Bibliothèque de Konoha

[Yuan: + 3 exp]

Maintenant qu'il avait son appartement, Kamikaz n'avait qu'une chose à faire pour vivre seul et apprendre, il devait lire des livres sur des techniques. Alors il entra dans la bibliothèque. Un jeune homme se trouvait au comptoir. Le comptoire était trop grand pour lui, on ne voyait que ses cheveux y dépasser.

"Moui, que voulez-vous jeune homme ?"

"Bonjour, je cherche un livre sur les techniques ninja les plus célèbres, mais aussi un livre sur des techniques katon et suiton."

"hum, ca nous fait donc trois livres. C'est cela ?"

L'homme descendit de son fauteuil derrière son comptoir et serra la main à Kamikaz une fois à terre. Il y avait une étiquette sur laquelle était écrit "Jikonao" sur son vêtement. C'était son prénom. Il retira ses lunettes rondes et regarda Kamikaz dans le blanc des yeux.Soudain, ils se transformèrent. L'homme devenait pâle et ses yeux viraient au blanc. De plus, ses veines sortaient de ses éxtremitées visuelles.

*Le bakugan ?*

"Suis moi, jeune Oto'o."

*Mais comment connais-t-il mon nom ? C'est sa technique ? Est-ce un ninja, lui aussi ?*

"Tu te poses trop de questions. Contentes toi de suivre. Je te montre où sont situés les livres dont tu as besoin."

Kamikaz se tu et suivit le petit homme. Soudain, le bibliothèquaire s'arrêta. Il montra mon livre d'un signe de main. Mais le livre était situé tout en haut de l'étagère. L'homme était tout petit. Kamikaz pensait qu'il était préférable qu'il le prenne lui même, mais l'homme fit un bond gigantesque et attreapa le livre. Ce qui étaonna tous ceux qui l'observaient dans la bibliothèque, ainsi que Kamikaz.

"Voilà le livre sur les techniques les plus célèbres. Tu peux commencer à le parcourir, en attendant, je vais chercher les 2 autres."

Kamikaz ouvrit le livre poussièreux et le survolla. C'était un livre sur les techniques ancestrales les plus célèbres. Il y avait la technique "Kageman", la manipulation des ombres. Mais aussi tout sur le fameux "sharingan", ou encore la technique du "boulet humain" de la famille Akimichi. Mais toutes ces techniques étaient hériditaires, ou alors données lors de son entrée dans un clan. Soudain, le bibliothèquaire fit son appatrition. Il avait 2 livres dans la main. Un bleu et un rouge. Il les lui donna et retourna s'assoir dans son fauteuil derrière son comptoir en lui faisant de grands sourirs. Kamikaz comprit alors qu'il serait moins géné par les sourirs. Il se leva, prit les trois gros livres sous son bras droit et alla voir le bibliothèquaire.

"Serait-il possible de les emmener ? "

"Oui évidement, évidement ! Je te donne une carte étudiant. Tu pourra empreinter les livres que tu veux ici. Il faut juste que tu me donne ton nom, ton prénom, et ton addresse."

" J ecrois que vous les connaissez déja, mais je vais les redire. Je m'appel Kamikaz Oto'o, et j'habite 8 rue du premier Hokage."

"Oh, mais c'est juste en face de la mairie, ça !C'est bon, voilà ta carte étudiant. Reviens porter les livres avant le fin de l'année, ou une facture te sera délivrée. Et sinon, bon entrainement. Tu sais que tu as de grandes capacitées."

"Oui, oui..."

Kamikaz ne voulais pas prendre son temps à papoter avec un bavard et était préssé de retrouver son appartement pour lire ses livres. Il sortit donc de la bibliothèque un grand sourir aux lèvres etcouru rejoindre son chez lui.

Kamikaz : 2xp

Okami avait horreur des bibliothèques, c'était bien trop silencieux, limite angoissant à ses yeux, cette poussiere sur tout ses vieux bouquins, ses petites souris qui se faufilent entre les livres, ses mythes qui rongent toujours et encore le même bois depuis plusieurs années ...

"Misère ..."

Okami se dirigea vers le rayon des techniques ninja de Konoha ...

"Alors c'était quoi déjà, euh ... tourbillon ... na ! ... tornade de Konha c'est ça ! Ou j'vais trouver ça moi ? ... alors ... là ... euh non pas du tout ... ça ? ... non plus ... OUI !!! ... non c'es le bouquin du kama-bref ... VOILAAAA J'ai trouvé !!"

"Silence mademoiselle !"

