Aire n°7 "La vallée de Roche"

Le décor plutôt original s'inspirait de la vallée de la foudre du village caché de Kumo, en bien plus désertique obligatoirement.

"Bien tu reconnaitra que l'environnement est plutôt particulier, l'utilité de cette zone se présentera par la suite. Pour l'instant tu n'as pas a te servir de l'environnement, attaque moi juste avec tes poings et montre moi que tu sais te battre au corps a corps, c'est ma base du Taijutsu."

Peyu ne prit pas la peine de se mettre en garde et trifoulla dans ses poches a la recherche d'un morceau de papier pour s'occuper...

"Au fait pour ta... Fugue... Sache que je ne tiendrait pas rigueur mais que c'est moi qui est prévenu le Kage afin qu'il prenne des dispositions. Le village n'a pas que ca a faire et les ninjas se font rare, si tu manque de motivation personne ne te retiens, et dans le cas contraire évite ca a l'avenir."

Sur ce sermon il le dévisagea attendant patiemment son attaque.

Hrp : Désolé pour le temps émis à remettre ma réponse, mes les profs et leur foutus devoirs son sans pitié ^^'

Cero soupira, on l'avait sermonné, et depuis que son père était mort, on ne l'avait plus fait. Ce Peyu ravivait une certaine humanité au fond du Yamanaka, et pour tout dire, le genin avait envi qu'il avait plus de motivation que qui compte. Il serra son poing, et comme avant d'arriver dans la vallée, il concentra son énergie vers ce-dernier. Il sentait que la facilité était de plus en plus ouverte à l'accueillir. Encore une fois, Peyu avait paré ses coups, mais cette fois, il ne verrait même pas les coups se déverser tel un déluge. D'un bond, Shiro se retrouva au corps à corps, frappant le plus rapidement possible, il ne voulait surtout pas avoir de chance !

Hrp 2 : Post court, première attaque, pas d'inspi. Sinon, utilisons-nous les actions, si oui, je marquerai au prochain tour, pour l'instant, j'ai donné deux coups de poings en terme d'action ^^

Annulé. (voir aire 19).

Il s'était levé de bonne heure, avec le sourire aux lèvres. L'histoire était simple, il avait rendez-vous à son nouvel aire d'entraînement. La vallée de la roche, la seule aire comportant des rochers pour utiliser la stratégie du combat. Comme il avait put assisté avec Sanseiu, il manquait d'entraînement, et il avait foncé trop rapidement sur l'adversaire. Alors qu'i aurait analyser et relaxé, il avait sauté sur l'occasion pour asséner des coups sans grandes importance. Mais malgré ça, il devait avoir surpris l'autre genin, car même si son niveau était bien plus faible, il avait tenu tête une dizaine de minute. Mais d'une autre facette, on pourrait croire que le Yamanaka paresseux avait tout simplement manqué de vigilance, et que même si il y aurait eu des arbres, des rochers, ou on ne sait quoi pour se cacher, Cero ne les aurait pas utilisé. Pourquoi ? Tout simplement qu'il voulait juste passer le moment rapidement, car il était fatiguant... Éprouvant... Enfin, pour le sunéins, il l'était avant même d'avoir commencé...

Citation :: Shiro Yamanaka est convié à l'air d'entraînement n.7 pour poursuivre son entraînement.

Malgré les récent événements, Shiro Yamanaka doit approfondir ses connaissances, ses techniques.
L'examen chuunin s'en vient, il doit donc avoir l'envi de le passer.
Si il ne se présente pas, il sera arrêté...

Signé, son maître.

Il l'avait bien relue plusieurs fois, sans vraiment rire, juste le coeur au ventre de voir qu'on ne l'oubliait pas. Sans crainte de décevoir celui qui faisait office de jounin assigné aux genins, Shiro allait maintenant vers son prochain objectif, celui de s'améliorer en un temps record. Il devait faire, son niveau était médiocre, et encore, il voulait vite apprendre, pour ainsi ne plus être le poids mort d'un groupe. Lilith ne le prendrait plus pour l'enfant qu'il jouait, et Choji pourrait vraiment voir en lui un puissant ninja. Il n'aurait plus à se cacher ! Ayant refait l'avion de papier-lettre du maître, car il avait bien dû la déplier pour lire, il la lança au vol. Il se rappelait que la dernière fois, il avait dû, non, montré, ou essayer de montré à cause qu'un messager avait interrompus l'entraînement, qu'il connaissait mieux le taijutsu et qu'il était capable de faire des ravages. Mais Peyu l'impressionnait encore, il était toujours rapide, toujours trop droit, si au moins il pouvait se faire avoir par un seul des poings du garçon... Ce serait donc son objectif !!

Arrivé enfin, après cette fatigante traversée des portes à l'air d'entraînement, voyant les rochers pointés vers le ciel apparaître à l'horizon, il accéléra le pas. Il ne voyait pas la silhouette du Hukon, mais au moins, il pourrait tendre un piège pour le surprendre. Mais c'est alors qu'il s'avançait entre les géantes qu'il le vit assis sur un rocher, raide, lui tournant le dos. Malgré l'envie de lui mettre le point au visage pour s'amuser, malgré que c'était plutôt brusque, il ne se laissa pas avoir. Il savait que c'était lui qui lui avait envoyer le message, alors soit il l'avait vue, soit il se doutait de son arrivé... Dans les deux cas, Cero ne pouvait foncer tête baissé comme il en avait l'habitude. Mais il ne voyait pas comment le surprendre... À moins de grimper puis sauter, ce qui était risqué car il pourrait se faire mal s'y le mettre esquivait... La solution vint par elle-même.

Il grimpa grâce à des roches empilés et une craque la fendant en deux au bas. La monté fut stratégique mais il finit par réussir. Se trouvant maintenant à une bonne hauteur, il interpella son maître. Il se retournit. D'un signe, il lui dit de le rejoindre, ils allaient se battre là, pour pratiquer un taijutsu unique dans un genre surprenant !

