Prison de la ville et batiment administratif des anbus

Ce n’était pas tant le bourdonnement incessant qui le gênait alors qu’il se tenait la tête avec sa main gauche, ni même la douleur prononcée derrière la nuque. C’était plutôt la nausée et les vertiges qui le faisaient tituber à chaque fois qu’il voulait se relever. Il avait prit un sacré coup et était tombé net alors qu’il venait de toucher sa mère battue et gisant sur le sol de sa maison. Qu’est ce qui lui était arrivé ? Il n’en savait encore rien. Mais il comptait au plus vite élucider ce mystère.

Lorsqu’il reprit ses esprits et qu’il tâta rapidement sa ‘nouvelle demeure’, il se rendit compte qu’il venait d’être la victime d’un terrible malentendu ! Il était en prison !

« Merde… »

La nausée était toujours aussi forte mais les vertiges tendaient à s’effacer. Il en était de même pour le léger flou sonore qui le gênait jusque là. Il constata rapidement qu’il se trouvait dans une étroite cellule de prison de Konoha. Il les avait déjà sentit ces barreaux froids, cette pierre étrange et male taillée et cette sensation ambiante d’humidité. Il avait déjà sentit tout cela lors d’une visite avec l’académie ninja. Les élèves étaient alors sensibilisées au quotidien des prisonniers et des gardiens, des interrogatoires, des tortures etc…

Après quelques secondes, il s’était fait une image de la pièce dans laquelle il se trouvait. Ce n’était pas la plus grande des cellules qu’il avait touché dans son passé, mais peu importait. Etant aveugle, il ne pouvait de toute manière apprécier d’espaces trop larges. Il ne resta donc pas longtemps à se soucier de son sort.

*Rappelles toi Tey, qu’est ce qui s’est passé ? Je suis rentré, l’air n’était pas la même. J’ai entendu les gémissements de ma mère et je me suis déplacé jusqu’à elle. C’est là que j’ai senti les verres brisés, le sang de ma mère et ses vêtements arrachés. Mon père, il n’était pas là, alors qu’il aurait dût. Où est-il ? Peut être l’a-t-on emmené. Pourquoi je me suis fais arrêter ? Comment se fait-il que les ninjas de Konoha étaient au courant ? Il y’a trop de mystère et je suis seul dans cette cellule. Il me sera inutile de crier vue que je suis sûrement le seul dans cette prison. Ca s’est passé tellement vite que je n’ai pas eu le temps de comprendre quoique ce soit. *

Il savait alors qu’il n’avait plus qu’une chose à faire. Attendre. Un officier viendrait sûrement le voir d’ici peu de temps. C’est à ce moment là qu’il lui expliquerait tout, qu’il venait de rentrer chez lui alors qu’il s’entraînait, qu’il avait mit du temps, étant aveugle, à constater que sa mère était blessée. Il ne pouvait pas se rendre compte à quel point la maison avait été mise à sac mais en avait malgré tout une idée.

Une idée lui vint alors… Sa mère, elle n’était pas inconsciente mais n’avait pas parlé. Elle n’avait pas vue son fils même s’il avait fait du bruit en arrivant. Pourquoi n’avait-elle pas demandé de l’aide ? Elle avait peut être peur que les bruits puissent provenir de son assaillant… Il était donc peut être encore tout prêt quand Teydo est arrivé. Mais, quoiqu’il arrive, si elle était vivante et consciente, elle pourrait raconter aux ninjas de Konoha que son fils y était pour rien dans toute cette histoire.

D’ailleurs, elle savait peut être qui était le coupable de cette agression et pourquoi les ninjas avaient été mis au courant si vite… A moins que…

A moins que les ninjas de Konoha aient orchestrés tout cela contre la famille Miru ? Ou bien des racistes ayant complotés pour que les Miru soient virés de Konoha ? Ayant vécu longtemps avec un père raciste et fou, il avait rapidement tendance à se poser les pires questions. Après tout, si son père n’avait pas confiance en Konoha, il était normal que certains de Konoha n’avaient pas confiance en la famille Miru… Mais, à ce point ?

Forcé de constater qu'il ne pouvait rien faire, Teydo se posa tranquillement sur l'objet le plus confortable de la cellule. Il attendait.