"Ah oui pardon ... Alors Tornade de Konoha "

Citation :: La Tornade de Konoha (2 pts d’action)
Accessible à partir du rang Etudiant
N.B : Grâce à cette technique, vous êtes capable de porter un terrible coup de pied ravageur à votre adversaire.
Elle vous permet d'engager un combat au corps à corps le plus vite possible donc si vous êtes à distance, une fois la technique lancée, vous vous retrouvez directement au corps à corps.
Cette technique gène énormément l'adversaire par la petite tempête de sable qu'elle provoque une fois le contact atteint.

"Euh ... Ouais pas trop mal ... A voir !"

Elle prit le bouquin, le signala à l'accueil et fila avec Lobo qui s'était endormi à l'entrée.

Okami : 1 xp

Cimetière de Konoha

« Bonjour, je m’appelle Obito Uchiwa, j’aimerais des renseignements. »

J’avais encore un mal de chien pour me déplacer, et même pour simplement respirer, j’étais sûr que la bibliothécaire du village devait en ce moment être éprise de pitié pour ma personne. Autant en profiter. J’avais le dos avachi, les deux mains cherchant désespérément une zone de mon corps à calmer.
J’avais encore du mal à réaliser la façon dont je m’étais prit pour rejoindre la bibliothèque, une simple question à un enfant innocent, sans menace, sans violence. Il faisait maintenant nuit noir à l’extérieur, encore plus noir que lorsque j’avais trébuché dans le cimetière.
Une femme s’approcha de moi, je commençais à être extrêmement impatient, tendu par le stress, j'avais songé tant de fois à ce moment.

« Bonjour jeune homme, je suis prête à vous aider. »

Elle s’approcha doucement de moi, son corps frôla presque le mien, je me demandais ce qu’il se passerait si je me mettais à mordre à pleines dents dans sa chair, son bras pourrait suffire à me calmer...
Mais, sans se rendre compte de mes états d’âme, ou s’en prendre garde à mes diverses pulsions, elle me chuchota dans le creux de l‘oreille :

« Vous êtes Iwaiens ? Je suis une des rares personnes à être au courant de votre perte... »

« Que savez vous ? »

J’avais répondu précipitamment, la coupant dans son élan. Mon passé, en fait, j'avais beau vouloir qu'il disparaisse, j’étais toujours à courir après lui. Je jetais un oeil à mon bandeau de Tsukikage, me demandant s’il fallait que je l’enlève pour ne pas avoir à faire face à d'autres remarques du genre.
Sa voix était douce et provocatrice à la fois. Elle ne manquait pas de courage.

« Vous devez sans doute connaître plus de chose à ce sujet que moi ... »

Je lui fis signe de la tête de continuer malgré tout.

« J’ai entendu des échos par-ci par là comme quoi, quelque chose aurait détruit le village d’Iwa. »

Son regard se mit à pétiller de joie.

« Ou plutôt quelqu’un ... »

Pas de chance, j’étais tombé sur une véritable commère, il y avait de grandes chances pour qu’elle ne soit d’aucune utilité dans l’hypothèse d’obtenir des informations sur un fait historique. Même si je voulais qu’elle se taise, elle continua son baratin :

« Cet homme que vous voyez là bas, installé à une table en train de lire un livre retraçant la vie de Choji Akimichi, il cherche à montrer que ... »

J’en avais rien à cirer de cette vieille folle, de quoi elle me parlait ? Même si elle n’avait rien d’une vieille, je la repoussai de quelques centimètres, elle s’arrêta enfin de parler. Mais je savais qu'elle avait déjà dit suffisamment pour rendre cette discussion indigeste.
Mon coeur s’était emballé, devrais je tous les tuer ? Pourquoi ne puis-je être tranquille ?
Je me dirigeais vers l’autre bout de la bibliothèque, j’avais envie de crier à mes démons intérieurs et à mon passé de partir très loin, de m’oublier.
Je devais stopper tout ça.

Un regard pour l’homme dont elle voulait me parler, il était plutôt étrange, il semblait d'ailleurs se refléter à travers son physique un brin de sérieux et de mesquinerie, mais ce n'était pas mon histoire...
Voilà à quoi il ressemblait:

Néanmoins, j’aurais pu écouter son discours, si elle n’avait pas employé le nom d’une de mes anciennes connaissances...
Non je ne devais pas y penser, j’étais en train de suffoquer tout seul, en train de crever dans mon coin, personne ne pouvait me voir, je m’étais réfugié entre deux rangées de livres froids et immobiles. Pourquoi est-ce que je me cachais ? Avais-je autant honte de ma pitoyable vie ? Sans doute ...
Soudain, mon corps vacilla à cause de quelque chose qui m'apparut comme une décharge électrique, j’essayais de me retenir à l'aide de la première étagère venue, celle-ci trembla et quelques livres tombèrent sur le sol. Je m’étais finalement stabilisé.

