Bureau du Kazekage

Kiryu acquiesça les paroles de Shiro, après avoir tempéré ses ardeurs.

‘’ Bien. Amezaki, ici présent, va partir pour Konoha. Il devrait arriver vers 15h00. Grâce à tes informations, il sera en mesure de parler de tout cela à l’Hokage. S’il y a un moyen de régler tout cela par la voie pacifique, on va essayer de le prendre. Shiro, tu peux aller te reposer. Et puis, il me semble que l’examen Chuunin approche … Il n’est peut-être pas dans ta ligne de mire, mais si c’est le cas, tu devrais t’entraîner un peu. Et puis profites, tant que tu as du temps libre. Les missions arrivent toujours par paquets … ‘’

Kiryu remit la lettre à Amezaki, et congédia tout ce bon monde.

Citation :

[Désolé, je fais court, pas vraiment d'inspiration ...]

Maison de Shiro... et oui, j'en n'ai enfin une ^^

Effectivement, il n’y avait aucune chance qu’Uchiki arrive avec le reste du groupe. Il était partit un peu avant Karimi et Koshi, avec Sakura. En fait, il avait prit un chemin légèrement différent, mais pas plus long. La raison pour laquelle il était arrivé après eux, c’était que sa copine était bien moins endurante que Karimi et supportait moyennement la chaleur. Cela ne faisait pas aussi longtemps qu’eux qu’elle était à Suna. Heureusement, plus prévoyant que son frère, il avait prit une bouteille d’eau et une gourde, et ils traversèrent à l’aise. De plus, un petit goûter de gâteaux secs les entretint un peu ; avec deux pommes qu’il avait emmené, tirées du banquet avant que le reste ne soit assaisonné.
Arrivé à Suna, un des plus jeunes gardes, l’accueillit avec le sourire.

‘’ Je vois que tu as été promus aussi ! Bien joué ! A vrai dire, ce n’est pas en vous qu’on nourrissait le plus d’espoirs, vous êtes vraiment surprenant. ‘’

‘’ Merci, Kari. Vous n’auriez pas dû douter, après tout, les jumeaux n’échouent jamais. Dis-moi, Koshi est déjà arrivé ? ‘’

‘’ Oui, il n’y a pas très longtemps. Il est partit vers le bureau du Kazekage. ‘’

Uchiki dit au revoir à Sakura et lui promit de la revoir le plus vite possible, et de passer une soirée en sa compagnie. Ils passèrent plusieurs minutes à s’embrasser, puis il se résolut à partir vers le bureau du Kazekage, au pas de course. Il y retrouva son frère, qui s’apprêtait à toquer à la porte.

‘’ Niquel, un peu lent parce que Sakura est un peu fluette. Ah oui je ne te l’ai pas encore présentée … Ma nouvelle copine. Et j’ai vu que tu étais de nouveau avec Karimi ! Avec l’entraînement on n’a pas trop put parler, ces derniers temps, hein ? Faudra qu’on repasse du temps ensembles, ça me manque. Ah, et tu te souviens, on s’était promis de retourner à ton cirque et vers mon maître, ensembles ? Maintenant qu’on est Chuunins, on pourra demander la permission … ‘’

Ils finirent par heurter la porte, et une voix leur répondit. Ils entrèrent, et saluèrent le Kazekage. Uchiki ne l’avait presque jamais vu, mais il le trouva très jeune, pas très musclé. Malgré tout, il en imposait, par une aura puissante et une voix sèche et claire.

‘’ Bienvenue, Koshi, Uchiki. C’est vous les deux premiers promus ? Je suppose que le reste va suivre dans la journée … Vous n’avez pas fait le trajet avec eux ? ‘’

‘’ Oui, nous avons tous deux été promus après avoir passé les trois épreuves sans essuyer de revers. Le reste, je ne sais pas … On s’est séparés d’eux pour pouvoir réfléchir plus tranquillement et profiter du calme. ‘’

‘’ Avec vos petites amies, j’ai été mis au courant. Ce n’est pas un reproche que je vous faisais, loin de là. Par contre, j’ai entendu parler de votre troisième épreuve … Ce qui est sûr, c’est que c’est du jamais vu et que vous avez de la chance qu’il n’existe aucun règlement le condamnant : sans quoi, je n’aurais pas put intercéder en votre faveur. ‘’