[HRP: J'espère que je fais bien de poster ici... Dans le cas contraire, merci de me rappeler où je dois poster ]

Bi Hyung Lang soupira, finalement lassé de lire et relire le dossier pour y trouver des failles, et se retint à grande peine de le déchirer. Il aurait voulut être sur le terrain, enquêter, espionner, dans les autres villages, traquer les complots et les affaires les plus secrètes. Mais non. On lui refilait les meurtres à l’intérieur du village, les affaires complexes qui relevaient à la fois du sentiment et de la logique. On lui disait qu’il avait du flair pour ça, et on était bien heureux de tout lui mettre sur le dos, en attendant qu’il désigne un coupable, comme s’il était une solution miracle. Comme s’il existait une solution miracle … Si ça se trouvait, il envoyait à chaque fois la mauvaise personne en prison.
Bon, au moins pouvait-il terminer rapidement cette affaire-là. Ensuite, il irait faire ses réclamations et vider ses indignations, auprès du Hokage. Namiryu Kazuki était, parfois, assez compréhensif, même si ce n’était qu’occasionnel.
Une mère de famille assassinée, un mari disparut, un fils seul suspect et mis derrière les barreaux. Le jeune garçon venait tout juste de passer Genin. Si ce n’était pas malheureux d’être suspecté du meurtre de sa génitrice un jour qui aurait dû être de liesse … Après avoir étudié le dossier durant deux bonnes heures, Bi Hyung était persuadé qu’il n’était pas coupable, mais il lui restait à aller voir le garçon en question, pour se conforter dans son idée, ou s’en départir.

Teydo Orla. Nom de l’accusé. L’assassinée se nommait Omoi Orla. Nom de jeune fille, Miru. Rien de tout cela ne parlait à l’Anbu, au début, mais il s’en souviendrait sûrement longtemps. Ce n’était peut-être qu’une des dizaines d’enquêtes qu’il avait mené, mais chaque nouvelle tragédie dans la vie d’un des habitants du village le touchait encore plus profondément. A force de baigner dans la fange, il allait bien finir par s’y noyer.
Avant de partir, il prit soin de brûler consciencieusement le dossier. Il ne lui servirait plus à rien, puisqu’il était presque sûr des conclusions qu’il venait de tirer. Le coupable était presque évident, et si ce n’était pas lui, il donnerait les réponses appropriées.
En partant, il glissa à une secrétaire :

‘’ Veuillez indiquer à Hokage-sama que je viendrais lui rendre visite après avoir finit cette mission, pour lui remettre mon rapport et parler avec lui de mon rôle au sein de l’ANBU. S’il peut me réserver une demi-heure, je lui en serais extrêmement reconnaissant. ‘’

L’homme se revêtit de son masque, une tête de chat avec deux paires de moustaches triangulaires peintes en rouges sur chacune de ses joues, et sauta sur le toit le plus proche. Il s’agissait de joindre la prison en un minimum de temps. Comme dans chacun de ses déplacements d’investigation. Optimiser la vitesse, l’efficacité, ne jamais rien faire au hasard et ne jamais perdre la moindre goutte du sablier en futilités. C’était l’une des premières lois qu’il avait apprit en passant dans les forces spéciales.
Arrivé à l’entrée de la prison, on lui ouvrit presque naturellement l’entée, avec même un peu trop de nonchalance au niveau de l’identification. Bi Hyung Lang le fit remarquer aux hommes en faction d’une voix sèche, avant de pénétrer à l’intérieur du bâtiment.

** On m’a indiqué la cellule numéro sept, rez-de-chaussée, pour les suspects dont on n’a pas prouvé la culpabilité. Il n’est qu’en garde-à-vue, alors. Bon, je n’aurais pas trop de mal à l’interroger. **

Il n’avait pas pensé à demander une permission spéciale au chef de section, mais quelques minutes de négociations lui suffirent pour obtenir le droit de parler à Teydo.
L’homme poussa la porte de la cellule en signalant sa présence par une salutation polie.

‘’ Teydo Orla, enchanté. Je suis Bi Hyung Lang. ‘’

Ce n’était pas vraiment le lieu idéal pour ce genre de rencontre, mais l’Anbu gardait tout de même le sourire. Il était habitué aux situations de ce genre, et c’était un sens cynique de la comédie qu’il s’adressait aux détenus, comme une bonne mère dans des œuvres de charités. Souvent alors même qu’il venait les enfoncer plus profondément dans les cachots.

