Bazar

[Magasin particulièrement encombré, où vous pouvez trouver un peu de tout. Bien sûr, rien n'est véritablement utile ... Les prix sont à négocier.]

Monoki avait suivi San jusqu'à une petite boutique, tous quatre étaient entrés dans cette pièce, alors la rumeur disait vrais, dans cet endroit on pouvait trouver de tout mais vraiment de tout. La marchandise allait des ours en peluche aux pinceaux tout en passant par des services de vaisselle et des vases. Notre jeune héros n'avait pas tout de suite vu le teint de son coéquipier étant rentré en premier. Il laissa aller ses yeux aux quatre coins de cet endroit pour y déceler quelques affaires intéressantes pour plus tard. Sanseiu prit la parole, Monoki décela tout de suite une erreur dans ce qu'il venait de se passer. Il préféra ne pas révéler à tout le monde ce qu'il venait d'entendre. Il glissa juste à une oreille d'Hiro.

''Tu as entendu, c'est bizarre il n'a pas répété sa phrase en miroir et tu as vu son teint ? Tu penses qu'il ne se sent pas bien ?''

Il avait bien fait attention à ce que personne n'entende ce qu'il venait de dire... Il sortit du magasin en compagnie de ses compagnons, une fois arrivé à la nouvelle destination il s'installa au sol. Monoki se mit à la tâche, au bout d'une ou deux brindilles il leva le visage vers San.

'' Dit San tu es sûre que ça va passer ? Tu penses qu'il acceptera ce subterfuge, on aurait peut-être mieux fait de prendre de l'herbe séchée, comme signale Hiro c'est jauni une fois que c'est sec. ''

Il se remit à peindre en échangeant quelques mots avec son ami et s'excusant au près de lui de ne pas avoir prit un pinceau pour celui-ci.

''Dites-vous pensez qu'on aura droit à quoi comme entrainement ? ''

[hrp] désolé pour la qualité San mais je dois faire un travail de dessin sur une feuille A2 pas trop le temps :s enfin je repasserais pour rp et je ferais mieux promis ^^ [/hrp]

S’il était sûr que ça allait passer ? Eh bien, si le senseï était vraiment un peu ‘décalé’, il y avait de fortes chances que ça passe, de cela le jeune Aburame était certain. Si réellement c’était un test, et que leur senseï ne voulait que constater leur imagination, ou son absence, à ce moment là, ils seraient sûrement gentiment réprimandés, mais pas blâmés, et l’entraînement pourrait débuter. La troisième possibilité, et la plus improbable, c’était que le mont Gnugnu existe réellement, sous forme de code ou quoi que ce soit, et qu’il s’agisse d’une motte de foin du pays du feu … En ce cas là, ils partiraient plus avec une mauvaise impression d’eux, c’était certain. Aussi, la proposition de Monoki tomba à point. Enfin, plutôt la proposition d’Hiro. En avisant la sacoche où ils déposaient les brindilles, il s’aperçu qu’elle en contenait maintenant huit. Ils avançaient bien, et il était à croire que dans quelques minutes, ils auraient déjà finit. Sanseiu avait déjà les doigts tout jaunes … Il fallait dire que ça manière de tenir le pinceau, à deux mains, n’était pas des plus simple. Fort heureusement, il avait développé son habilité durant toutes les années de sa vie, au cours de toutes sorte de tâches, où il s’était efforcé d’être parfait … Un ninja très adroit, il l’était et le savait. Chercher la perfection l’approchait lui-même, peu à peu, de la perfection, quoi de plus normal ?
Enfin, ils auraient peut-être intérêt à prendre de l’herbe sèche en supplément, comme le signalait ses coéquipiers … Oui, c’était vraiment une idée intéressante. Il se rappelait que sur le chemin de sa maison, il y avait un petit coin d’herbe particulièrement mal entretenue, devant une maison abandonnée … L’herbe sèche, ça devait se trouver, par là.