°°°°°FLASH BACK°°°°°

J’étais au bord de la mort, sous un rocher, écrasé, je voulais fuir, je voulais partir, je voulais simplement pleurer, vider les larmes de mon corps, je voulais pourvoir me lever et courir. J’aurais tant aimé pouvoir bouger.
Mais au lieu de cela, j’étais en mauvaise posture, sous un gros rocher, il semblait trop lourd. Je n’allais pas tarder à mourir, ou tout du moins à m’évanouir.
Un homme me tourna le dos, il était au côté d’une jeune fille, il porta la main à son visage. Pensant qu’il était triste, cela me rassura, mais je ne tardai pas à réaliser que je m’étais trompé, il voulait simplement toucher le nouvel oeil dont il venait d’hériter.
Ce visage, celui de Kakashi Hatake.
Je le voyais maintenant bien distinctement, il semblait sourire, je ne pouvais plus le voir, mais je le sentais, il devait sans doute ricaner, se foutre de moi.
Aucun doute, il prenait la direction inverse de là où je me trouvais.
Il m’abandonnait.
Sur cette dernière pensée, je perdis connaissance.

Je rouvris les yeux, je venais de voir une scène nouvelle pour moi.
Mais au comble de l’horreur, je ne me retrouvais pas dans la bibliothèque, j’étais encore enfouis dans ma tête, sous ce rocher, je revoyais la scène une nouvelle fois. Kakashi avançait petit à petit, un pas après l’autre, et moi ... Et moi ... Je restais là sous cette pierre. J’allais mourir, je souffrais. L’abandon, la méchanceté du monde. Je voulais vivre comme les autres, je voulais connaître le bonheur.
Mais j’allais mourir ici. Une nouvelle fois je perdis connaissance.

°°°°°FIN DU FLASH BACK°°°°°

Cette fois ce fût la bonne, je retrouvais pied avec la réalité de la bibliothèque de Konoha, malheureusement, je n’en pouvais plus, il me fallait vite trouver un bout de bois que je me crève les yeux, même, il valait mieux que je me transperce la tête. Au moins je ne verrais plus ce genre de choses.
Mourir, telle était ma décision.

Je me baissai pour ramasser un livre tombé histoire de le remettre à sa place, mais au lieu de cela, quelque chose m’indiqua qu’il fallait que je le feuillette. Je le fis.
Je ne ressentais plus rien de bon, je voulais simplement pleurer en paix, ma vie, je voulais qu’elle se termine. Alors pourquoi est-ce que je suis resté là à ce moment là ? Je n’en savais rien.
Les pages se tournèrent petit à petit, je voyais à peine quelques images, quelques mots ... Konoha, chuunin, Kakashi ...
Ce dernier mot me laissa perplexe. Devrais-je jeter un oeil ?

Après tout, c’était la raison de mon voyage.

Citation :: « Avec bravoure et fierté, Hatake Kakashi accomplit donc ce nouvel exploit, celui de vaincre le doulos et de redonner source de vie à un peuple tout entier. Même si ce combat ne fût que l’un des plus courts de sa vie grâce à la puissance de son sharingan, Kakashi apporta par ce geste, joie et reconnaissance. C’est une des facettes qui fait de lui l’un des hommes les plus admirables et courageux de la planète. Il apporte un exemple pour la génération à venir. »

Une vision me stoppa net dans mon entreprise de découvrir la vérité.

°°°°°FLASH BACK°°°°°

Hatake Kakashi était jeune, il apparaissait encore comme un adolescent plein de vie, entre deux clins d’oeil aguicheurs et fugitifs, il activa son sharingan.
Apparemment son objectif était de tester la puissance de sa nouvelle virgule.

°°°°°FIN DU FLASH BACK°°°°°

Était-ce cela la jalousie ?

Si Hatake Kakashi avait sa place dans un bouquin de la bibliothèque, cette chance en revenait comme son surnom l'indiquait si bien, à son dojutsu.
De plus, comment se pouvait t'il que je sois là, enfoncé dans une vie misérable, alors que ce Hatake avait reçu gloire et prestige, et cela, à maintes reprises ?