Peyu était là à attendre sur un rocher. Il n'était pas de ces personnes que la moindre attente horripilait. Il aimait profiter de ces moments de calme pour inventer de nouvelles idioties. Il se rendait bien compte lui-même que plus c'était idiot et plus cela lui plaisait et le faisait rire. Pour preuve, il n'avait eu pour seule idée, lors du premier entraînement avec son équipe, que de les faire courir après un avion en papier. Il s'assit souriant sur un rocher, le visage perdu dans le ciel. Il sortit une feuille de papier, qu'il gardait bien à plat dans un poche secrète de sa tunique. Il commença à plier avec minutie et attention. Il ne voulait négliger aucun détail et prenait plaisir comme à son habitude à imaginer que son avion volerait encore plus haut qu'un oiseau. Il en vit d'ailleurs un, c'était un étourneau à ventre roux. Cet oiseau vit près des oasis et Peyu le reconnut facilement à cause de son plumage noir d'aspect métallique et aux reflets bleus et verts de celui-ci. Il sourit et fit envoler son avion dans sa direction. Il ne put s'empêcher de rire lorsque l'oiseau s'en méfia. Le jeune Yukon tendait de faire reproduire à son avion tous les gestes de l'oiseau, de manière à voir ce qu'il se passerait. Il avait un grand sourire sur le visage en imaginant que peut être son avion se ferait accepter dans la tribu. Pour l'instant il courait droit sur un échec et l'étourneau finit par partir à toutes vitesses, essayant de le distance. Peyu se concentra au maximum pour faire déferler les vents et aider son avion, mais rien n'y fit, il ne gagna pas la course et l'oiseau disparu de l'horizon.
Un moment plus tard, Shiro l'interpella. Peyu s'était bien sûr rendu compte que son élève était dans le coin mais il ne s'était pas retourné, se préparant simplement à recevoir un seau d'eau sur la tête, à tout instant. Mais apparemment, ce n'était pas le cas.
Il se tourna avec prudence, un sourire sur le visage et son avion retrouvé dans une main. Shiro était sur une pile de rochers, lui faisant signe de venir se frotter à lui.

"Ah ! Ah ! Tu me surprendras toujours."

Il partit alors dans une course folle, activant au passage l'adhésion pour pouvoir rejoindre Shiro en hauteur.
[-5 chakra]

Alors qu'il montait il envoya d'un geste deux shuriken sur Shiro. Ceux-ci eurent une trajectoire bizarre, mais leur cible était claire, c'était le Yamanaka. De même son avion se détacha de sa main et frappa l'air de toutes ces forces. On aurait dit qu'il allait tout déraciner sur son passage. Alors que ces trois armes se dirigeaient vers son élève, Peyu continua la montée et la termina en douceur, répondant au signe de Shiro par un regard disant qu'il l'attendait de pied ferme.

Ce ne fut pas bien long pour que le maître agisse en conséquence vers l'élève. Sans plus, il lança trois deux shurikens. Ces-derniers tourbillonnèrent sur place tout en avançant, pour finir par prendre une position légèrement oblique au Yamanaka. Mais alors qu'il cherchait comment évité, il fut surpris par l'avion en papier. Volant d'abord dans le ciel, il dut se rendre compte qu'un vent puissant l'accompagnait. Le maître avait soit, oublier la première règles qu'il avait donné à son élève lors de leur premier combat, supposé se dérouler, si il n'avait pas eu le foutu messager. Enfin bref, si il était là avec c'est trois armes, c'était qu'il était passé à un niveau supérieur. Mais avant de faire quoi que se soit, il se félicita, car il avait vu juste, le maître utilisait les avions de papier pour combattre, grâce à l'élément fuuton, il n'y avait pas d'autres options. Mais vue qu'il était de grade Jounin, Shiro devait combler le manque de capacités pour l'équivalez. Enchaînant une paire de signe, trois clones lui fit face, lui servant de mur de protection. Il était plus vif sur son ninjutsu, c'était pour évidemment mieux combattre. Rapide comme le guépard, il contourna ses trois clones qui firent tout, lorsque les projectiles de Peyu furent assez proche pour atteindre le genin, pour exploser en protégeant leur invocateur.

Donc, Shiro contourna ses copies, manquant de pas loin pour tomber des rochers, mais il se rattrapa dans une poussé d'adrénaline. Rapidement, le garçon se retrouva à dégainer son poing-kunai qu'il envoya vers le maître, d'un coup droit, s'en pour autant ne pas se ménager, il voulait commencer par une belle entaille et finir par lui montrer que si il utilisait les armes, alors Shiro le ferait aussi. Sans craindre le contre-coup, il pensa qu'il serait maintenant seul pour s'entraîner, plus de partenaire, car les trois anciens genins avaient fuit l'art du combat ninja.... À son plus grand regret. Bah, pour l'instant, valait mieux ne pas y penser et attaquer !

Hrp : Sa te dit que je puisse utiliser ton perso lorsque j'attaque à ma prochaine réponse pour aller plus vite ? Et de plus, bah, -15 chakra ^^

[Excuses moi pour les règles du combat, je n'avais pas vu. Ce ne sera pas nécessaire pour le combat, sauf si tu as une idée précise derrière la tête, dans ce cas là, envois moi un mp]

Peyu Hukon para l'attaque en repoussant le bras de son élève vers la droite. Il recula un petit peu, il ne pouvait guère reculer plus.

"C'est comme cela que tu me salue Shiro ?"

Il se mit en garde, regardant son élève reprendre ces esprits et peut être préparer autre chose. C'était une belle arme qu'il avait en sa possession et c'était une belle volonté de victoire qu'il semblait avoir. Après tout, il serait peut être judicieux de corser les choses.

"Allez voyons si tu arrives à penser lorsque tu combats. Je veux par là découvrir si tu arrives à prendre un peu de recul sur un combat sans pour autant te déconcentrer ou non. Racontes-moi, par exemple, comment tu as vécu la rencontre avec les jeunes de Konoha. As tu appris quelque chose ?"

Sur ces derniers mots, Peyu attendit en position de garde, puis lorsqu'il sentit le moment opportun, il décocha un direct du droit, visant le visage de son élève. Il fallait faire attention à ne pas tomber pour lui comme pour son élève.

"Aller, je te laisse un dernier essai pour aujourd'hui et l'on passera à autre chose."

