eu d'enfance, et qu'il soit tombé d'un arc en ciel, déjà âgé d'au moins 17 ans.

Pourtant il n'aurait pas du penser ainsi, il ne semblait plus du tout important, en ce moment de savoir d'où remontait sa puissance, puisque de toute façon, que son visage soit ridé où qu'il soit majestueux, ce démon allait disparaître de la surface de la terre, dans les secondes à venir.

S'étirant un instant, le joueur de cartes avait maintenant une compagne de destruction à ses côtés, elle semblait être arrivée par le chemin, à moins qu'elle ne soit tombé du ciel, après tout, si lui avait le pouvoir d'arrêter le temps, elle pouvait tout aussi bien voler. Mais dans ce cas, elle aurait deux pouvoirs, puisqu'elle pouvait aussi lutter contre sa capacité à stopper le temps.
Espérant qu'éventuellement elle disposait du pouvoir de stopper le temps, mais qu'elle ne l'utiliserait pas de façon à ce que ce Dans l'Ombre reprenne sa faculté de mouvement, Kowaki entama sa réflexion dont le but était d'offrir un somptueux final.
La comparaison avec un feu d'artifice éveilla en lui une idée étrange.

*Et si on transformait Dans l'Ombre ... En fusée humaine ...*

Fier de son idée sublime, il transmit le message à la jeune fille, et ceux par le langage des signes, qu'il jugea bien évidemment plus pratique ...
Un certain égocentrisme le poussa à ne pas douter du pourquoi d'une telle capacité, préférant faire comme si c'était évident pour une personne comme lui de savoir, sans aucun apprentissage.

Du côté de la réalisation son idée paraissait totalement ridicule, mais l'environnement qui l'entourait le poussait à croire que tout était de l'ordre du possible.
D'ailleurs, aussitôt dit, une fusée se retrouva dans ces deux bras, divisée en deux couleurs bien distinctes, d'un côté, du vert fluo, de l'autre un orange tout aussi coloré.
Elle disposait de deux lanières qu'il suffisait de disposer autour des épaules du chef de l'Akatsuki, puis le succès serait sans aucun doute au rendez-vous.
En toute confiance envers la nouvelle venue, Kowaki lui lança la fusée, comme s'il s'agissait d'un simple ballon de rugby. Apparemment, elle se devait maintenant d'accomplir la mission d'entourer Dans l'Ombre du lourd fardeau de sa punition, représenté par cette fusée aux couleurs originales.

Ah, que le langage des signes est utile ! Quelle invention parfaite, surtout lorsque l'on ne sait l'utiliser qu'en rêve, mais peut importe, le principal est qu'il puisse servir. La jeune fille transmis un long discours concernant la composition de l'hydrogénocarbure à Kowaki, puis approuva les dernières paroles de ce dernier. Qui il était, elle n'en avait aucune idée, et à vrai dire elle n'en avait rien à faire, l'important était de se débarrasser de ce vilain nuisible.

Qu'allait-il advenir du nuage lorsque son propriétaire s'évaporerait ? Voilà une question qui turlupinait la demoiselle, une question fort importe à laquelle elle avait hâte de pouvoir trouver une réponse. Frétillante d'excitation, Higeki attrapa au vol la fusée bicolore que lui avait lancée son partenaire, puis admira un instant ses belles couleurs : le vert fluo était absolument parfait, sans tâches, mais ne ternissait pas l'orange dilué à la perfection. L'artiste qui avait peint leur accessoire devait être un véritable génie... Ils allaient prier pour lui, en lui renvoyant sa fusée avec un colis en plus. Colis de taille qu'elle avait la charge d'accrocher.

Joyeusement et presque sans hésitation, la jeune fille s'approcha de Dans l'Ombre. Lorsqu'il le vit, son visage eu une expression de surprise mêlée d'agacement et il retira l'écouteur qu'il avait à l'oreille, qu'aucun d'entre eux n'avait vu auparavant.

"Rustre paysanne ! Fichtre ! Comment osez vous perturber ses instants d'intense plaisir dont je me délecte !"

"Ah... Je suis désolée... C'est quoi ?"

"Mais enfin, vils chenapans ! Il s'agit du plus grand maitre de la musique que la Terre des ninjas ai pu jamais porter ! Il s'agit d'un enregistrement de..."

Aussitôt, un violon apparu dans les mains de Dans l'Ombre et, devant les yeux de la jeune fille éberluée, il commença à jouer une douce mélopée à envoyer les larmes aux yeux au plus sévère des pingoins.

"Moi, enfin ! Qui d'autre ?"

"Euh, je sais pas, un poisson rouge ? Bon. Vous permettez que je vous enfile ça ?"

"N'interrompez plus cet extreme délice !"

