Nom : Miura
Prenom : Kimeran – Kim
Age : 20 ans
Taille : 1m70
Poids : 60kg
Origine : Suna
Voies : [excellente question... Plus serieusement, j'aimerai mettre un Ninjutsu d'Arme, mais j'ignore quel est le niveau de mon perso vu qu'elle n'a pas suivit de scolarite en regle.]
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Description Physique :
Miss Kimeran Miura, plus connue sous le nom de Kim des Braises, est une jeune "ninja" d'une vingtaine d'années. Originaire du village caché de Suna, fille d'une femme locale et d'un inconnu, elle a hérité du teint mat et de l'accent particulier de la région. De taille moyenne, elle possède la silhouette à la fois svelte et musclée que confèrent des années d'entrainements. Féline aussi bien dans son attitude que dans sa façon de combattre, chacun de ses gestes fait preuve d'une certaine grâce.
Brune, sa longue chevelure soyeuse est nouée a l'arrière de son crane tantôt en une épaisse natte, tantôt en une simple queue de cheval. Ses yeux sont d'un vert émeraude, aussi éclatant que de véritables pierres. Ses lèvres sont fines et pale. Son sourire enjôleur. Petit et légèrement recourbée, son nez finit de conférer à son visage à un aspect délicat et finement travaillé.
Quant à ses vêtements, elle aime qu'ils épousent ses formes à la perfection. Ainsi, dit elle, elle se sent davantage a l'aise lors des combats. Pour cela elle est prête souffrir quelques claquements de langues désapprobateurs.
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Description Morale :
Kim est une personne qui donne l'impression que rien ne peux l'atteindre. Moqueuse, sarcastique, joueuse, et intrépide. Nombreuses sont les choses qu'on pourrait lui reprocher. Elle agit envers tout comme si ce n'était que temporaire et ne s'attache pas, ou très peu. Elle est pour ainsi dire en perpétuel état de changements et reste très difficile à cernée. Pour cette raison, elle voyage seule et ne possède pour ainsi dire aucun ami, seul une multitude de connaissances.
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Histoire :
Une pièce de théâtre. Un jour on fera de ma vie une pièce de théâtre. Une tragédie probablement, ou un de ces trucs bien dramatique qui vous donnent l'impression d'avoir gaspillé votre temps et votre argent pour un spectacle tout ce qu'il y a de plus commun. Il aurait suffit de jeter un coup d'œil dehors pour voir ca. D'ouvrir les yeux un peu plus souvent.
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Lieu: Le quartier populaire de Suna.
Période: Il y a une vingtaine d'années.
Personnages : Une femme, deux hommes et un bébé.
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La femme, rien de plus qu'une femme enfant. Trop jeune, beaucoup trop jeune pour ce qui est entrain de lui arriver. Elle regarde par la fenêtre avec insistance. Sans doute pense-t-elle pouvoir remonter le temps ainsi. Qui sait.
Le premier homme, le plus âgé, le père. Il rassemble une pile de papiers. Son affaire est conclue. Il est soulagé. Les temps sont durs pour lui et la dernière chose dont il a besoin est un problème supplémentaire. Heureusement, il a finit par trouver quelqu'un d'intéressé.
Le second homme, le plus grand, celui qui sait travailler le fer. Il ne sourit pas et pourtant, il est satisfait. Depuis longtemps il s'intéresse à la femme. Il a du patienter, elle valait trop cher. Lorsque tous virent son ventre s'arrondir, il su que la chance était de son cote. On avait beau le dire dur, impatient et brutal, il était néanmoins déterminer à aimer. La femme du moins… Pour le reste, il ne fallait pas trop lui en demander.
Le bambin, une batard, celle qui détruit les rêves. Dans son berceau, enroulé dans une serviette, elle dort. Une petite chose fripée que sur laquelle aucun regard ne semble s'attarder. Elle à beau avoir de bons poumons, ce n'est pas ca qui forcera sa mère à l'allaiter.
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Lieu : Suna, Place du marcher.
Période : Sept ans après la première scène.
Personnages : Un homme, deux enfants, une fillette.
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Le pâtissier, gros, manquant d'exercice mais aux reflexes aiguisés. Qu'importe que la journée soit radieuse et les clients nombreux. Il reste à l'affut. Les voleurs ne sont jamais loin. L'œil brillant. Le geste précis. Il referme sa prise sur le bras de l'enfant. Si ce dernier se débat, il n'y prend pas garde. Sa moustache tremble furieusement. S'il y a une chose qu'il déteste dans ce monde plus que sa belle-mère, c'est bien ce genre de garnements. D'une voix grave, il appel la police.
