Epreuve n°2: La Tour Arza

Un grand penseur à dit un jour: "Tous les chemins mènent à la tour Arza", et il n'avait pas tort, des chemins presques sans fins, mais surtout indénombrables s'enfuient de toute part devant la seule porte de la tour.
Dedans celle-ci, vous découvrirez peut être de quoi vous remonter le moral ... Ou peut être pas ... En tout cas, passer ici est obligatoire pour poursuivre votre quête.

Choji était assis un bon petit biscuit à la main attendant d’avoir avalé ce qui était déjà à l’intérieur de sa bouche pour y mettre celui-ci dans un laps de temps le plus court possible. Il profita de ce petit instant de tranquillité et d’apaisement intérieur pour observer attentivement son futur repas, ce biscuit avait une forme plutôt étrange, comme un rond sans ne l’être vraiment, il était donc plutôt ovale, son goût devait s’approcher de celui du chocolat d‘après l‘étiquette, l’Akimichi ne tarderait pas à le savoir.
Lorsqu’il eut finit sa boîte, l’Hokage se leva de la chaise sur laquelle il avait au préalablement choisit de s’asseoir. Il jeta un bref coup d’œil à ces réserves de nourriture, certains auraient pu dire qu’elles auraient pu servir à une légion entière pour tenir un blocus entier d’une semaine, au moins. Mais le problème, qui n’en était pas un pour le représentant du village de la feuille, c’était qu’il comptait bien tout garder pour lui pendant ces deux petits jours. Bien sur, il ne comptait pas rester assis là sans rien faire, pendant tout ce temps, Choji se devait de trouver une cachette.
Un bruit se fit entendre, le kage sursauta, quelqu’un arrivait. Il se jeta sur la porte de la petite salle du troisième étage dans laquelle il était, puis la ferma d’un coup sec, à clef. Il se retourna, l’esprit tourné vers une seule chose, la protection de ces biens. Autour de lui, peu de cachettes, sous la table ? Non, trop voyant … Dans le tiroir d’une table de nuit ? Non, trop peu de place. Puis, il trouva ce qu’il cherchait, un placard qui pouvait se fermer à clef. Choji émit un sourire, content de sa trouvaille, il vida d’une seule traite le contenu de ce maudit placard et le balança sur le sol. Puis y enfourna toutes ces réserves, cette fois avec une grande vigilance. Il ferma sans aucune hésitation la porte à clef, puis il mit la clef dans le tiroir de la table de nuit.
Fier de lui, il alla ouvrir la porte, puis discrètement, il s’installa devant la fenêtre, elle était tournée vers une zone qu’il distinguait plutôt nettement malgré le fait qu’il ne soit qu’au troisième étage.
Il voyait uniquement des serpents qui paraissaient appétissant, Choji se lécha les babines puis détourna le regard, quel dommage, il n’avait pas le droit d’y toucher.

Il était quatres heures de l'après midi, le moment où la seconde épreuve de l'examen Chuunin débutait. En cet instant, la Mizukage désormais débérassée de son rôle ingrât d'examinatrice avait décidé de se rendre à la Tour d'Arza, lieu où se réuniraient ceux qui seraient parvenus à récupérer le fameux parchemin, clef de cette épreuve.
La jeune femme avait monté plusieurs étages, se rendant ainsi au troisièmes, réservé aux Kage et autres organisateurs respéctés. Alors qu'elle tourna la poignée pour ouvrir la porte, Chihiro eut un temps d'éhésitation. Qui trouverait-elle dans cette pièce? Quel attitude devrait-elle adopter? Finalement, elle outre passa ses craintes et pénétra dans la salle, rajustant auparavant sa fleur de Lys glissée dans ses cheveux violaçés.

*L'image de kiri est en jeu.*

Elle avait sentit un brin de mouvement avant qu'elle ne rentre mais fut surprise de ne trouver qu'un seul homme dans la pièce. Ne se posant pas vraiment de question, la ravissante jeune femme referma derrière elle puis jeta un nouveau regard d'horizon. L'ambiance était morne...Mais après tout, c'était sûrement le calme dont elle avait besoin. Elle remarqua alors que l'homme plutôt bien portant fixait avec envie on ne sait quoi à travers la baie vitrée.

*Qui est ce type? Uns de mes homologues? Brisons dés maintenant la glace.*

Appliquant ses pensés sans tarder, la Mizukage s'avança vers l'homme. Elle avait cru bon d'y porter une plus grande attention, découvrant ainsi sur le front de son futur interlocuteur un bandeau de ninja de Konoha et le blason d'un fameux clan sur son torse. Une fois à une distance respectable de lui, profitant de la vue somptueuse sur les quatres zones, la kunoichi entama l'échange d'un air neutre :

"Hokage, voilà une bien drôle de manière de rencontrer un personnage de votre envergure, contemplant quatres duo de genins se livrer dans une mission qui déterminera leur futurs. Voici la première guerre qu'ils devront livrés de leur vie, la première et sûrement pas la dernière..."

