Uchiwa Shisui [Accepté]

Nom : Uchiwa

Prénom : Shisui

Age : 11 ans

Taille/Poids : 1m71 / 49 kg

Physique : D’une taille supérieure à la moyenne pour son age, Shisui n’en a pas moins encore un visage un peu enfantin qui témoigne de son jeune âge. Dans le dure monde ninja, il fait un peu tête d’ange. Il possède toutefois les traits propres au clan Uchiwa –rarement qualifié d’anges^^- dont il arbore les symboles avec fierté. Malgré une force faible pour un ninja, il est très vif et possède une musculature taillée pour la vitesse. Enfin, il a souvent l’air ailleurs, dans les nuages, étant plongé dans ses pensées, ce qui lui donne encore plus l’air d’un petit ange.

Signe particulier : Couleur de chakra violette

Nindo : Parvenir à la quintessence de la maîtrise du chakra

Spécialisation : Ninjutsu

Biographie :

Yamashir Raido s’arrêta essoufflé, les mains sur les genoux. Il jeta un regard désœuvré aux alentours puis avoua :
« Il est tout de même rapide ce petit ! Il nous a encore semés.
_ Bah, répliqua son compagnon, si c’est tout ce que savent faire les Uchiwas, ils sont tombés bien bas ! Tant de prétention et d’arrogance de la part de fuyards… Viens, on n’a pas qu’ça à faire que de s’occuper de ce mioche. »
Le petit garçon s’effondra alors, baigné de sueur. *Bande de jaloux*. Depuis quelque temps il était la cible de garçons plus âgés que lui qui profité de sa jeunesse pour se défouler des ressentiments qu’ils nourrissaient envers le clan Uchiwa. Mais Shisui l’avait cherché ; fier de descendre de cette prestigieuse ligné, il avait hérité de l’arrogance et de la suffisance des siens. Pendent toute sa prime enfance on lui a seriné avec la supériorité du son clan. Tout contribuait à gonfler son ego même son nom : l’ancien Shisui Uchiwa avait compté parmi les ninja les plus puissants et les plus respectés parmi son illustre ligné et cela ne faisait que nourrir ses prétentions. Au fond, Shisui était un garçon gentil, ouvert sur les autres, souriant et plein d’entrain ; mais il suffisait que l'on prononce le mot « Uchiwa » pour que pour son comportement affiche une singulière ressemblance à celle d’un jeune paon en pleine parade nuptiale. Cette attitude arrogante lui valu de nombreuses disputes avec ses camarades et des rixes éclatèrent bientôt l’opposant aux « jaloux des Uchiwa ». Il en sortait toujours vainqueur, ce qui le rendait encore plus insupportable. Les altercations devinrent de plus en plus nombreuses, tant et si bien qu’à la fin il passait son temps à ce battre. Cela se passa relativement bien pour lui dans les premiers temps, mais cela ne pouvait perdurer. Un jour, où le combat avait été plus violant qu’ordinaire, un des plus petits, victime du comportement de Shisui, alla se plaindre à son grand-frère. Celui saisit l’occasion de se venger du clan Uchiwa, il rapporta ses ressentiments sur le petit Shisui et bientôt d’autres lui emboîtèrent le pas. Tant et si bien que la situation changea du tout au tout : de vainqueur perpétuel, il devient vaincu permanent. Cependant, il ne reconnaissait jamais ses défaites, ce qu avait le don d’agacer ceux qui le tabassait tant est si bien qu’ils recommençaient sans cesse. Très vite il du fuir pour ne rien avoir de cassé et conservé un lambeau de son honneur. D’un naturel plutôt vif et rapide, ces capacités furent dopées par le microclimat social qu’il provoquait. Au fil du temps, il parvenait de mieux en mieux à semer ses poursuivants mais malgré cela il revenait souvent à sa maison couvert de bleus et de blessures. Le petit Shisui était trop fier pour avouer une quelconque défaite à ses parents qui, du reste, étant à l’Anbu, n’avait guère le temps de s’occuper de lui.

Mais cette situation ne pouvait, elle non-plus perdurer. Un jour un chuunin eut vent de l’affaire et plaça Shisui sous sa protection. Il ne pouvait deviner qu’en agissant ainsi, il rendait la situation encore pire pour le petit Uchiwa qu’elle n’était auparavant : devoir sa sécurité à autrui (surtout un non-Uchiwa) lui était encore plus déshonorant que de devoir fuir devant un ennemi supérieur de par son âge et, souvent, son nombre. Aussi Shisui décida de désormais rester chez lui ; à ces parents, il expliqua qu’il avait besoin de travailler ses connaissances théoriques et il tint parole.