Les deux gamins, maigres, l'aspect négligé. Ils observent la scène de loin. Il ne fait pas bon de rester trainer dans les environs. Pour peu que l'autre se dégonfle et avoue qu'ils sont complices. Ce genre de coups que les filles font. Ils ne prennent pas de risque. Ils tournent les talons.
L'autre, la fille, la voleuse, celle qui essai encore de s'échapper. Elle remue. Elle griffe. Elle crie. Elle tente même de mordre l'honnête commerçant, si, si… Elle n'a rien à perdre. Elle ne sait que trop bien ce qui l'attend si elle se fait encore une fois arrêter. Sous ses vêtements sales et délavée, il y a une quantité de marques de toutes tailles. De quoi vous faire frissonner.
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Lieu : Le quartier populaire de Suna.
Période : Neuf ans après la première scène.
Personnages : Une femme.
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La femme, la maitresse de maison. Elle fouille le salon exaspérée. Elle cherche ses cigarettes. C'est le troisième paquet qui finit ainsi égaré. Peut être devrait elle fouiller les autres pièces. Elle hésite. Ses fils dorment. Les enfants de l'amour. Elle ne voudrait pas les réveiller. Elle se sert un verre d'alcool qu'elle engloutit en une gorgée. Il est encore tôt mais elle s'en moque. Ses mains tremblent. Elle a besoin de se calmer.
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Lieu : Suna, cœur de la ville.
Période : Douze ans après la première scène.
Personnages : Un ninja et une fillette.
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Le Chuunin, la trentaine, une cicatrice le long de la joue et le regard inexpressif. Il s'impatiente. Confortablement assis derrière son bureau de bois, il dévisage l'enfant en silence. L'ambiance qui règne dans la pièce lui déplait fortement. Il déteste se prêter à ce genre de taches et a plus forte raison lorsqu'on ne lui facilite pas le travail. La fillette parait déterminée. Derrière ses manières de glace il la sent toute feu toute flamme. Exactement le genre de novice avec lesquels il refuse de s'engager. Puis de toute façon, cette enfant est bien trop âgée pour débuter son entrainement.
La fillette, droite comme une pique, les cheveux courts et les poings serrés. Elle refuse de se laisser repousser ainsi. Elle n'a que peu de rêves et l'un d'entre eux est de se retrouver ici. Son autre rêve est de partir. Partir pour ne plus jamais revenir. Mais elle sait qu'a son âge et dans son état c'est du suicide. Pour cela, elle veut être ninja. Toutes les nuits elle sort en douce pour s'entrainer. Elle poursuit les animaux des rues. Elle lance des cailloux sur des cibles de sables. Elle se bat avec les autres dans de vraies bagarres. Mais rien de cela n'impressionne le Sensei.
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Lieu : Quelque part en campagne.
Période : Seize ans après la première scène.
Personnages : Deux femmes.
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L'adolescente, la disciple. Une fois de plus elle tente de se redresser mais ses jambes la trahissent. Le souffle coupé, elle s'affale dans l'herbe. Elle tousse. Il y a dans l'air une odeur de brulé. Ici et la on peut distinguer des restes de végétations roussis par les flammes. Elle sert les dents. Tant d'efforts pour un si maigres résultat. Elle ne l'accepte pas. Comment peut être espérer pouvoir se protéger elle-même? Il lui faut réessayer.
La ninja, l'apatride, la lionne a la crinière de braises, celle qui va et viens au fil des saisons. Elle regarde les efforts infructueux de la jeune fille, un sourire moqueur aux lèvres. Elle songe que le refus des Chuunins de Suna n'était pas dénué de bon sens. C'est un chaton terrorisé qu'elle a prit sous son aile. Un chaton qui crache et qui hérisse le poile a tout va. Les écoles n'estimaient guère se genre de motivations. Elle non plus, mais elle était têtue, très têtue, bien plus que cet enfant. Si pour en tirer quelque chose il fallait la mener au bord de la mort, elle n'hésiterait pas à le faire. Des flammèches crépitèrent au bout de ses doigts.
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Lieu : Aux abords de Konoha.
Période : Il y a quelques jours.
Personnages : Une étrangère.
Une femme, Kimeran Miura, Kim des Braises. Des Braises… Ce surnom l'amuse et l'agace à la fois. D'un cote il lui rappelait sa piètre maitrise des flammes, l'élément que tenait tant à lui apprendre sa sensei, mais de l'autre… Elle sourit. L'autre elle l'avait amplement mérité. Au diable les incantations! Tant qu'elle a ses enfants à porte de mains, rien ne pouvait lui arriver. Elle caresse l'un des longs poignards qu'elle portait à la ceinture. Ses enfants. Les seuls qu'elle n'aurait jamais. Elle s'étire et regarda au loin. Il était temps pour elle de se remettre en chemin.