Les derniers mots de la Mizukage furent plus légers, comme directement sortis du coeur de la femme.

Choji continua de sourire lorsque la Mizukage parla, il l'écouta vaguement, l'esprit préoccupé par une chose, il cherchait à savoir s'il connaissait cette personne. Reconnaissant son échec dans sa tentative, il fit une réponse assez évasive.

"Pas la peine de me vouer tant de respect, je ne suis Hokage que depuis peu. "

L’Akimichi pensa aussi à autre chose, une chose un peu plus commune et habituel pour lui, mais il se contrôla et évita de jeter un œil au placard. Il repensa aux paroles de la femme beaucoup plus agées que lui et finit ainsi par dire:

" Vous faites bien de parler ainsi, cet examen me semble plus que sérieux, rien qu’à regarder le confort de cette tour, on remarque que tout a était prévue dans les moindres détails. Ces pauvres gennins auront fort à faire. Je n‘ai moi-même pas eut la chance de passer cet examen dans mon enfance, qu‘en est t‘il pour vous ? "

Une question restait encore dans son esprit, mais qui était t’elle ?

Lorsque le jeune homme bien portant répondit, Chihiro reconnu un timbre encore jeune et un ton quelque peu insouçiant. Comment avait-il eut accès à son poste d'Hokage en si peu de temps? Konoha était-il en crise pour avoir nommé en tant que chef une si jeune personne? Mais ce fut lorsque le Akimichi poursuivit que les plus folles hypothèses de Chihiro apprurent.
Elle camoufla son étonnement.

*Il n'a pas apssé d'examen...A t'il déjé été Chuunin ou a t'il sauté cette étape, en témoignage d'un grand talent. Je ne peut pas l'intérroger, à moins de feindre l'innoncence. Les deux genins de Konoha ne semblaient pas vif pourtant, ce village n'a pas pour habitude de former une élite particulière...Me serais-je trompée? Non, ils étaient naïf et je ne serais pas étonnée que l'uns d'eux perde la vie dans cet examen. Alors pourquoi?*

La Mizukage rajusta son lys qui menaçait de tomber puis se tourna de manière à faire face à l'Hokage. Elle ne le fixait pas directement mais tentait par de brefs coup d'oeil de l'analyser. Un sourire amical anima les lèvres fine de la femme.

"Je n'ai pas non plus eut la chance de passer un tel examen, mon senseï refusa pour dire vrai."

Elle se mit à rire, illuminant son visage.

"Excusez moi."

La uchiwa pivota en direction de la baie vitrée, remarquant que les premières stratégies se mettaient en place tandis que les duos paraissaient rongés par l'ennui.

"A votre avis, combien de temps tiendront-ils? Deux heures? Trois heures? Ou suis-je trop optmiste? Cela fait plus d'une journée que les duos envoyés parchemin en main doivent camper dans des conditions pas toujours agréables...Je me demande si ils vont résister à la tentation de mener l'offensive pour se débarasser de ces genins."

L'étonnement perla sur son visage, elle non plus n'avait pas passer l'examen chuunin, c'était donc encore une genin ? Non, le rire crispant qui suivit en fut le témoignage, cette vieille avait passé cette étape sans faire de détails, sans examen.

Puis vient le temps de l'analyse des capacités des genins. Cette personne avait raison, même s'il ne savait pas qui c'était. L'Akimichi savait que ces élèves auraient du mal à se lancer dans un assaut, ils n'avaient jamais réellement affronté le danger.

"Je suppose que si certains tiennent plus de trois heures, c'est qu'on les retrouvera effrayés après demain, cachés les larmes aux yeux dans un coin sombre."

Un grand bruit sourd se fit soudain entendre venant du dehors, un bruit crispant, il venait de très loin mais pourtant Choji l'entendait très nettement.

"Vous entendez ? Un genin ? Un cri bien malheureux, il reste déjà bien moins de membre que prévu, j'aurais tant aimé asister à la troisième épreuve."

L'Akimichi ajouta bien ignorant:

"Je ne sais pas qui s'est chargé de la première épreuve, mais c'est vraiment ennuyeux, les échecs ont été plus nombreux que prévus."

