Académie de musique

Maison d'Hiro et de Monoki

Monoki ne savait plus où il en était, il n'en revenait pas d'avoir parlé de la sorte à Kamisama. Un peu fier d'avoir tenu tête à un dieu et en même temps triste d'avoir tenu tête à son dieu, il lui avait parlé sur un ton qui n'était pas du tout adapté. Comment les choses allaient-elles évoluées? Il n'en savait rien. Cette action l'avait mis dans une situation bien délicate. Il marchait dans la ville de Konoha en espérant tomber sur une solution miracle. Il allait là où ses pieds le menait sans chercher à savoir sa destination. Il arriva plus où moins au centre du village à la fontaine où il avait réellement rencontré pour la première fois ses coéquipiers. Le jeune homme s'assit sur les bords de la fontaine et repensa à son arrivée. Ça le fit un peu rire, en y repensant il n'aurait peut-être pas du prendre le skate-bord du petit... Tout bien réfléchit il avait bien fait se dit-il, c'était amusant d'avancer sans avoir à marcher et la vitesse était bien plus marante. Même la chute finale n'avait pas été mal. Il resta là quelques minutes à rêvasser, apparemment il n'aurait pas droit à une solution miracle à cet endroit, il décida donc de le quitter et de se remettre en marche dans une autre direction, il regardait un peu partout en se demandant s'il avait réellement sa place dans cet endroit, s'il vivait dans la forêt ça ne devait pas être pour rien... Après tout tous les enfants n'avaient pas eu à être le cobaye des parents. Il chassa toutes ces idées de sa tête et respira profondément tout en marchant pour se calmer. Il commençait à s'embêter, depuis que Hiro n'était plus là il ne savait pas trop quoi faire, il aurait tant aimé partir à sa recherche dès maintenant mais Zouo ne voulait pas lui dire où il le tenait prisonnier. Il devait trouver un plan pour le duper, mais comment pouvait-il faire s'il savait ce qu'il pensait, voyait ce qu'il voyait,... Il savait le moindre de ses mouvements et de ses pensées, rien qu'en pensant cela il l'entendit rire au loin dans sa tête et pesta intérieurement, il devait s'en débarrasser. La question était comment, malheureusement pour lui il ne trouva pas de réponse. Il était dans un cul-de-sac qu'il connaissait bien, il était venu déjà plusieurs fois ici sans jamais trouver le courage d'entrer dans ce bâtiment qui terminait la rue, c'était une maison de belle taille qui avait subi quelque modification au rez-de-chaussée pour abriter deux grandes salles. A droite l'endroit était couvert d'un parquet clair ciré à la perfection, le seul mur qui n'avait pas de fenêtre était recouvert d'un grand miroir et une barre parcourait toute sa longueur. C'était une partie de l'académie d'art où l'on pouvait apprendre diverses branches de l'art. Le rez-de-chaussé était consacré à la danse et à la peinture, le premier étage était lui pour les musiciens et sculpteur en formation et le dernier étage était pour d'autre branche telle que le dessin et la photographie qui se pratiqué également à la cave. Comment Monoki savait tout ça? Il avait longtemps épiai par les fenêtres voir ce qu'il se passait dedans. L'endroit qu'il préférait était la salle de gauche au premier, là des jeunes apprenaient toute sorte d'instrument. Il aurait temps aimé être un ces élèves mais malheureusement sa mince paye ne lui permettait pas, il ne pouvait s'offrir ce luxe. Arrivé sur le flanc du bâtiment il fut déçu, on avait encore une fois mis en pièce son échafaudage qu'il avait monté au point pour atteindre la fenêtre en toute sécurité. Fort heureusement les murs n'étaient pas plat ce qui facilita grandement son escalade. Il arriva sans grande difficulté au rebord de fenêtre où il s'installa, il avait un peu d'avance la salle était encore vide mais bientôt les douze élèves allaient arriver et se mettre à jouer de leur instrument respectif. Comme prévu ils arrivèrent et chacun s'installa, il avait tous plus ou moins le même âge que Monoki, enfin à un près. Le jeune homme était caché par les tentures, il pouvait voir par l'écart entre les deux et passer inaperçu, malheureusement il n'avait jamais un angle suffisamment large pour voir tout ce qui se passait dans la salle. Il se délectait des sons qui sortaient des divers instruments, ses oreilles arrivaient à les reconnaître. Après tout ça faisait un bon moment qu'il venait au moins une fois tous les trois jours écouter et regarder ces enfants jouer. Il y avait un piano, deux trompettes, un saxophone, trois flûtes, un accordéon, deux tambours et deux harmonicas. L'ensemble des sons étaient majestueux. Il passa une bonne demi-heure là à observer et à écouter discrètement comme il faisait souvent. Quand il était là il perdait toujours la notion du temps, pour lui le temps se mettait sur arrêt pour reprendre à la fin du cour. Alors qu'il se délectait de l'air que jouaient les enfants il retomba sur Terre car il venait de s'arrêter, alors qu'il s'apprêtait à descendre car il pensait que c'était déjà la fin et que s'il ne voulait pas être vu il devait partir avant tout le monde il entendit la voix du professeur.