De ces rixes de jeunesse, il conserva une certaine réserve et devint nettement moins ouvert aux autres, moins social, plus refermé sur lui-même. Mais contrairement à nombre des membres de son clan, son cœur n’était point empli de haine envers ceux qui l’avaient humilié, il éprouvait au contraire presque de la pitié pour ceux qui n’avaient rien hérité comme don à leur naissance ; il comprenait leur réaction et pourrait à la limite ressentir un peu de compassion pour « ces pauvres être » si son ego n’était pas à se point surdimensionné. De son séjour quelque peu forcé enfermé dans son aire de clan, il en retira un certain savoir, une passion pour l’étude et un émerveillement pour les potentialités infinies du chakra. C’est à cette période qu’il forgea son Nindo : « Parvenir à la quintessence de la maîtrise du chakra ».

Pour réaliser son rêve, il voulut mettre en pratique ses connaissances, apprendre des techniques. Il demanda à ces parents et ceux-ci n’ayant pas de temps, l’aiguillèrent vers l’Académie. Malheureusement, Shisui était tombé en une mauvaise période, Konoha n’avait plus de place. Déçu mains non découragé, il se dirigea sans hésitation vers Suna, lassant juste derrière lui le mot : « Je vais à l’Académie comme vous me l’aviez indiqué. Uchiwa Shisui ». En plus, à bien y réfléchir, la situation n’était pas sans lui déplaire : le parcours des grands hommes comportait souvent une retraite dans le désert. Aussi c’est plein d’espoir pour l’avenir qu’il monaya son voyage dans un convoi de marchands et arriva devant les hautes murailles de Suna.

[Uchiwa Shisui: Accepté]
[À toi l'honneur...]

Le voyage s’était dérouler sans incident, pendant tout le trajet, Shisui s’entraînait à malaxer son chakra, essayant de parvenir à un contrôle optimal, à une maîtrise parfaite de cette force vitale. Il s’était également efforcer de mémoriser le chemin emprunté et les divers environnements qu’il avait traversés ; ainsi il pourrait faire le chemin en sens inverse et de plus cela pourra toujours lui être utile en mission. Une fois arrivé devant les hautes murailles de Suna, il se détacha du convoi : il ne voulait absolument pas passer avec des marchants, l’honneur d’un Uchiwa voyez-vous. En outre il souhaitait que cela soit les ninjas de Suna qui fassent le premier pas et non lui. Ainsi ce n’est pas lui qui irait demander asile et formation à Suna, mais bien Suna qui viendrait à lui. Il laissa les marchands aux vérifications d’usage et rechercha un coin tranquille à l’écart, où il pourrait se faire remarquer des shinobis présent sur la muraille où empruntant l’entrée que cela soit pour entrer dans le village ou pour en sortir.

*Comme il fallait si attendre, il n’y a pas un arbre, sur lequel je puisse m’adosser. En fait, il n’y a rien, du vide… Non de l’air, l’air du désert si particulier… Ce n’est pas pour rien que Suna est la capitale du pays de vent !*

Il alla s’assoire en lotus sur un monticule de sable à peu à l’écart mais bien visible. Il commença alors un pranayama (méditation par des exercices de respiration), en l’attente d’une réaction de la part des ninjas de Suna. Ses ressentis étaient excellents, l’air du désert était pour lui une nouveauté qui provoquait un émerveillement toujours renouvelé. Son pranayama l’entraîna dans un état de méditation profonde. Ainsi plongé dans sa pratique, en lui-même, il était hors du temps et pouvait ainsi rester des heures sans bouger en état de concentration intense et souple. Vu de l’extérieur, ce gamin en lotus semblait défier le temps. Il ne manquerait sans doute pas de surprendre. Et c’était en partie du moins l’effet recherché.

Un convoi de marchands arriva. Les deux gardes postés à l'entrée firent le strict minimum pour savoir ce qu’ils transportaient, d’où ils venaient etc.... Le convoi passa et entra lentement dans le village du Sable, tiré par deux chevaux complètement essoufflés qui titubaient, comme si à chaque instant ils auraient pu tomber par terre. Ils étaient maintenant un peu plus loin à l’intérieur, arpentant la grande rue principale. La Porte se referma. Le garde qui avait fait passer les marchands revint à sa place, pour une fois, les gardes semblaient fiers, Ichinose avait fait changer la garde des portes de Suna, les Shinobis assignés à ces rangs étaient toujours des hommes paresseux, inexpérimentés et tout simplement des boulets… Ils observaient les horizons, le buste en avant, droits comme des piquets, une lance à la main, un garde stoppa son visage sur une étrange chose…

[Garde1]
« Tu le vois là-bas ? »

[Garde2]
« Ouais, c’est un gosse, j’y vais va, reste à l’ombre. »