Higeki lança un regard surpris à Kowaki, puis haussa les épaules et entreprit de passer les bretelles de la fusée jaune et verte aux bras du musicien, qui semblait les avoir oubliés, tout à son écoute. La tâche ne fut pas ardue et en quelques secondes, ce fut fait. Le monstre avait maintenant une superbe fusée fluo attachée dans le dos, ne restait plus qu'à l'allumer... A qui l'honneur ? En langage des signes, pour éviter de déranger Dans l'Ombre, elle fit signe à son partenaire qu'il pouvait s'en occuper et se dirigea joyeusement vers la piste de décollage, afin d'enlever toutes les mouettes du chemin que le Monstre allait emprunter. Un appel de la tour de controle lui indiqua qu'ils avaient le feu vert.

Du sable à perte de vue devant moi. Je tournais les yeux sur ma droite, toujours du sable. Avec un peu de réticence mon regard passa sur ma gauche et je manquais d’en tomber à la renverse tant la vision d’horreur que je vis m’étais désagréable. En effet, un artiste délicat jouait du violon au centre d’un concentré de trois personnes, dont deux ne semblaient pas savoir quelles offenses elles entreprenaient. Une jeune femme rousse aux belles formes et un homme guère âgé lui aussi avec deux étoiles sur le visage tentait de porter atteinte au merveilleux violoniste qui jouait sans s’interrompre devant leurs facéties, en véritable héros.
Les deux individus communiquaient dans un langage fort étrange qui était composé de signes de mains. Tout d’abord, j’avais crut qu’ils effectuaient un jutsu, un genjutsu pour être plus précis et qui m’avait attiré ici afin de me montre ces effroyables images. Mais il n’en était rien. Ce n’était ni plus ni moins qu’un rêve, une autre réalité.

Cet homme avec les deux étoiles sur le visage … C’était fort étrange … Etait-il LE porteur du pouvoir cosmique légendaire des deux étoiles jumelles ? Non … Ce n’était pas possible, pas lui, pas un simple humain … Il n’y avait que moi, et moi seul, le prince des hommes, qui pouvait être le Super-étoilé …L’homme qui porte en lui la puissance du pouvoir cosmique légendaire des deux étoiles jumelles ne pouvait être autre que moi …
Après avoir réfléchit un moment la conclusion me vint d’elle-même, c’était tout bonnement un de mes nombreux fans !
Je tournais le regard un peu plus vers la gauche, la tour de contrôle s’apprêtait à passer au feu vert … La fusée allait décoller et bousiller l’inspiration de l’Ombre, sa splendide mélodie couverte par le boucan du décollage.

** Merde … Que puis-je faire ? Je ne peux atteindre une si grande tour de contrôle à cette distance et la détruire de surcroît … Que puis-je faire ? Que dois-je faire ? **

Avec une moue appréciative je compris aussitôt la situation : nous étions dans un rêve, je pouvais donc faire tout ce qui me plaisait et n’était pas possible de mon vivant … Un sourire amusé naquit sur mon visage, j’avais toujours rêvé de faire ce que j’allais faire …
Je mis mes mains en arrière, une boule d’énergie commençait d’apparaître au creux de mes paumes réunit en un cercle …

- KA-ME-HA-ME-HAAAAAA !!!

Un faisceau d’énergie bleue partit de mes mains et percuta la tour dans un bruit sourd, celle-ci s’écroulait dans un grand fracas. La mélodie cessa momentanément, un choc oral pour mes pauvres oreilles que de voir s’arrêter ce doux air …
Heureusement pour moi il reprit aussitôt que le vacarme s’estompait, et je pus de nouveau commencer à réfléchir. L’attention n’allait pas tarder à venir sur moi, aussi me fallait-il trouver une parade. Sans réfléchir je fis la première chose qui me venait à l’esprit : une technique de métamorphose …
Ma nouvelle apparence était fort étrange. J’étais devenu un pingouin, au bec fort brillant et aux nageoires bien astiqués et rutilante, ma chevelure jaune coiffée en crête sur le dessus de mon crâne. Un badge du premier grade de l’armée de terre ornait ma poitrine recouverte d’une tenue kaki, noire et verte caractéristique des militaires. Un pingouin soldat entrait en action !

Kowaki observa la scène qui se passait devant lui, son regard d'abord semblable à celui d'un enfant attentif, luisait maintenant d'un étrange émerveillement devant ces capacités humaines encore inconnues.
Pourtant, il eut comme un sentiment de frustration. Celui-ci ne voulait disparaître, et il semblait s'accrocher comme du venin injecté dans un corps extérieur, cette douleur semblait s'intensifier de seconde en seconde.
Pourquoi cet étranger, cet inconnu avait-il des capacités aussi uniques ? Quel est ce kamehamehaaa ? Et d'où provient le sentiment de magie qui s'en détache légèrement ?