‘’ Omoi Orla a été hospitalisée durant plusieurs heures, mais, finalement, est décédée. Malgré tous les soins apportés, les médecins ne sont pas parvenus à la sauver. Je suis vraiment désolé pour toi. ‘’

Tout en guettant sa réaction, il poursuivit :

‘’ Tu dois savoir que tu es pratiquement le seul suspect, ayant été retrouvé près du corps de la victime. Cependant, j’aimerais savoir ce que tu sais sur tout ça. Qui aurait put en vouloir à ta mère, avait-elle des activités illégales, tout ça … Je suis désolé, mais je tiens à éclaircir tout ça au plus vite. Ce sera mieux pour tout le monde, à commencer par toi. ‘’

*Et si ma mère était morte ? Je ne pourrais pas/C’est comme si/Qu’est ce qui sent comme/Merde j’ai/C’est pour ça que je/ Je n’aimerais pas qu’elle meurt/J’ai faim encore mal à la tête c’est bizarre/ Pourquoi mon père n’était pas/ Son sang…*

Il s’allongea. Son cerveau n’en pouvait plus de réfléchir à tout et n’importe quoi en même temps. Embrouillé, son esprit partait lentement mais sûrement dans un néant, un chaos infini. Il n’était en prison que depuis peu de temps, d’ailleurs, il ne savait pas combien ça faisait.

*Combien ? Combien… Combien de temps cela fait… Ma mère, elle a besoin d’aide. Sauf si c’est trop tard, si ça fait trop/Les ninja de Konoha/Je dois voir quelqu’un/Ils sont venus l’aider/Ils m’ont arrêtés/Ils ne réfléchissent pas ?/C’est de ma faute.*

« RaaaAAAH ! »

* … *

*Calmes toi, Teydo. Calmes toi.*

Il entendit soudain des bruits. Quelqu’un était entré dans le couloir menant à sa cellule…
Il fallait garder son sang froid. Le jeune Genin n’avait pas encore eu le temps de réfléchir à de futures situations possibles. Tout cela allait trop vite. Non pas qu’il voulait rester sans sa cellule mais, étant annonçant, il ne devait pas tomber dans les propos classiques des prisonniers.

Il aurait bien pût dire : « Je suis innocent ! Aidez-moi ! Sortez-moi d’ici ! » Mais ces mots étaient sûrement connus des gardiens… L’Homme qui passait par là n’écouterait sûrement pas ce que le jeune homme aurait à lui dire.

A peine eut-il donc le temps de réfléchir à un éventuel futur que la personne était déjà là. Pourtant, il ne sentait rien de spécial, pas même une odeur, une pression… C’était un ninja, forcément, sinon, il aurait senti quelque chose, une chaleur ou bien des mouvements non calculés comme, un frottement de vêtement ou des cheveux inutilement brossés d’un geste habituel… Non, il n’avait rien entendu. La personne qu’il avait devant lui était donc un expert.

Mais, un expert en quoi ? Politique ? Psychologie ? Interrogatoire ? Torture ? Teydo n’était pas de Konoha et les temps modernes n’étaient plus à la guerre… Mais, comment être sûr d’être au bon endroit ? Peut être voulait-on faire des expériences sur ce jeune Genin aveugle ou quoi d’autre ?

* Ne panique pas, garde ton sang froid. On t’a appris à rester calme. Tu connais les lois des ninjas et comment les appliquer. Je ne suis peut être pas dans une prison de Konoha. Je suis peut être ailleurs même si ça ressemble étrangement à du déjà senti. Je dois rester calme, on verra s’il me parle, si… *

Et, en effet, on le salua…

C’est alors que ses yeux s’ouvrirent en grand. La personne connaissait Teydo et c’était même présenté ! Bon, après quelques courtes secondes, il trouva logique d’être connu, il avait des papiers et n’avait pas fait attention à les vérifier. Première erreur de sa part. Il s’en voulait de manquer de réflexion mais, dans de telles circonstances, il n’aurait jamais pût.

Jusqu’alors, il n’avait pas encore regardé son interlocuteur en face, mais lorsque celui-ci parla de sa mère, indiquant qu’elle était décédée… Il le fixa d’un regard étonnement perplexe. La tristesse cachée par la non compréhension semblait évidente.

Qui était cet homme ? Teydo maudissait le fait de ne pas avoir d’yeux pour voir l’expression qu’avait son interlocuteur alors qu’il prononçait de façon si simple des mots si dur. Peut être est ce que ça faisait partie d’un plan ? Peut être qu’on pensait Teydo coupable de ce meurtre ?