‘’ Nous sommes désolé, mais nous ne pouvions nous battre l’un contre l’autre. Même si c’était une mission pour le village, nous ne pourrions pas. C’était impossible, et on n’a trouvé que cette alternative … ‘’

‘’ Je ne vous en veux pas. Enfin, j’aimerais que mon indulgence serve et que cela ne se reproduise plus. Vous avez montré autant de bonnes que de mauvaises choses, lors de cet examen. Ne gardez que les bonnes pour vos missions futures. Et ne faites regretter à personne votre nouveau grade, d’accord ? J’ai confiance en vous, rendez-le moi. ‘’

Ils firent signe que oui et s’apprêtèrent à sortir. Uchiki aimait bien ce Kazekage, et il se promit d’essayer de se modérer pendant les missions.

‘’ Ah, et vous devriez avoir prochainement une nouvelle mission, ne prévoyez rien d’important. Je vais vous trouver un truc sympa, histoire de mettre à l’épreuve ce nouveau grade et de vous laisser l’occasion de faire taire vos détracteurs. ‘’

On reprend la mission !

Portes du village de Suna

La calèche franchit les portes de la ville qu'une fois qu'un shinobi du sable est vérifié l'identité des visiteurs, quand il eut la preuve qu'il s'agissait bien des invités de marque que le village de Suna attendait il les conduisit vers le bureau du Kazekage, l'enfant avait choisi de rester à l'ombre prétextant qu'il avait peur pour les pépites aux chocolats de ses cookies, rien de pire que de tels biscuits à moitié fondu. La voiture attisa la curiosité des habitants du désert, il n'y avait pas de doute sur le fait qu'elle venait du village de Kiri, cette décoration et puis ce signe sur les portes, il n'y avait aucun moyen de se tromper. L'homme qui était chargé de mener les visiteurs à son chef était très sympathique avec le fils du Mizukage, il lui demanda même s'il désirait manger quelques choses de spécial au soir. Etait-il chargé du confort de l'enfant? Peut-être. Il se nommait Moko, enfin c'était sous ce nom qu'il s'était présenté, Ko Oni pensait y voir plus un surnom qu'un prénom mais il n'en dit rien de peur que relever un tel détail ne serait pas de son âge apparent. Ko' finit même par se mettre debout et laisser dépasser son visage et ses bras afin de sentir la fraîcheur du vent, il se plaça bien sûr du côté de l'ombre histoire de ne pas avoir trop chaud.

''Z'est un très beau villaze que voilà. Dite Moko-San tu penzes que ze pourrait aller faire pipiiii en arrivant? Z'est une envie prézente.''

''Bien sûr Ko Oni-Sama, nous arrivons bientôt à la tour du Kazekage où il te recevra. Tu veux peut-être qu'on s'arrête et demande à un café de te permettre d'aller au petit coin maintenant ou tu pourras te retenir?''

''Voui, bien zûr, pas de problème. On arrive bientôt?''

Moko sourit à l'enfant, un sourire forcé certes mais un sourire quand même. Il lui dit que ça ne devrait plus tarder, en effet au bout d'une dizaine de minutes ils arrivèrent au pied de la tour, Ko' fut invité à descendre et aidé par Tanada histoire de donner un peu plus de profondeur au personnage qu'incarné Monoki, l'homme chargeait de le mener des portes du village au point où il se trouvait lui indiqua les toilettes, elles se trouvaient au bout d'un couloir. L'enfant s'y rendit mais fit exprès d'ouvrir les deux portes se trouvant également dans ce coin là, rien la première salle n'était rien d'autre qu'un endroit où des réunions avaient lieux apparemment mais rien ne s'y trouvait mise à part des chaises et des tables installées en rond, dans la deuxième il y avait une bibliothèque. Voilà un endroit qui pourrait être intéressant, si ça se trouve les archives du village s'y trouvaient. C'était à vérifier mais pas maintenant. Il alla soulager sa vessie et retourna dans le hall.

''Te voilà Ko Oni-Sama, ça devait être une envie vraiment présente. Aller, venez tous je vais vous mener dans le bureau du Kazekage. Si vous voulez bien me suivre.''