Frustré, renfrogné dans l'estime de sa propre personne, Kowaki hurla de tout son corps ....

"Vengeance !"

Un nuage de sable l'entoura pendant un court instant, puis soudain, il disparut dans un bruissement de vent, laissant Kowaki avec sa nouvelle apparence :

Un sourire naquit significativement au creux de son visage.
Il sentait que quelque chose n'allait pas, où plutôt non, il savait au contraire que tout allait bien, il ressentait dans son propre corps un flux de chakra immense.
Comme si Dans l'Ombre lui même avait prit possession de son corps.
Le temps avait tourné, ce nouvel arrivant connaîtrait leurs fureurs, la sienne, et celle de la jolie heptalingue, au moins.

Mais au fait, au sujet de ce Dans l'Ombre, que se passait t'il réellement, et dans quelles circonstances atténuantes un monstre aux capacités inhumaines était t'il simplement et piètrement en train de jouer de la flûte ?
Enfin, après un regard plus prononcé, Kowaki se dit que cela ressemblait plus à un violon ...
Il apparut une hypothèse odieuse dans le grand cerveau du joueur de cartes : Y avait-il une probabilité que ce ne soit qu’un clone raté dont les goûts infâmes rimés avec sagesse avec ceux qu’aurait sans doute utilisé Assurancetourix ?
Il fallait donc l’atteindre, le toucher et s’assurer que c’était bien lui l’originel, il fallait vite trouver une méthode.

Le joueur de cartes voulut débattre sur ce principe avec la jeune Nara, mais quelque chose d’anormal et de surprenant se produisit, au lieu de parler en langage des signes qu’il connaissait maintenant parfaitement, il fallait bien l’admettre. Il fut surprit : Sa bouche parlait d’elle même, sans l’accord de sa personne.
Et en 7 langues différentes, elle chanta les louanges de la jeune et belle demoiselle en un poème complet et de l‘ordre de la perfection.
A peine eut t’il le temps de comprendre ce qu’il avait plus ou moins dit, qu’il constata qu’un doux papillon doré s’envola de ces nouveaux cheveux, se dirigeant vers d’autres horizons.

L’heure était maintenant celle de la douce revanche, le revers de cette sordide attaque qu’avait tenté Clad, visant la destruction totale de leurs objectifs d’envoyer le grand méchant dans un très long voyage.
Retenant de peu sa rage, le nouveau Kowaki, aux cheveux colorés sortit quelque chose de sa petite poche.
De toutes ces forces, il lança la canette vers le nouveau venu, visant le centre de sa tête. C’était une canette plutôt banale, qui contenait évidement la boisson la plus fameuse de toute la région, du sirop de citrouille mélangé avec 1/4 de jus de melon.

Il était maintenant temps de passer à l’attaque, et tout naturellement, pour aller plus vite, Kowaki décida d’utiliser un moyen de locomotion qui de toute évidence se démarquait par sa grande rapidité.
Bref, maintenant muni de patins à glace, sur ce banc de sable, le brave Kyochi maugréa toute sa rage en se ruant sur l’Uchiwa qui bizarrement n’était plus ...
Gr ... En signe d’adieu ce ninja avait laissé un pingouin ...
Il se moquait d’eux !
Kowaki accéléra, et avec la volonté de le déchiqueter, il se dirigea vers le pingouin pour lui asséner un fulgurant coup de corde à sauter dans l’épaule.

Lors de ce trajet quelque peu long, quelqu’un se fit entendre :

"Comme je pensais inopinément aux abords d'un bienheureux chemin, à peine glissant le long d'une mer longeant l'océan, un songe me fut dévoilé, en effet, le non être des choses, évidemment à la mesure de toutes choses, apparaîtrait au bien portant comme limite incessante de la réfutation naturelle. Alors dans une telle condition, que penser de la définition du vrai ?"

Cette voix, un instant Kowaki pensa que c'était la sienne, et que de sa bouche sortait un poème sans doute amoureux. Mais, après avoir occulté en détails les alentours, il analysa la situation, et trouva la véritable origine de ce son majestueux et incompréhensible.

Dans les airs, à mi-hauteur entre le sol et les nuages, reposant par chance sur une branche d'épaisseur comparable à celle d'une fourchette, une cabane demeurait en cet endroit, libre comme l'air, virevoltant parmi les étoiles.
Elle était fabriquée dans un bois noble, disposant même d'un petit balcon, on aurait dit que celui-ci tel une lumière divine attirait les convoitises et les curiosités les plus extrêmes.
Ainsi, quelqu'un vivait en haut de cette cabane, vociférant des insultes camouflées dans un langage anormal.
Le musicien du nom de Dans l’Ombre sembla se diriger vers le balcon, en volant, bien entendu.