Il faisait tout simplement un soleil flinguant, une dizaine de minutes sous les rayons et vous étiez déjà parsemé de cloques rouge, sauf qu’à Suna, tout le monde a l’habitude, mais pour ce garde c’était incompréhensible qu’un enfant qu’il n’a jamais vu puisse rester là, en plus…

** Il médite… ?**

Le garde s’approcha de lui, planta sa lance dans le sol, ce qui provoqua un léger bruit, le faisant sûrement sortir de son état second, ensuite il se mit à le regarder de haut, l’air bien supèrieur…

« Que fais-tu ici petit ? »

Il lui avait parlé sèchement, bien sûr, ceci pouvait être un piège, et si c’était le cas, il avait marché… Le garde observait l’enfant, sur ses gardes…

Shisui était en pleine médiation. L'air de Suna lui donnait d’excellents ressentis. L'environnement était fort différent, ce qui lui procurait de nouvelles sensations. Il était plongé dans un état second où toute préoccupation, toute pensée même était absente. Il avait acquis une sérénité rarement égalée. Et voilà q'un garde de pacotille qu'on avait mis là car on ne savait que faire de lui, venait troubler sa méditation ! Shisui avait les yeux fermés mais il avait sentit son aura se froisser à l'approche du garde et avait été encore plus dérangé par la lance qui non seulement avait fait du bruit mais en plus plein de vibrations dans le sol, fortement indisposantes. Et comme si cela ne suffisait pas, la question qu'il lui posait était d'une banalité affligeante et témoignait d'un singulier manque d'observation. En outre pour parachever le tout, Shisui percevait à sa voix tout le sentiment de supériorité qu'il avait à son égard.

Mais sa suffisance ne pouvait égaler celle de l’Uchiwa. Shisui ne voulait pas avoir affaire à lui ; entrer à Suna avec lui serait tellement déshonorant ! Tout ce qu’il voulait à présent, c’est le faire partir. A vrai dire, même s’il l’avait extraordinairement dérangé, ce garde n’avait pas la stature suffisante pour ébranler le calme de Shisui au sortir d’une méditation. Sans esquisser le moindre geste, en restant en lotus les yeux fermés, le jeune Uchiwa lui répondit de la voix la plus grave mais douce dont il était capable :

Je médite. Je profite du calme de l’endroit. Non, le soleil ne m’indispose pas

*Contrairement à d’autres.*

Vous voyez ces vêtements à la clarté de la Lune ? Vous n’êtes sans doute pas sans savoir que le blanc renvoie fort bien les rayons du Soleil. De plus le turban que vous pouvez apercevoir sur ma tête me protège parfaitement des effets néfastes de ses dits rayons.

*D’ailleurs je me demande si j’avais le droit de le prendre… Bah, mon père lui-même m’a un jour autorisé à prendre ce que je voulais dans la maison ; bon, nous parlions des livres mais un shinobi doit toujours faire attention à ses paroles qui peuvent être interprétées à loisir… De toute façon, je suis sûr que ma mère aurait voulu que je prenne cela pour Suna ; je n’ai fait que devancer ces actions. Toujours avoir plusieurs tours d’avance m’avaient-ils enseigné.*

Je vous remercie de votre sollicitude mais vous n’avez rien à craindre car je n’ai point à endurer cette chaleur de plomb. Maintenant j’aimerais poursuivre ma méditation, seul dans le désert avec le vent comme seul compagnon. Merci bien. »

La discussion était close. Il attendrait la venu de personne digne de lui. En agissant comme il le faisait, il ne manquerait pas d’attirer l’attention de ninjas de plus grandes envergures et c’est en partie le but recherché. Et, dans les conditions présentes, cela ne manquerait pas d’arriver soit grâce à ce garde qui aurait finalement servi à autre chose qu’à troubler sa méditation, soit par les allés et venus qui ne manquerait pas d’y avoir ; tous passant nécessairement par-là pour entrer ou sortir de Suna (ou pour inspecter les hautes murailles). Au final, il n’avait besoin que d’une grande qualité d’un shinobi : la patience ; et les résultats viendraient d’eux-mêmes.

Le garde regardait ce jeune homme lui parler comme si de rien n'était, comme s'il n'était qu'un simple marchand ambulant qui passait par là. Il méditait, mais ça on le voit bien qu'il médite, le problème posé dans "qu'est-ce que tu fais" c'est, quelle est la raison pour laquelle tu fais ça, parce que frenchement, un gamin de douze ans à l'entrée du village en train de méditer, sous un soleil de plomb malgré les quelques protections qu'il portait, ça n'avait absolument aucun sens. Le garde serra sa lance. Il trouvait ça particulièrement impertinent de la part du jeune garçon.

" Tu me vois dans l'obligeance de te dire que je m'en fiche petit. En somme ce que je veux savoir c'est pourquoi tu es là, ensuite, en fonction de ta réponse je te laisserais ou pas tranquille. "

Le garde le regardait d'un regard de feu, un regard de défi, ce qui l'amusait en même temps...

