Antre d'Akuma, dieu des éventails.

Ici se dérouleront les rêves les plus spéciaux de Monoki, en ce lieu il aura l'impression de se trouver dans un endroit entre le royaume d'Akuma et la Terre. Comme si ce monde n'était à la portée que de certain élus pour leurs ouvrir les yeux sur leur mission sur cette planète.

Cet univers n'obéit à aucune loi sauf celle du hasard de l'inconscient de Monoki.

[hrp]Je demanderais à personne de poster ici hormis les deux personnes concernées et la personne qui donnera la répartition d'xp. [/hrp]

Monoki venait de se réveiller dans don lit, recouvert de ses couvertures il se rappela de ce qu'il avait vu la veille, brrr rien que d'y repenser il eut un frison, quelle horreur. Il se demanda si tous les parents étaient adepte de telles techniques... Il eut un doute mais préféra se dire que c'était le cas, qu'aucun enfant n'échappait à la règle, tous les adultes étaient les mêmes pourrit mais ça ne l'empêchait pas de regretter le départ de ses parents. Il ne remarqua pas tout de suite le changement de la pièce, il était encore entre le sommeil et le réveil mais en fut bien vite sortit quand il se prit un pied dans une racine et tomba au sol. Il ne se rappelait pas qu'elles avaient atteint ce niveau de la maison, il en était sûr elle n'était pas là quand il était parti se couché. Il se releva et s'épousseta, quand il releva la tête il fut frappé par le changement. Sa chambre c'était pliée à la nature. Son lit était emprisonné par du lierre, on ne pouvait le reconnaître que par le matelas posé dessus, bizarrement celui-ci n'avait rien, il était propre comme un sous neuf. Les mûrs étaient recouvert de toute une diversité de planta, arbuste, il vit même un écureuil s'enfuir par le chambranle des fenêtres recouvertes de lierre. Sa chambre était devenue une véritable jungle ou réserve naturelle j'hésite. Mais que c'était-il passé pendant qu'il dormait ? Il n'en avait aucune idée, avait-il libéré quelque chose en s'engouffrant dans la cave ?

Il enfila une chemise propre et un pantalon. Une idée lui vint... Combien de temps avait-il dormit ? Se pouvait-il qu'il ai dormit plus de cent ans ? Il préférait cette hypothèse à celle de la cave, bien que... Mais il ne voyait pas comment la nature avait pu prendre le pas sur ça demeure à ce point et en aussi peut de temps. Il cherche du regard un miroir, humm s'il se souvenait bien il devait se trouver là, il arracha du lierre qu'il laissa choir à terre. Il avait été piqué par l'humidité à tel point qu'il ne voyait pas son reflet dedans, juste une silhouette floue. Chose qui appuya son hypothèse d'avoir dormi pendant des années mais alors pourquoi personne ne s'était inquiété de son cas ? Pourquoi personne n'était venu voir ce qu'il devenait ? San, Choji et le senseï étaient-ils aussi pourrit ? Ils n'avaient pas put faire quelques kilomètres pour voir comment il se portait ? La colère monta en lui, on l'avait une nouvelle fois abandonné. Il enfonça son poing dans la végétation, il avait beau avoir des doutes sur ses camarades et ne pas aimer son maître... Comment avaient-ils put lui faire ça ? Un nuage d’insecte fuyait l’endroit du choc. Monoki se promit que la prochaine fois qu’il lancerait un genjutsu celui-ci allait être d’un tel détail que ce ne serait pas un ou deux coups de kunaï que sa victime s’infligerait et qu’il ne pourra pas éviter la casse hôpital psychiatrique.

Il quitta sa chambre en prenant ses quatre armes avec lui, on ne sait pas ce qui peut avoir dans ces lieux. Le hall n'avait pas échappé à la nature lui non plus, il en déduit donc que toute la maison avait été prise en son pouvoir. Un renard était là au centre à manger la carcasse d'un lapin, Monoki le fit fuir d'un lancé de kunaï au sol et jeta la bête morte par la fenêtre pour ne pas tenter le renard de revenir. Un trou béant avait été fait dans les escaliers, un arbre y poussait persan également la terrasse qu'il voyait entre deux de vigne vierge n'ayant pas recouvert toute la baie vitrée.

Une humidité ambiante se faisait sentir et une obscurité s'était installée dans la maison. A l'aide de ses deux kunaïs il libéra la porte de la remise où il prit une bougie et une boitte d'allumette. Il l'alluma, voilà qu'il y voyait plus claire, même le plafond était recouvert de végétaux, certain retombé même jusqu'au sol. Il contourna l'arbre des escaliers et se mit en direction du salon, il n'avait pas échappé au sort de la maison. Qu'allait-il faire maintenant ? Il se posait de plus en plus de questions. S'il avait dormit pendant cent ans, comment allait-il expliquer sa présence ? Qu'était devenu Konoha ? Avait-il subit le même sort ? Les Uchiwa avaient-ils prit le pouvoir ? Bien d'autres lui effleurèrent l'esprit. On ne devinait plus que la silhouette de son fauteuil préféré, il était recouvert lui aussi de végétaux. Il se laissa choir au sol et mit sa tête dans ses mains. Il se mit à pleurer, chose qui ne lui était plus arrivé depuis tant de temps, il pleurait de peur. Soulagé de pouvoir extérioriser ses angoisses mais également se sentant plus faible, faible de craquer dans une telle situation. La dernière fois qu'il s'était laissé submergé à tel point par ses sentiments c'était lorsqu'il avait appris la mort de ses parents. Il ne bougea même pas quand il sentit de nombreux insecte lui monter dessus.