*Il ne faut pas désespérer, il y a encore un espoir, même si le village de Konoha doit être le seul à passer, et bien qu'il le soit. Je ne peux pas le croire, ils ne peuvent pas tous échouer. Sento, Clad, ils ne restent plus que vous deux, je compte sur vous.*

La jeune femme n'avait pas tenu compte de la repplique de son interlocuteur. Pour dire vrai, elle était préoccupée par la tournure qu'allaient prendres les évènements lorsqu'elle annonçerait, car elle le ferait, son identitée à l'Hokage. Il ne semblait pas, lui non plus, aussi serein qu'il devrait l'être. Le doûte sur la sécuritée de ses précieux poulains? Non. Un chef de village de cette envergure devais peu se soucier de quelques genins envoyés au casse pipe pour se démarquer des autres.
Chihiro ne fixait pas directement l'homme massif qu'elle avait face à elle, non pas par peur ou appréhension mais seulement pour cultiver le mystère autour de son identitée, cela fût-ce inutile, avant d'attaquer la véritable raison de cette rencontre au sommet.

Tout était silence dans la salle, seul quelques vagues rumeurs parvenaient à filtrer le faible vitrage pour atteindre les deux dirigeants. L'odeur de la fleur de lys mêlés au cheveux fins de la Mizukage se répandait autour de la ravissant kunoichi, créant une atmosphère plus détendue, plus relaxante.
Une voix délicate s'éleva alors à travers ses arômes, se mêlant avec délicatesse avec eux :

"Arrêtons ce petit jeu, Hokage-san. Je pense qu'il est temps de me présenter, abuser plus longtemps de votre politesse serait bien mal plaçé."

La Uchiwa releva les yeux vers le Akimichi, le fixant d'un air ferme. Il sembla que l'odeur du lys disparu un instant, laissant place à un moment de tension résultant de l'opposition, d'un croisement de regard entre deux chefs influents. Konoha et Kiri étaient face à face. D'un côté, un jeune Akimichi au talent indéniable, de l'autre, une femme à l'aspect charmant mais à l'aura autoritaire. Etrangement, elle se mit à sourire, comme pour éviter de froisser le partie adverse en imposant son ton. Sa voix se fit légère.

"Uchiwa Chihiro, ex chef des Anbu de Kiri désormée à la tête du village en temps que Mizukage."

La kunoichi pivota, dos à l'Hokage et fixant d'un air las les quatres arènes dans lesquelles les espoirs du villageavaient été envoyés. Elle avait confiance en ses élèves, bien qu'elle n'accorda d'iportance en l'une d'entre eux et ne s'en cachait point de le montrer.
Sa silouhette fine drapée du kimono sombre s'éloigna quelque peu du Akimichi. Enfin, elle s'arrêta, tournant la tête vers l'Hokage pour poursuivre :

"J'ai cru comprendre que les rapports diplomatique entre nos deux villages avaient été recouvert de poussière suite au manque de présence de mes prédécésseurs. J'ai trouvé, par le biai de ce fort sympatique examen, opportun de les remettre à l'ordre du jour en votre compagnie...Bien que j'eusse espéré la présence d'autres de nos confrères."

Elle n'ajouta qu'une mimique soulignant une pseudo décéption.

"Est-ce volontaire de leur part ou la crise s'est-elle répandue jusque dans ces préstigieux villages cachés qu'étaient Iwa et Suna?Je n'en sais rien. Pour dire vrai, la seule chose qui puisse attirer mon attention en cet instant est votre point de vue, l'idée que vous vous faites de nos deux villages Hokage-san. Après tout, vous n'alliez pas imaginer que nous allions tourner autour du pot des heures durant, feignant de porter attention à une épreuve dont nous aurions bien du mal à aperçevoir les croustillants détails."

Chihiro fit à nouveau quelques pas vers l'homme, le fixant avec un intérêt et une intensitée grandissante.

"Je vous écoutes."

Choji se passa la main dans les cheveux, il ne savait pas quoi faire, il avait encore commit une imprudence, alors comme toujours en présence d’une jolie jeune fille, il bredouilla quelques regrets :

« Permettez moi de m’excuser de ne point vous avoir reconnu et je suis très honoré de rencontrer une personne comme vous. »

Prêt à se lancer dans une discussion profonde et sérieuse, l’Akimichi goba deux chips en vol et alla s’asseoir sur le lit de la pièce.
Après s’être reculé jusqu’à avoir le dos bien calé contre le mur, il se lança :

« Vous avez bien raison, cette discussion sans but précis commençait quelque peu à me donner faim. Je n‘ai guère plus d‘informations que vous sur ces deux villages, mais ce que je sais c‘est que leurs absences ici leurs sera certainement regrettable. »