Son maître avait toujours été épatant, il le savait depuis le début. De plus, il n'avait encore aucunement réussi à attaquer correctement, car chaque fois, ses coups faussaient, ils étaient dévié de leurs trajectoires originelles. Alors qu'il se trouvait dans une drôle posture, le bras trop sur la droite, empoignant l'arme d'une main ferme, les yeux un peu trop écarter et les sourcils froncer, un pied sur la pointe des orteils, comme si ce n'était pas assez d'être dévié, il fallait que ses pieds en fasse des siennes et allonge son mouvement. Balançant son bras, celui non armé, pour se remettre en position de combat. Le commentaire de Peyu sur la salutation lui fit faire une moue. Il n'était pas le seul à saluer de cette manière, son maître y était pour quelque chose aussi, et de plus, lui, il n'avait même pas dit un mot avant d'attaquer, alors que son élève avait tout fait pour l'inciter à se battre en le provoquant...

Puis l'insinuation que Cero ne pouvait pas penser en combattant le piqua au vif. Il aurait aimé laissé tomber, mais son orgueil l'obligeait à répliquer. Mais il fut interrompu dans son prochain geste, car les paroles qui coulèrent à la suite de l'insulte, ne l'oublions pas, perçu ainsi par Shiro, le fit sourire. Alors en plus de combattre, il pourrait parler de sa rencontre... Super, rien de plus fatiguant... Enfin, il se replaça devant son maître, droite, les mains le longs du tronc. Il savait que Peyu préparait de quoi, il ne savait juste pas quoi. Mais de toute évidence, il devrait parler en donnant des coups. Alors, commençant son récit lentement, il parla doucement, pour s'assurer qu'avec ses yeux il pouvait bien regarder son adversaire.

« Pour commencer, je crois que vous savez les grandes lignes de la rencontre, ce qui c'est passé, et surtout, qui a causé des problèmes. Donc je vais plus allez dans mes problèmes. »

Il marqua une pause, Peyu semblait l'écouter.

« Cette vache de Lilith se trouvait à la rencontre et ni elle, ni moi, s'apprécient. Donc, à part mes problèmes avec elle, se fut le tour de Monoki, qui m'a fait chier. Puis pendant un moment, il m'a sembler être pris soit entre un coup de fatigue, ou bien un sort de genjutsu. Et ce Chôji, qu'elle exploit, il bouffe comme dix ! Tandis que son ami Sanseiu m'a provoqué... Mais vous ne m'aurez pas comme ! »

Dans tout ce charabia inutile, mais qui lui allégeait le coeur, il fut couper alors qu'il essayait de riposter verbalement au lieu de physiquement. Le coup de poing du maître fila vers sa joue, et Shiro eu du mal à esquiver. Se fut juste assez pour apaiser le mal que poing aurait dû faire. Se jetant de même au sol, il n'aurait qu'un petit bleu sur la joue. Son maître avait fort raison, Shiro devait réussir à prendre du recul en parlant et en analysant tout en combattant. C'était de toute évidence son point faible.

[-5 PV]

La petite phrase provocatrice du maître enclencha un feu de désir dans l'esprit du genin, qui ne passa que comme un souffle sur sa figure. Il se releva, avec un rictus malin.

« Bof, maître, j'ai pas trop envi là. Et si on passait direct à l'autre cas ? De plus, j'ai peu de chakra, vous pourriez pas m'en redonner ? »

Puis feintant de vouloir descendre, il changea du tac au tac. Pivotant sur un pied, avec beaucoup de grâce, il balança un coup de pied au maître. Son plan n'était pas de le toucher, surtout pas avec ses mains dans les poches, d'une nonchalances et d'une lenteur, mais de le faire bouger, ce qu'il réussit. Le maître avait reculer quelque peu, encore une fois, comme lorsqu'il avait dévié le bras de Shiro. Et oui, le Yamanaka paresseux avait réussi à analyser la situation sans que personne ne s'en doute. Mais son plan ne s'arrêta pas là. Ayant ranger son arme, il avança d'un pas rapidement puis esquissa un coup de genou, pour finir avec un coup porter à l'estomac. Sachant qu'il serait bloquer, il enchaîna s'en tarder d'un coup de paume rapide vers le torse du jounin. Son but était encore une fois ni pour le toucher, ni pour le blesser, juste pour qu'il bouge encore un peu, car si il bougeait encore un peu, il tomberait ! Shiro savait qu'il pouvait compter sur son maître pour qu'il ne se casse rien, et c'était pourquoi il jouait si dangereusement !

Shiro s'était méfié. Il avait senti venir qu'il y avait anguille sous roche mais il s'était quand même fait avoir. Peyu s'en était douté et n'avait pas agit par hasard. L'analyse de l'adversaire est une étape importe dans n'importe quel combat. Deviner ces qualités et ces défauts et pouvoir se baser sur ces derniers pour attaquer était tout aussi important, et même primordial pour un ninja de rang chuunin. Il avait donc découvert une qualité qui est aussi un défaut du Yamanaka, soit le fait qu'il est très voir trop passionné.
Un bon point était qu'il avait quand même réagit, comme un réflexe il avait faillit esquiver totalement le coup. Il eut un signe de tête d'accord lorsque le Yamanaka demanda à arrêter là le combat.

"Tu t'es bien ba..."

Peyu Hukon recula brusquement, Shiro un sourire sur le visage l'attaqua par surprise. Les cartes avaient tourné et le sensei était maintenant avec un vent défavorable. S'il reculait encore, c'était cui pour lui, il le savait, il n'avait pas besoin de regarder et il n'en eut certainement pas le temps. Le Yamanaka attaqua à nouveau, par deux fois. Peyu para de son mieux, restant vigilant et essayant de caser une contre attaque, mais il ne pouvait pas. Et il prit une dernière décision, à la dernière seconde. Il devait tenter ce pari. Il réalisa ce qu'il réalisa, sans que son adversaire ne s'en rende compte. Il se prit alors le dernier coup de plein fouet. Son visage se décomposa sous les traits de la défaite, son corps recula tout seul sous l'effet du coup. Il était plié en deux et s'apprêtait à s'envoler mais à cette dernière seconde ... Une buche de bois prit sa place. Il l'avait échappé belle.
Il était en réalité déjà en bas, sur ces deux pieds et avait prit le temps de faire trois clones. A cet instant précis, les quatre Peyu se jetèrent hargneux sur le rocher de base, celui qui était tout en bas de la pile au dessus de laquelle se trouvait toujours Shiro. Ils envoyèrent toutes leurs forces dans la bataille pour pousser le rocher, simultanément. La pile trembla et commença à s'incliner puis ... elle ne tarda pas à s'effondrer... Il y a maintenant deux possibilités, soit Shiro sans sors de lui même, soit un des clones de Peyu le rattrape, à la dernière seconde.