La petite troupe monta les escaliers, ralentit par la présence de l'enfant ils leur fallut plus de temps qu'en temps normal mais arrivèrent à bon port. Moko toqua, entra suivi du trio.

''Kazekage-Sama, les invités de Kiri sont arrivés. Je vous présente Ko Oni-Sama, fils du nouveau Mizukage, Kimatzu-Sama. Les deux hommes accompagnant sont fils sont Tetai et Tatei ce sont ses gardes du corps personnels.''

''Parfait, merci beaucoup Moko. Pourriez-vous aller me chercher le genin du nom de Shiro s'il vous plaît? J'aurais besoin de lui.. Bonjour à vous et bienvenu dans le village de Suna. Je me nomme Kiruy Fuzake, je suis le kage de ce village. Je veillerais personnellement à ce que votre séjour soit le meilleur qu'il le soit. Ko Oni-Kun, j'ai reçu la lettre de ton père c'est avec joie que je t'accueille dans le village. Je me suis permis de choisir pour te servir de guide un genin, je pense que tu t'amuseras mieux en la présence d'un jeune adolescent qu'un adulte.''

''Bonzour monsieur le Kazekaze-sama, ze vous remerzie pour votre ozpitalitée. Ze vous demande de me pardonner pour le zilence de mes compagnons, mais tous deux ont perdu la parole petit. Tatei reztera mazqué zi za ne vous déranze pas, zon vizaze a des très vilaine zicatrize que ze n'aime pas du tout voir.''

''Il n'y a pas de problème à ça Ko Oni-Kun, ton père m'a également prévenu sur ce point et je comprends très bien qu'il soit difficile à ton jeune âge de voir un tel spectacle. Si tu désires quoi que ce soit fait en moi part, je veux que ton séjour se passe au mieux. Tu logeras dans l'auberge la plus coquette du village, il se va de soit que tout sera pris en compte par le village. Ha voilà Shiro, enfin je suppose. Entre. Parfait, te voilà Shiro. Je te présente Ko Oni-kun, il s'agit du fils du nouveau Mizukage, un invité de marque. Les deux hommes qui l'accompagne sont Tetai et Tatei, ses gardes du corps personnels. Je te demanderais de t'occuper d'eux durant leur séjour. Je t'ai choisi toi car je juge que tu es apte à pouvoir t'occuper de tel invités et puis Ko Oni-kun s'amusera bien plus en présence d'un adolescent que d'un adulte. Ko Oni-kun, as-tu des questions ou une demande spéciale?''

''Non monzieur Kazkaze-sama. Zi z'en ai une ze vous le zerais zavoir z'il n'y a perzonne d'autre qui pourrait y remerdier.''

''Parfait. Je te souhaite donc un bon séjour parmi nous Ko Oni-kun. Je ne voudrais pas paraître impoli mais j'ai beaucoup de travail, je suis vraiment désolé mais tu peux repasser plus tard dans la soirée si tu le désires.''

''Merzi beaucoup monzieur-sama. Bonne zournée. Bonzour Ziro.''

Spoiler:

Alors qui trottinait nonchalamment — car bien qu'on l'es demandé rapidement, son corps ne lui permettait pas encore de sauter sur les murs et toits et de courir comme un vrai petit diable à la rencontre du destin — son esprit voguait à des occupations futiles tout comme la raison de sa demande. Une mission lui était demandé, et de la plus haute importance, quoi que sous cette forme des plus athlétiques, couvrir un marchand d'un lancé de Kunais ne lui était pas permis. Et bien que seulement genin, toutes missions hors ville et solitaire, d'infiltration, d'assassinat, lui étaient tout bonnement interdites. Mais on l'avait expressément demander de venir, ce qui n'était sans oublier une drôle de chose. Depuis son retour de l'examen, outre sa rage passagère contre les chuunins en général, comme Mariya, il s'était convaincu qu'il n'était plus qu'un simple genin classé comme plusieurs autres. Aujourd'hui marquait un changement non négligeable via son estime personnel. Un grand sourire l'illuminait, trahissant son impatience de se retrouver dans le bureau du grand Manitou. Prions pour qui ne se rappel pas des péchés passés du genin, comme son lancé de kunai avec son rire explosif qu'il avait commis devant ce grand homme. Non, pour être chef, on ne peut être rancunier, c'était la conclusion la plus simple où menait cette recherche laborieuse d'un jugement plausible. Mais là n'était plus la question, car aujourd'hui, en fier shinobi du désert, le Yamanaka se verrait assigner une belle mission !