Il pleura durant de longues heures, ses yeux rouges et trempé par les larmes se levèrent, ses joues humidifiées. Il se frotta le visage de ses mains et passa un doigt sous son nez. Il avait entendu un bruit mais il lui était impossible de dire d'où il venait. Le renard serait-il de retour ? Si c'était le cas il ne le vit pas. Il ramassa ses armes et se releva, prit une profonde inspiration et s'avança vers la sortie. Une main sur la poignée de porte, hum elle était bloquée. Il dégagea la porte comme il avait fait pour celle de la remise et retenta sa chance. En vain, elle ne voulait pas s'ouvrir. Il s'apprêtait à la défoncer à l'aide de son épaule avant de se souvenir de son épaisseur. Il ne valait mieux ne pas le faire, il tenta encore une dizaine de minutes avant de s'avouer vaincu. Le bruit se répéta, il fit volte face kunaï à la main prêt à se défendre. Rien hormis un papillon passant par là, il arracha un chandelier à la nature et y planta la bougie pour éviter que la cire chaude lui coule sur la main. Le bruit se faisait plus proche, plus présent. Monoki sentit la peur monter en lui d'où pouvait venir ce bruit. En y réfléchissant il voulait le savoir mais pas tomber nez à nez avec la chose le faisant, à moins qu'elle soit petite et faible, un peu comme le renard. Il remonta à l'étage et ouvrit toutes les portes même celle de la chambre de ses parents, il n'y avait rien, il monta également au grenier, rien non plus. Il fouilla également le rez-de-chaussée, mais d'où venait ce bruit. Plus le temps passé plus il se sentait mal, faible et impuissant. Ce bruit venait-il de la cave ? Il allait en avoir le coeur net, il se tenait devant la porte une boule au ventre.

Il arracha également le lier sur cette porte au niveau du chambranle et de la porte elle-même pour pouvoir l'ouvrir. Chose qu'il fit en tremblant comme une feuille. A peine fut-elle ouverte qu'il fût happé dans la cave. Elle n'était en rien recouverte de végétal mais de corps accroché au mur, de bras jonchant le sol, de tête pendue au plafond et d'un enfant dépecé pleurant. Il n'était pas mort, il bougeait bien qu'il était attaché à une chaise. Monoki fût prit d'une peur bleue, il tenta de ressortir de l'endroit, impossible il n'y avait plus de porte. Comment allait-il faire ? Il se lança dans un coin et se mit en boule, il ne pouvait s'empêcher de regarder l'enfant. Il pleurait une nouvelle fois. Pourquoi avait-il ouvert cette porte ? Il pesta contre lui-même d'avoir prit cette initiative idiote. Qu'allait-il devenir ? Il appuya autant qu'il pouvait son dos sur le mur, il s'enfonçait dans celui-ci, il se retourna et plaça malencontreusement sa main dessus, il hurla, quelle horreur. Les murs étaient fait de chaire, du sang en suintait, il était même assit dans une flaque de celui-ci. Mais qu'était-il arrivé à sa maison ?

Il sauta sur la table et fût heureux qu'elle soit faite de pierre, bien qu'il était plus proche de l'enfant. Celui-ci le regardait de ses yeux sans paupière. Il avait mal pour lui. Du sang dégoulinait de partout. Mais pourquoi ces choses devait-il lui arriver à lui ?

Un homme sortit d'un coin de la pièce, il ne l'avait pas remarqué, était-ce lui qui avait plongé son petit monde dans cette horreur ? Un kunaï à la main qui tremblait de plus belle.

‘’Vo… v… vous… ête… êt…êtes…. qui ? ‘’

Des larmes coulaient le long de ses joues.

Les yeux sans paupières se détachèrent un instant de Monoki, et l’homme poussa l’audace jusqu’à tourner le dos à l’enfant apeuré et larmoyant. Où était-il ? L’espace temps semblait s’être distordu, tout était devenu terriblement sombre, d’un noir profond, insondable. Et il était apparut, au milieu d’une jungle où ni la faune, ni la flore ne lui plaisaient. Trop dense, trop épaisse, la forêt était trop différente de celle qu’il avait connut à Konoha, de sa forêt qu’il aimait tant, dans laquelle il s’était longuement entraîné pour devenir l’être puissant qu’il était. Après tout, n’avait-il pas accédé aux rangs divins à travers l’esprit torturé des Yuko ? Dans les yeux de l’homme sans paupières, ses pupilles bleutées, azurées, disparurent. Un instant, tout son être vacilla, comme s’il n’appartenait plus à ce plan. Un spectateur extérieur aurait put jurer qu’il avait même disparut, avant de réapparaître, durant au moins deux clignements de ses paupières qui en avaient profitées pour se montrer pour la première fois, pour parer le plus beau de la tenue de l’Uchiwa.
Car c’était un Uchiwa, les kaléidoscopes écarlates qui dansaient dans ses yeux ne laissaient aucun doute. Ses yeux parcoururent rapidement la salle, et il laissa échapper un ricanement presque imperceptible.
Soudainement, il fit basculer tout cet univers verdoyant. Ce ne fut tout d’abord qu’une idée abstraite, un concept qui germait dans son esprit, mais il ne tarda pas à s’emparer d’avantage que de l’esprit : de la réalité. Les murs devinrent des parois de chair humaine, sans épiderme, d’où le sang suintait sous forme de grosses gerbes carmines. Chaque giclée éclaboussait un peu plus les lieux, et le liquide rouge finirait bien par recouvrir toute la pièce, la plongeant dans un univers où le sang était le seul ciel, le seul océan. Une prison écarlate.

‘’ Mon guide me conduit par de nouveaux sentiers ;
Nous laissons le beau temps pour le vent qui frissonne,
Et nous entrons enfin aux lieux où rien ne luit. ‘’

Le jeune Monoki laissa échapper quelques paroles d’une voix tremblante, et l’homme au sharingan se tourna vers lui. Cette vermine, il le savait, était l’un de ses derniers représentants directs dans ce plan, sur cette terre. Qu’avait-il à en espérer, de ce misérable insecte qui souhaitait détruire la grandeur des Uchiwas ?
La réflexion ne fut guère longue. A vrai dire, il avait bien plus que quelques services à lui rendre : il allait éliminer les impurs, les déchets. Son clan n’aurait ainsi plus que des membres dignes de ce nom. Ceux qui avaient usurpés le nom de son clan périraient, et il ne resterait que ceux qui étaient dignes de survivre et de porter les couleurs de l’éventail.
Il ignora la question du petit Yuko, pour le moment, et se contenta de chantonner, tout en attrapant son esprit entre les serres psychiques de son Mangekyô.