''Les enfants, s'il vous plaît arrêté quelques minutes. Aujourd'hui nous avons un invité. Il ne devrait plus trop tarder, je vous demanderais de l'accueillir comme il se doit. Après tout se n'est pas tous les jours que nous sommes un de plus.''

Monoki fût soulagé que ce ne soit pas la fin du cour et se remit à sa place, il fixait la porte par laquelle on entrait pour voir à quoi ressemblait ce fameux invité. Il en était même arrivé au point de retenir sa respiration. Il attendait avec impatience cet invité. Tout à coup les tentures se dégagèrent et le visage du vieil homme qui partageait son savoir se montra, le jeune Yuko faillit tomber en arrière mais arriva à se rattraper de justesse à la fenêtre, le professeur attendit qu'il se soit réinstaller pour ouvrir celle-ci.

''A qui ai-je l'honneur?''

Les enfants soufflèrent en signe de déception quand ils comprirent que l'invité n'était autre que ce garçon qui était accroupi à l'appui de fenêtre. Monoki prit quelques instants pour se rendre compte que l'homme s'adressait à lui, il regarda même par-dessus son épaule pour être sûr que personne ne se trouve derrière lui, mais bien sûr il n'y avait personne, après toute personne ne savait encore voler. Il répondit donc un peu gêné d'avoir été prit la main dans le sac.
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''Heu... Je m'appelle Monoki, Monoki Yuko monsieur.''

''Puis-je savoir ce que tu faisais sur l'appui de fenêtre de ma classe?... Oui en effet je ne pense pas que tu aies besoin de répondre après tout tu ne peux pas y faire trente-six-mille choses, enfin je ne pense pas. Mais que nous vaut l'honneur d'un spectateur clandestin?''

''... A vrais dire... J'adore le son des instruments.''

Suite à cette révélation les enfants explosèrent de rire, ils devaient surement se dire qu'une personne comme lui ne pouvait pas comprendre quoi que ce soit à la musique. Vu leur tenue il devait sortir d'une famille aisée. Monoki ne savait plus où se mettre et s'apprêtait à descendre de son appui pour retourner chez lui décider à ne plus jamais revenir ici.

''Si je comprends bien tu viens nous espionner dans le but d'écouter notre musique?''

''Oui c'est tout simplement ça, si vous permettez je pense qu'il faudrait que j'y aille...''

''Non attend Monoki, si je puis me permettre je pense que tu devrais entrer. Ne pense pas que tu vas t'en sortir comme ça.''