Suivant toujours le commis, qui n'arrêtait point de lancer des regards accusateurs à l'adolescent, pour qu'il se magne le postérieur, Shiro laissait planer son regard sur le village. Des oiseaux des sables nichés sur la balustrade d'un balcon les observaient étrangement, sautant de côté lorsqu'ils les perdaient de leur champ de vision, ou s'envolant vers un bâtiment prochain. Des piètres espions, se disaient Shiro. Quoi que, nul ne douterait qu'il soit entraîné pour une tâche aussi difficile, lui le premier. Enfin, passant les portes de la bête muraille de sable, de glaise et de ciment entourant la tour du Kazekage, il monta les marches, pour ensuite aboutir derrière la porte. De là, le commis le laissa, ayant sûrement d'autres messages a livrer. Ni une ni deux, il cogna, et les Kazekage lui permit d'entrer. Ce-dernier le fit avec silence et adresse, pour ne plus débouler comme à son origine dans un endroit où nul ne s'y attendait. De plus, de derrière la porte, il avait entendu plusieurs personnes. Donc, devant lui se dressait un membre d'une famille riche, soit le fils du Mizukage et ses deux molosses de protection. Ensemble, ils formaient un drôle de trio, surtout que les noms étaient des plus étranges. Et de plus est, sa mission de si haute importance se résumait à faire le guide touristique pour ses trois invités.

~ L'un porte le masque, l'autre. De même taille, leurs noms sont quasi-similaires, voir être tiré de la même imagination, voir n'être qu'une emblème pour une apparence. Mais bon, restons simple sur ses points. Peut-être ne sont-ils que frère.... Quant au gamin, il doit n'avoir qu'une huitaine d'années, soit un simple académicien. Bien que fils du Mizukage, il n'est pas rare de voir de ses gamins un esprit de génie inéluctable. Mais encore, ce n'est qu'une exception. Ensuite, il zozote... Ah ! non, il ne zozote pas, il fait semblant. Son Sama manque un z... Les noms des gardes et ce petit défaut de prononciation m'intrigue, mais je ne vais rien dire, au cas où ils se trahiraient... ~

Mais qu'est-ce qui prenait au genin de penser ainsi... C'était la première fois. Peut-être n'était-ce qu'une jalousie à cause du grade de l'enfant, de son rang au sein de la population. À huit ans et avec autant d'importance, s'était vraiment extraordinaire pour l'enfant refoulé et solitaire de Shiro. Car c'est vrai, les deux molosses pouvaient être frère et le petit est perfectionné son signe de respect, soit le sama, pour ne pas contredire les grandes personnes. Shiro ferma et rouvrit les yeux, les accueillir était sa priorité et non les juger sur des détails de leurs personnalités ! Lorsqu'il rouvrit les yeux, un sourire l'accompagna, et il sortit un morceau de chocolat épicé de son pantalon, le présentant à Ko'. Et comme il prenait le morceau, Shiro remarqua une trace brunâtre sur sa main, à l'instar du chocolat. Étrange mais amusant.

« Kazekage-sama, je ferais mon possible pour mener à bien mon devoir. Quant à toi, Ko Oni, par quoi veux-tu qu'on commence ? J'ai de beau endroit à te montrer, comme le parc ou bien les murailles de la ville. Peut-être as-tu faim ? Il y a des restaurants de tout ici, mais sans nous vanter, c'est ceux qui ont les meilleurs épices de monde qui sont les meilleurs. Ou bien tu souffre de sommeil... D'innombrables possibilités pour l'enfant que tu es ! J'espères que tu te plairas, et pour vous de même les adultes ! »

Shiro en chef de ligne se pointa à la sortie du bureau, pour ouvrir avec fracas et se diriger vers les marches, d'un ton fier et assuré. Ko' le suivait, puis se fut au tour des deux autres de se faire guider par Shiro. Hélas, en sortant, Shiro sentit le vent tourner — mais pour ses trois invités, ne vivant pas dans le désert, ce simple changement ne dirait rien, car le beau temps restait azur ! N'en pipant mot, il devrait juste s'assurer de ne pas trop s'éloigner d'un endroit sûr lorsque la tempête de sable submergerait le village.