Au final, l'élève et son maître son face à face, sur le sol. Ils ont tous les deux tout donné et c'est déjà un exploit pour Shiro d'avoir dû pousser son sensei à se donner ainsi. De la transpiration coule le long de son front et il a un petit soupir de satisfaction avant de s'adresser à son élève.

"Tu t'es très bien battu et je ne pensais pas être poussé ainsi dans mes derniers retranchements. Beau combat."

Le sensei sortit une gourde, deux verres et les remplit allégrement.

"Sers-toi, c'est un jus de fruit revalorisant en chakra. Bois jusqu'à te sentir prêt à commencer l'entraînement. En fait, je n'ai pas était tenu au courant du déroulement de la rencontre entre Konoha et Suna, j'ai simplement reçu un message du représentant du village me demandant d'accentuer ton entraînement car tu deviendras un élément sur lequel on pourra compter. Je t'avoue que j'ai été un peu surpris que le Kazekage soit enthousiaste au point de m'envoyer ce message. C'est pourquoi j'ai demandé des nouvelles, mais à te voir, tout semble s'être bien passé. Tu as l'air de t'être fait de nouveaux compagnons et des rivaux. C'est intéressant."

Peyu attendit un peu, histoire de rassembler ces idées, avant de reprendre :

"Pour notre combat, je pense t'avoir sous-estimé et pas assez méfié de ton ingéniosité. Ce serait encore plus dur pour toi, la prochaine fois. Je vais me permettre de te donner quelques conseils. Tout d'abord, il est important que tu analyses ton adversaire de manière à trouver ces qualités et ces défauts. Pour te méfier de ces qualités et pouvoir jouer sur ces défauts. Par exemple moi, j'ai joué sur le fait que tu es quelqu'un de trop passionné. Je t'ai fait parlé de la rencontre et je t'ai attaqué pendant ce moment là."

Il sourit avant de reprendre.

"Alors par quoi veut tu commencer ? Tu t'es renseigné sur des techniques ?"

Une bûche, comme la technique de substitution des plus grands ninjas ? Shiro en croyait pas ses yeux, il avait encore manqué une chose inévitable de gagner. Oui il était déçu, et de plus est, il venait de manqué de vue son maître. Il se mit sur ses gardes, il pouvait craindre tout ce qui suivrait. Sachant son maître manieur de l'élément fuuton, il devrait essayer de tout regarder à la fois. Car comme au début de cette escarmouche loufoque, Peyu avait lancé trois projectiles fusant de justesse un peu partout pour asséner à Cero des contre-coups puissants. C'est alors qu'il sortait un kunai et son poing-kunai, qu'un tremblement se fit sous ses pieds, comme si le rocher sur lequel il se trouvait tremblait et allait se promener.

Et c'était ce qui se produisait !

Effrayer, le Yamanaka put à peine apercevoir le maître, au bas, ricaner. La rage enflamma le garçon ! D'une course folle, il partit vers le bord du rocher le plus proche, et s'élançant d'un bon, il jeta un kunai sur le premier clone qu'il vit. Mais ce-dernier le vit et le para d'une de ses armes. Toujours dans les airs, le Yamanaka changea de stratégie, soit viser avec sa toute nouvelle arme son maître. Mais le vole lui prit la tête, il se sentait d'un coup faible, et surtout, il se demandait comment atterrir sans se casser une jambe. Les trois clones ayant abandonné leur poussé sur le rocher, qui tombait de toute façon dans un fracas épouvantable, vinrent se planter devant leur invocateur, se positionnant en triangle. La pointe la plus proche du vrai Peyu se fit catapulter vers le genin, l'attrapant, drôle de façon de s'en tirer pensa Shiro...

[10h45 ?]

Assit devant son maître, le regard au ciel, il se demanda ce qui serait arrivé si le clone ne l'avait pas secourue. Bah, finalement, il était sain et sauf. De plus, avant de disparaître dans un nuage de fumée, le clone lui avait rapporter son kunai, ce que Cero apprécia. De plus, son maître maintenant le félicitait, et il avait de quoi le faire, car Shiro avait risqué sa vie pour ce combat ! Au moins, la flatterie le toucha.

Alors que le maître remplissait les deux tasses, le Yamanaka sourit. Puis il engloutit d'un coup le breuvage, et finalement, il se reprit une goulée à même la bouteille. Mais quoi, il pouvait boire jusqu'à être rassasier non ? Écoutant du même fait le maître, il sourit de plus belle. Donc, il ne savait pas. Bah, il allait pas lui raconter, il s'en fichait. Mais le mot rival, drôle de mot dans la bouche du maître, il aurait dû plus dire ennemie. Enfin bref, tout dépendrait de l'avenir. Puis vint l'analyse du maître, qui laissa bouche-bée le garçon. Pourquoi tout avouer maintenant, pourquoi tout dire. Maintenant que Shiro savait ses points faibles, il pouvait les améliorer et les travailler pour plus tard. Peyu ne pourrait plus profiter de cela. Pas futé le maître... De plus, Shiro lui ne ferait pas l'erreur, il gardait bien pour lui le fait que Peyu soit plutôt mal habile en taijutsu trop rapproché, et n'est pas la vitesse de Shiro. Cependant, son adresse est fantastique, il son contrôle du vent n'est pas à sous-estimé. De plus, il peut faire un bon nombre de clone, ce qui impressionne le garçon. Donc, pour le battre, il faut savoir porter plusieurs coups en un temps records... et à plusieurs ennemies également !

Et c'était ce qui l'amenait au point suivant.

« J'ai lue dans un livre une description d'une certaine technique rage. J'ai déjà essayer de l'apprendre lors de ma "fugue", mais j'aimerais bien votre enseignement. De plus, j'ai lu un truc sur le taijutsu élémentaire, mais je sais pas comment y accéder... Et voilà donc. »

Hrp : Donc, veut apprendre rage et le tai raiton, avec en premier la technique qui permet de frapper plusieurs ennemies ^^ Mais juste une question, lors de mon combat contre San', j'ai frappé tout ses clones, enfin, trois de ses clones, donc, cette dernière technique est-elle vraiment utile ?

Chakra au max !