‘’ Là, des pleurs, des soupirs, des lamentations
Résonnent partout dans le ciel privé d’étoiles. ‘’

Ce furent alors des centaines de voix humaines qui hurlèrent de souffrance dans l’esprit de Monoki. Le tintamarre semblait incompréhensible, mais l’homme au kaléidoscope, qui tenait sous son joug l’esprit du jeune garçon apeuré fit en sorte qu’il en saisisse le moindre mot, la moindre once de terreur, qu’il s’en imprègne jusqu’au plus profond de sa chair, de ses os. Ils rampèrent jusqu’à son cœur, accélérant ses battements, menaçant de le faire imploser dans sa poitrine, le quittèrent pour ses yeux, qui le lancèrent douloureusement, se répandirent dans son corps comme un fléau. Mais le pire, ce devait être le supplice spirituel qu’il ressentait : une fillette transpercée par un katana du temps où la Lune Rouge existait encore le regardait, les yeux embués, lui criait qu’il aurait put être à sa place, mort, et elle, à la sienne, souffrante, mais vivante.
L’Uchiwa hurla de douleur en même temps que les voix qui assaillaient Monoki, et qui s’emparèrent du même coup de son esprit à lui. Toute la souffrance qu’il avait aperçut de son vivant s’écoula progressivement des pores de sa peau jusqu’à son descendant tremblotant. Il cessa, la respiration sifflante, promptement, sans plus prévenir que lorsqu’il avait fait affluer les cris.

‘’ Tu ne sais pas qui je suis, jeune Yuko ? Qui es-tu pour oser l’oublier ? Regarde mes yeux, regarde-les bien, imprègne leur éclat dans ton esprit et fouille ta mémoire. Tu t’en rappelles, non ? Ou peut-être faut-il que je t’aide ? ‘’

A nouveau, les serres de l’homme aux pupilles rougeoyantes s’emparèrent brutalement de l’esprit de Monoki, l’écorchant sans pitié, le serrant d’une prise cruelle de prédateur. Un étau mortel.
Il plongea dans le lac de ses souvenirs, tira vers la surface miroitante tous les souvenirs d’’êtres humains qu’il trouvait, bousculant impitoyablement tout autre souvenir. Chacun des êtres qu’il désigna à Monoki avait des yeux luisant d’un éclat inquiétant, maléfique : le sharingan brillait dans ses yeux, quel qu’il soit.

‘’ Tu vois leurs yeux ? Tu les vois ? Ces yeux parfaits que seuls les élus devraient arborer ? Ils sont partout, car tous sont sous leur emprise … Tu t’appelles Monoki, c’est bien cela ? Graves-toi bien ça dans le crâne : je suis la divinité la plus puissante qui ait jamais foulée cette terre. Même parmi les dieux, celui qui est un élu, qui possède le sharingan et l’utilise pleinement, est au-dessus du lot. Tout au-dessus. Et il n’a plus aucun prédateur … ‘’

Le plafond s’ouvrit en grand, répandant une immense mare de sang sur la pièce, comme s’il s’était s’agit d’une douche contre les incendies. L’homme au sharingan en avait plein ses cheveux d’un blond qui rappelait les blés. Quelques filets dégoulinèrent sur ses tempes, contournèrent ses yeux, formant un arc de cercle écarlate autour de ses pupilles, comme si ils les fuyaient.
La langue, fine, petite, de l’Uchiwa passa doucement autour de ses lèvres pour en savourer le goût. Un cœur à peine plus gros que la moyenne, relié au plafond par d’immenses veines, descendit jusqu’à lui et se posa dans sa main.
Il chantonnait, d’une voix grave, mais gaie.

‘’ Par moi, vous pénétrez dans la cité des peines ;
Par moi, vous pénétrez dans la douleur sans fin ;
Par moi, vous pénétrez parmi la gent perdue

La justice guidait la main de mon auteur ;
Le pouvoir souverain m'a fait venir au monde,
La suprême sagesse et le premier amour.

Nul autre être créé n'existait avant moi,
A part les éternels ; et je suis éternelle.
Vous, qui devez entrer, abandonnez l'espoir. ‘’

L’homme saisit le cœur dans sa main et tourna son regard de sang vers Monoki.

‘’ Je suis ton ancêtre. Clad Uchiwa. ‘’

Spoiler:

Monoki ne sût où se mettre suite au propos de son interlocuteur mais une chose ne lui avait pas échappée c'était un Uchiwa... La preuve ? Sa pupille rouge sang, elle lui retira un frison mais stoppa directement ses larmes, il ne pouvait se permettre de se laisser aller devant un de ses pires ennemis. Il avait face à lui un serviteur d'Akuma. Il referma sa prise sur son kunaï s'apprêtant à foncer sur cet homme qui prit la parole, il n'eut le temps de décoller de la table de pierre qu'un instant plus tard il se retrouva à genou sur la stèle, les mains entre les mains pour tenter d'étouffer les voix. Oui des centaines de personnes hurlèrent, il aurait tant aimer ne pas comprendre ce qu'elles disaient mais malheureusement ce n'était pas le cas. Il avait l'impression que son crane allait se fendre entre ses mains.

'' Noooon je vous en supplie... Haaaaaaaaaaaaaa....Pas mon fils... Noooooooon ne me tué pas... Tué moi... Arrêtez... Je vous en supplie ... ''

Ca continua durant de longe minute, il n'en pouvait plus. Il aurait tant aimer se percer les tympans là maintenant pour ne plus entendre ce supplice. Pourquoi ? Mais pourquoi s'en prenaient-ils à lui à ce point ce n'était pas de sa faute. Non ce n'était pas de la sienne pourquoi faisaient-ils ça. Monoki hurlait de douleur, il n'en pouvait plus. Recroqueviller sur lui-même, toujours la tête entre ses mains. Sa bouche ressemblant plus à un trou dentelé au niveau de son visage, ses lèvres devenue si fine et tendue à tel point qu'un peu plus elles se déchireraient, si l'angle de sa bouche était plus grand de quelques degrés sa mâchoire inférieure s'en déboîterait. Des larmes coulèrent le long de ses joues, il ne pouvait plus les contenir c'était des larmes de peur et de douleur à la fois. Ces cris devenaient insoutenable, il avait beau hurlé aussi fort qu'il le pouvait, il les entendait toujours. Il se redressa d'un coup, ses pupilles dilatées, le blanc de ses yeux rouges sang dû au battement de son coeur se faisant de plus en plus rapide, son sang circulé à une vitesse hallucinante dans son corps. Puis vint cette jeune fille se présentant face à lui, empalée par un katana elle lui reprochait d'être encore vivant, qu'elle pourrait être à sa place. Monoki aurait tant aimer changer à cet instant, être libéré de tout cela mais il en était impossible, il hurlait tant qu'il le pouvait pour faire taire cette petite.