‘’ Hiro a raison … Je sais où en trouver sur le chemin de chez moi. J’en prendrai sur le retour, c’est ok ? ‘’

‘’ ? ko tse’c ,ruoter el rus iardnerp ne’J .iom zehc ed nimehc el rus revuort ne ùo sias eJ … nosiar a oriH ‘’

Il se remit à la tâche en sifflant. L’affaire fut promptement réglée, alors qu’il se perdait dans ses pensées.
Qu’aurait-il comme entraînement ? C’était la question posée par Monoki … A vrai dire, il n’en savait trop rien. Comment aurait-il put savoir ? C’était sans doute pour ça qu’il ne lui demandait qu’un avis.
En tous les cas, il espérait un entraînement qui lui présenterait des défis à sa taille. Et même plus haut que lui, pour qu’il se surpasse, qu’il devienne rapidement puissant et influent. Il ne désirait que ça, se tailler une place dans l’élite des ninjas à coup d’exploits, et poursuivre ses quêtes … Un monde paisible et symétrique, tourné vers la perfection, ses quêtes convergeaient vers cet unique vision utopique … Il ne désirait rien autant que ça.
Il se tourna vers Monoki avec le sourire.

‘’ En tous les cas, j’espère que cet entraînement sera balèze. ‘’

‘’ ezélab ares tnemenîartne tec euq erépse’j ,sac sel suot nE ‘’

Il acheva de peindre le dernier brin d’herbe et referma la sacoche, puis la remit à sa ceinture. Ca lui paraissait logique qu’il la prenne, puisqu’il allait ramasser l’herbe sèche. De toute manière, les esprits vengeurs du mont Gnugnu ne risquaient pas de l’assaillir durant la nuit … Il salua ses coéquipiers en ajoutant, dans un marmonnement, un ‘à demain’, et se dirigea vers les quartiers habités …

Maison de Sanseiu et ses parents

Monoki prenait plaisir à recouvrir ces brindilles de peinture jaune, ça faisait bien longtemps qu’il n’avait pas passé une journée comme celle-ci en compagnie autre que celle d’Hiro. A vrai dire il n’en avait jamais vraiment connu, à l’académie il était considéré comme car il avait un ami imaginaire, qui n’en était pas un mais plutôt un dédoublement de personnalité. Bien sûr pour notre jeune héros il n’était pas imaginaire son camarade bien au contraire, pour lui il était tout ce qu’il y a de plus vivant et même plus que certaine personne. Bien sûr il dû subir bon nombre de brimade de la par de ses camarades de classe et certain c'était mit dans l'idée de lui ouvrir les yeux pour son bien mais en vain. Il avait défendu Hiro de ses poings un bon nombre de fois, bien que ce soit lui qui sortait le plus souvent perdant mais il n'en avait que faire de ne pas avoir gagné au moins il le défendait. Si on remonte plus haut il y avait bien sûr ses parents mais ce n'était pas du tout la même chose et puis ils sont tous deux partis bien trop vite. Mais comme dit Hiro vivons avais le présent et non avec le passé, regardons devant soit et non derrière. Monoki était tout à fait d’accord avec ces dires à vrais dire il n’avait pas le choix, s’il devait vivre avec le passé il ne s’en sortirait pas…

‘’ Pas de problème San je t’en remercie. ‘’


Il décocha un sourire à son compagnon et se remit à la tâche, il ne restait plus beaucoup de brindille à recouvrira de peinture, Monoki c'était mit de la couleur jaune dans ses cheveux et sur la figure surement dû à sa manie de se frotter de temps en temps avec ses mains et en additionnant cela au fait qu'il est parfois tête en l'air je vous laisse imaginer ce que ça peut donner. Il était même venu l'idée de gouter la peinture pour savoir qu'elle goût elle avait mais une petite voix intérieure lui interdit de le faire, à vrai dire ça n'aurait pas été une vraiment bonne idée. Monoki rendit le sourire à San et lui répondit juste après en passant une main dans ses cheveux, la peinture lui donna une coiffure très ... spéciale.

'' J'espère moi qu'Hiro pourra venir y assister, s'il refuse je ne sais pas ce que je lui fais, je ne supporterais pas passer mes journées sans Hiro.... Oui tu as raison Hiro ...''


Monoki mit la dernière brindille qu’il venait de peindre près des autres et leva les yeux au ciel et ce mit à fredonner un petit air qu’il venait d’improviser, il revint sur Terre quand San s’en alla, il lui fit signe et attendit quelques minutes avant de s’en aller à son tour. Mais avant de retourner chez lui …

‘’ … ‘’

Hiro c’était adresser à Choji bien que celui-ci n’est rien pu entendre. Monoki avait vote face, lui avait bien entendu et n’avait pas apprécié que son ami remette au tapis ce qu’il c’était passé au stand de ramen. Sur un ton sec il avait dit.

‘’ Hiro ce n’est pas toi qui m’a toujours dit de vivre avec le présent et non avec le futur ? ‘’

Plus la phrase avançait plus sont ton c’était adoucit pour finir sur un sourire. Il fit signe de la main au compagnon qu’il restait et s’engouffra avec une grimace dans la foule.

