« Monoki, Monoki, tu dois te réveiller maintenant. Ton petit-déjeuner et prêt. »
Le jeune homme entrouvrit les yeux, vit Hiro de dos sortir de la pièce, puis il s'étendit comme il avait l'habitude pour bien commencer la journée, resta allongé encore quelques minutes et retira sa couette d'un geste mou. Regrettant de devoir quitter le confort de son futon si confortable à son goût. Trainant ses pieds jusqu'à sa salle de bain où il se déshabilla pour plonger dans de l'eau bien chaude, d'ailleurs elle était encore fumante. Se prélassant dans ce plaisir don il avait droit tous les matins et soir. Comme à son habitude après s'être lavait, le jeune Yuko pris une forte inspiration et plongea tout son corps dans l'eau et se mit en apnée, une minute passa, deux, trois, quatre, cinq, mais pas plus, il en ressortit tout fier de lui, il n'était encore jamais arrivé à ce point, à vrai dire il s'arrêtait toujours à trois. Il sécha son corps à l'aide d'un essuie, s'habilla et descendit dans la cuisine.
« Bonjour Hiro. Bien dormi ?»
« Oui on peut dire ça. Tien ton petit-déjeuner est déjà prêt. Oubli pas aujourd'hui tu as un rendez-vous important. »
« Oui, oui je sais. D'ailleurs je mange et je verrais bien après. »
Il sourit à son ami et le remercia pour ce repas, pris ses baguettes en main et hésita au début à manger le riz ou bien les pousses de soja sauce aigre douce. Bien vite il se dit que manger les deux en même temps était la meilleure solution. Une fois rassasié il aida Hiro à faire la vaisselle, chose qui ne lui plaisait pas énormément, mais à leurs habitudes ce fut une bonne tranche de rire. Après le nettoyage de tous les ustensiles utilisés pour la préparation du déjeuner et du bento, Monoki se mit en idée de faire un tour du jardin. Un magnifique espace de verdure et de calme. Il se posa au pied du cerisier au bord de l'étang et admira les petits poissons virevoltaient dans l'eau. Yuko ce perdit bien vite dans ses pensées, le temps qu'il avait passé à cet endroit lui était inconnu. Il revint bien vite à la réalité par Hiro qui l'appelé depuis la terrasse.
« Monoki, je pense qu'il est temps pour toi de te mettre en route, ce n'est pas tout proche je te rappelle. Il serait mal vu que tu arrives en retard, surtout vu la personne et ce qu'il veut te dire. N'oubli pas, il ne veut rien de toi, il veut juste te présenter ses excuses. Bon n'oublie pas le bento sur la table et si tu pouvais m'apporter une botte de carotte et des oignons s'il te plait. »
Il se leva, dit au revoir à son ami et se mit en route, qui était plutôt longue d'ailleurs, un bon kilomètre-et-demi. Le chemin ce fit au rythme de Moniki, c'est-à-dire à un pas lent et au regard rêveur se plongent dans toutes choses l'entourant, d'ailleurs j'aurais juré qu'il a parlé à un oiseau... Il serait vraiment fou ? Bien sûr que oui... Au bout d'un moment il arriva au bout d'une bonne heure de marche aux portes de Konoha. Un garde pris la parole.
« Ha, bonjour Monoki comment va ? Et Hiro il va comment aujourd'hui ? »
Monoki leva les yeux et sourit lui sourit.
« Bonjour Karo. Oui, oui ça va. Hiro aussi d'ailleurs et pour toi et ta famille ? »
« Ho ça va très bien comme toujours. Aller je t'ouvre les portes. »
Sur ces mots une des portes s'ouvrit laissant passer le jeune homme qui ne manqua pas à remercier et lui dire au revoir. Bizarrement tous lui monde lui disaient bonjour et prirent des nouvelles de son ami. Le sourire aux lèvres il traversa tout le village pour arriver au plus beau bâtiment du village. Une immense bâtisse d'attend de la construction du village, un des seuls bâtiments de cette époque dirigée par un homme digne de ce nom, pas comme ce mou du bide que Konoha a hérité il y a quelques années. Une fois arrivé à l'endroit désiré, il ouvrit la porte d'entrée et s'avança vers la femme tenant un petit accueil. Une dame dans la quarantaine, des cheveux blonds tenu en chignon. D'une voix aigue elle brisa le silence du hall.
« Haaa vous voilà enfin Monoki, il vous attend dans son bureau... Pourrais-je avoir votre convocation. Simple histoire de paperasse. »
« S'il vous plait Maki. »
Elle ne prit même pas peine de lui indiquer le chemin, ce n'était pas sa première visite, mais qui sait ça sera peut-être la dernière. Monoki avança jusqu'au lieu souhaité et entra dans le bureau sans toquer. A sa vue se présentait un homme de corpulence plus ou moins importante, des cheveux bruns mi-long légèrement en bataille, vêtu d'un ensemble bordeaux et sur chaque joue une spirale rouge. Le jeune Yuko parla d'un ton sec et froid.
« C'est pourquoi ? Tu veux me présenter des excuses pour la mort de mes parents c'est ça ? »
Il se leva puis s'assit sur son bureau face au jeune homme.