Je compris tout. Je savais ce que j’avais à faire, je me contentai simplement de laisser tomber le livre par terre et de murmurer :

« Mangekyou Sharingan ! »

Le temps se figea, une voix se porta plus haut que toutes les autres, en plein milieu de la bibliothèque, hurlant toute sa haine.
Lorsqu'elle s'arrêta enfin, mon « Autre moi » plongea son regard meurtrier dans les yeux de la bibliothécaire, un regard rouge sang, sa pupille était activée au rang le plus puissant, un rang où la réalité n'avait plus sa place, un rang où seule la haine pouvait fleurir.

« Adieu ... »

Obito (***) : 6 xp

Où étais-je ?
Je n’en savais rien, je voyais du noir, je broyais du noir, comme à mon habitude ces derniers temps. Seul le silence atteignait mes oreilles, cela me fit bizarre, ce silence me renvoyait uniquement ma solitude, et cela ne fit que renforcer mon ressentiment vis à vis de la vie ... Mais ... Pourquoi ?

Étais-je mort ?
Sans doute. Je ne ressentais rien, mis à part ce froid intense, et ce noir, cette obscurité épaisse qui semblait vouloir m’étouffer.

J’avais tant de questions, mais peu de réponses, je ne pouvais que me lancer dans la supposition. Si j’étais mort, il y avait peu de chances que je puisse trouver une solution au problème, je ne voyais pas le filet de lumière qui aurait du me guider vers la sentence finale, comme dans tous les films que je connaissais.
Alors que si je n’étais pas mort, cela voudrais t’il dire que j’étais dans un lieu entre deux mondes ? Un endroit où je pourrais être heureux ?
Cette hypothèse ne m’enchanta guère, je me voyais mal vivre des décennies dans une situation pareille.
A moins que ... Il restait encore au moins une possibilité qui me fit frissonner rien qu’en y pensant ... Je savais que je ne devais pas être loin de la vérité.
En réalité, j’étais sur que cela arriverait un jour.
J’avais totalement perdu le contrôle de mon corps. Où était t’il ? Que faisait t’il ?

Obito Uchiwa était toujours dans la bibliothèque du village du feu, il n’y avait aucun doute là dessus pour tout ceux qui assistait au spectacle, et pour cause, l’air en devenait irrespirable, il pourrissait tout ce qu’il touchait, rien qu’en laissant échapper la haine qui lui avait permit de tenir vivant jusque là.
Apparemment, il n’y avait que des blessés pour le moment, mais les choses allaient changer. À une vitesse effroyable, Obito se dirigea vers la vulgaire commère de tout à l’heure, elle serait sa première victime. Elle méritait cette faveur, elle était plutôt jolie.
Mais lorsque l’épée se dirigea avec une grande violence vers la jeune personne, celle ci traversa une épaule bien plus rugeuse qu’elle n’aurait du l’être. Sans doute car elle appartenait à un Akimichi ...
Sous le choc, du sang gicla, Akimichi Choji qui s'était prit le coup de plein fouet, et sans rechigner se retrouva vite au sol, la main portée à l'épaule, le regard perdu dans le vide, comme noyé dans des souvenirs lointains.

"Pourquoi ?"

Ce fut le premier mot qu'il lança, et sans doute le seul qu'il pourrait prononcé, puisque la mort semblait l'attendre, d'une seconde à l'autre, le temps était compté.

L'entrée du chef de clan avait été réussit ... Enfin, si on pouvait dire les choses comme cela, au vu de la blessure effroyable qui s'accentuait sur son épaule. Mais rien n'était plus important en ce moment que le fait de reconnaître le visage de son ami d'enfance en ce lieu, installé invraisemblablement dans la position du méchant.
Des questions trottaient dans sa tête, il voulait tout d'abord savoir pourquoi le Obito qu'il connaissait se retrouvait là, à menacer des vies humaines...
En fait, une préoccupation le tordait de honte, mais Choji ne semblait pas avoir suffisamment de courage pour le dire ... L'Akimichi se posait une question sur le pourquoi de la présence de son ami ici : Était-ce sa faute ?
L'ambition lui avait peut être empêché de voir que son ami avait besoin de lui, c'était un constat assez lourd à porter, un poids qui se posa sur ces épaules et le maintenu au sol.
Son visage était sévère, tendu par la souffrance d'une telle idée. Il avait lâché un ami.

"Obito, je m'excuse ..."