Le jounin se rappela la réception de Shiro et sourit en reposant sa tasse. Il avait fait un peu de zèle comme à son habitude, en allant s'envoler vers le ciel. Voler ... C'était quelque chose qui le faisait rêver. Il regarda Shiro un long moment que ce dernier était fier de son combat et qu'il semblait en train de mener sa propre analyse de cet entraînement. C'était une bonne chose de toujours vouloir s'améliorer. Peyu regretta que le Yamanaka ne maintienne pas la discussion, ni au sujet de la rencontre entre les genins de Konoha et de Suna ni par rapport au combat qu'il venait de réaliser. Ils passèrent donc directement à l'essentiel, ce qui devait intéresser bigrement son élève, les nouvelles techniques. Il voulait apprendre rage puis travailler avec son élément. Rage était une technique fort prometteuse permettant au spécialiste taijutsu d'asseoir sa maîtrise du corps à corps. Plus personne ne souhaitera se tenir au corps à corps avec Shiro car grâce à elle, il pourra frapper trois fois là où d'autres ne frapperaient que deux fois. C'était un bonus redoutable.

"Allez debout, on commence."

"Avant de s'attaquer à la pratique de cette technique, tu vas devoir découvrir l'énergie dans laquelle puisse un pro-taijutsu pour combattre. Pour cela je vais te demander d'attacher des points de vingt kilos à chacune de tes jambes et des poids de dix kilos à chacun de tes bras. Avec ces poids, tu vas devoir longer la muraille extérieure du village de Suna et en faire donc tout le tour, avant de revenir ici. Je t'attends. Il y a 10 kilomètres à faire. Je te laisse 1 heure et demi."

"Pour un spécialiste du corps à corps, cette énergie peut prendre plusieurs formes, pour certain, c'est une entité, une représentation de quelque chose qui transmet de la puissance comme l'image d'un tigre, alors que pour d'autres, c'est une source de force allant puiser dans les raisons qui ont fait d'eux des pro-tai. Je te laisse trouver la tienne. Bonne route.

[Vers 10h50]

Hrp : A première vue, elle n'apporte rien de plus. Je m'attendais à voir une différence au niveau des pa, mais non.
La rage nécessite de l'énergie alors on va devoir l'éveiller en toi. Bon post !

Lorsque son maître lui révéla le but de son entraînement, le fait d’attacher des poids à se chevilles et à ses poignets, Shiro éclata de rire. Tout d’abord, il trouvait idiot cette technique d’apprentissage, car d’une certaine façon, cela n’apportait rien d’autres que l’épuisement. Et à part ses caractéristiques communes au Taijutsu depuis sa tendre enfance, il avait choisi cet art seulement car elle lui paraissait la plus simple du monde. À l’académie, tellement la matière sur ce volet lui était simple, qu’il se permettait de placer sa tête sur son pupitre et fermer les yeux pour le reste de la période. Alors, il était évident de voir sur ses lèvres, ou entre, un léger filet de sa dentition. Son bandeau lui faisait un peu d’ombre au niveau des yeux, et il était plus difficile de percevoir la malice, non, le mépris qu’ils reflétaient. Encore une fois, la maturité du garçon n’était pas présente, il laissait les événements tangué vers sa pensé première, et il jugeait de la façon dont son surnom avait tiré ses origines : l’impatience. Mais il ne savait pas ce qui l’attendrait, car il ne pensait pas qu’il allait se donner de plein coeur !

Il fut comme frapper en plein face alors qu’il repensa à ses va et vient dans la bibliothèque de son père, étant enfant. Il ne savait pourquoi se souvenir venait le retrouver, ça devait être une partie importante pour son apprentissage, comme si l’avenir en avait décidé ainsi. Alors, revoyant par sa vue de taille agrandie, car oui, alors qu’il était plutôt jeune, il ne mesurait qu’un mètre ou moins, et dès lors, il voyait le monde cruel et immense. Tout les meubles, tout les objets, même la pomme qui ne pouvait pas tenir dans sa petite paume lui paraissait ainsi. Ayant une certaine conscience sur ses actes, et un jugement sur le ninjas, car disons qu’il n’avait pas apprécier que son géniteur le catapulte dans ce monde sans soutien, et cela avait eu pendant un ou deux mois quelques répercutions sur son comportement. Donc, longeant le bureau du père, alors que ce-dernier se trouvait en mission à la solde même du Kazekage, car quand il était à la maison, la seule place ou le jeune Yamanaka pouvait le retrouver était autour de la table ou bien dans un couloir. La plus part du temps, le père se réfugiait dans son bureau, interdit à son fils, ou bien dans sa chambre, tout aussi interdit, ou encore dans la salle d’entraînement, où Shiro n’avait jamais mis les pieds car, de un, il n’avait plus eu l’occasion depuis l’incendie, et de deux, car jeune, sa paresse le tenaillait déjà, et seulement la pensé de savoir qu’on pouvait s’adonner à l’activité de se donner à une tâche avec pour seul but d’obtenir une puissance étrange et solitaire lui déplaisait. On peut dire que depuis ses belles années, le petit Cero avait bien changé. Les doigts frôlant le bois frais du meuble, la chaise en gros, le regard du garçon avait été attiré sur un livre légèrement sortit de sa place. Trop haut pour lui, et attiré par cette couleur verte franche, il avait seulement réussi à lire son titre : Taijutsu. Son père s'intéressait à l’art du combat ? Enfin, dès que l’enfant avait vue l’épaisseur du bouquin, il laissa son idée de le lire, il ne voulait surtout pas se tuer à la tâche, surtout que ce bouquin semblait sans images, ce qui n’allégeait pas l’oeuvre...