'' C'est pas de ma faute... j'y suis pour rien... Pourquoi vous vous en prenez à moi ? C'est pas de ma faute. Je vous en supplie laissé moi. Pourquoi ? Pourquoi ? Vous avez pas le droit ? Non c'est pas moi c'est eux ... Je veux pas ... Non... Nooooooooooon ... Arrêtez... Stop... Allez-vous en démon... Pourquoi ? Non non non non ! ... C'est pas de ma faute je te le jure.... Allez-vous en.... Souffrait en silence.... Non.... Stop... Pourquoi ? ... ''

Puis tout se stoppa, Kamisama l'avait-il entendu ? Il se laissa choir sur le flan de son corps. Un bruit se fit entendre quand il heurta la pierre, le regard vide et larmoyant. Il se redressa tant bien que mal. Son teint était blanc comme neige et perlé de sueur, son kunaï jonchait la stèle non loin de lui. Puis il prit la parole, Monoki l'avait oublié cet homme. Mais qui était-il ? Kamisama le remettait-il à l'épreuve ?

Apparemment cet homme le connaissait. Fouiller sa mémoire ? A quoi bon essayer, il n'était pas en état. Tout son corps tremblait à l'idée que ça recommence. Son esprit était prêt à se briser en mille morceaux s'il allait subir une nouvelle fois ce supplice. Une nouvelle fois ce dojutsu ce planta dans son regard, il n'eut même pas le temps de se poser la question s'il allait avoir droit à un nouveau supplice qu'il eut droit à la réponse.

Il voyait tout un tas de personnes, des gens qu'il avait déjà vus, qu'il connaissait ou qu'il n'avait qu'entre vu. Ils abordaient tous le sharigan, il se projeta de la table et heurta un des murs fait de chaire, le mur le plus éloigné du Uchiwa mais hélas fort proche de l'enfant dépecé. Entre deux corps accrochés au mur il enfonçait ses doigts dans la chair pour se creuser un passage. Des images, il était obligé de voir toutes ces images. Pourquoi ? Etaient-ils tous des Uchiwa ? Ce qu'il voyait été vrai ou était-il sous l'emprise de l'art qu'il apprenait ? Il cria une nouvelle fois tentant de chasser ses démons, hélas en vain. Il stoppa de creuser car il y avait également des os, il lui était impossible de les arracher. Ce jeune homme le savait, il venait d'essayer. De ses mains pleines de sang il arracha un clou du mur et le plaça juste devant un de ses yeux. Résolu à se le percer pour ne plus voir. Ce clou ce transforma en un serpent, animal qui s'enroula autour de son avant bras et le fixa... lui aussi avait le sharigan. Mais où était-il ? Les Uchiwa avait-il prit tant de pouvoir durant son sommeil ? Monoki arracha la vipère et la lança. L'homme reprit parole.

‘' Vous mentez, ils ne sont pas parfaits... Vous êtes que des immondices crachées par Akuma lui-même... des envoyés des abîmes de la Terre pour la détruire... ''

Lui la divinité la plus puissante ? Bien que d'autre image lui il ne put se retenir. Un rire froid, glacial et sans joie sortit de sa bouche. Quelque chose venait de débloquer dans son cerveau, on aurait pu facilement voir un boulon quitter son crane s'il avait été un robot... Comme s'il venait de perdre quelque chose d'important dans le fonctionnement humain. Il se releva doucement les bras pendant, le dos courbé et la tête légèrement relevée il regardait l'Uchiwa.

'' Toi le plus puissant ? Hahahaha, n'as-tu jamais entendu parler de Kamisama, personne ne peut lui arriver à la cheville... et encore moins un Uchiwa.... ''

Il tourna la tête pour voir ce qui venait de lui tomber sur le dos. Il était empli de sang, ce liquide rouge et chaud lui coulait sur le corps. Il se releva et regarda vers le haut. Il n'y avait plus de plafond, du sang continuait à couler, il ne détourna pas le visage. Ses cheveux dégoulinaient de ce liquide rouge vermeille. Un coeur se trouvait là relié aux murs par des veines, il suivi son ascension. Celui-ci fini dans une des mains de son interlocuteur. Il récita un petit texte qui ne voulut rien dire aux oreilles de Monoki ne comprenant pas toutes la subtilité des mots. Tous deux se regardaient droit dans les yeux. Des mèches retombaient sur son visage, elles étaient rouges du sang mais il put distinguer qu'elles n'avaient plus cette couleur noir de jais qu'il avait toujours connu, mais un blanc gris. Il en prit une entre ses doigts, la pressa pour en retirer un maximum de liquide rouge vermeille... il ne s'était pas trompé. Cet homme était occupé de créer un nouveau Monoki.... Un Monoki plus fou que jamais... un Monoki sans coeur ne faisant plus la différance entre le bien et le mal, entre le bonheur et la tristesse, entre le vrai et l'imaginaire... un hêtre sans sentiment hormis la haine et la colère hormis pour certaine personne tel que son ami Hiro. Puis une révélation vint, cet homme serait son ancêtre, il serait son aïeul ... Monoki serait descendant de cet homme ? Il serait Uchiwa et Yuko à la fois ? Il éclata une nouvelle fois de ce même rire qui avait franchi le seuil de ses lèvres.

'' Toi mon ancêtre ? Hahaha tu as une preuve de ce que tu avances ? Hihihihi j'en doute... Si j'étais un Uchiwa jamais les Yuko m'auraient accepté et encore moins Kamisama, lui qui veille sur moi...c'est à lui que je dois tout et à toi que je dois ce que je suis devenu... Pourquoi ? Pourquoi serais-tu mon aïeul ? Pourquoi devrais-je te croire sur parole? Il est impossible que moi Monoki Yuko est du sang Uchiwa dans mes veines, il est impossible que mon corps soit souillé par cette pourriture...''

Il explosa de rire, se tordant dans tous les sens. Tout sentiment avait quitté son corps... Monoki n'était plus comme avant... On pouvait comparer le jeune homme à une fleur ayant changé au fur et à mesure de sa vie. Le bourgeon représentant sa toute tendre enfance... La fleur, apogée de sa vie quand il n'avait pas été enfermé dans ce grenier pendant tant de temps et qu'on ne lui avait pas encore annoncé la mort de ses parents... et les années après... hum je dirais le stade où la fleur se fane pour ne finir que terne et sans vie. Aurait-il une nouvelle floraison ? Je l'espère pour lui...