L’Hokage semblait partagé entre deux sentiments, d’un côté il y avait Iwa, le village de son enfance à la tête duquel devait siéger son ami d’enfance, Obito Uchiwa et de l’autre il y avait ces imbéciles de Suna.
C’était une évidence qu’il y avait bien longtemps, le village de Konoha n’aurait pas hésité à se ruer dans une guerre sans pitié contre Suna s’ils avaient connaissance d’une possible faille dans leurs petits villages de pacotilles.
La discussion avait à peine commencé à devenir intéressante que Choji était déjà perdu, mais que devait t’il faire ?
En tout cas, Chihiro Uchiwa continua de bousculer l'Akimichi, toujours avec cette même allure paradoxale qui semblait apparemment la caractériser de belle manière, un brin souriante et douce, cet air qui se transformait parfois en quelque chose d’aussi froid que la glace en accord avec une intelligence bien à l’ordre du jour.
Choji plongea son regard sur l’armoire aux trésors et posa sa main sur son front, comme déçu, c’était maintenant son tour, il devait répondre, elle voulait savoir tant de choses et il aurait aimé en savoir tant d’autres.

« Je dois dire que je suis un peu embarrassé, mon village je pourrais vous en parler des heures durant, mais je me rends vite compte que lorsqu’il s’agit de l’extérieur, je suis un peu perdu. Je ne connais rien de Kiri et pourtant votre pays m’intéresse fortement, j’aimerais beaucoup que vous m’en parliez. A titre d’exemple, je ne connais aucune de vos spécialités culinaires. »

Surprise...
Voici le sentiment qui frappa la Mizukage suite à la réaction pour le moins inattendu d'un chef de village. Certes il paraissait conscient de son manque d'expérience en matière de diplomatie ou du moins, de son manque de renseignement mais le plus frappant était de voir à quel point tout semblait être insignifiant face à la Nourriture.
Quel jeune homme était donc cet Hokage? Il paraissait enfantin, insouciant. néanmoins, Chihiro se doûtait qu'il n'avait pas accédé à ce rang d'Hokage grâce à de simples courbette ou une gentillesse innée chez les membres du clan Akimichi. Non. Il devait cacher un secret, une capacité mystérieuse qui, pour d'obscures raisons, ne devait être découverte par son homologue de Kiri. Cette attitude eut l'effet de vexer quelque peu la kunoichi...

Elle n'aimait pas les surprises, sauf dans certains cas bien particuliers. Par le passé, elle avait apprit qu'un imprévue était dangereux, beaucoup trop dangereux pour ne point faire preuve de prudence lorsque l'on soupçonnait l'existence de l'un d'eux. Elle observait d'un regard qui se voulait charmeur le corpulent ninja qui visiblement, voulait en savoir plus sur la situation actuelle avant de débuter une véritable discutions.
La jeune femme avait encore plusieurs atouts dans son sac même si pour le moment, il n'y avait aucune raison d'en faire usage.

*Son point faible, la nourriture. Est-ce par mégarde qu'il m'en apprends autant sur lui ou est-ce un piège destiné à connaître mes intentions? Son obsession pour le monde culinaire semble être une facette de sa personnalité, il va falloir agir avec plus de finesse pour découvrir le véritable village de Konoha.*

Les lèvres de la Mizukage se mouvèrent en un sourire qui, accompagné du regard profond que la jeune femme adressait à l'Hokage, aurait fait fondre n'importe quel homme. Elle passa sa main dans ses cheveux somptueusement coiffés, vérifiant que sa fleur de lys était toujours bien accrochée entre deux mèches violacés. Enfin, elle s'approcha d'une démarche légère de son interlocuteur, prenant place sur un sofa qui avait été déposé non loin du lit. Sa voix s'était radoucis, même si l'on ressentait toujours une certaine froideur dans le ton.

"Que je vous parle de Kiri, de ma patrie...Je suppose que c'est la seule solution pour débuter à merveille une négociation qui conclura, je l'espère, à un accord entre nos deux villages, relançant ainsi la situation de nos pays respectifs. Après tout, deux alliés doivent se connaître, aussi bien que deux ennemis n'est-ce pas?"

La jeune femme lâcha un rire cristallin, sans animosité. La seule impression qui s'en dégageait était la joie, la détente...Hypocrisie? Sincérité?

"Que pourrais-je vous raconter de mon village? Vous m'aviez demander de vous citer quelques unes de nos spécialités culinaires. Au risque de vous décevoir, je n'ai pas l'étoffe de nos cuisinier pour vous décrire les somptueuses recettes qu'ils sont parvenus à faire perdurer de générations en générations. Néanmoins, si cela vous importe tant, nous possédons les meilleurs cuisiniers de poissons et autres fruits de mers de tout le continent auquel vous êtes rattaché. peut-être qu'un jour, vous pourriez en juger par vous même."

Décidée à ne pas s'étaler sur le sujet du pays de la Brume, la jeune femme détourna la conversation vers Konoha, conservant son ton doux et ce regard si enchanteur.

"Maintenant, j'ai entendu dire que le pays du feu avait subit de nombreuses perturbations, notamment par la destitution de votre précédent Hokage, Uchiwa, Itachi."