Muraille

Spoiler:

Bar-Restaurant

Shiro avait été complètement berné, il avait été trop prompt, étant sûr des ces choses qu'il avait sorti, ne demandant plus qu'on le reconnaisse pour un complot. Ko' n'avait pourtant rien fait, assis à manger son bol de ramens et ne demandant que la vérité sous les mensonges découverts du genin. L'après-midi était tombé, et la tempête de sable s'éveillait. Hélas, les phénomènes naturels n'arrivèrent point à redorer le visage du Yamanaka, trop triste. Une fois de plus, il avait étalé ses impertinences : il avait fuit la réalité. Dans son coeur régnait l'angoisse de se voir sévèrement puni, et en ce jour, il ne regrettait pas que son père soit mort, car sous la nouvelle, Shiro ne pouvait imaginer les choses atroces que commettrait Nagaki. Il n'aurait eu qu'à répondre aux questions de 'Oni, car lui présenter des excuses, avouant qu'il avait voulu faire bonne impression. Non, à la place, il avait essayer de se mettre Kiri à dos ! La politique, la diplomatie, la courtoisie lui échappait, et bien que tout nouveau pro-genjutsu, faire de belle illusion de sa docilité lui manquait, car son ancienne voie revenait souvent en tombe dans sa tête, l'obligeant à foncer.

Marchant dans la rue, un bras lever au dessus du visage, il avançait péniblement, tandis que le vent le fouettait et le sable le tailladait minutieusement. Ko' — et ses gardes — aura bien de la misère à avancer, sans connaître comment réagir mais surtout pourquoi. Dans à peine quelques heures, le sable aurait couvert les routes, et ceux ne s'étant pas mis à l'abri, suffoquerait sous les masses poussiéreuses. Avec un peu de chance, le Yamanaka se rendrait au bureau du Kazekage, puis pourrait partir vers son magasin, sa demeure, où sa mère l'attendrait avec impatience. Car pour ne rien se cacher, cette tempête qui s'annonçait serait plutôt violente. À un moment, il voulu rebrousser chemin, pour s'assurer que son commanditaire de mission allait bien. Mais il se rembrunit à la façon que Ko' l'avait renvoyé. Bien vite, il craint, l'enfant regretterait son choix, mais hélas, il serait trop tard pour repartir le compteur à zéro. Les jeux étaient fait, rien n'y changerait.

Au loin, à travers la brume de sable, se dressait l'imposante silhouette de la tour maîtresse. La voyant ainsi, Shiro crut qu'elle l'accusait déjà de son misérable échec. Hélas, pour cette fois, il n'allait pas se défiler et quitter Suna, car tout bonnement, le destin le tuerait si il faisait un tel choix. Alors, il avançait en boitillant un peu, une crampe se dessinant à la cuisse. Sa vie était donc si méprisable. Ne pouvant la fuir, mais ne pouvant non plus la rôder comme il le voulait, en son existence, le gamin était faible et pauvre. Si ce n'était pas comme Ko', fils d'un père sublime, reconnu et apprécié de tous. La fierté de sa famille s'était envolé en même temps que son père déchu. Oui, maintenant qui s'exposait de nouveau la situation, Shiro pourrait s'avouer jaloux de l'enfant qu'il n'avait côtoyer qu'une heure ou deux. Oui, il l'avait détesté dès le début, cherchant tout les petits défauts de l'enfant, d'un oeil critique et suspect, pour tout bonnement le démonter et pour lui voler son importance. Mais voir le complot l'avait obligé à exploser et ne pas modérer ses propos, que tous auraient pris de la même manière que le petit noble. Mais un drôle de sentiment se coinçait dans une des artère de son organisme : la méfiance. Car oui, derrière ce masque de culpabilité, il restait toujours le fait que Shiro est vu juste et qu'il est commencer à ronger les liens qui retienne une apparence derrière la tête du garçon.