Lorsque Monoki se prostra et implora les lamentations de le laisser en paix, qu’il n’y était pour rien, l’Uchiwa sentit une puissante vague de délice le submerger. De son vivant, il aurait sans doute été aussi horrifié que le jeune Yuko, terrifié. Mais maintenant qu’il était immortel, que l’ultime sharingan brillait dans ses yeux, il regardait ce petit être avec condescendance. Il était si … misérable. Enfin, sur ce plan il s’agissait tout de même du seul descendant qui valait encore quelque chose, alors il allait bien falloir être sympathique avec lui, et le guider de temps à autre, lorsqu’il en aurait besoin.
Il capta quelques pensées dans l’esprit du jeune garçon, lorsqu’il fit cesser les hurlements. Kamisama ? Alors ce petit être insignifiant vénérait une divinité et il croyait qu’elle l’avait libéré de ses chaînes … Quelle stupidité. Quelle immondice. Et surtout, que de vaines tentatives pour tenter d’en réchapper, de s’extirper de ses serres, qui étaient, qu’on le désire ou non, posées sur le monde.
Clad ressentit alors une résistance, anodine mais réelle, au fond de l’esprit de Monoki. Quelque chose d’enfoui mais de gênant. C’était le pouvoir des Yuko, de ce fameux Kamisama ? Même à son plus haut degré, il ne suffirait pas à le faire disparaître, c’était évident. Et c’était à cela que s’accrochait cet avorton ?
Il entendit alors Monoki murmurer quelques dénégations, nier l’évidence. Des immondices crachées par Akuma lui-même ? Akuma … Qui était Akuma, au vrai ?
L’Uchiwa s’empara à nouveau de l’esprit de Monoki, méprisant toute douceur, toute humanité. Ce qu’il y trouva l’intéressa au plus haut point. Akuma était l’entité opposée à Kamisama dans une sorte d’étrange bible, qui devait sans doute avoir été écrite par un Yuko. Il l’ignorait, et s’en moquait un peu. En quelque sorte, c’était Dieu et le Diable dans une religion plus classique.
La perspective de montrer à ce petit être atteint de folie furieuse qu’il était le plus puissant des dieux et supplanter Kamisama dans son esprit était une perspective alléchante. Mais d’abord, il allait falloir lui prouver qu’il était bel et bien son descendant, car il ne semblait guère y croire.
Mais d’abord, il allait falloir lui enseigner la politesse.

‘’ A qui crois-tu t’adresser, microbe ? ‘’

Il planta ses yeux dans les siens, et tétanisa le corps du jeune Yuko, afin qu’il ne puisse plus remuer le moindre muscle. Et il s’approcha, au ralenti, avec forces effets spéciaux, qui était dut aux chamboulements dans l’esprit du jeune garçon, qui devait voir d’une nouvelle façon les distances, les grandeurs et même les couleurs.
Détruire la réalité, la remodeler, dans l’esprit de Monoki, lui faire perdre ses moyens et son esprit, en faire une arme vouée à l’anéantissement totale des Uchiwas, mais qui a accepté son statut de semi-Uchiwa et l’emploie à bonne escient, voilà ce qu’était le but du désormais Akuma.
Monoki voyait désormais Clad comme immense, d’où une chaleur épaisse, étouffante, exaltait, sous la forme de flammes noires, qui consumaient tout, sauf la chair qui recouvrait les murs. Ses yeux, eux aussi, étaient disproportionnés, et surtout nombreux. Des centaines de pupilles écarlates et luisantes étaient posées sur Monoki, le fixait avec insistant. La main gigantesque d’Akuma s’empara alors de Monoki, le leva à hauteur de visage, tout près de ses centaines de sharingans. Tout autour du jeune garçon, le monde était ténèbres et flots écarlates. Ce n’était plus seulement les morceaux de corps qui tapissaient les murs, mais également de longs fleuves de sang, qui sinuaient entre les berges de chair, creusaient dedans d’infâmes sillons.
Il n’y avait plus de murs, de plafonds, de plancher. Juste un infini de fleuves de sang.

‘’ Je suis Akuma. Clad Uchiwa était mon nom mortel, mais désormais je suis la plus puissante des divinités, et je ne te permets pas d’en douter. Si je croise ton Kamisama, je le ferais disparaître à tout jamais. Si je ne l’ai jamais croisé, c’est sans doute d’ailleurs parce qu’il m’évite. ‘’

Il fut tenter de claquer des doigts, mais n’en fit rien. Le monde bascula sans prévenir, les protagonistes se virent attirer vers l’un des fleuves de sang qui s’écoulait le long des parois infinies.
Ils étaient sur une barque, sans rames, qui errait simplement sur le fleuve, au bon vouloir des courants. De temps à autre, ils heurtaient doucement un rocher, et une gerbe de sang leur léchaient les pieds.
Clad avait reprit sa taille normale, et ses simples pupilles parée du double Mangekyô. Son emprise sur Monoki était à ce point total qu’il pénétra dans son esprit avec nonchalance, n’enfonçant même pas de portes. Parce qu’il n’y en avait plus, tout simplement, pour délimiter les frontières de son intimité, de son ‘lui’ personnel.
Il lui appartenait, et il comptait bien poursuivre son entreprise.
Bien entendu, un peu de résistance pouvait s’avérer distrayant.

‘’ Tu doutes que je sois ton ancêtre … C’est normal, sans doute, pour un être aussi insignifiant que toi. Contemple, je vais te montrer ton véritable toi. ‘’

Un Monoki différent naquit dans l’esprit torturé du garçon. Il avait toujours la même chevelure hybride, entre le gris et le blanc, mais n’était pourtant plus la personne qu’il avait été. Dans son dos, s’étiraient de grandes ailes noires, immaculés, qui ne reflétait pas les rayons du soleil. Les motifs compliqués tracés sur sa poitrine n’avaient pas de sens en-dehors de celui qu’ils n’étaient finalement que des sceaux, mais semblaient hurler son appartenance au clan Uchiwa, se mouvoir pour dessiner des éventails noir de jais sur sa peau d’enfant. Pis encore que le reste, les pupilles de Monoki brillaient d’un rouge écarlate.
Il était un Uchiwa.