Revenue de son souvenir, qui ne dura qu’une fraccion de seconde, il repensa à ce qu’il venait de penser, en excluant son souvenir, par rapport à l'exercice que voulait lui faire faire son maître idiot. Idiot simplement car il avait un caractère enfantin, et cela paressait idiot, voilà tout. Enfin, se remémorant ce chapitre de son enfance, pourtant plutôt insignifiant pour certain, Cero comprit que le taijutsu était un art comme toutes les autres voies du combat shinobi. Donc, à part frapper, et les petits ouvrages sur des techniques spécifiques mais mal détaillé du coin pour petit ninja dans les grandes allés qui sentaient le vieux, un monde plus que technique, complexe à l'extrême, formait le combat ? Et bien, Shiro pouvait résumer sa pensé ainsi... Dommage que la simplicité n’est pas atteint les grands prodiges de ce monde, au moins, la première place était libre dans ce domaine. Pourquoi Shiro ne deviendrait pas mondialement connue pour des techniques simples et efficaces. En y pensant, il ne croyait pas que cela pouvait être possible. Car si ce l’était, des ouvrages traitant sur la plus simple action de ce monde, exemple, griller des nouilles, n’existerait pas. Toute une réflexion que Peyu infligeait à son élève, une réflexion ardue mais sincèrement instructive ! Donc, pour résumer, chaque chose avait une aisance de complexité difficile à maîtriser parfaitement. La preuve, on ne pouvait savoir comment entré en estime parfaite avec quelqu’un sans jamais le blesser. Si on réussirait cet exploit, on pourrait ce qualifier de parfait. Et puisque que chacun savait que la perfection n’était que rare, voir, inexistante dans ce monde impure, un être de plus haute valeur ne pouvait jamais frôlé ce seuil, il s’arrêtait bien plus bas, vraiment plus bas...

Peyu tandis lesdits poids à son élèves, l’aidant pour qui les attache et les enfile. Sachant l'orgueil de l’élève bien présente, il ne fit rien de plus que de poser les poids au sol pour les jambes, et d’aider pour les poignets, car avec la lourdeur des objets, Cero, avec toute la force qu’il voudrait, ne parviendrait jamais à les serrer sans qu’ils ne tombent par la suite. Bref, enfin prêts, le genin essaya un premier levé, mais qui fut dévoué à l’échec, car il se rendit compte bien vite qu’il s’enfonçait de façon spontané et que le sable, aussi chaud, doux et réconfortant qu’il soit, ne faisait que pénétrer ses sandales. Déjà, il ne pouvait pas faire trois pas sans marcher, que serait 10 kilomètres ? Il était bien impressionné de savoir que c’était une des voie pour arriver à la capitale du Taijutsu, mais pensant que d’autres l’avaient sûrement déjà fait, il le pourrait lui aussi. Et d’un autre façon, en plus de s’entraîner, de trouver cette «énergie», il se sculpterait les bras et les jambes puis aurait une bonne raison pour piquer une sieste. Ô que oui, une bonne sieste réconfortante, pensa le genin. Un longue et savoureuse sieste, rajouta-t-il. Enfin, l’instant n’était plus au repos mais à l’effort, et malgré sa motivation qu’au bas de l’échelle, il devait en donner plus qu’il ne devrait. Soulevant un jambe difficilement pour l’extraire du sable, il la laissa tomber lourdement, ne pouvant faire mieux. Son travail ne fut pas récompensé, car déjà, son pied était à nouveau enseveli... Mais il se concentra pour le faire plus en douceur, et lorsque, à son dixième essaie, la jambe molle, mauvais pour sa marche qui l’attendait, put enfin tenir sur des grains de sable sur qui on ne pouvait compter, il s’attaqua à l’autre. Un moment passa, peut-être une demie-heure pour que Cero puisse se préparer mentalement et physiquement à son exercice. Bah, il avait encore une heure et demie devant lui, à quoi bon se presser... Bref, il devait entrer dans les temps...

« Maître, si ne reviens pas à temps, qu’est-ce qui arrive ?
-Bah, je rentres sans toi...
-Ouais mais j’ai pas de quoi lire l’heure moi...
-J’attendais que tu le dises, c’est simple, tu as juste à le planter dans le sol, et tu pourras savoir combien de temps il te reste ! »

Le maître avait tendue à l’élève une sorte de bâton, et à une des extrémités, un bâton de petite taille pour les curieux, une boussole, et à l’autre, un pieux pour s’enfoncer dans le sable chaud et poussiéreux. Encore une fois, Shiro avait lu dans un livre... Mais d’abord, il ne pouvait toujours affirmer avoir lu, car après un certain nombre de page, frôlant la centaine, il arrêtait, ou bien en passait un nombre symétrique. Enfin, il avait lu dans le livre Boussoles et repères que grâce à la lumière du jour, du nord, du sud, et de l’ombre d’un piquet, qu’on pouvait reproduire un cadran solaire. Donc, ce maître, pas plus fou qu’un savant, mais juste assez pour construire des engins pareilles, devait en avoir lu lui aussi un exemplaire ou tout simplement une variante du même fonctionnement. Bien utile dans le désert, ce petit bâton devait être utilisé dans un endroit dégagé. Shiro observa l’objet, bel ouvrage, manquait plus de savoir si la petite aiguille, dans son petit cadran, pointait réellement le nord. De plus, Shiro savait qu’il devrait s’en éloigner, pour ne pas fausser le résultat grâce à ses poids ou ses armes, magnétisés eux aussi d’une certaine façon. Agrippant son cadran portatif solaire avec lui, il finit par remercier d’un signe de tête son ami puis prit la route de la muraille, non sans difficulté...

[12h12]

Alors il marchait dans le sable chaud, sous un soleil plutôt poli mais chaud. Il venait à peine de commencer, mais déjà, son dos était trempé. Pour l’instant, aucune vision, aucune révélation, aucune énergie. Il n’était que Shiro ‘Cero’ Yamanaka, le jeune genin paresseux qui marchait contre son gré, car il voulait apprendre, autour de la muraille, une main sur cette-dernière, l’autre se balançant, pensant qu’il allait lâcher à cause du poids de dix kilos... Un total de 60 kilos aux extrémités de ses membres. Mais si il voulait réussir, il devrait se rendre jusqu’au bout, et tout ça en une heure et demi, pour dix kilomètres, soit le tour du village à la marche. D’un calcul rapide, pour passé d’une certaine façon le temps, il avait fait un calcul rapide. Il était partie vers onze heure et demi, donc, après un demi heure de marche, il serait midi, la faim le tenaillerait, le soleil serait à son apogée dans le ciel, et selon le bord qu’il avait, prit, Shiro ne serait pas sous une ombre protectrice. Donc, puisque son ventre le tiraillait, et que les rayons se faisaient plus ardents, il était temps pour le village de prendre un lunch bien mérité... Mais Cero devrait s’abstenir... Du moins, il pourrait espéré finir en lac sudoripare, car même car il atteindrait l’autre côté de la muraille, soit à l’ouest, il serait dans l’heure où le soleil serait de son bord. De quoi ne pas rire. La prochaine fois, il quémanderait un entraînement plus tôt, et il se coucherait plus tôt également. Enfin, maintenant, après peut-être un ou un demi kilomètre, il se sentait fatigué, dégoûté, et se demandait si il ne devrait pas abandonner maintenant... s’abandonner aux charognards... Car de plus, son maître se ficherait de le voir ne pas revenir, car il était assez fou pour subir des conséquences et laisser mourir son jeune élève. Et pourquoi il était confié à cet idiot ?!