De la patience, oui de la patience, beaucoup de patience, il devrait en faire preuve en tant que shinobi, c’est une des principales qualités d’un ninja et s’il voulait suivre cette voie, il devrait montrer qu’il l’a acquise. Et là justement, l’occasion lui offerte peu avant son admission à l’Académie sur un plateau d’argent : le garde était encore plus borné qu'il ne lui avait paru. Apparemment, à l’entendre (Shisui gardait toujours les yeux fermés), il était très fier de son statut et exigeait une certaine déférence à son égard. Une telle arrogance envers un Uchiwa de la part d’une personne aussi insignifiante qu’était ce petit soldat, aurait largement suffit à s’attirer les foudres de nombre des membres de son clan qui aurait réagit violemment, avec davantage de suffisance encore. Mais Shisui n’était tout à fait comme la majorité de ses semblables : il était bien plus calme -surtout au sortir de ses méditations- et se voyait un peu comme un dieu bienfaisant venu répandre le savoir sur les hommes ; il souhaitait si possible se faire bien voir par tous, des kages, des plus puissants shinobis, jusqu’aux plus insignifiantes personnes comme ce misérable garde qui n’avait rien de mieux à faire que le fier devant un Uchiwa. Shisui avait certes un certain orgueil mais savait le modérer pour parvenir à ses fins. En somme même si ce petit soldat l’obligeait à ravaler sa fierté, il ne s’en sentirait pas diminué et le ferait même presque preuve de bonne volonté si cela pouvait le rapprocher quelque peu de ses buts. En outre, à bien y réfléchir, en la situation présente, cela répondait presque à ses vœux : ainsi ces actions seraient analogues à la symbolique du corbeau, l’aspirant était rabaissé pour être initié à un degré supérieur. Que le destin le conduise de cette manière, cela lui plaisait bien finalement, il se disait que cela lui présageait un avenir glorieux. Et puis, on avait toujours dit de lui qu’il manquait d’humilité ; maintenant, l’occasion lui était offerte de se prouver qu’ils avaient alors tors. Aussi réfléchit-il à la meilleure manière de contenter ce garde. Ce fut avec une voix d’enfant, une voix d’enfant docile qu’il lui répondit, il parvint même à y ajouter une légère note de peur comme pour signifier qu’il c’était le garde avec sa lance qui lui avait fait changer de comportement vis à vis de sa petite personne.

Veillez m’excuser, j’avais mal compris. En fait, je venais rendre visite à mes grands-parents

*ils sont morts, mais peut-être les verrais-je au cimetière, néanmoins c’est inutile de le lui préciser*

Mais étant très en avance, j’ai décidé de faire comme les sages qui se retirent pour méditer dans le désert ! En plus je n’ai guère intérêt à arriver en avance… Un ninja doit toujours être à l’heure… Sinon, je sens que je vais me faire… Enfin, ce que je fais maintenant c’est parcourir la voie de la sagesse pour devenir Sennin !

Même s’il avait volontairement pris en voix infantile, il n’en était pas moins sincère : il pensait véritablement ce qu’il disait. En tant normal, il ne se serait, certes, pas exprimé de cette manière, mais il ne faisant qu’extérioriser ses attentes, ses aspirations, ses rêves : il souhaitait réellement devenir Sennin et passer une partie de son existence à méditer dans le désert. Cela donnait à ses paroles une franchise rafraîchissante dans le monde retors et hypocrite des ninjas. L’enthousiasme qui l’animait à l’évocation du mot "Sennin", mêlé à son physique de « petit ange » avait quelque chose de particulièrement touchant.

Le garde se sentait puissant, le jeune Uchiwa avait-il réussit son coup? Le garde serait-il devenue plus docile sans même s'en rendre compte? Peut-être bien, il avait un air supérieur, comme si on venait d'enfin reconnaître sa puissance cachée. Il retira sa lance du sable, faisant un pas en arrière, fixant le jeune homme avec un regard supérieur et offensant en même temps. Il planta sa longue lance de l'autre côté, croisa les bras puis se mit à réfléchir. Peut-être était-il plus compétent que les anciens gardes, mais la selection de ce genre de personne restait toujours axé sur des critères étroitement ressemblant à ceux de l'année dernière, non, les gardes n'étaient pas des génies, mais il occupaient, sans le savoir, un poste très important, c'étaient eux les premiers à voir l'ennemi arriver du loin de leurs postes de garde, non c'était des idiots très important...

" Si je me fie à ce que tu es en train de me dire, tu veux me faire comprendre que tu vas rentrer dans le village, voir tes grands-parents et devenir Sennin?...Baka... "

Le garde rigola, il rigolait tellement qu'il en pleurait, un fou rire l'avait prit, peut-être voulait-il aussi offenser le petit bonhomme en face de lui, lui rendre la pareille, mais la petite tête angélique du jeune homme restait toujours la même, sans parraître en colère.