Mais que se passait t'il ? D'où venait cette douleur ?
Son ventre le brûlait, une intense douleur, le vidant de toutes questions, le guidant vers une mort sans précédent.
Au moment où Choji eut la force de baisser le regard pour apercevoir la main de son ami enfoncée dans son torse, une voix anormalement sadique se fit entendre:

"Chidori ! "

Voilà sa réponse ? Était t'il le même ? Se souvenait t'il de son passé ? De ces moments ensemble, que ce soit à l'entraînement lorsque Thyrael-sama était le leader de leur équipe, l'équipe Saphyr ... Leurs premiers entraînements ensemble, où ils avaient notamment effectué un combat test à deux contre 1, et leurs maison où ils avaient passé une cohabitation exceptionnelle et des moments importants, il y avait même une fois, cette fois là ...
Choji n'ajouta plus rien. Se contentant de laisser un filet de sang couler le long de son ventre.

"C'est ce qu'on appelle un Hokage ? Et tu me demandes mon pardon, toi ? Tu n'es même pas capable de m'arrêter. Akimichi Choji, tu subiras ma vengeance comme tous les autres, tu ne mérites rien."

"Je ..."

Choji s'arrêta dans sa réponse, il n'avait rien à dire pour sa défense, que dire de plus que des excuses.

"Que dis-tu ? Tu es pathétique. Jamais je n'aurais du t'offrir mon amitié. Adieu cher Hokage !"

A en croire le ton agressif du Uchiwa, le temps était venu ...
Choji laissa son regard se perdre vers le lointain, en fait, une chose semblait certaine, il ne ferait rien pour résister.

Stand de râmen

Je courais à en perdre haleine à travers les rues de Konoha. Mes pas précipités torturaient le sol constellé de flaques, éclaboussant sur mon passage ceux qui passaient trop près de moi. Même lorsqu'un gamin reçut une flopée de gouttelettes dans les yeux et se mit à brayer au milieu de la chaussée, je ne ralentis même pas. Les cris d'une femme qui devait sans doute être sa grand-mère m'accompagnèrent jusqu'au tournant de l'avenue. J'esquivais d'un mouvement dansant un livreur qui tenait un carton remplit de bouteille de lait. Celui-ci trébucha tout de même sous la surprise, mais je me devais de poursuivre ma course à fond de train jusqu'à la bibliothèque. C'était une urgence.
Lorsque j'arrivais à hauteur du bâtiment, un gosse d'une dizaine d'années s'en éloignait en criant des phrases incompréhensibles. Il me heurta sourdement, sa tête percutant mon ventre. Il recula de deux pas, semblant regarder un peu dans le vague. Cela bardait sans doute déjà à l'intérieur, il me fallait faire vite.
Le garçon me contourna et fit mine de partir, avant que je ne pose ma main sur son épaule.

- Va au poste des Anbus, et demande leur de venir ici. S'il te plaît.

Ses yeux s'embuèrent, mais il hocha fièrement la tête et partit en sprint dans la direction du poste. Il n'y serait pas avant un bon quart d'heure, avec ses petites jambes. Et il fallait compter le temps qu'il trouve du monde, que les Anbus l'interrogent et les quelques minutes qu'ils mettraient à arriver. Je ne pouvais assurément pas espérer des renforts avant une vingtaine de minutes, dans mon état s'était néanmoins largement suffisant pour retenir Obito.
Non. Je devais le vaincre moi-même. Si Choji-senseï ne l'avait pas déjà fait, bien entendu. Il avait détruit mon clan après tout. Il allait payer, tout Obito qu'il fut. Aussi puissant qu'il soit et quelque soit sa détermination.
Un sentiment haineux monta des fins fonds de mon coeur, s'agrippant aux moindres fibres de mon corps comme à des mâts sur un bateau au milieu d'une tempête.
Un sentiment que je n'avais éprouvé que deux fois auparavant, à Iwa. C'était devant le Jounin qui avait tué Endo et Devinian. La deuxième fois lorsque Nakato Kaguya avait détruit Konoha.