Les enfants rigolèrent une nouvelle fois à l'idée qu'il soit puni et se délectaient déjà mentalement de ce qui allait lui arriver. Le jeune garçon entra donc dans la pièce sans broncher et avança en compagnie du professeur et se stoppa quand celui-ci fit de même. Le garçon au piano prit la parole d'un ton hautin.

''Professeur, vous voulez que j'aille chercher quelqu'un? Il est peut-être dangereux et vu qu'il sait qu'il va avoir droit à une bonne correction il usera peut-être de la force.''

''Hahaha, non Kuzon, je ne pense pas que ça en vaille la peine. Après tout s'il aurait déjà voulu user de la force comme tu dis il l'aurait déjà fait. Si tu n'as pas remarqué il a une pochette de shinobi surement emplie d'arme telle que des kunaïs ou shuriken. Et pour ce qui de ma correction que tu dis. Pourquoi vouloir punir une personne qui ne faisait que s'intéresser à la musique, après tout c'est un point en commun que nous avons tous ici. Au fait Monoki quel est ton grade dans la hiérarchie des ninjas de Konoha?''

''Je suis que genin Monsieur.''

Le fait que Monoki soit un shinobi changea totalement le regard qu'on lui portait pour certain, il était passé de vaurien à protecteur du village pour une partie de l'assemblée. Pour les autres ce n'était qu'une brute épaisse qui ne savait que frapper. Pourtant, ce n'était pas le cas, en combat rapproché non armé il se débrouillait tout aussi mal que les jeunes qui se trouvaient là.

''Tu as déjà de l'expérience donc... As-tu déjà joué d'un instrument?''

''Non...''

A la pensée de jouer à instrument le jeune Yuko se perdit dans ses souvenirs, il revoyait son père jouait du violon. Il se rappelait qu'il aimait bien le regarder en jouer. A ses oreilles une mélodie se fit entendre, c'était la mélodie la plus jouée par son père. Il fût ramené à la réalité par la voix du professeur qui expliquait quelque chose sur les shinobis à ses élèves. Monoki n'en compris pas grand-chose car il prit les explications en marche. En faisant les cent pas autour du jeune garçon le vieil homme parlait à voix haute.

''Je ne peux pas te laisser partir comme ça. Tu nous épiais quand même et ce n'est pas la première fois. Oui je t'ai déjà vu à la fenêtre mais je ne t'avais pas tout de suite reconnu, tes cheveux ne sont plus noir mais cette lueur que tu as dans les yeux quand tu nous écoutes t'a trahie. Que vais-je bien pouvoir te faire faire. Nettoyer la classe après notre départ pour aider la dame de ménage? Non ce ne serais pas digne. Après tout tu aimes la musique... Tu n'en as jamais joué... Je pense que j'ai une idée. Les enfants reprenaient s'il vous plaît. Renvoyez la page cinq, je ne veux plus rien entendre. Monoki toi vient avec moi.''


Il fallut quelques secondes au jeune garçon pour se mettre en marche, il s'était perdu je ne sais où en entendant les instruments en route. Il suivi de près le vieil homme qui s'avançait vers le fond de la classe, plus précisément vers la porte du fond de la classe. Il l'ouvrit et s'engouffra dedans suivi de près par Monoki, une fois la lumière allumée il remarqua qu'ils se trouvaient dans une petite pièce tout en longueur, dedans il y avait un nombre impressionnant d'instruments divers. Le professeur sortit une boîte de bois posée sur une des étagères et en sortit un accordéon, qu'il tendit au visiteur. Il le prit en main et tenta de trouver comment il fallait le tenir pour en jouer, heureusement qu'il n'était pas ouvert aussi non il se serait écarté et une des parties aurait frappé au sol. Le musicien lui reprit des mains et lui tendit une trompette, ça il savait comment la prendre mais ne pu même pas le prendre à deux mains car il lui retira tout de suite. Il se demandait ce qu'il se passait. Il avait vu au moins une bonne dizaine d'instruments en tout genre lui passer entre les mains et il avait même dû prendre durant un instant la place de Kuzon mais à chaque fois le vieil homme fit non de la tête. Au bout de cinq minutes de recherche il s'écria.