La voix de Chihiro s'assombrit, elle se devait de contenir son haine envers ce chien qui représentait tout ce qu'elle avait voulu éradiquer...

"Qu'en est-il devenu de lui?"

Alors que Choji maintenait avec acharnement sa mâchoire en place, à l’aide de toute sa concentration. En effet, sa bouche avait envie de s‘ouvrir en grand pour montrer toute la surprise et l‘éblouissement qui perlaient sur son visage, il aurait peut être même pu malencontreusement laisser un filet de bave couler le long de sa joue.
Ainsi, pendant ce temps, la fière Uchiwa évoqua la mélodie appétissante que formait de part leurs saveurs impénétrables le poisson et les fruits de mer.

A ce moment, Choji eut tout juste le temps de se retenir de sauter au plafond. C’était vraiment impressionnant, il y avait vraiment des villages étonnants à l’extérieur, il ne se serait pas douter que le monde était si merveilleux. Le meilleur poisson du monde … Choji était en plein rêve.
Son regard se logea à la fenêtre vers le lointain, puis, il se retourna en direction de la Mizukage, elle parlait maintenant d’un homme, un dénommé Itachi.

« Vous connaissiez cet homme ? Je vous dois donc la vérité, transmettez-la avec sagesse à vos étudiants, ce qu’il a fait, jamais, on ne devra l’oublier. »

Choji regarda Chihiro d’un œil attentif, il savait qu’il donnait une information importante, il le faisait pour lancer la conversation sur de bons rails, il fallait prendre ce risque, il espérait ne pas avoir à le regretter.

« Uchiwa Itachi, un nom plein de symbole pour le village qui est le mien, le nom d’un homme qui plus que tout à fait fierté à son titre d’Hokage, jusqu’à son dernier souffle, il s’est battu avec courage pour protéger son village. »

« Kaguya Nakato, c’est le nom de son adversaire et meurtrier. »

Choji se passa la main dans les cheveux, il ne trahissait pas la haine qu’il ressentait pour ce misérable, pourtant, elle semblait comme évidente.

« Avant de parler d’alliance, je propose qu’on commence par partager tous ce que nous savons, tous les deux, sur un criminel d’un tel rang. »

Choji regarda la noble personne à l’apparence raffinée qu’il avait en face de lui, sans hésitation, il la laissa s’exprimer sur le sujet en premier.

Silence...
Une tension électrifiée s'installa tout à coup dans la pièce non loin du point culminant de la sublime Tour d'Arza. L'Hokage bien portant semblait avoir laissé de côté l'excitation juvénile provoquée par la rencontre de son homologue Kiréen, arborant désormais un regard moins évadé. Face à ce subitement changement d'attitude, la jeune femme manqua de faire quelques pas de recul, trahissant son objectif de ne rien dévoiler de ses précieux secrets tout en récoltant ceux du village voisin. La discution allait être rude. Un sourire s'installa sur les lèvres de Chihiro, masquant avec efficacité le malaise dont elle était victime. Enfin, conservant cet air raffiné et délicat qui lui était propre pour cette rencontre "diplomatique", la séduisante femme prit place sur l'une des banquettes à proximités du Akimichi. Elle jeta un rapide coup d'oeil vers la baie vitrée puis retourna son attention vers l'homme en face d'elle.
Ses yeux se fixèrent dans ceux de l'Hokage, offrant à ce dernier un regard beaucoup plus ferme qu'à l'origine mais aussi empli d'un mystère certain. La voix de la Uchiwa se mit alors à résonner tel un pic de glace heurtant le sol.

"Uchiwa Itachi est donc tombé sous les coups d'un autre...C'est ma foi, très instructif. Il est donc a supposer que ce Nakato Kaguya, assassin de votre précédent Hokage, traître à son propre sang en passant, possède un niveau équivalent de celui du rang S. Les premières questions auxquelles je serais forcée d'obtenir réponse, sont : pourquoi Itachi Uchiwa a t'il été assassiné par cet inconnu surgissant de nul part? Outre le fait qu'il ne soit pas digne du rang qui lui fut accordé au sein de son clan, n'en soyez pas vexé, je ne vois aucune raison pour cet inconnu de Kaguya de prendre la vie de votre chef de village. Néanmoins, je suppose que les autorités de Konoha ont mené une enquête quant à ce meurtre ce qui nous permettra d'éviter de multiples hypothèses farfelues sur le pourquoi du comment de la mort d'Itachi Uchiwa..."