[12h41]

Un bruit sourd et de fortement de grains de sable se fit quand le genin se laissa tomber épuisé. Il avait choisi la voie la plus simple pour terminer ce trajet de l’enfer : se laisser mourir au dépit de sa mère, qu’il ne savait pas si elle s'intéressait vraiment à lui, à son oncle qui ne lui faisait pas plus attention qu’à l’aigle qui planait parfois dans le ciel, et au kazekage, car il n’était qu’un genin de plus... Désespéré en un sens, il ferma les yeux. Mais au lieu du noir réconfortant qui vint le solliciter à plonger dans le sommeil, ce fut une lueur rouge, avec quelques traits noirs. Tout en jurant, il baissa son bandeau de sa tête à ses yeux. Le soleil n’était pas confortable pour dormir en plein désert. Plaçant ses bras endolories sur ses cuisses, détendant ses pieds, il finit par se laisser plonger dans le sommeil... Mais ce ne fut pas la noirceur obscure qui l'accueillit mais un blanc profond. Il ne sommeilla qu’a peines une minute, mais pour lui ce fut comme un long sommeil réparateur. Ce qui le fit sortir de sa torpeur fut un léger toucher à son épaule. Tout ses membres étaient reposés, et Shiro faillit manquer de sentir cette sensation. Difficilement, il ouvrit les yeux. Mais d’un coup il les écarquilla ! Son maître, Peyu, se tenait devant lui, avec à la figure un sourire étrangement enfantin, la tête légèrement de côté. Shiro le dévisagea, qu’est-ce qu’il faisait là ? Alors que le maître tendait le bras pour l’aider à se relever, un vent étrange vint faire perdre un peu de consistance au jounin. Avec un sourire en coin, Shiro agrippa la main, mais au même instant, un vent puissant le poussa dans un autre monde. Fait de blanc, on ne pouvait distinguer le plancher même si nos pieds s’y trouvaient. De plus, aucun mur, même si on heurtait de quoi qui nous empêchait de passer. Shiro eu cette sensation... Mais ce fut pour le bien, car devant ses yeux, l’espace se transforma, revenant dans le passé, reformant un souvenir, soit le moment ou son père lui souriait. Il ne se rappelait pas très bien des circonstances, mais une chose était sûr, c’était car il était fier de son fils. Cela le remit de bonne humeur. Puis l’image changea, un animal se forma, c’était l’ombre du guépard, de profile, aux aguets, prêts à bondir sur son adversaire. Sa longue queue semblait s’allonger, pour finir par venir enrouler Shiro. Il eu comme un flash, et le Yamanaka se retrouva dans le désert, à la même place d’où il était partie. Mais la fatigue avait laissé place à une énergie nouvelle. Et rapidement, Shiro se leva, s’élançant à la course d’une force surprenante malgré les poids, voulant rattraper le retard qu’il avait perdu !

[13h59]

Il arrivait à la course, il n’avait pas lâcher la cadence depuis son éveil spirituelle. L’énergie l’habitait, il comprenait mieux comment il avait réussi à l’utiliser lorsque Peyu lui avait demander de détruire le roc. Il voyait l’aire d’entraînement au loin, et ce fut une bonne raison pour accélérer sa vitesse de façon significative ! Il pouvait courir avec son coeur et plus avec ses jambes, et même si il l’aurait fait, il serait tomber épuiser tellement elles étaient molles. Puis d’un dernier bond, qui semblait décoller comme un oiseau malgré le fait qu’il était collé au sol grâce au soixante kilos en plus, il finit les deux pieds au sol, devant son maître, hors d'haleine mais content !

« Une minute de retard, perdu, Shiro. »

Cero s'effondra, il était déçu de savoir que tous ses efforts n’avaient servi à rien. Son maître se pencha vers lui.

« Mais c’est pas grave, tu as l’air d’avoir trouvé l’Énergie ! Bon, prends ça, on continue après ! »

Shiro avala avec plaisance, finalement, si il se forçait, il pouvait tout réussir !

Hrp : Up, finit ! Donc, passons vite à la suite ! Et oui, en passant, l'Énergie du Yamanaka est son passé et le guépard, représentant le Raiton ^^

Peyu calcula le temps et eu une moue dubitative. Apparemment, il n'arriverait pas à l'heure. Cela faisait pile une heure et demi maintenant. Et soudain, il le vit au loin, courant comme jamais il ne l'avait vu courir. Il était là, prêt à montrer ces valeurs. Le spécialiste du ninjutsu cacha son sourire et l'accueillit avec un sentiment partagé car il était certes en retard, mais il avait l'air d'avoir bien murit.
Il était maintenant temps de passer à la suite et de voir si cette nouvelle énergie était futile ou réelle. Shiro allait devoir activer la technique grâce à une concentration intense puis ensuite frapper encore et encore jusqu'à obtenir le déclic de pouvoir frapper une fois de plus que les autres.

"Je te conseille d'enlever les poids pour la suite. Tu vas devoir faire les signes suivants, en concentrant du chakra et de l'énergie dans tes poings."

Le jounin montra les signes plusieurs fois, jusqu'à ce que Shiro acquisse.

"Ensuite, tu me feras un signe de tête et je mettrais le feu au bout d'une corde de 20 mètres, l'autre extrémité de la corde sera attachée à ta jambe gauche. En fait, tu devras frapper 300 fois un tronc d'arbre puis couper la corde et t'en écarter. Si tu fais cela, la technique te sera acquise sous peine d'une dernière et rapide vérification."

"Si tu coupes la corde avant les 300, il te faudra recommencer et chaque fois tu devras faire 50 coups de plus, cela jusqu'à ce que tu arrives à faire 300 coups avant que le feu ne parcours 20 mètres. Bonne chance."