''Voilà c'est ça qu'il te faut! Suit moi maintenant.''

Monoki le suivi sans brocher, dans sa main gauche se trouvait un violon et dans sa main droite l'archet pour en jouer.

''Prend le comme si tu voulais en jouer petit. Allé vas-y n'ai pas peur, il ne te mordra pas.''

Ce n'est pas qu'il en avait peur mais il ne savait pas comment il devait le prendre. Le professeur le remarqua et l'aida à le mettre, il était tout d'un coup comme monté sur une pile à l'idée d'apprendre à quelqu'un qui n'est pas du milieu de la musique à apprendre à jouer d'un instrument, surtout d'un instrument aussi beau que le violon, mais il était aussi heureux d'apprendre à quelqu'un qui aimait la musique, quelqu'un qui savait savourer les notes, ce serait une satisfaction énorme d'apprendre à une telle personne. Ce serait une pièce majeur de sa carrière de professeur si ce jeune homme acceptait d'apprendre. Lui qui avait pour la plupart du temps droit à des élèves qui étaient là non par goût pour la musique mais par obligation parentale. Cet enfant était envoyé du ciel. Oui c'était ça, il devait le former, il devait en faire un virtuose. Ça collerait avec sa carrière de shinobi? Ses parents allaient-ils être d'accord? Il allait devoir en rencontrer des gens pour s'arranger, il devait le former. Cet enfant était fait pour être violoniste, il en ferait un des plus grand virtuose. Enfin c'est ce qu'il pensait, seul l'avenir nous le dira.

''Allait petit joue, joue quelque chose n'importe quoi. Il te suffit de faire courir l'archet sur les cordes. Oui voilà comme ça. ''

Alors que Monoki venait juste de commencer déjà des rires éclataient. Le violon qui était censé donner un son si pure, il devait donner une âme aux notes. Tout ce qu'il faisait dans les mains du garçon n'était qu'un bruit strident et inconfortable. Il le remarqua lui-même et abaissa l'instrument.

''Monoki tu n'y arrivera pas du premier coup, je pense qu'avant de t'adonner au violon je devrais te donner quelques notions. Aller vien suis moi, prend ce banc et met le face au tableau. Je vais chercher des craies attends moi. ''

Le jeune Yuko obéit, il était tout excité à l'idée d'apprendre à jouer d'un instrument, il allait donc avoir des cours particulier ou au moins un cour. Une fois que le banc fut mit face au tableau il eut l'impression de retourner à l'académie des shinobis mais en mieux. Rapidement le vieil homme arriva et se posa entre le garçon et le tableau.

''Bon Monoki, tien je t'ai pris un cahier, il est spécial enfin je vais t'expliquer ça au fur et à mesure. Je vais te demander de ne pas prendre tout de suite note dans le cahier vert, celui qui est spécial. Pour l'instant tu écriras dans le rouge l'autre n'est pas apte. Bon, bon, tien voilà de quoi écrire. Je vais commencer alors fait bien attention et prend note, retranscris ce que je note au tableau ça te fera déjà des exercices. ''

Il but un peu d'eau d'une bouteille et repris.