Le son tranchant de la voix de la Mizukage s'évapora dans l'air lourd de la pièce. Un nouveau silence survint, renforçant l'effet des paroles de la femme sur son interlocuteur. Avant que ce dernier ne puisse ajouter quoique ce soit, Chihiro reprit du même ton :

"Si vous persistez à garder le silence à se sujet, choix qui vous appartient, je serais dans l'incapacité de vous aider à identifier ce visiblement dangereux criminel de rang S. Il est à considérer qu'un tel individu constitue un réel danger pour nos deux villages si il continue à errer ainsi en liberté, gardant son but secret à nos yeux et portant préjudice à nos institutions respectives."

*Mordra t'il à l'hameçon? Sera t'il conscient des risques qu'il prend en demeurant aussi vague dans ces explications? Ou prendra t'il conscient du risque qu'il prend en jouant sur mon propre terrain? Il ne sait peu-être rien, si tel est le cas, je dois m'en assurer afin de pouvoir estimer l'impact qu'aura Konoha dans les prochains mois. Si j'officialise la prise d'arme de Kiri face à l'organisation de la Lune Rouge, il me faut connaître mes potentiels alliés ou potentiels adversaires supplémentaires. Konoha semble remonter la pente provoquée par l'assassinat de leur précédent Hokage mais les informations dont-ils disposent manque de fraîcheur à mon goût. Qu'en sera t'il de Suna? Le chef de village n'a pas osé pointé le bout de son nez...Il serait judicieux d'envoyer une équipe, une fois cet examen terminé, espionner le pays du Vent. Je ne peux me permettre de partir en guerre sans connaître l'exact situation de mes voisins. Ennemis comme alliés.
Enfin, Iwa...Là encore, peu d'informations, trop peu pour entamer une quelconque manoeuvre militaire.*

Une brise de vent plus virulente que les autre vint de fracasser contre la baie vitrée, faisant légèrement trembler cette dernière sous un sifflement discret. L'heure passée...La pendule accrochée sur le mur opposé indiquait que deux heures s'étaient déjà écoulés depuis le lancement de l'examen. Les deux puissants dplomates de fortunes s'observaient sans parler...Soudain, un bruit émergea de la porte d'entrée de la salle. Deux coups sur la porte, peu assurés. L'instant d'après, la porte s'ouvrit timidement et l'un de organisateur en charge des rapports de l'examen entra de quelques pas dans la pièce. Il tenait d'une main un tas de feuilles mal ordonné, de l'autre, deux fiches plastifiés. Les deux kage portèrent leur attention sur le nouveau venu avant que ce dernier ne lance d'un air peu rassuré :

[Secrétaire 1]
"Veu..veuillez m'excuser ! Un premier rapport vient d'arriver au niveau de la zone d'examen numéros 1. Les deux examinateurs en charge de la zone, j'ai nommé Hareku Uchiwa, Genin de Kiri et Sakurai Nikudo, Chuunin de Suna, nous ont rapportés les des dépouilles des shinobi de l'épreuve. C'est avec regrets que je vous apprends le décès du dénommé Sento Hyuuga, Genin de Konoha et du dénommé Lan Hyuuga, Genin de Suna."

L'homme resta planté tel un piquet, ne sachant réellement que faire. Chihiro le dévisagea tout en lui ordonnant sèchement :

"Amenez nous les rapports, je suppose que l'Hokage ici présent désire connaître les circonstances du décès de son poulain. Ensuite, laissez nous."

Sans un mot, le secrétaire s'exécuta, posant avec délicatesse les deux fiches sur une table à proximité des banquettes. Il s'éclipsa alors de la pièce, manquant de trébucher sous le regard sévère de la Mizukage. Lorsqu'ils furent à nouveau seul, la uchiwa croisa les bras. Elle posa son regard sur Choji Akimichi puis ajouta comme si de rien était, ignorant totalement la tragique nouvelle :

"Voulez vous poursuivre nore précédente conversation? Je suis certain que nous allons pouvoir progresser, ensemble."

"Laissez moi y réfléchir."

Choji soupira et se demanda ce qu'il devait faire, une discussion entre Kage, il avait bien peur de regretter de ne pas s'être noyé dans des formalités habituelles, c'était bien trop compliqué pour lui.
Pourquoi se moquer t'elle ouvertement d'Itachi-sama ? Ah! Pourquoi tout était si compliqué ...
L'Akimichi voulait prendre du temps pour réflechir, pour repenser à son élève, il attendait des renseignements sur sa prétendue mort, ce n'était pas possible, il y avait du avoir erreur sur la personne.
Le chef de clan ouvrit un paquet de chips, et se mit à grignoter, espérant après chaque poignée que le cours du temps changerait et qu'il se retrouverait endormit dans son beau bureau.
Mais rien ... Cette femme des plus complexes était toujours là.
Il voulu un instant sortir de la salle et courir dans la forêt pour pouvoir respirer l'air pur et sain de la nature, mais il eut un regard pour le placard contenant toutes ces réserves de nourriture. Il ne pouvait pas partir, il fallait l'affronter, tout son esprit se perdu un instant dans le passé.