Il monta les marches. Il ouvrit doucement la porte. À l'autre bout de la pièce, le Kazekage, penseur, scrutait Suna et ses habitants à travers de grandes vitres. Le sable fouettait le verre, ce qui masqua le grincement de la porte et l'arrivé de Shiro. Le genin attendit qu'on se retourne vers lui, et qu'on daigne lui adresser la parole. Mais le Kazekage, ne pensant pas qu'on demandait à le voir, fit longuement attendre le Yamanaka. Puis, lassé par la vue, se retourna et sursauta. Enfin, le regard craint : se questionnant ? Il n'avait même pas la peine, Shiro voyait exactement ce que demandait Kuryu.

« J'ai échoué. J'ai mené des indices contre Ko Oni, et j'ai lamentablement échoué. Il m'a repoussé, il m'a renvoyé — ses gardes réussiront à le protéger. J'espères juste qu'ils ne font rien de dangereux durant ce temps qui cours... Comment allez-vous me punir ? »

Il leva les poignets et baissa la tête, s'affalant sur ses genoux, au sol. Kazekage-sama le regarda un instant, certes contrarié par le comportement de son ninja, mais également compatissant. Finalement, il s'avança vers lui et s'agenouilla à son tour, mettant une main sur l'épaule de villageois. Shiro y vit une marque d'affection fraternelle.

« J'ai dit à Ko' que vous étiez mon frère, tandis que mon père — nôtre père — était le grand chef des Yamanaka. Puis j'ai conter une histoire que j'ai tiré d'un livre de l'académie, le valeureux petit ninja. Hélas, Ko', d'une certaine façon, n'a pas le sens d'un petit garçon de son âge, sûrement dû au fait qu'il est fils de noble. Pouvant tout avoir, il n'a pas écouté la magie de mes mensonges, et il m'a accusé plus tôt que je ne l'aurais crut. J'ai été complètement loufoque. Je me suis empêtrer dans le vice et... et... »

Les larmes coulèrent d'elles-même, mouillant tout le haut de son T-Shirt. Bouleversé, l'enfant sanglota en sursautant. Kiryu resserra un peu sa poigne, cherchant inévitablement les mots pour consoler cet enfant. Tu vois, Shiro, tu n'es qu'un déchet qui fait perdre du temps au grand maître, se jugea Shiro.

« Tu sais Shiro, un ninja ne peut pas tout réussir dans sa vie. Certaine missions sont plus difficile que d'autres. Ce coup-ci fut un mauvais jugement de ma part, je n'avais pas calculer ta jalousie envers Ko'. Je...
— Ne vous fatigué pas, Kazekage-sama. Je suis un lâche et rien d'autres, incapable d'ordonner à mon corps de reprendre l'entraînement du taijutsu, fuyant dans mes nouvelles illusions.
— Shiro, voyons, ce n'est pas ça...
— Si, et vous le savez. Je manque terriblement d'assurance ! Je suis faible.
— Dès demain, alors, tu viendras t'entraîner avec moi, et on verra ce qui te manque.
— Non, désolé Kazekage-sama, mais j'ai au moins un bon point. Je suis loyal. Parfois trop, comme aujourd'hui où j'ai vu le complot dans le jeu de Ko', mais loyal tout de même. Mariya m'aime bien et je l'aime bien aussi. Elle se fait un plaisir de m'accueillir dans son jugement pour m'entraîner, mais surtout, cela lui procure un grand bonheur. Je ne voudrais pas qu'elle soit toute triste, déjà qu'en venant chercher le fils du Mizukage dans vôtre bureau, je l'aies laissé en plant. Donc, non, j'aimerais mieux qu'on m'enchaîne que de trahir un ami.
— Tu ferais un bon Kazekage, Shiro. »

Le fier chef de Suna se releva, le sourire aux lèvres. L'adolescent avait cessé de se larmoyer sur son sort, il était juste silencieux. Mais au moins, les dernières paroles de son hôte lui avait fait du bien. Mais c'était vrai qu'il aurait fait un bon Kazekage, avec quelques années en plus. Le vent frappa la fenêtre. On aurait cru qu'il l'aurait arraché !

Restaurant.