« Laisse-moi rire des excuses. J'ai encore été cracher sur la de tes parents avant le déjeuner comme tous les matins. Tu veux des excuses ? Laisse-moi rire. Je t'ai juste convoqué pour ça. Tu peux disposer maintenant. »
Suite à ses mots il rit d'un rire gras, le visage de Monoki se modifia se modifia en deux en trois mouvements, on pouvait y lire la haine et le dégout.
« Dit moi vieux tas, tu n'as pas peur de briser ton bureau en deux ? Reparlons de ton rire tout aussi gras que toi. Tu devrais faire plus d'exercice au lieu d'envoyer les autres en chaire à canon, tu maigrirais un peu. »
Maintenant il était plus seul à être furieux. Monoki rigolait à coeur joie et ne vit pas un coup-de-poing que l'homme venait de lui décrocher. L'homme, le mur, le sol, en gros voilà en quoi se résuma la situation pour la pauvre victime, mais pour nous elle fut plus détaillée cette action. Sous la force de l'homme en bordeaux, ses pieds c'étaient levés du sol et sa tête avait percuté une bibliothèque qui avait cédé sous le choc.
D'ailleurs un livre était tombé pile sur la tête du jeune homme. Il se releva temps bien que mal et épousseta ses vêtements. La joue ouverte intérieurement et extérieurement. Un filet de sang lui coulait au coin de la lèvre.
« C'est tout don tu es capable, gros lâche, je t'apprendrais moi à lever la main sur un jeune garçon, tu profites de ta force comparé à moi. »
L'homme l'attaqua de nouveau, mais cette fois il le fit avec son pied droit ce qui fit encore valser à travers toute la pièce, pour glisser le long d'un mur pour finir sa course le cul à terre. Il était dans l'impossibilité de se relever pour le moment, le coup qu'il avait reçu au niveau du torse lui avait coupé le souffle.
« Tu fais moins le fière maintenant Monoki. Comme on dit il ne faut pas se frotter à ... rhaa je me souviens plus de la suite. »
Le jeune homme se relava temps bien que mal, il reprenait petit à petit son souffle, prit appuis sur le bureau.
« Ca m'étonne... pas de ... toi... depuis quand... on élit... un kage... pour sa... lâcheté... »
Il avait du mal à respirer, mais sourirait d'un air narquois. L'homme lui donna un uppercut, balaya ses jambes en l'air pour qui ce retrouve en horizontale et lui tapa du plat de la main juste sur l'estomac qui ne résista pas au choc, tout comme le mur ce trouvant derrière. Au bout de quelques instants il ne sentit plus la douleur l'arrachant de l'intérieur. La tête en bas il voyait le sol.
* Papa, maman je suis désolé, j'ai échoué. Je vais mourir sans vous avoir vengé.*
Bizarrement, il ne chutait pas, mais le sang coulait à flot. Il leva les yeux vers les cieux, une main lui tenait un de ses tibias. Ce n'était donc pas fini. Il fut projeté vers le haut, le vent lui fouetté le visage, il était serein, tous ses problèmes allaient s'envoler. Il rechutait vers le bas, les yeux rivés au ciel et les pieds vers le sol. Stop, sa course c'était stoppée, ses pupilles dilatées, sa bouche entrouverte, la tête penchée en arrière. En effet, l'homme n'avait rien trouvé de mieux que de transpercé à l'aide de son katana le jeune homme au niveau du thorax. D'ailleurs maintenant le sang lui coulait à flot, la fin pour la pauvre victime ? Tout le laissé présager, mais dans son corps s'écoulait du courage, le parcourant tel que ferait un fleuve dans son lit. Il toussa, un jet de sang sortit de sa bouche pour aller finir sa route plus bas. Un bon nombre de personnes étaient sortit de chez eux admirer le spectacle, dessus de la tourne des choses, ils huaient tous l'homme vêtu de bordeaux. Le courage lui donnait petit à petit de la force, au fur et à mesure que son sang coulait le long de son corps. Il leva une main qu'il posa sur la lame, qu'il sera de toutes ses forces, le sang coulait des deux côtés du fil de la lame, vers lui et vers la garde. En bas tout le monde retenait son souffle et l'homme ne savait que faire, qui se serait attendu d'un tel acte. La deuxième suivie, puis une passa devant l'autre, il tira et avança. La lame parcourait son corps, les gouttes de sang perlaient à grande vitesse sur le fil de la lame. Tout le monde le regardé avait étonnement, même son adversaire. Il arriva à la garde, les mains ensanglantées, presque plus aucune ressource dans son corps, sauf celle de la vengeance qui lui permit de prendre un kunai dans sa poche et d'entailler méchamment la gorge de son adversaire, ce serait-il laissé faire ? Oui je le pense bien une personne de son range ne se ferai pas battre par un jeune sans expérience. Tout était fini ? Oui et cette fois j'en suis sûr, l'homme se vidait de son sang et il ne tenait plus la katana. Monoki s'y attendait, sa chute commença, il leva une main au ciel comme s'il voulait que quelqu'un l'attrape.
*Papa, maman, il est mort, Choji est mort, vous avez enfin été vengé.*
Sur ces pensées il heurta le sol et dans un dernier soupir toute vie quitta son corps.