‘’ Accepte-le ou non, mais tu me serviras de toute manière. En plus, je te demande de supprimer les Uchiwas impurs. Ce n’est pas une moche perspective, n’est-ce pas ? Si tu acceptes, je n’habiterais plus ton corps, je me contenterais de te conseiller lorsque tu en auras besoin. Oublie Kamisama, qui ne t’apporteras rien de plus que quelques superstitions hasardeuses. Je peux tout te révéler, jusqu’à tes désirs les plus profonds, et t’apporter beaucoup plus que lui. ‘’

Le visage de l’Uchiwa était redevenu terrifiant. Ses pupilles luisaient d’un éclat sardonique, entêtant. Et le fleuve, autour d’eux, semblait accélérer au rythme du cœur que Clad tenait toujours dans sa main. Il le montra à Monoki, ce petit cœur qui battait la chamade.

‘’ C’est le tiens, tu sais. Tu peux t’amuser à compter les battements et comparer avec le tiens, si tu veux. Ca me distraira un peu, de voir ton visage se décomposer. Si je resserre mes doigts, je peux le faire éclater. Tu doutes encore de ma supériorité vis-à-vis de Kamisama ? Mais il ne pourrait pas te sauver de ce sort, quelles que soient tes prières, pathétique mortel. ‘’

Il appuya légèrement ses doigts sur le cœur, et Monoki dut sentir naître une douleur dans sa poitrine. En réalité, ce n’était que le Mangekyô qui faisait naître une illusion parfaite.

‘’ Alors, Monoki Yuko. Doutes-tu encore de ma toute-puissance ? ‘’

Monoki ne pût plus bouger quand Clad enfonça une nouvelle fois son regard dans le sien. Le jeune homme avait la tête qui tournait, tout autour de lui changer comme si la pièce grandissait, rapetissait, prenait de nouvelles couleurs, il eut également l'impression qu'il zoomait sur les choses. Au bord de la nausée il avait bien vite fait de ravaler sa fierté, il n'était rien comparé à cet Uchiwa, il ne pouvait rien faire pour se défendre. Il le sentait, il le savait qu'il était faible face à cette personne. Il était bloqué, impossible de bouger un seul muscle, il essaya mais en vain. Son ancêtre prit une taille démesurée, de son corps émané des flammes noires propageant de la chaleur en quantité raréfiant l'oxygène dans l'air. Monoki respirait difficilement, fixé par des centaines de pupille maudite il aurait aimé fuir cet endroit ou encore se réveiller dans son lit, se rendre compte que tout cela n'était qu'un rêve, mais hélas ce n'était pas le cas. Il était là, à la merci de ce géant au multiple sharigan, il fût prit dans l'emprise d'une des mains de son interlocuteur, impossible de se débattre il était toujours bloqué. Il les voyait de prêt maintenant, il était non loin de son visage recouvert de cette pupille du clan maudit, impossible de fermer les yeux, impossible de les tourner. Il aurait aimer crier, mais sa bouche ne voulait lui obéir. Des fleuves de sans se créèrent dans les murs, se frayant un chemin dans la chaire même. Pourquoi ces fleuves n'obéissent-ils pas à la gravitées ? Tout simplement car il n'y a que l'esprit de Monoki qui contrôle cet endroit, ses désirs les plus fous comme ses peurs les plus folles sont réelles ici mais tirées de sa tête. Tout fini par être remplacé par des fleuves de sang. Le jeune homme en eut un frison indétectable vu que ses muscles lui refusaient toutes demandes.

C'était donc lui Akuma. Pourquoi n'avait-il pas deviner ? Pourtant c'était bien simple, Clad Uchiwa était reprit dans son livre saint, il était reprit comme réincarnation directe d'Akuma sur cette Terre, il se trouvait devant le père de tous les démons et de plus celui-ci se présentait comme son aïeul. Non ce n'était pas possible, il ne pouvait accepter être descendant de lui. Il était un Yuko, un vrai un cent pourcent et pas un hybride. Il aurait bien aimé lui répliquer quelque chose de claquant mais il valait mieux garder sa langue dans sa poche... quoi que...

''SI tu as la vie sauve c'est car tu ne l'as jamais croisé ne te détrompe pas hahaha. ''

Il n'avait pas fait aussi claquant que prévu mais il n'avait plus toute sa tête non plus ce pauvre enfant. Aspirait par un des fleuves de sang Monoki tenta de se protéger le visage de ses mains, chose impossible vu sa position et ses muscles bloqué. Il se retrouva assit dans une barque face à Clad, celle-ci flottait dans un long fleuve de sang. Où était-il maintenant ? Était-il toujours dans sa cave ? Ou dans un autre endroit ? ... Il n'avait pas de réponses à ses questions qui se firent de plus en plus nombreuse. Son interlocuteur avait reprit une taille normale et Monoki pouvait à nouveau bouger.

Il s'apprêtait à lâcher une réplique ? Qu'endentait-il par ton vrai toi ? Si lui était insignifiant qu'était les Uchiwa ? Il s'apprêtait à laisser échapper un nouveau rire sans joie mais il fût prit de vitesse une nouvelle fois.

La peau de son dos le tirait, elle se décollait de sa chaire en lui volant des cris de douleur. Se recroquevillant, du sang s'écoulait de sa bouche sur se déverser sur le bois de la barque, celui-ci était mélangé à de la bave. Il porta une de ses mains dans son dos, il sentit deux bosses au niveau de celui-ci qui n'arrêtèrent pas de grandir. Elles avaient atteint une telle taille que la chemise du jeune garçon céda, tout comme la peau de son dos quelques instants après. Dans un cri déchirant le silence qui avait régné pendant quelque temps sur cet endroit, sa peau c'était déchirée libérant deux ailes noires d'où du sang s'écoulait.

La peau du dos de Monoki pendait lamentablement, sa chemise chuta. Il était sur ses genoux le visage redressé, immobile, les ailes déployaient dans son dos. Des larmes lui coulaient de ses yeux et un filet de sang de sa bouche. Il toussa propageant celui-ci dans le fleuve .