Maison de Monoki et Hiro.

Choji s'avança à la suite des autres, une partie de ces pensées était encore perdue dans le drame qui venait de se passer. D'ailleurs, il aurait du mal à oublier le regard ou les paroles du jeune Hiro. Un tremblement le parcouru à ce souvenir. L'Akimichi retourna à la réalité en repensant à son futur sensei, il croyait innocemment que celui-ci était merveilleusement bon et généreux. Toutefois, le seul fait qui étayait cette certitude était que le Nara avait payé la totalité du repas, qu'ils avaient mangé, sans se plaindre.
Ainsi, les yeux pétillants d'admiration pour son futur sensei, Choji écouta les paroles de Sanseiu, qui prétendait que le Nara se moquait d'eux. La naïveté de l'Akimichi fit qu'il ne comprit pas du tout pourquoi son partenaire doutait que le Mont Gnugnu existe. Mais, il ne dit rien, se contentant de rentrer dans la boutique, qui ressemblait à s'y méprendre à un petit coin de paradis. Petit, Choji avait tendance à s'amuser avec de simples bouts de bois. Ici, il aurait trouvé de quoi s'amuser pour une éternité. Des objets remplissaient la pièce, en laissant à peine une petite place aux clients pour bouger. Des objets tout autant inutile que surprenant.
Lorsqu'ils sortirent de la boutique, le pot de peinture en poche, Sanseiu sembla apprécier le simple fait de respirer, comme s'il avait retenu sa respiration pendant toute la durée des achats. Choji ne comprit pas. L'Aburame était certainement triste ou probablement malade. Il devait s'attendre à quelque chose de plus grand. Peut être qu'il n'y avait pas accès de choix pour lui … Enfin, c'était peu probable.
Alors qu'il expliqua sa stratégie, le genin acquiesça tout de suite de la tête, c'est vrai que c'était une excellente idée et que n'importe qui se laisserait berner. Après tout, qu'est-ce qui permettait de définir de l'herbe comme jaune, si ce n'était sa couleur ?
Le sourire aux lèvres, Choji se mit au travail. Il avançait drôlement plus lentement que les deux autres. Il n'était pas vraiment doué pour la peinture. D'ailleurs, lorsqu'il reposa sa première brindille, il avait de la peinture partout, même son pantalon ressemblait à un champ de maïs. Ces doigts jaunis par la peinture, l'Akimichi laissa échapper un sourire gêné et passa le reste du temps à regarder le ciel et les autres peindre. Il avait décidé d'abandonner.
Il répondit toutefois à la question de Monoki :

« J'espère que demain, le sensei prendra du temps pour que chacun se présente, je ne suis pas très en forme le matin. En fait, j'espère que l'on commencera en douceur.»

Sanseiu décida finalement d'emprunter le chemin pour rentrer chez lui. L'Akimichi lui adressa un signe de la tête est dit :

« Merci d'avoir organisé la rencontre et, à demain.»

Soudain, quelque chose dans le regard de Monoki lui indiqua que quelque chose n'allait pas, mais vraiment pas du tout. Il exprima soudain ce qu'il se passait, Hiro semblait vouloir remettre leur engueulade sur le tapis. Perplexe, Choji ouvrit grand les yeux, il ne voyait rien, mais arrivait très bien à s'imaginer Hiro à quelques centimètres de lui, le visage tiré par la colère et les points serrés. L'Akimichi resta plaqué sur le sol et ne bougea pas. Il regarda soudain Monoki et se força quelque peu à parler, et dit la première chose qu'il lui vient en tête:

« Heu … Au revoir. »

Quelques pensées se fixèrent dans sa tête.

*Hiro … Il ne m'aime vraiment pas … Il ne m'aime pas du tout. Il me déteste.*

Choji pensa qu'il devait peut être essayer de dire à Hiro quelque chose de gentil, mais si jamais il disait quelque chose de sympa alors qu'Hiro venait juste de dire qu'il le détestait, alors il finirait par passer pour un idiot, encore et toujours. Sous la complexité de ce qui se passait dans sa tête, l'Akimichi crut un instant qu'elle allait exploser. Aaaaahhhh !
Il ne voyait rien et ne comprenait rien, alors que pouvait-il donc faire ? Quelle galère ...

Finalement, Choji, la voix tremblante murmura :

« A demain Monoki et Hiro. J'espère que … Heu … Vous passerez une bonne nuit.»


Maison de Choji