*Retour en arrière.*

Sous ces yeux des enfants agités et joyeux. Dans la profondeur de leurs regards, on pouvait lire cette même sensation qu'ils partageaient, ils avaient l'air de se sentir si bien ensemble.
Choji était là, derrière un pilier, à l'abris de tous les regard, il observait les enfants s'amuser, tout honteux pour demander à jouer.
Enfin, le temps venait où il s'avançait vers eux, mais il subissait un refus et repartait aussi sec en courant, il fuyait, il courait le plus vite possible pour aller pleurer dans les bras de son père...

*Retour à la réalité*

Jamais il n'était resté digne et fier devant les affronts, jamais il n'avait répondu, il avait toujours prit la fuite.
Aujourd'hui, il était temps de faire front, il ne partirait pas.

Il était donc temps de trouver une solution à cette situation, l'Akimichi se mit à sourire et jeta son paquet vide dans une poubelle. Il se lança:

"Bien, il est temps de mettre les choses au clair, j'ai du mal à vous suivre, tout à l'heure, j'ai parlé d'un possible échanges d'informations mais vous ne m'avez point répondu. Ce principe vous plairait t'il ?"

Le goinfre ne semblait pas vraiment comprendre la tournure des évènements, chose qui agaçait, intérieurement, grandement la Mizukage. Elle se délectait de la moindre réaction, des moindres faits et gestes de son homologue. l'angoisse l'avait submergé, il s'était alors tué sur un paquet de chips...Quel étonnant personnage. Ensuite, il avait semblé à nouveau apte à discuté. Pourtant, sa réplique ne menait à rien.

*Que cherche t'il à faire? Veut-il me faire perdre patience? Cherche t'il à perdre la face? A passer pour un imbécile sans cervelle? Quel ennui, il ne semble pas avoir grand chose d'intéressant à m'apprendre mise à part le mauvais fonctionnement de Konoha.*

La jeune femme demeurait impénétrable derrière son regard glacial. Sa beauté accentuait cet aspect supérieur, dominant, qu'elle s'efforçait d'entretenir. Pourtant, cette lassante aptitude à tourner en rond rendait cette domination moins évidente à gérer...Chihiro passa une nouvelle fois sa main dans ses cheveux parfaitement coiffé en un chinion. Elle replaça son lys dont l'odeur avait complètement envahi la pièce puis s'avisa à continuer la discutions. Son ton était plus calme, plus doux sans même tomber dans l'hypocrisie. Elle paraissait sereine tout en conservant ses airs de dames de fer.

"Votre aptitude à tourner en rond est phénoménale. Vous désirez faire avancer les choses sans mettre en application vos voeux. Très paradoxale comme attitude, je tâcherais de ne pas en tenir rigueur, je suppose qu'il faut savoir faire des conssession pour ce genre de débats diplomatique."

Un sourire prit place sur le visage attirant de la femme, en guise de réponse à celui que le Akimichi lui avait adressé. Elle poursuivit alors sur ce même rythme posé :

"Vous voulez mettre les choses au clair, je vais vous y aider Hokage-san. Premièrement, sachez qu'il n'y à aucun principe à établir étant donné que ceux çi sont déjà préétabli dans nos cultures respectives. Soyons d'accord sur les bases : une discutions diplomatique tel que celle que je souhaite effectuer avec vous se déroule via le dialogue. Sans dialogue, la discutions n'a pas lieu. Par vos désirs répétés de retourner au point de départ, ignorant ainsi mes question; dont les réponses, soit dit en passant, nous permettraient d'allier nos connaissances pour contrecarrer la menace; vous rompez un prémices d'échange ou, dit autrement, d'alliance."

La Mizukage laissa un bref silence, décuplant l'effet de ses dernières phrases dont le son s'évanouissait dans la pièce. L'espace d'un instant, ont pu distinguer un rictus au coin de la bouche de la jeune femme.

"Enfin, je suppose que ce n'était pas votre objectif que de rompre tout dialogue avec moi, avec Kiri no Kuni. Soit, pouvez vous répondre à ma précédente question, de sorte que nous entrions dans le vif du sujet : savez vous pourquoi Itachi Uchiwa a été assassiné par ce Nakato Kaguya? La base de toute réflexion, donc de progrès, est de connaître les motivations de l'ennemi."

"Hum ... Hum"

Choji grignotta un nouveau paquet de chips, tout en se demandant quel parfum il préférait, sans doute, le nutella, mais il avait encore quelques doutes, les chips à l'anis n'étaient pas mal non plus.
Il bailla légèrement et répondit aux longues explications de la Mizukage:

"Je crois que je vous est déjà répondu."