J'ouvrais la porte à la volée, mais personne ne sembla me remarquer. Mes yeux rouges détaillèrent la scène avec exactitude et précision.
Obito était là, une main entourée de foudre enfoncée dans le ventre de Choji-senseï. Son autre main tenait fermement un katana, et elle reculait pour prendre de l'élan, afin d'asséner le coup mortel, le final à une oeuvre aussi belle que l'était son histoire.
La pièce s'était figée, tous regardaient bouche bée l'Hokage, le protecteur du village, vivre ce qu'ils croyaient tous être ses dernières secondes. L'un d'eux avait un air étrange, presque avide, devant cette scène horrible.
Moi, je ne voyais que Choji, entre les mains d'Obito, sur le point de succomber à la caresse de la mort.
Est-ce qu'il pouvait mourir avant de m'avoir offert une autre revanche ? Un combat digne de ce nom, que les plus grands nous envierait et qui resterait jusqu'au bout dans les anales, c'était cela que serait notre affrontement ! Avait-il seulement le droit d'avoir l'idée d'expirer sans m'en avoir fait don ? Pas seulement à moi, mais aux spectateurs qu'il y aurait, le village de Konoha, et à lui-même, d'ailleurs.
Et si il disparaissait, qui protégerait Konoha par la force des ses poings ? Qui serait digne d'être mon rival, à moi, celui qui deviendrait le plus puissant ninja du continent pour pouvoir l'égaler ?
Avait-il le droit de trépasser maintenant ?

** Bien sûr que non ! **

Mes mains ne furent jamais aussi rapide, boostées par mon adrénaline elles composèrent des signes de main à une vitesse effarante. Un mur de feu apparut entre Obito et Choji, forçant l'ancien chef des Uchiwas à s'éloigner de quelques pas et à porter son attention sur le nouvel arrivant, donc sur moi. Je franchissais d'un bond la distance qui nous séparait et lançais mon katana à l'assaut de sa gorge ...
Le katana d'Obito barra la route du mien dans un réflexe prodigieux, et le repoussa. Il s'éloigna du corps à corps, tandis que je me plaçais devant le corps de Choji, lame pointée sur Obito maintenant à distance.

- On ne touche pas à mon Hokage.

Je composais des signes de main, de nouveau, et une boule de feu jaillit de ma bouche, ciblant l'ancien chef des Uchiwas qui l'esquiva souplement. Son Mangekyou lui servait bien, mais mon but n'était que de détourner son attention pour m'agenouiller auprès de mon senseï et guérir sa blessure. J'économisais mon chakra de sorte qu'il ne reçu que des soins très légers, mais c'était suffisant pour qu'il ne meure pas.
Je regardais fixement les yeux d'Obito, le Mangekyou ... C'était pour cela qu'il avait battu Choji-senseï, sans doute, ou bien l'avait-il eut par surprise. C'étaient les deux seules explications plausibles.
Moi, il ne m'aurait jamais.
Dans mes yeux brillait une pupille où se dessinait un kaleidoscope.
Je protégeais Choji Akimichi, Hokage du village que je désirais défendre jusqu'à la mort, chef d'un clan allié et mon rival dans l'amitié.
J'étais invincible.

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-50 chakra (mur de flamme)
-30 chakra (Honenza)
-100 chakra (Kokubari)
-25 chakra (activation du Mangekyou)
||HP:170/926||MP:365/1040
||For:15||Vit:43||Sav:61||Mai:46||Sag:14
||TAI:29||NIN:53||GEN:38||MED:38||GAR:40

Je regardais Obito dans les yeux.
Il semblait avoir du mal à comprendre la situation, ou à l'accepter, du moins durant un bref instant. Si sa surprise fut éphémère, son sourire resta un peu plus longtemps. Il reflétait toute la folie de l'être qui se tenait devant moi. J'avais peine à le reconnaître, lui qui était si fier d'avoir été tiré de ses idées de vengeance par celui qu'il avait considéré comme son meilleur ami. Son sauveur.
Ma machoîre se crispa lorsque je le vis poser ses yeux sur le corps de Choji, allongé par terre, à l'abri derrière mon imposante présence. Imaginait-il ce qu'il serait advenut si je n'étais pas arrivé ? Ou bien pensait-il que l'être simple et généreux qu'il venait d'attaquer était faible ? Aucune de ses deux suppositions n'était prompt à adoucir mon envie de meurtre. Et lorsque ses yeux rouges, empreints d'un profond regret masqué derrière une moquerie apparent, se plantèrent de nouveau dans les miens, cette envie s'accentua.
C'est mon adversaire qui mit lui-même le feu à la mèche, faisant exploser la bombe. D'un air suffisant, il prononça les paroles qui le perdrait :

- Clad. Tu n'as pas sauté avec le reste de ton pitoyable clan ? C'est dommage. Il est encore temps de terminer cela, cependant.