" Très bien dis-moi ton nom pour commencer, ensuite, prend ce Kunai et entaille-toi le doigt, en ce moment c'est le règlement. "

Il lui tandit un Kunai qui brillait sous les rayons du soleil ardant de Suna...

Apparemment, à entendre le garde, Shisui avait réussi, le garde allait enfin lui obéir et le laisser tranquille ! Mieux vaut tard que jamais. Le garde l’avait cru (il n’avait pas dit de mensonges mais c’était toutefois bien garder de lui raconter toute la vérité). Apparemment, même lui avait deviné que quelque chose clochait. Il riait, il riait tellement qu'il en pleurait, c’est bien qu’il s’était attendu à autre chose de la part du jeune méditant et cependant il le croyait aveuglement. Cela ne manqua pas d’amusait le jeune Uchiwa.

Rira bien qui rira le dernier. Tu es si naïf que cela en devient même presque touchant. Continue à rire, c’est très bon pour la santé.

Toutefois, sa joie fut de courte durer, les exigences du garde l’offusquaient au plus haut point, ce garde voulait vraiment l’écraser et sentir sa domination totale. Une arrogance aussi invraisemblable envers un Uchiwa de la part d’une personne aussi insignifiante qu’était ce petit soldat, aurait largement suffit à s’attirer les foudres fatales de nombre des membres de son clan qui l’aurait probablement tué sur le champs.

Comment !

C’était tout ce qu’il était capable de pensée, le garde dépassait toutes les bornes. Ah la patience, oui la patience qualité essentielle d’un shinobi, là il en ferait définitivement preuve. Ah on disait de lui qu’il était arrogant, eh bien s’ils savaient combien il avait tort ! Ah la symbolique du corbeau, vu le niveau auquel il était abaissé, il était en droit d’espérer une élévation extraordinaire ! Sans maudire, Shisui suivit docilement les ordres du garde conservant une attitude souriante et prenant sa voix d’enfant.

Je m'appelle Uchiwa Shisui, retenez bien ce nom car c'est celui d'un futur Sennin !

Il attrapa le kunaï et s'entailla le doigt, faisant toutefois discrètement attention à ce qu'il ne coupe pas de vaisseau sanguin –sait-on jamais.

Pour devenir Sennin, il faut obéir au règlement. ...Et se retirer dans le désert pour méditer seul !

Sur ces mots, il rectifia la rectitude de son dot (il était depuis le début en lotus), il ferma les yeux et ses mains adoptèrent le mudra du savoir. Shisui souriait, le soleil de Suna illuminait son visage, ainsi installer en cette position, son air de « petit ange » s’en trouvait mis en valeur. Si bien qu’il en était charmant à regarder.

Quelle satisfaction de soi-même, le garde était en sursuréstime, il souriait comme l'homme brave qui vient de vaincre le vilain, non, il n'a rien fait, il à juste appeuré un gamin, dumoins c'était ce qu'il pensait... Il reprit son Kunai, le rangea dans sa poche arrière, le faisant tourner dans sa main, pensant impressioner par ça dexterité. Il retira sa lance et parti ver la porte en silence, il affirma juste au gamin...

" Tu peux rentrer petit, mais sache que la voie du Shinobi n'est pas la plus simple, je te dit juste ça, et c'est une chose très vraie... "

Il hurla bien haut et fort d'ouvrir la grande porte qui semblait si lourde. Le sable frémit sous le mouvement d'ouverture puis les deux portes cognèrent ensuite contre les murs, provoquant un bruit sourd. Le garde avait un air fière et il racontait déjà son "exploit" à son collègue...

Les pensées de Shisui continuaient à se déchaînaient contre le petit soldat, devant lequel il avait dut courber l’échine :

Pitoyable, vraiment pitoyable, si imbu de lui-même, lui qui est si misérable si aisément manipulable. Et il fait le fier, et il se surestime !
Au moins est-il heureux, je lui ai apporté le bonheur. Quel bonheur ? Il aurait certes était préférable, que je l’amène à une autre forme de bonheur, par exemple par la méditation. Mais il ne m’aurait pas comprit ; il ne faut pas jeter des perles aux cochons. C’est un sombre idiot. Enfin bon, tant qu’à être un imbécile autant être un imbécile heureux !

Il entendit l’autorisation du garde à entrer dans la ville. Cela y était, le garde le laissait enfin tranquille. Il exulta sa joie, cela avait été bien plus difficile que prévu, mais il y était finalement arrivé à ce débarrasser de ce maudit garde.