''En musique il y a sept notes différentes, chacune porte un nom différant. Chacune à un son propre ces l'ensemble de celle-ci qui donne une ce que tu entends à l'instant. Comme je te disais elle son au nombre de sep, il y a do, ré, mi, fa, sol, la et si. On les cite en répétant do, comme ce-ci. Do, ré, mi, fa, sol, la, si, do. On répète do pour donner un nouveau départ.. Il y a aussi d'autre note qui se trouve entre chacune d'elle. Quand on suit une lettre d'une dièse c'est qu'elle a un demi-ton plus aiguë, si est est suivie d'un b qui veut dire bémol c'est qu'elle a un demi ton plus grave. Il faut faire attention qu'un do dièse et un ré b correspondent à la même note on dira donc qu'elles sont enharmonie. Il y a deux exceptions entre le mis et le fa il n'y a pas de notes possible, un mi dièse correspond à un fa. Et entre si et do il n'y a pas de notes non plus, un do bémol correspond à un si. Ce qui nous donne do, do dièse, ré, ré dièse, mi, mi dièse, fa, fa dièse, sol, sol dièse, la, la dièse, si et do. Cette suite ce dit ascendant de la plus aiguë à la moins aiguë. Maintenant pour les grave, c'est une suite descendante don de la plus grave à la moins grave. Do, si, si bémol, la, la bémol, sol, sol bémol, fa, mi, mi bémol, ré, ré bémol et do. Ce qui nous fait trois suites de notes comme sur mon tableau. Ceci-ci vos pour les deux dernières suites. Quand on passe d'une note voisine on avance ou on recule d'un demi-ton. Exemple si je passe de ré à ré dièse c'est un demi-ton en plus, alors que si je passe de fa à sol bémol c'est un demi ton en moins. Ça marche aussi avec plusieurs voisines, regarde pour quand je passe à ma deuxième voisine je recule ou avance d'un ton, par exemple de mi à fa dièse j'ai un ton en plus alors que de fa à mi bémol j'ai un ton en moins. On peu continuer comme ça en ayant avoir un écart de deux tons et demi ou de trois entre deux notes. ''

Le professeur se pencha au-dessus de son élève et sourit à pleine dent, il l'écoutait, non il buvait ce qu'il disait et en prenait note dans le plus grand détail. Il ne s'était pas arrêté à ce qu'était inscrit au tableau il y avait mit des petites notes personnelles, il ne se débrouillait peut-être pas encore en violon mais il montrait qu'il en voulait. Le vieil homme retira sa veste de costume qu'il laissa choir au sol. Tous les autres élèves le regardaient avec de grand yeux ébahit, jamais ils ne l'avaient vu comme ça. Il bu une nouvelle fois à sa bouteille et en donna une à Monoki avant de recommencer.

''Je vais aborder le sujet du temps dans le solfège, ce qu'on appel le temps c'est l'unité de mesure de la durée musicale, si tu veux une comparaison c'est comme le mètre qui est celle de la longueur, le kilogramme pour la masse et le litre pour le volume, il y en a plein d'autre mais je ne vais pas m'étaler là-dessus. Pour que le temps puisse remplir comme il se doit sa fonction d'unité de mesure il doit être rigoureusement délimité, ce rôle est remplit par la pulsation. La pulsation garantie un certain tempo dans la musique, la vitesse de celle-ci si tu veux. Alors dans les pulsation peuvent être séparées en différente partie. Il y a la pulsation des temps qui détermine les temps. La pulsation des parties de temps, c'est elle qui déterminera les parties de temps, demi-temps, tiers de temps, quart de temps et etcétéra, enfin on y reviendra plus tard. Et la pulsation des mesure qui détermine les mesure, elle coïncide avec le premier temps de chaque mesure. Il y a aussi ce qu'on appelle la division des temps qui se divise en deux. La division naturelle et l'artificielle. Pour la naturelle elle se divise en deux également. Le temps binaire, c'est un temps divisible en deux parties égales, qui sera représenté par une valeur simple, une valeur non pointée. La division naturelle d'un temps binaire donne les valeurs suivantes: la moitié, le quart, le huitième le seizième et ainsi de suite. La deuxième division de la division naturelle s'appelle le temps ternaire qui compose des musiques ternaires, comme le jazz, le swing et d'autre, un temps ternaire est un temps divisible en trois parties égales. Mais je penses pas que tu vas t'intéresser à ce genre de musique, je te propose d'y revenir par après si tu le veux. Pour ce qui est de la division artificielle dite aussi division exceptionnelle c'est une division qui permet d'insérer un temps ternaire au milieu d'une succession de temps binaires ou vis-vers ça. Elle peut aussi permettre de diviser en cinq cinquième, sept septièmes et etcétéra. Sur ça aussi je reviendrais plus tard....''