Nul n'avait le droit d'insulter mon clan et mon senseï, il l'apprendrait à ses dépends. Brandissant mes deux katanas, je lui sautais dessus sans réfléchir plus longtemps à un autre moyen d'attaquer. L'assaut, rapide, le surpris et il dégaina ses trois katanas avec un temps de retard, héritant d'une estafilade sur le côté de son ventre. Il tenait l'une de ses trois armes dans sa bouche, c'était assez impressionant à voir. Mais cela restait juste une décoration, pour moi.
Il sourit, malgré notre différence de vitesse qui l'handicapait, et pris ses trois katanas dans la même main. Je ne savais pas ce qu'il comptait faire, mais je ne comptais pas lui en laissait le temps, aussi sautais-je de nouveau vers lui, Shimatsu se dirigeant dangeureusement vers son abdomen ...
La pointe de Shimatsu se prit dans les paes du moulinet que formait Obito avec ses trois lames et me fut arrachée des mains ... Elle tomba au sol dans un tintement de métal.

- Senzen Sekai !

Un tic impersceptible agita le coin de ma bouche, et je me jetais sur le côté pour ne pas me faire déchiqueter par la technique d'Obito. Lorsqu'il revint à la charge j'étais déjà prêt. Mon Mangekyou ralentissait énormement le mouvement des lames qui formaient les pales du moulinet. Je pouvais voir le défaut de sa technique aussi clairement que je voyais un sourire s'étirer sur mon visage.
Il revint à la charge, et ses lames menacèrent de me déchiqueter ... Au moment où son bras se détendit, j'envoyais ma lame dans l'interstice entre deux lames, bloquant ainsi le mouvement circulaire des lames. Les quatres armes heurtèrent le sol avec un bruit sourd.
Ce n'était, bien entendu, pas suffisant pour en finir avec lui, et lorsqu'il sortit du corps à corps je fis de même. Il commenca à composer des signes de main, et au troisième je me rendis compte de quelque chose ...

** Le signe qu'utilise les pros-genjutsus pour envoyer des illusions dans l'esprit de l'adversaire ! **

Obito termina ses signes avec un sourire triomphal, et mes épaules s'affaissèrent. Il venait d'utiliser une technique terrible sur son adversaire : le Nikimi, il ne s'en releverait sûrement pas. Il avait bien combattu, cependant, et l'Uchiwa était prêt à lui offrir une mort douce et rapide. C'est ce que crut Obito Uchiwa. Il ne put jamais terminer son oeuvre de mort, voyant que devant lui il y avait maintenant deux Clad, et que l'un d'entre eux était debout et souriait d'un air débonnaire. Il posa la main sur moi et je relevais la tête, les yeux encore brillant de haine après l'illusion qu'il m'avait infligé.
Il venait de faire sa dernière erreure : m'obliger à revivre la mort de ma mère. Son genjutsu sonnait le glas de sa défaite. A lui seul il venait de porter atteinte à mon existence toute entière, à ma raison de vivre.
Je retins les paroles qui voulurent germer en moi. Obito composait d'autres signes de main, que je ne connaissais pas. De sa bouche jaillit alors des flammes noires, que je n'avais jamais vue qu'en dessins et en rêve, l'Amaterasu ... Un réflexe chanceux me permit d'en réchapper et de ne pas prendre l'attaque de plein fouêt, mais je fus tout de même bien amoché et j'eus du mal à me relever.

** Une deuxième comme celle-là et je suis dans les vappes ... Que puis-je faire ? Dans mon état je ne peux pas esquiver une masse aussi importante de flammes ... Par contre ... Si je l'esquive il est finit. Il ne pourra pas reproduire cette attaque une seconde fois. **

Mes yeux s'agrandirent. Je venais de trouver une solution simple. Lorsqu'Obito commença des signes de main, je saisis deux kunaïs.
Obito commença des signes de main, un kunaï bien placé le coupa dans son élan, la technique de Fappe précise ... Alors qu'il réalisait qu'il était maintenant à découvert, un deuxième fusa comme un éclair en vrombissant dans l'air et se planta séchement dans son ventre. Il se plia en deux et grimaca de douleur.

- Ca c'est pour Choji-senseï.

Je souris simplement et profitais de mon avantage pour enchaîner sur un Ryuuka no jutsu. Un dragon de feu emporta Obito contre un mur et le laissa las sur le sol, vaincu.
Je tombais à genoux. J'entendis la porte s'ouvrir, des gens entrer et rester sans voix devant la scène. C'était finit.
Il avait insulté mon Kage, j'étais invincible.
Il avait insulté mon nîndo, il avait été vaincu.