Victoire ! Oh juste une petite victoire, vaincre un pareil adversaire ne rapporte aucune gloire. Mais il faut dire qu'il était en position de force, étant armé et bien plus expérimenté. Ne connaissant aucune technique, je ne faisait aboutement pas le poids face à lui. A ma place, même des Uchiwas renommés aurait échoué. Mais il faut dire que s'abaisser à ce point devant un pareil adversaire... Non, finalement qui est abaissé, le manipulateur ou le manipulé ? Il ne faut pas se fier aux apparences.

Et sur ce il recommença méditer. Cependant il n’alla pas bien loin, le garde continuait sur sa lancée et se prenait pour un donneur de leçon ! Cela en fut trop pour le petit Uchiwa. Il éclata intérieurement de rire. La situation était si invraisemblable, le garde avait était si parfaitement manipulé, c’est d’un telle absurdité ! Il ria si fort dans sa tête qu’il n’entendit même pas les portes s’ouvrir et resta toujours à l’écart en position du lotus, les yeux fermé comme depuis le début. Quoi qu’il en soit, Shisui n’aurait pour rien au monde (ou presque, façon de parler) suivit ce garde et entré dans Suna grâce à lui. Il était bien trop fier pour cela ; s’il méditait, ce n’est pas pour attirer l’attention d’un garde et passer les portes, chose facile à obtenir avec de moins grands efforts. Non ce qu’il souhaitait c’était se faire remarquer par des ninjas de plus grandes envergures. A vrai dire un jeune méditant seul dans le désert était de ce genre de choses que l’on ne passe pas sans ignorer totalement. Et il était posté à un endroit stratégique : on ne pouvait entrer ou sortir de Suna sans le voir. Peut-être le garde raconterait à des supérieurs ce qu’il avait vu. Après tout c’était le fait intriguant du jour, voir de la semaine et les shinobis à qui il rapporterait son histoire pourrait se révéler moins dupes que lui. Peut-être y avait-il des systèmes de surveillance quelconques (Shisui avait entendu parler de la boule de cristal qu’utilisaient certains hokages, et il s’imaginait qu’il devait y avoir des objets équivalents à Suna.) qui le repéraient et des lors il y aurait sûrement un haut gradé ayant envie de jeté un coup, ne serait-ce que pour se changer les idées, pour briser la routine. Car oui Shisui était original, il s’efforçait d’innover pour se démarquer de ses contemporains. Aussi resta-t-il en lotus sous le soleil de Suna qui était encore bien haut dans l’azur. Le garde penserait sans doute qu’il continuait à jouer au Sennin et ne s’en soucierait guère–mais peut lui importait ; à vrai dire, l’état d’esprit de Shisui était tel qu’il trouvait même assez misérable de continuer à penser à ce petit soldat- pourtant il méditait vraiment se concentrant tout son esprit sur son pranayama avec l’air de pays du vent. Et il atteignit des états encore plus profonds que ceux qu’il avait éprouvés avant la venue du garde. Tout son être était plongé dans sa méditation, ses sentiments, ses pensées, le temps même était suspendu. Ainsi resta-t-il, des heures ou quelques minutes seulement, lui-même n’en savait rien, jusqu’à ce qu’une voix l’interpelle, une voix émanant d’une personne que l’on ne pouvait raisonnablement qualifier d’insignifiante comme ce garde orgueilleux. La vision du jeune Uchiwa plongé profondément dans sa méditation, habillé de blanc avec son turban et son physique de « petit ange », dans le désert sous le soleil rayonnant de Suna avait de quoi marqué les esprits.

Le soleil commençait à se coucher, éclairant les murailles de ses rayons rosâtres. Un jeune homme, un très jeune homme d'ailleurs était assis en position du lotus, pas très loin des barrières. À vrai dire, il ne passait pas innaperçu, d'ailleurs il suscitait la curiosité de tout les passants qui étaient entrés ou sortis du village. Un garde lui avait affirmé qu'il pouvait entrer, mais le jeune homme, malgré l'accord de celui-ci n'avait pas bougé, et ça depuis déjà deux heures. Les conséquences ont été telles que le bruit à courru jusqu'au oreille du Kazekage, Ichinose Hyûuga, grand, blond et souriant.

Dans un silence plus qu'anormale, sans l'ombre d'un sifflement, le Kazekage apparût à côté du jeune homme, son image était apparu si vite qu'en un clignement d'oeil. Il était presque assis, appuyé sur ses jambes pliées les bras pendouillant sur ses genou, les yeux fixé sur ce jeune homme qui méditait, et qui, en aucun cas n'avait repéré sa présence, seul un Anbu, et encore aurait pu le faire. Même les gardes postés au loin ne l'avaient pas remarqué. Il souria, satisfait de l'effet qu'il n'avait justement pas provoqué. Tout ça n'allait pas durer, dans un bruit sourd son ventre émit le bruit d'un camion baine qui venait de démarrer...