Son dos le faisait souffrir, il remarqua qu'il n'avait plus les kanjis et les cicatrises qu'il avait toujours connues sur son corps mais des petits éventails noir représentant les Uchiwa. Non ce n'était pas possible, il ne pouvait pas faire partie des Uchiwa, ça serait la plus grande aberration de tous les temps. Un Yuko Uchiwa... Il vit son reflet un instant dans le fleuve, il écarquilla ses yeux. Non ce n'était pas possible, il avait mal vu ça ne pouvait pas être autrement. Il ne pouvait pas avoir ces pupilles de malheur. C'était un Yuko pas un Uchiwa. Oui il était Yuko... Il admira son reflet avec dégout, il n'avait pas mal vu il l'était... C'était un fils d'Akuma. Un tas de questions de chamboulèrent, mais une revenait souvent. Kamisama, qu'allait-il faire de lui ?

Clad lui présenta le coeur qu'il avait dans les mains depuis là tantôt, un petit coeur frêle sans défense battant la chamade. C'était donc son coeur ? Ca ressemblait à ça un coeur... dire que cette chose est primordiale pour le fonctionnement d'un corps vivant... Son ancêtre serra légèrement son emprise dessus. Monoki se pencha en avant et porta sa main au niveau de son coeur, oui c'était bien le sien qu'il tenait en main. Il se releva tant bien que mal et tourna le dos à cette personne.

‘’ Si je doute de ta toute-puissance… non sauf auprès de Kamisama à qui tu n’arriveras jamais à la cheville. Le faire éclater ? Pourquoi pas… après tout il ne voudra plus de moi maintenant que je suis un de tes fils… comment pourrais-je encore le prier en sachant que je fais partie de démon… Je refuse d’être à tes ordres. ‘’

Il avança d'un pas, deux et tomba dans le fleuve. Il se laissa couler, à quoi bon continuer s'il faisait partie des fils du malin... Il sombrait vers le fond coulant sans fin. Combien de temps c'était-il écoulait ? Bonne question lui-même ne le savait pas. Il ouvrit les yeux, ce n'était plus du sang mais de l'eau, elle était limpide. De chaque côté de lui il y avait un miroir. Dans le gauche lui Uchiwa et dans le droit lui en Yuko, une pupille à l'oeil gauche et des ailes blanches et surtout pas de petit éventail... Il se retrouva à la surface du lac, la pointe de ses pieds léchait le sang, il était face à Cald. Cette fois les miroirs se trouvaient dans son dos?

Un instant plus tard il se trouvait dans une immense pièce aux murs de marbre blanc, les veines qui sont normalement grises dans celui-ci étaient de véritables veines dans lesquelles du sang s'écoulait. Monoki se trouvait au centre, Clad à un bout et Kamisama à l'autre. Cet endroit était un mélange entre le monde d'Akuma et de Kamisama. Il y avait quand même une dominance du mal. Les deux miroirs se trouvaient toujours là de chaque côté de Monoki. Son dieu prit la parole.

''Akuma, aurais-tu oublié de lui parler de son côté paternel ? Aurais-tu omis de lui parler de l'autre branche ? ''

Un silence pesa dans la salle.

''Monoki, tu n'as plus qu'à choisir ton camp. ''

Le jeune garçon tenta de prendre la parole mais il était devenu muet, il lui était impossible d'articuler un seul mot. Sa mère était donc Uchiwa, il était donc un hybride de ces deux clans... Mi-Uchiwa mi-Yuko... Devait-il choisir la voit de la sagesse où celle de la folie ? Dans sa tête résonnait sa propre voix, il y en avait trois... Suite aux propos il supposa que l'une était la sienne, l'autre était sa partie Uchiwa et la dernière la Yuko. Une cacophonie s'installa, il ne pouvait penser, comment pouvait-il extérioriser sa frustration s'il n'avait le droit à la parole. Devait-il suivre le chemin qu’il avait toujours prit ou prendre la facilitée ? Ne dit-on pas qu’il faut vaincre le mal par le mal ? C’est ce que lui dit Monoki au sharigan, l’autre rétorqua aussi vite que ça ne le mènerait nul par de choisir ce chemin qu’il n’y a que la voix de Kamisama qui était juste.

Son crane s’apprêtait à se fendre en deux et son corps également, une partie voulait rejoindre Akuma, ses gênes Uchiwa ne demandaient que ça… l’autre voulait suivre Kamisama, voulait rester dans le camp actuel. Il regarda Clad, Kamisama, son reflet Uchiwa, son reflet Yuko, Clad, Kamisama, son reflet Uchiwa, …

Que devait-il faire entendre la raison ou suivre la folie ? Il n'en pouvait plus d'entendre tout cela. Par réflex il tendit les deux mains pour les posées sur la bouche de chaque Monoki autre que lui. A peine était-il entrait en contact avec chaque miroir qu'une lumière blanche et une rouge emplirent la pièce. Elle s'estompa pour laisser place à deux miroirs vides et à un seul et unique Monoki.

Debout deux ailes déployées, une noire et une blanche, une spirale sur son épaule droite et un éventail sur sa gauche. Que venait-il de faire ? Avait-il choisit aucun des camps ? Avait-il adhéré aux deux dieux ? Dans son oeil droit une pupille rouge et noire, pupille artificielle de la secte Yuko et dans l'oeil gauche le mangeykou... Il le sentait maintenant au fond de lui il était ni Uchiwa ni Yuko... Il était une créature entre ces deux familles, un lien.

Kamisama disparut. Comment avait-il vu l'acte du jeune garçon ? Avait-il vu qu'il ne l'avait pas fait exprès ? Savait-il qu''il avait hésité ?

Clad et Monoki étaient une nouvelle fois sur la barque. Il pensait être abandonné par Kamisama...