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Mangekou sharingan activé (-25 chakra)
Kage bunshin (-170 chakra)
||HP:20/926||MP:170/1040
||For:15||Vit:43||Sav:61||Mai:46||Sag:14
||TAI:29||NIN:53||GEN:38||MED:38||GAR:40

Choji se leva, ces deux jambes tremblaient comme de simples brindilles, il s'approcha doucement d'Obito, celui-ci était allongé sur le sol, au bord de la mort. Il le regarda quelques secondes, il aurait tout fait pour anéantir cette image de son esprit, pour ne pas avoir à l'affronter, tous les matins à partir d'aujourd'hui. Il s'approcha encore, il aurait tant donné pour qu'à cet instant, l'Uchiwa rouvre les yeux, et lui offre amicalement des excuses. Mais rien ne se passa, Choji baissa la tête, il ne savait pas quoi dire, il ne savait pas quoi penser, mais il resta là à attendre, au moins trois ou quatre minutes.
Pendant ce temps, un Anbu semblait prendre position de la bibliothèque, évaluant rapidement les dégâts, les réactions à entreprendre. Il se tourna agilement vers Clad, laissant son aura meurtrière envahir la pièce:

"La plus part du temps, on m'appelle Capitaine Ikaku"

Il ajouta rapidement :

"Je te dois des excuses pour être arrivé trop tard, j'ai échoué dans mon entreprise de faire resplendir la puissance et l'honneur de notre village, par ma faute, Hokage-sama a reçu de graves blessures."

Il était maintenant temps pour lui de réparer au mieux son erreur, il fallait amener les blessés en sécurité.

"Je veux que tous les blessés ici présents soit dirigés vers l'Hôpital de Konoha. Par blessé, j'entends aussi notre vénérable Hokage et Obito."

Personne n'osa défier les ordres, et tout le monde se mit à la tâche.
Un genin allongé sur le sol tourna son regard vers l'Anbu. Le reconnaissant, il laissa transparaître un sourire sur son visage, il était presque fier d'avoir la possibilité de voir un si grand homme, il avait déjà entendu parler de ces exploits, et même si la mort l'attendait sans doute, simplement voir ce visage lui rappela tous les enjeux de sa vie.
Choji se leva, repoussant d'un geste l'aide qu'on voulait lui apporter. Il se tourna vers la sortie, et en prit la direction avec nonchalance et dépit.
Il passa devant son sauveur et le regardant quelques secondes, il lui lança gentiment:

"Je te remercie."

Il baissa la tête, honteux, le regard plongé dans le sol. Il tenta de continuer sa fuite, son entreprise pour aller se réfugier chez lui.
Mais le même Anbu semblait l'avoir rejoint pour lui dire quelque chose, c'était étonnant de voir que tout le monde s'était écarté pour laisser passer celui qu'on appelait Capitaine Ikaku.
Il se contenta de lui murmurer quelque chose à l'oreille.
La réponse de Choji ne se fût guère attendre, un simple hochement de tête positif.

Suite à cela, l'Anbu ne voulant perdre de temps se tourna directement vers Clad, et lui lança:

"Viens avec moi au repère des Anbus."

Obito: Hôpital de Konoha

Choji: Maison familiale

Capitaine Ikaku: Poste des Anbus

Un homme se leva, il apparaissait à n'en pas douter comme un shinobi plein de courage et de bonnes volontés, d'ailleurs c'était sans doute pour cette raison qu'il s'était contenté d'observer la scène, dans son coin, caché derrière une armoire de bouquins, malgré son rang de jounin du village du feu.
Il avait finit par poser son livre malgré tout, il se leva doucement, enjambant les blessés sans aucun état d'âme, il arriva à la hauteur de Clad et de l'Anbu et se contenta de laisser perler un sourire moqueur sur son visage.
Il continua son chemin, gardant cette attitude qui lui offrirait sans doute de belles amitiés au sein du village.

Il était maintenant dehors, la nuit avait envahit les lieux depuis très longtemps, et il eut du mal à repérer Choji Akimichi, mais toutefois, lorsque ce fut chose faite, il le rattrapa de deux ou trois bonds, et lui lança avec un ton légèrement supérieur :

"Je tenais à vous avertir que votre incompétence ne restera pas secrète. Bientôt, le temps sera venu."

Il enchaîna directement :

"Bonne fin de soirée."

Sur ces derniers mots, l'Aburame disparût de la surface de la Terre, comme envolé à l'aide de milliers d'insectes.

[Expériences:
Choji: 4
Fujitake: 1
Obito: 2
Clad: 5]

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