** J'aurais du manger à midi... **

Le jeune homme n'avait pas du entendre, il devait être dans un état très profond, Ichi trouva ça étrange, un gamin de onze ans qui pouvait méditer si profondémment... Il posa son majeure et son index sur l'épaule de celui-ci, et lui inssufla une légère dose de chakra, ce qui normalement suffirait à le sortir de cet état second...

" Enchanté, Ichinose, je suis le Kazekage, mais appelle moi Ichinose s'il te plaît. Pourquoi tu ne rentres pas? Le garde t'y a autorisé non? "

Il le regardait avec un air très intrigué, ce qui lui donnait une tête assez... Grotesque. Ce jeune homme était resté ici pendant deux heures, mais qu'attendait-il? Peut-être son intention n'était-elle pas d'entrer ici, peut-être voulait-il juste méditer dans le desert.

Cette journée était mémorable. Il franchissait une étape importante de sa vie. La méditation l'entraînait vers des états toujours plus profonds de lui-même. Il allait se révéler.
Shisui n'avait pas senti Ichinose arrivait, encore moins entendu. En temps normal tout méditant digne de ce nom sentait quiconque approcher car leur simple présence perturbait l'aura rendu tout particulièrement dense de par la méditation même. toutefois Shisui était là bien trop plongé en lui-même pour percevoir la présence du chef des Hyuga. En revanche, il sentit parfaitement l'injection de chakra et cela l’intrigua au plus haut point. Ce chakra était bien différent du sien. Il le conserva donc dans un de ces centres de stockage. En tant donné la nature de celui-ci, Shisui en déduisit qu’il ne devait sans doute s’agir d’une personne que l’on ne pouvait raisonnablement assimiler au garde qu’il venait de manipuler. Sur ces réflexions, il ouvrit les yeux, chose qu’il n’avait daigné faire avec le petit soldat. Depuis combien de temps méditait-il une demi-heure ? Non d’après la position du soleil cela devait bien faire deux bonnes heures ; pour Shisui, le temps avait été suspendu. La blond souriant au yeux blancs qu’il avait devant lui malgré son air ahuri devant être un ninja d’exception. Son plan a réussi, sa patience avait porté ses fruits, la symbolique du corbeau avait de nouveau fait ses preuves ; il souriait.
Quand l’inconnu se présenta, Shisui en faut abasourdit, tant et si bien que son expression prouvait presque rivaliser avec celle de son interlocuteur. Ainsi donc c’était le Kazekage, le chef du clan Hyuga ! Son plan avait réussi au-delà de tout attente, il l’avait abaissé si bas qu’à présent on l’initiait à un niveau vraiment supérieur. Shisui en sourit presque béatement. Toutefois, il ne fut pas long à se reprendre, sortant d’une méditation exceptionnelle, il avait l’esprit bien plus clair et aiguisé, et était à même d’atteindre son objectif premier, impressionner.

*Impressionner. Se faire bien voir. Pour cela se concentrer. Se concentrer. Bien choisir ses mots. Etre profond*

« Enchanté Ichinose-sama *Cela commence bien, apparemment il souhaite que je sois familier avec lui et voilà que j’emploie, des suffixes ! Tâche de mieux choisir des mots à l’avenir !*

mon nom est Uchiwa Shisui. En effet je désir entrer… et c’est bien pour cela que je médite. Cela peut paraître contradictoire mais les paradoxes cachent souvent des vérités profondes.
Avant de franchir l’étape initiale de ma destinée qui se déroulera à Suna, il me semble préférable de méditer en préalable. Pourquoi ? Et bien, tout simplement pour tester ma volonté, celle des gardes... pour saisir l’esprit de Suna. En effet d’aucuns affirment que les étrangers ne peuvent jamais devenir des citoyens à part entière car il leur manque l’état d’esprit propre à leur région et trop souvent, on leur donne raison. Par la méditation, nous nous acclimatons, nous nous sensibilisons. Si l’on ne parvient pas à saisir ceci :

A ces mots il prit une poignée de sable, la soupesa et l’envoya vers le soleil ardent ; le vent emporta les grains, les faisant tourbillonner en une valse dont il avait le secret.

On ne sera jamais Sunéen. En outre, la méditation recentre et ainsi permet de forger de façon optimal son destin. Le mien en est à une étape cruciale, l'initiale pour ma vie de ninja. Me jugez-vous digne de devenir shinobi de Suna ? Car c’est bien cela mon ambition. En cela, je ne diffère point de tous ceux qui sont passée ici avant moi. Ce en quoi je me distingue c’est par ma motivation. Trop nombreux sont ceux qui veulent devenir ninja par habitude familiale ou pire encore, bien pire encore, par désir de vengeance ou de puissance (les deux allant souvent de pair). Ah, preuve de maturité bien moins grande encore que la mienne ! Personnellement mon nindo ce qui m’enthousiasme et me permet de tracer mon destin, c’est de parvenir à la quintessence de la maîtrise du chakra. Pour faire flamboyer l’avenir.