Monoki écoutait toujours avec une grande attention et notait tout ce qu'il pouvait, c'est-à-dire tout avec des petites notes en plus. La journée avançait à grand pas, il ne l'avait même pas remarqué il commençait quand même à avoir un peu mal au poignet mais n'y fit pas attention. Il était avide de connaître la suite. Il avait déjà rempli une bonne quinzaine de page de son cahier de note et recto verso. Il avait vu la représentation des durées, les mesure, le cycle des sept notes, la division du temps, le temps, l'échelle diatonique et bien d'autres sujet portant sur le solfège. Il ne maîtrisait pas encore la matière mais en connaissait déjà un bon morceau par sa faculté de compréhension et son excellente mémoire. Alors que le professeur avait retiré sa cravate et un peu ouvert sa chemise pour être plus à l'aise quelqu'un entra.

''Monsieur Niro, vous êtes encore ici?''

''Oui, bien sûr je donne cour. Vous ne voyez pas?''

''Mais vos élèves sont déjà partit depuis une bonne heure.''

''Ha.''

Ce fut la seule réponse qu'elle eut droit.

''Vous allez rester encore longtemps ici? Et qui est cet enfant avec vous?''

''Un nouvel élève, si vous pouviez nous laisser seul s'il vous plaît et nous apporter un repas également se serait très aimable à vous.''

''Pfff, vous ne changerez donc jamais!''

''C'était qui professeur?''

''Ne t'inquiète pas d'elle est écoute moi plutôt. Je vais t'apprendre les bases du violon. Ce n'est pas l'instrument le plus simple loin de là, mais cet instrument t'a choisi. Pour commencer voici une tablature de violon, ce n'est pas la même que dans le solfège. Pourquoi t'avoir appris le solfège? Je supposes que tu te demandes ça. Tout simplement car il faut toujours commencer par les bases. Alors sur ce schéma tu peux voir quatre lignes, chacune représente une corde. Sur le violon on peut jouer ce qu'on appel jouer à corde à vide, c'est-à-dire que tu ne poses pas tes doigts dessus. On peut y jouer le mi qui se note E et qui est sur la première corde en parant du haut, le la qui se note A la deuxième, le ré qui se note D et le sol qui se note G. Oui on ne note pas les notes de la même façon j'y reviendrais plus tard. Comme tu peux voir sur le dessin que j'ai fait on peu diviser le manche du violon en huit parties. Les deux avant dernière partie se joue avec l'auriculaire, la cinquième et la quatrième avec l'annulaire, troisième, la deuxième avec le majeur et la première on la joue avec l'index et la huitième et la dite zéro se trouvant à la fin du manche, côté qui s'éloigne du corps du violon et au début du manche pour la huitième c'est là qu'on dit joué à vide. Pour les notes elles sont notées C pour le do, D pour le ré, E pour le mi, F pour le fa, g pour le sol, A pour le la et B pour le si...''