L'Akimichi ajouta le regard perdu tout en se rapprochant de la table sur laquelle une secrétaire venait de poser un dossier.

"J'aimerais prendre le temps d'y réfléchir."

Son regard se jeta dans le dossier, il prit une chaise et s'installa, il décrypta ce qui s'était passé dans les moindres détails... Une invocation était donc venu à bout de son élève ... Choji se rémémora le moment de leurs rencontres, Sento l'appelait étrangement Maitre Akimichi à chaque fois qu'il prennait la parole. Le chef de clan laissa glisser un sourire.

Choji se retourna vers la Mizukage, il la regarda un instant:

"Je vous communiquerais ma réponse plus tard. Ne vous énervez pas, ma question était simplement là pour m'aider dans mon choix futur."

L'Akimichi prit un nouveau paquet, tout content d'avoir une seconde de répit.

Nouveau craquement de chips...Quelques miettes vinrent s'échouer sur la banquette sans que l'Akimichi n'en tienne compte, continuant de dévorer son "repas".
Bâillement. La goutte d'eau qui fait déborder le vase. Chihiro paraissait excédée, fixant d'un regard noir la silhouette bien portante de son homologue. Elle manqua d'esquisser une expression de dégoût profond mais pu camoufler celle çi en tournant rapidement la tête vers la baie vitrée. La rumeur incessante des chips craquant sous les dents de l'Hokage résonnait dans la pièce. Le dégoût et l'agacement se lisait dans les yeux de la Mizukage.

*Ce clown est-il vraiment l'Hokage? C'est impossible...Je savais les Akimichi peu doué pour la réflexion et complètement aveuglé par la nourriture mais celui-çi semble plus atteint que les autres. Konoha serait donc tombé si bas au point de choisir pour chef un personnage de cette ampleur? Tiens, quel jeu de mot amusant...Hum. A quel jeu joue t'il? Un imbécile pareil ne peut être chef de village.*

La Mizukage fit volt face, fixant à nouveau droit dans les yeux l'homme du pays du feu. Elle trancha d'un air impartial sans aucune once de haine dans le ton de sa voix :

"Je suppose que je n'ai plus rien à faire ici."

Elle se releva, exhibant ses courbes que l'on devinait sous son kimono.

"Vous m'avez déçu Hokage-san, j'avais une bonne estime de Konoha jusqu'à ce jour mais votre récente prestation m'a démontré que j'étais dans l'erreur. Puisse votre village survivre à la menace que vous daignez vouloir me décrire. Enfin toutes mes condoléances pour votre pauvre poulain, espérons que son enterrement vous permettra de vous rendre compte que si vous continuez à rejeter tout dialogue, Sento Hyuuga ne sera plus le seul à errer six pieds sous terre."

La femme se dirigea d'une démarche lente et fière vers la porte d'entrée.Un sourire se lisait sur ses lèvres. Alors qu'elle posait la main sur la poignée, un sentiment de réussite s'empara d'elle.

*Pauvre petit garçon...Tu m'en a trop dit...Itachi Uchiwa...Assassiné par la Lune Rouge...Tout comme Temari Tsuchikage...Tout est lié...Mes recherches devront s'axer sur les capacités ou les histoire des ces deux macchabée...*

Sans ajouter un mot, elle sortir, se dirigeant directement vers la salle A3 où devraient avoir lieu la réception des genins sortant de l'épreuve deux.

Examen Chuunin; Salle A3

Choji n'entendit pas vraiment ce que lui lança Chihiro avant de partir, il pensait à tout autre chose, il voulait sortir dehors, sentir le soleil taper sur son visage, il voulait retrouner à Konoha, respirer la plainitude de la forêt.

En réalité, il n'attendait plus qu'une chose, se retrouver seul dans la salle réservé aux kages, pour pouvoir reprendre ces réserves de nourriture qu'il avait du enfermer dans le placard dont la clef devait se trouver dans ce tiroir là.
Il sourit, il avait une très bonne mémoire quand il s'agissait de nourriture. A peine la porte fut elle refermée que l'Akimichi se jeta sur le tiroir faisait valdinguer une chaise sur le sol, il prit la clef entre ces mains.

Fier de lui, il la brandissa vers le ciel pour la laisser briller de son éclat, un sourire s'installa sur son visage. A cet instant, il se sentit encore plus puissant que le maître du monde.

Une fois, qu'il eut bien positionné sa tonne de nourriture sur son dos, il attrappa un paquet de chips et prit la direction de la salle A3.
N'importe quel imbécile qui l'aurait vu dans cet accoutrement aurait éclaté de rire. Sa faim diminuant, l'Hokage franchit le pas de la porte plein de motivations...

"En avant !"

Salle A3