Spoiler:

L'enfant avança donc dans les rues de Suna dans la direction de la tour du Kazekage, il n'était plus inquiet vu le peut de choses que Shiro avait contre lui, d'ailleurs il n'avait rien pour tout dire. Lancer une telle accusation sur une simple erreur de zozotement? C'était totalement absurde pour ne pas dire idiot, surtout que Ko' s'en était sorti à merveille, enfin d'après lui, son explication tenait tout à fait la route. Le vent s'était levé sur le village du sable, pour 'Oni se n'était rien de plus qu'un zéphyr, donc rien de grave. Il lui fallut quelques minutes pour retrouver son chemin, une fois chose faite il s'engouffra dans la tour du chef de l'endroit. On le resalua et l'invita à monter les marches.

''Rebonjour Ko Oni-kun, je ne m'attendais pas à te voir d'aussi tôt. Tout se passe bien pour l'instant? Ton séjour te plaît? Dit moi, Shiro n'est pas avec toi?''

''Rebonzour Kazekaze-sama. Voui on peut dire que tout ze paze bien, mize à part un petite dizpute avec Ziro-kun. Ze ne vient pas me pleindre de za bien, ze vient pour vous demander de ne pas punir Ziro, tout za est un peu de ma faute, ze n'aurais pas dû réazir de la fazon d'on ze l'ai fait.''

''Je suis vraiment désolé Ko Oni-kun, je pensais que Shiro ferait un bon guide mais apparemment je me suis trompé. Veux-tu que je mette à ta disposition un nouveau guide ou préfères-tu continuer seul?''

''Ze préfère continuer zeul zi vous n'y voyez pas d'inconvéniant, par contre dézolé d'inzister mais ze voudrais que vous ne puniziez pas Ziro, tout est de ma faute ze n'aurais pas dû le queztionner de la sorte.''

''Comme tu le voudras Ko Oni-kun, je ne lui tiendrais pas rigueur cette fois-ci mais que ça ne se reproduise plus. J'aurais quand même une discussion avec lui afin de mettre cette histoire au claire. Veux-tu que je te face un rapide plan du vilage?''

''Voui ze veux bien, pourriez-vous m'indiquer la maizon de Ziro, z'aimerais m'excuzer au près de lui, ze n'ai vraiment pas était zentil avec lui.''

''Oui pas de problème, par contre je te demanderais de ne pas quitter la tour directement. Une tempête de sable se prépare et je ne voudrais pas que tu sois pris dedans. Malheureusement il n'y a pas beaucoup d'occupation dans la tour pour des enfants de ton âge. Mise à part une bibliothèque je ne vois pas ce qui pourrait te faire passer du temps. Je ne sais pas si tu aimes la lecture ... Parfait, tu pourras y trouver des livres historiques, des romans, un peu de tout à vrai dire. Tu pourras demander en bas dans le hall, on t'indiquera où elle se trouve. J'enverrais quelqu'un là-bas te prévenir quand la tempête se sera calmée. Bonne lecture et je suis encore navré pour ce qu'il s'est passé avec Shiro.''

Ko Oni remercia le Kazekage et le salua, il se dirigea ensuite vers le bibliothèque qu'on lui indiqua. Le fait que le chef du village lui ai proposé d'y prendre place l'arrangé car il allait pouvoir de la sorte se renseigner sur l'histoire de Suna, le nombre de fois que la muraille avait était prise, par qui et comment. Avant de sélectionner quelques livres il jeta un coup d'oeil au plan que le Kage lui avait fait, il indiquait quelques endroits importants du village et la maison de Shiro comme l'avait demandé l'enfant. Parfait, il tenait sa vengeance. Il avait beau regarder dans les livres historiques mais nule part n'était marqué comment les murailles avaient été mises à terre, il y avait bien la prise de Suna par la Lune Rouge mais on ne disait pas de quelle manière ils s'y étaient pris. L'enfant passa de longues heures à feuilleter des livres pendants que Nago cherchait dans la bibliothèque des livres parlants de choses plus secrète mais il n'y avait rien de ce genre, ils devaient surement se trouver dans une autre bibliothèque. Tant pis, au bout de deux bonnes heureux une personne vient le prévenir que la tempête s'était calmée. Tanada avait brisé son clone quand il se trouvait dans un endroit discret depuis l'entrée dans la bibliothèque, il n'aurait peut-être pas tenu dans la tempête et puis maintenant ils n'en avaient plus besoin car ils savaient où se trouvait la maison de Shiro.

Maison de Shiro