Le cours continua encore, Monoki buvait le savoir qu'on était occupé de lui enseigner. Plus il écoutait plus il avait l'envie folle d'empoigner le violon et d'en tirer un nouveau son, un son que son nouveau savoir lui permettrait de créer. Son envie s'estompa un peu quand la dame arriva avec un repas pour chacun, il mangeait d'une main et prenait note de l'autre car le professeur n'arrêtait pas, il continua même avec plus de conviction. Le temps passa encore, Monoki ne savait pas depuis combien de temps il était là à noter ce que lui disait le vieil homme. La pratique arriva, il connaissait la théorie, il n'avait plus qu'à la mettre en pratique. Il prit cette fois le violon comme il devait et positionna ses doigts. Le musicien lui donna une partition. Le jeune Yuko passa une bonne demi-heure à l'étudier le violon en position et une nouvelle demi-heure pour faire des tests. Il se lança ensuite en regrettant que les autres élèves n'étaient plus là pour voir son évolution. Il posa donc au bout de cette heure l'archet sur les cordes du violon et joua du bout des doigts le poignet dans l'axe de son bras comme il avait vu. Monoki souriait en jouant, il se sentait bien. Le son qui sortait de cet instrument n'était plus aussi torturé. Le professeur était fier de ce qu'il avait réussi à faire. Ce n'était pas encore parfait, il y avait des fautes mais l'évolution était nette. Il joua durant quelque temps en se voyant parfois reprendre par le vieil homme. Celui-ci lui proposa par après de revenir une autre fois car il devait rentrer chez lui pour s'occuper de diverse chose.


''Oui il n'y a pas de problème, je reviendrais mais il y a un problème. Je dois également suivre mon entraînement de shinobi avec mon senseï et l'équipe.''

''Bien dans ce cas reviens dès que tu peux. Si tu veux tu peux prendre le violon, l'archet et la valise qui va avec. Tu le prendras avec quand tu reviendras.''

''Merci beaucoup professeur, à bientôt j'espère.''

Le vieil homme accompagna Monoki à la porte et le salua, celui-ci s'en alla en direction de la sortie alors que Niro resta là encore quelque temps.

Zone n°3 [Réservée aux Genins]

Monoki : 19 xp, Solfège validé

[Très joli *0*]

Stand de râmens

La rue de l’académie de musique ne fut pas difficile à trouver : il m’avait suffit de demander mon chemin à la première personne qui était passée. Trouver la maison, ou plutôt l’appartement, du copain d’Alya s’était révélé tout aussi simple. J’étais allé au 8, comme me l’avait indiqué Edric, et j’avais simplement regardé les adresses sur les boites aux lettres. D’abord, avec son nom à rallonge, je ne l’avais pas trouvé, mais j’ai finis par m’apercevoir qu’un des noms pouvait s’abréger en ‘Bunshi’, et j’ai grimpé les escaliers pour frapper à la porte.
Un type m’ouvrit : plutôt petit, le teint hâlé, les cheveux blonds, très courts. Il avait un petit peu de panse, et se tenait courbé, et était vêtu assez étrangement pour un voyou présumé : chemise, pantalon sans accrocs, chaussures un peu vieillottes … Enfin, il avait l’air de s’apprêter à partir travailler dans un bureau, ou quelque chose dans ce goût.
Je le saluais d’un geste nonchalant de la main, réflexe que je regrettais compte tenu de mon statut dans l’histoire, et me présentais :

‘’ Je suis Tadai Kuroro, je suis un shinobi. Je viens pour vous poser quelques questions au sujet d’Alya, auriez-vous quelques minutes à m’accorder ? ‘’

L’autre passa instantanément au rouge tomate-colère, et me plaqua contre le mur, m’empoignant la veste avec une force que je ne soupçonnais pas chez quelqu’un d’un si petit gabarit. Je n’avais ni les réflexes, ni la force de me dégager. Je n’étais pas un ninja fait pour la violence, je l’ai déjà dit, non ?
Bunshi se retenait visiblement de me frapper, craignant sans doute de s’attirer des problèmes malgré son avantage. Et puis, ça avait beau être un ancien zonard, il semblait avoir acquit un minimum de civilités. Dieu merci, je n’avais aucune envie de me battre contre un mec qui m’aurait de toute évidence assommé et lynché.