A ces mots, il se leva et fit un large geste de la main auréolée de chakra violet, vers le soleil ardent de Suna. L’ange s’éveillait.

Le jeune homme semblait plein de sagesse, ou était-ce de la malice... Ichinose l'écoutait attentivement, il observa en même temps son pouce qui était entaillé, il n'était sous l'effet d'aucuns Jutsus. Le Kazekage mit les mains dans les poches, le vent était doux et agréable, Ichinose ferma les yeux, laissant quelques secondes ses penser s'en aller avec la brise qui faisait virevolter ses cheveux. Il ne faisait plus attention au paroles du jeune homme tout simplement parce qu'il avait cerné, et bien, l'esprit et la volonté de celui-ci. Il réouvrit les yeux, laissant le jeune homme finir sur ses belles paroles, puis prit une grande inspiration et souffla lentement...

" Pour moi, dès que tu rentre dans ce village, dès que ton corps et ton esprit son en contect avec ce village, tu es Sunéen, car le village s'ouvre à toi et te dévoile tout ses secrets, et toi, tu feras de même, tu t'ouvriras à lui, et si tu cherches une réponse à ta question, si tu veux savoir si je te juge digne d'entrer dans le village, d'être un Sunéen, et bien entre-y et tu verras. "

Il avait dit ces mots sincèrement, d'un air chalereux qui ne voulait que du bien, il souriat comme à son habitude, puis se mit à marcher vers les portes, faisant un signe de salut par dessus son épaule, puis en une milliseconde, il disparût...
Il laissa le jeune homme avec ses pensées, le jeune garçon qui allait sans doute entrer dans le village et y trouver sa place.

Dressé jusqu’au bout de ses 1m71 dont il était très fier. Shisui écoutait attentivement Ichinose et le dévorait des yeux. Il pouvait voir qu’il avait brillamment réussi à faire une bonne impression, le but qu’il avait poursuivit toute la journée durant était atteint.

*Il suffit tout simplement de s’ouvrir et de montrer nos rêves.*

Ichinose lui alors une répondit quant à l’appartenance à Suna quoi de plus normal pour un kasekage. Shisui pencha légèrement la tête de côté, perplexe. Il tentait d’évaluer la part de vérité que son message contenait.

*Cela mériterait d’être nuancé, Suna no Kuni est réputé pour ensevelir bien de secrets anciens. Néanmoins, je comprends ce qu’il a voulut me faire part et dans le fond, il voit juste.*

Il continua d’écouter attentivement ce que disait Ichinose ; apparemment il lui plaisait, il avait l’air sincère et chaleureux, de tel état d’esprit ne pouvait manquer de toucher Shisui qui souriait en retour et lui rendait en retour sa joie de vivre. A ses dernières paroles qui avaient tout pour lui plaire (c’était bien réciproque) il ne put s’empêcher l’exprimer bien plus ouvertement encore, en riant brièvement. Il se reprit et lui répondit au tact au tact.

Oui, contact il y a, mais encore faut-il ne pas le négliger et s’ouvrir...
Moi, je vous fais le serment de m’ouvrir à Suna en mon âme et conscience et de contribuer à en forger le destin pour faire resplendir le genre humain. Et j’espère ainsi être digne d’y être ninja. Vous verrez, oui vous verrez… nous verrons...

A cet instant il regarda intensément Ichinose pour exprimmer au-delà des mots le message qu'il voulait lui transmettre, pour lui faire part de ses rêves et de sa volonté, de la profondeur de son engagement. Les yeux sont le miroir de l’âme. Peut-être qu’à cet instant eu lieu une rencontre d’âme à âme ? Toujours est-il que le kasekage était très (pré)occupé et qu’il n’avait matériellement pas de temps à consacrer à Shisui quel qu'en fut son désir. Aussi le laissa-t-il avait juste un signe salut plongé dans ses pensées.
On ne sait pas quelles fut ses réflexions à ce moment ; mais il resta là longuement car il avait vécu une journée riche qui méritait de s’y attarder. Ainsi le temps passa et il contemplait son passé et ses possibles futur. Enfin alors que le soleil se couchait, et que les portes allaient se refermer, Shisui Uchiwa s’avança dignement, plein d’assurance et d’espoir. Le Kasekage en personne l’envoyait, il se sentait investit d’une mission transcendante pour Suna. Les portes de l’avenir lui étaient alors grandes ouvertes.

[Shisui[Accepté]: 16exp/Rp!]
[Ichi: 5exp/Rp]

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