* Ma mère… Morte… Et mon père ? Que lui est-il arrivé ? *

L’homme parlait encore, il avait le jeune Genin dans les yeux. Teydo ne voyait rien, mais il préférait regarder son interlocuteur le plus possible dans les yeux, même si ces gestes n’étaient pas précis. Bien sur, cela se comprenait, il n’aimait déjà pas qu’on lui pose des questions sur sa non voyance, encore moins qu’on lui dise « Ah ! T’es aveugle ? » Non, comme si ça se voyait pas… Ce n’était pas qu’il avait un complexe ou autre chose, juste qu’il n’aimait pas la compassion des autres.

Pourquoi compatir lorsque l’on voit un aveugle devant nous ? C’est une maladie ? Un handicap ? Teydo ne prenait pas ça pour un handicap. Grace à cela, il avait beaucoup d’autres qualités que certaines personnes n’avaient pas.

Il était aveugle, sa mère aussi, c’était comme ça… C’était ce qu’elle lui disait tout le temps… Mais, maintenant, elle était morte.

C’est donc, les yeux rougeoyants qu’il répondit :

« Pourquoi est-ce que ça sera mieux pour moi ? Vous pensez que, maintenant que la seule personne importante à mes yeux est morte, le fait que je sois dans une cellule où bien dehors change quelque chose ? Pensez vous sincèrement que je sais quelque chose sur ce qui a bien pût se passer ? Je pense que si c’était le cas, vous ne seriez pas là, moi non plus. »

Il s’arrêta quelques secondes, observant le noir en baissant la tête. Il ne regardait plus son interlocuteur. Peut être avait-il été un peu trop brusque. Quelque part, c’était normal, il venait de perdre sa mère et la tristesse montait crescendo à chaque seconde où il se rappelait les moments passés avec elle, les leçons qu’elle lui avait données. Il se rappela les jours où elle lui disait de ne pas courir dans les magasins, de ne pas fouiller dans son nez et bien d’autres choses. Il se rappela aussi des moments où elle lui disait d’écouter ce que son père lui disait…

Son père… Une larme tomba

« Et… Mon père… Où est-il ? »

Le silence régnait après que le ninja eu terminé de parler. Teydo ne savait pas quoi dire, il n’avait jamais imaginé ce genre de suite à son incarcération. Pourtant, il était là, dans une autre cellule sûrement et prêt de son père. Il ne le savait pas encore puisque le paternel n’avait pas encore ouvert la bouche mais il s’attendait à être à environ deux mètres. Il faisait plutôt froid, la seule chaleur que le jeune Genin pouvait presque ressentir était celle du ninja qu’il avait à ses côtés. Il était encore là, peut être pour protéger la source de son affaire judiciaire.

Non, il n’était pas ainsi, Teydo ne voyait pas le ninja comme un être purement intéressé. Tout à l’heure, il lui avait donné une petite leçon de morale à laquelle il n’avait pas trouvé de réponse. Logique, tout était vrai. Mais, tout cela l’avait menu malgré lui dans la cellule de son père. Le jeune Orla, ou Miru peu importait à présent, avait l’habitude de beaucoup réfléchir aux situations qui pouvaient lui faire face. Mais il n’avait pas imaginé celle-ci. Que dire à celui qui se trouvait face à lui en ce moment ? Présumé assassin de sa mère alors qu’il était… Son père. Et l’autre, il ne voulait pas s’immiscer à la conversation, normal, c’était une forme de respect, mais ça aurait bien arrangé le jeune homme… Il ne savait pas du tout quoi dire.

Finalement, un mot sortit de sa bouche, plutôt que de réfléchir, il avait plus d’intérêt à poser cette question et attendre une éventuelle réponse tout en écoutant attentivement les réactions du paternel.

« Pourquoi ? »

Son père répondit très vite, comme s’il attendait cette question depuis le début. Contrairement à son fils, lui avait sûrement eu le temps de réfléchir à la suite des évènements, de plus, il était en quelque sorte en position de force dans cette conversation. Il ne se posait pas toutes les questions que se posait son fils à ce moment précis.

« Par envie… Par désir… Par folie peut être. Je suis peut être fou ! C’est normal, c’est logique ! Tu sais… Nous, les Miru, nous sommes maudits ! »

Cette parole choqua le jeune Miru. Jusqu’alors, il n’avait pas entendu parler des Miru. Qui étaient-ils ? Cette famille mineure d’un pays lointain n’était pas très connue du pays du feu. Il était normal, étant donné que son passé et celui de sa famille avait été caché, que Teydo ne savait rien.