''Akuma... Je n'ai pas voulu te rejoindre également, je ne savais pas ce qu'il allait se passer... j'ai agi par réflexe sans réfléchir... Je ne pensais pas dire ça un jour... Akuma j'ai besoin de toi !... ''

Spoiler:

Sa vie sauve tiendrait donc au fait qu’il n’avait jamais croisé le dieu du jeune homme, qu’il nommait Kamisama ? Quel empoté. S’il avait sut que rien ne pouvait ne serait-ce qu’effleurer la grandeur des Uchiwas … Au moins, en menaçant de faire éclater le couer du jeune homme, il venait d’apprendre une information cruciale : il n’avait rien à perdre. D’autant plus depuis qu’il venait d’apprendre la nature de son arbre généalogique, bien obscure.
Lorsque le jeune homme se précipita dans le lac pour se couler, l’Uchiwa ne tenta pas un seul instant de le retenir. Il ne mourrait pas d’une façon aussi bête, il en était certain.
Et effectivement, il ne mourut pas.
Sa nouvelle apparence arracha un sourire à Akuma. Semi-Yuko, semi-Uchiwa, hein ? C’était parfait. Peu à peu, il perdait ses convictions, basculait de son côté. Il en faudrait très peu, désormais, pour qu’il le ravisse à l’influence de son Kamisama.
Son dieu fit une brève apparition, le faisant douter, et Clad le maudit intérieurement. Il n’avait que ça à faire, perturbé un plan qui aboutirait de toute manière au même résultat ? Puis il disparut. Inexplicablement.
Sans doute était-ce la pullulance du mal, de son énergie satanique, des effluves de sang, qui avaient fait fuir le ‘bon’ dieu. Sans doute.
Clad entendit les suppliques de Monoki, et un sourire étira ses lèvres délicatement ciselées. Son aide ? Oui, il était prêt à lui accorder. Cela allait de soit, même.
Puisqu’il avait également besoin de son jeune … héritier.
L’Uchiwa posa un doigt, fin, presque prébubère, sous le menton de Monoki, et leva son visage vers le sien.

‘’ Je savais que tu finirais par entendre raison. Tu sais, je ne suis pas le mal. Je suis simplement une voie plus … radicale. J’entends t’offrir un chemin plus raide, où la destruction, le sang et la haine seront omniprésent. Mais, il faut bien l’avouer, tu auras plus de chance en empruntant cette route que je te propose qu’une quelconque autre. Ne l’oublie pas, et je finirais par t’offrir ma puissance. Car j’ai encore besoin de toi … D’abord parce qu’il me faut ton corps pour garder un lien avec ce monde, ensuite parce que tu dois éliminer les Uchiwas de ce plan. ‘’

Afin qu’il puisse en créer de plus puissants … Enfin, cela, il se garda bien de le dire.
Il devait l’amadouer, lui proposer un pacte digne de ce nom. Alors, doucement, il guida ses yeux vers son sharingan et s’insinua en lui, faisant disparaître toute douleur.

‘’ Tu vois ? Je suis plus conciliant que Kamisama. Il ne t’as pas guérit de tes souffrances, simplement car tu avais hésité à suivre une autre voie que la sienne. Il manque d’ouverture d’esprit, malgré sa force, tu ne trouves pas ? Enfin, je ne t’oblige à rien … ‘’

C’était faux, bien entendu. Mais Clad distillait petit à petit son poison dans l’esprit du jeune Monoki. Il fallait l’inciter à ne plus penser aux souffrances, aux intimidation qu’il lui avait fait subir. Tout mettre sur le dos d’un Kamisama vexé, en colère, qui l’avait renié. Lui, devait resté Akuma, tout-puissant, mais, également, une voie plus tentante, plus attirante.
Un sourire plein de charisme joua sur ses lèvres, et il se redressa, fit disparaître la barque. Ils étaient revenus dans la cave.

‘’ Quand tu auras vraiment besoin de moi, reviens me voir. Je ne cesserais de te surveiller, de te protéger, Monoki. Accepte ton côté Uchiwa pleinement, et reviens me voir quand tu seras prêt. ‘’

D’ici peu, Monoki allait se réveiller. Car Clad avait disparut.

Monoki c'était laissé faire par Akuma, il l'avait laissé le toucher sans broncher. Commençait-il à accepter son côté Uchiwa ? Acceptait-il ce sang coulant dans ses veines qui pour lui était le sang le plus impure qu'il puisse être ? Non pas vraiment mais il allait être obligé de vivre avec... Plus vite il accepterait plus vite le tout s'arrangera... Il était devenu un être hybride, partagé entre le bien et le mal.

*Un chemin plus simple ? ... Il a peut-être raison. La violence sera de la partie... La violence je connais, peut-être pas comme il l'a décrit mais je connais une de ses branches que je pense plus dure à vivre, plus marquante... Je lui aurais bien dit que je n'ai pas entendu raison, que j'haïs toujours autant les Uchiwa... Quel comble, je demande à Akuma, cette divinité que j'ai toujours détester au plus au point, le pire ennemi de Kamisama, je lui demande de l'aide... J'ai pas le choix, je ne pourrais les vaincre seul, sa puissance me sera utile. Je risque gros en l'utilisant... Je l'utilise ou il m'utilise ? Un peu des deux surement... Il compte m'offrir sa puissance... Une fois qu'elle sera mienne j'aurais surement la chance de lui porter le coup de grâce... Une relation basée sur le besoin... hum... la confiance ne sera pas de mise... Ho que non, elle ne sera jamais de mise entre lui et moi ! Besoin de mon corps ? Que va-t-il faire à mon corps ?... *

En un instant, quand les yeux de son ancêtre se plantèrent dans les siens il sentit un calme le prendre, toute souffrance avait disparu.

*Le sharigan pouvait-il faire ça également ? Pourquoi des démons peuvent-ils retirer toute souffrance d'un corps...Je suis passé de Yuko à mi-Yuko mi-Uchiwa... Qui est Uchiwa ? Papa ? Maman ? Plus conciliant... je ne pense pas... je comprends Kamisama.... Être trahi par un de ses allier... En tant que divinité il devait savoir que je suis entre les deux... Une bonne idée de demander à Kamisama de l'aide ? A mon ancêtre... Dire que son sang coule en moi, que le sang de chef de démon est en moi... *

Il ne répondit pas à la question du Uchiwa...Il avait besoin de lui pour retrouver sa place, pour éradiquer tous les Uchiwa, Clad y compris et lui-même également... après tout il en était un... il allait devoir offrir sa mort à son dieu pour enfin avoir le droit d'être aux côtés de son véritable maître.

Comment allait-il faire pour le revoir. Il devait accepter son côté Uchiwa pour avoir le droit de le voir… Pouvait-il l’accepter en surface et non en profondeur ? Seul le temps nous le dira. Clad disparut, laissant Monoki seul dans la cave, cela faisait quelques minutes qu’il y était déjà. Il se sentit happé, il allait revenir à la réalité.

Fin de la première rencontre avec Clad.

Monoki : 22 xp
Clad (S.) : 17 xp

» Antre de Kamisama, dieu des spirales.
» Antre Musicale : Chez Fredo