‘’ J’ai déjà répondu aux questions : je ne sais rien, pigé ? Elle m’a lâché au même titre que ses parents. Alors lâchez-moi, sinon je vous refais le portrait. J’ai des amis, beaucoup d’amis, particulièrement efficaces pour ce qui est de mettre des raclées, tu comprends ça ? ‘’

‘’ Ok, ok, pas la peine de s’énerver vieux … ‘’

Apparemment, l’adjectif ne lui convenait pas tellement : il grimaça une moue affreusement laide. Enfin, il daigna me lâcher, et je n’en fus pas malheureux. Il commençait à me faire mal aux omoplates, à force de me séquestrer contre le mur. Je remettais mon costume en place, tandis qu’il rentrait chez lui chercher son attaché-case, puis fermait la porte à clé. Après m’avoir jeté un regard noir, il prit ensuite les escaliers en orchestrant un vrai sabbat. Heureusement qu’il n’était pas loin de dix heures, sinon il aurait réveillé tout le monde … Enfin là, ceux qui faisaient la grasse matinée allaient être un peu dérangés. Les pauvres vieux, être dérangé pendant qu’on se repose ou qu’on dort est la pire chose qui puisse vous arriver. Si vous ne sortez pas vous-même des rêveries, leur fin, leur déroulement, il ne vous appartient plus vraiment, pas vrai ?

Mais il y avait quand même une aubaine dans tout ça : le bien-aimable Bunshi était partit, donc son appartement était vide (à moins qu’il ne garde Alya chez lui, mais je doutais qu’il en prit le risque pour le moment) … Ou alors uniquement de nuit, pour l’héberger. Si j’arrivais à me faufiler à l’intérieur, j’en saurais plus …
Je m’approchais de la serrure, l’étudiais. Je visualisais à peu près la taille et la forme de la clé qu’il fallait y insérer, puis composais quelques signes de mains pour utiliser une métamorphose : le bout d’un de mes doigts devint ainsi une clé qui me paraissait adaptée. Je dus m’y reprendre à plusieurs fois, afin de trouver la forme exacte, mais je parvins à un résultat satisfaisant. En forçant un peu, je pus faire cliqueter la serrure et ouvrir la porte.

Tadai : ‘’ Faudra pas que j’oublie de la refermer, sinon il va faire le lien et m’envoyer deux trois gars pour me faire la peau. Brrr … Non je ne veux pas que ça se passe comme ça. Pourquoi on m’a donné une mission si dangereuse ? Bon, c’est marrant, ni trop facile, ni trop dur, comme j’aime bien, c’est déjà ça. ‘’

Je fouillais rapidement la maison, histoire de trouver quelque chose d’intéressant. Deux ou trois trucs furent à noter : un post-it, sur l’évier qui disait ‘A toi de faire la vaisselle, mon cœur’, et quelques vêtements féminins dans la chambre, d’abord, indiquaient bien qu’il vivait avec une fille. Si je ne faisais pas fausse route, c’était peut-être Alya. Dans le tiroir de sa table de chevet, je trouvais quelques photos d’eux ensembles qui me le confirma (et aussi quelques ustensiles à usages divers et comme disait ma mère ‘pour adultes’, mais ce n’est pas vraiment important compte tenu de ma mission).
Il y avait une veste jetée en toute hâte sur le lit, aussi, qui me paraissais ne pas être celle d’un homme. Je me résignais à n’avoir que des indices de ce type, quand, par hasard, je glissais ma main dans la poche de la veste en question. Une lettre en réponse à un entretien d’embauche ! Et il y avait le nom d’Alya dessus : c’était une preuve et une façon de lui mettre la main dessus.
Et ce fameux lieu où elle venait d’obtenir un poste de guichetière, c’était les thermes. Je me mis donc en route, un peu pressé d’avoir le fin mot de l’histoire malgré ma paresse habituelle. Cette mission était un peu plus captivante que les autres, voilà tout : il suffirait d’une bonne détente pour remettre les pendule à l’heure.

Bassins thermales

[Je posterais la fin ce soir, je vais prendre mon après-midi :p. Désolée, mais deux posts de suite ça m'a entamée ...]