« Nous sommes pourri par cette malédiction qui nous incombe tous ! Depuis la nuit des temps, nous traînons ce boulet ! »

S’attendant à une question du genre, quelle malédiction ? Le père esquissa un sourire. Mais son fils ne le vit pas. Mais, à sa surprise, la question que posa Teydo n’était pas celle espérée.

« Qui… Qui sont les Miru ? »

« … Hé… Héhé… C’est vrai, on ne t’a jamais parlé des Miru. C’est ta vraie famille. Je suis un Miru, ta mère aussi… Tu sais que je ne suis pas ton père, mais ton père était fou, haha ! HAHAHA ! Il était fou ! Lui aussi !! »

Teydo serra les poings…

« Pourquoi on ne te l’a pas dit ? Parce qu’on a renié notre famille ! Nos origines ! Pour pouvoir nous défaire de la malédiction ! »

« Je suis un… »

« Un Miru ! Oui ! Tu es un Miru. Tu es de cette famille bannie à jamais de Kiri. Nous, les rebus, nous avons été traité pendant des siècles d’attardés, d’incompétents, de lâches ! »

Teydo restait dans le silence total. Il encaissait beaucoup trop d’informations en trop peu de temps. La mort de sa mère, la folie de son père… Ses origines… Il ne savait pas quoi dire, il avait juste envie de pleurer. Mais le ninja qui se trouvait à côté de lui lui avait fait une leçon qu’il s’était promis de garder en tête ! Se lamenter ne servait à rien ! Il fallait se battre pour ce qui rester, pour le futur… Mais quel était son futur maintenant que sa mère était morte et que son père en était l’assassin ?

SA famille… Sa vraie famille.

« Nous avons toujours été traités comme des moins que rien de par notre dont inné pour la non voyance !! »

Il ouvrir les yeux en grand ! Ils étaient donc tous aveugles chez les Miru ? C’était donc pour ça. Lui qui croyait que c’était génétique… Quoique, l’aspect génétique chez un clan n’était autre qu’un défaut de famille perpétré dans toutes les générations, c’était finalement logique. Mais savoir qu’il y’avait d’autres personnes dans sa famille…

« J’ai essayé de changer ça. J’ai tenté des choses, devenir un ninja réputé et faire en sorte que toi et ta mère soyez content de constater que les gens ont oublié notre passé. Mais rien ! Rien n’a fonctionné ! Et elle… Elle m’a dis que c’était peine perdu ? Elle voulait que j’abandonne ? Elle pensait que nous étions maudit, elle ne voulait pas d’un autre enfant parce qu’elle ne voulait pas le maudire. Mais, moi, je pense que nous devons vivre cette malédiction. Et je voulais tant cet enfant que… Lorsqu’elle m’a dit non j’ai… j’ai… Ma malédiction, c’est elle qui l’a tué ! Elle nous tuera tous… Cette malédiction… Nous sommes tous… Nous sommes tous fou. Tu comprends ? Tu comprends cette maudit gêne ? Nous sommes juste tous fous ! Ta mère, moi, ton père et tous les autres ! Même t… »

« La ferme… »

Finalement, malgré une haine profonde qui naissait, c’est une voix paisible qu’il utilisa pour arrêter son père.

« Je ne serais jamais… Comme toi. »

Il se retourna, sans dire un mot de plus et s’apprêta à s’en aller. Mais avant cela, laissant son père dégénérer en rigolant tout seul et en fabulant sur son histoire de folie et de génétique, il se tourna vers là où il pensait que le ninja était et lui dit…

« Pouvez-vous juste… M’accompagner, s’il vous plait. J’ai besoin de… Me reposer. »

Il ne savait pas où aller… Ce n’était pas vraiment qu’il ne connaissait pas le chemin, même s’il ne voyait pas, mais surtout qu’il ne savait pas s’il devait partir ou retourner dans sa chambre. Il savait où se trouvait à peu prêt la prison et dans quel quartier, il pouvait se retrouver tout seul en posant des questions aux passants. Mais il ne savait juste pas où aller… Il devait après tout peut être retourné en prison… Et que faire maintenant qu’il n’avait plus personne ? Retrouver ses origines ? Vivre au service de son pays d’adoption ? Il n’avait encore pas de réponses et attendait beaucoup de l’inconnu qu’il avait en face de lui.

Rp clos jusqu'à un éventuel retour de Teydo ...

Teydo / BiHyungLang : 9 xp