Les signes, il les répéta plusieurs fois pour bien se mettre en main et en tête le maniement. Puis, lorsqu'il crut que c'était bon, il acquiesça de la tête... Mais il fut vite déçu, et non surpris, car c'était le genre de son maître de proposer ainsi des trucs grotesques et fabuleux à la fois, par le fait de réussir à frapper trois cent fois avant d'être brûlé. Et de plus est, si il ne réussissait pas, il se verrait devoir frapper cinquante fois de plus à s'amocher les bras sur le même tronc d'arbre... Mais une question se posait, il se rappelait avoir fracasser un rocher grâce à l'Énergie, alors au bout de trois cent coups, cet arbre aussi devrait tomber... Il allait poser la question à son maître quand ce-dernier lui fit un sourire assuré, comme si il avait deviné la pensé du jeune garçon. Enfin, Shiro s'occupa plus de la corde relié maintenant à sa cheville. Premièrement, elle lui irritait un peu la cheville, appliquant une petite rougeur inconfortable, secondement, elle semblait plutôt inflammable facilement et dernièrement, Peyu en avait d'autres ? Car oui, il le sentait, il ne réussirait pas d'un coup à donner les trois cent coups. Peut-être une cinquantaine d'essais ? Cero éclata de rire, malgré qu'il voulait bien apprendre rapidement, il avait toujours la capacité de se poser des questions idiotes pour ensuite supposé des réponses à faire sourire un bambin mais grogner un adulte.

Alors il se positionna, et donna le signal au maître d'enflammer la corde. Premièrement, il ne quitta pas du regard les cinq premiers mètres, le feu était dangereux, et sans le vouloir, il pensa à sa brûlure à l'oeil droit. Son souvenir de lorsqu'il se trouvait devant les flammes ardentes qui mangeaient tout le bois de sa demeure, n'épargnant ni les plus gros planches, ni les plus petites. Maintenant il comprenait que son père, ou bien son grand-père, avait fait l'erreur de ne pas prendre la coutume locale pour construire en sable... Cero frémit. La chaleur lui brûler l'oeil, couché au sol en grognant de douleur. Il commençait à se rappeler du moment où son oncle entre dans la pièce où était enfermé le gamin qu'un grain de sable, porté par le vent, s'incrusta dans son oeil. Le Yamanaka paresseux dû se passer la manche pour le retirer, chassant de son esprit tous ses mauvais esprits. Il crut donc que c'était une mauvaise blague de la part de son maître, puis se rendit compte que le feu avançait peut-être plutôt lentement, mais il finirait par l'avoir si il ne faisait rien. Donc il se retourna, et exécuta les signes rapidement qu'il venait tout juste d'apprendre. Erreur de sa part de ne pas l'avoir fait plus tôt, car il eu une contre-temps à exécuter la concentration des deux énergies dans ses bras et il se vit bien vite à se surprendre que la corde ne lui accordait plus qu'un bonne dizaine de mètre. Il avait bien réussi à utiliser l'Énergie naturellement, en frappant inconsciemment, contractant la force de ses muscles, mais il ne savait pas que ça prenait une part de concentration plus grande pour parvenir à savoir où elle se trouvait réellement. Mais au moins, il ne crut pas la concentrer inutilement... comparé à son chakra... Il n'avait jamais été bien bon pour le chakra et le ninjutsu. Tout juste réussissait-t-il à former la couche de chakra au dessus de peau pour prendre apparence d'autrui, ou bien de laissé échapper son chakra pour former des copies de lui même, ou bien encore de le concentrer pour augmenter sa masse musculaire, mais pour le moment, il pensait qu'il utilisait trop de sa réserve, qu'il ne compensait pas assez avec son Énergie. C'est pourquoi ses premiers coups fut trop lourd et il dû abandonné l'idée de terminer en moins de cinq minutes. Cependant, il avait légèrement calculé le temps que sa prenait, et lors d'une nouvelle corde, il aurait deux minutes près. Au moins, la tâche ne devait pas être irréalisable.

Il entama coup après coup, se donnant des pulsions mentales pour réussir. Il devait à chaque balancement du bras réussir à frapper plus vite, toujours plus vite, pour rattraper son regard pas encore perdue. Il devait se donner au maximum, sinon, il se verrait bien vite chauffé par la flamme. Il ne comptait pas, il ne faisait pas non plus attention à la corde, il s'échauffait tout simplement. Il voulait voir le potentiel de ses bras. Une chose de bon, grâce à l'Énergie et le chakra, le mal dans ses bras, dû habituellement à la rotation, ne se fit pas sentir. De plus, Shiro sentait comme si un homme l'observait, autre que son maître, et il pensa immédiatement à son père... Un sourire réparateur, comme lors de son tour de la muraille du village caché du sable. Et même si il avait encore raté, pour son troisième essais, il n'abandonnait pas, il voulait se donner encore et encore !

[-30 chakra, -20 énergie]

Il lui fut plusieurs essais pour réussir à parvenir au trois cent coups. Il avait toute les jointures gonflés. Mais il était heureux, ô ça oui ! De plus, les bras lui faisait souffrir plus que tout et le sourire qu'il affichait avait l'air faux, tandis qu'il sentait qu'il avait deux épuisements dans son organisme, sa réserve d'Énergie, qu'il avait comme su éveillé, observer, sentir, durant un instant, et celle de chakra, qu'il savait pas énorme mais juste correcte pour combattre avec un moindre de stratégie...

Mais il était content de pouvoir s'améliorer !

« Senseï, alors, on continue ? »

Hrp : Up, j'espère que c'est mieux =D

Hrp: Oui c'est mieux, c'est même super bien.

Son élève sans sortait bien pour quelqu'un qui voyait certainement du feu dans chacun de ces cauchemars. Peyu regarda la plaie au niveau de l'œil du Yamanaka puis le regarda en essayant d'imaginer ce qu'il pouvait bien penser. En ce moment, il devait être à la fois inquiet et heureux. Inquiet en raison du danger de mort et heureux de voir que l'énergie lui était à ce point bénéfique. Chaque coup qu'il donnait semblait le rendre plus rapide. Chaque coup de poing était suivit d'un autre et chaque fois l'intervalle de temps diminuait. Le calcul était simple, Shiro ne tarderait pas à maîtriser complètement la technique. Une demi heure plus tard, aux alentours de quinze heures, ce fut le cas, l'exercice était complètement maîtrisé par le genin. Le jounin sourit, et se rapprocha de son élève.

"Tu t'en es bien sortit, félicitation, tu viens d'apprendre une technique qui te sera fort utile."

Il regarda un instant les nuages et se dit que c'était un peu ça le rôle du sensei, être un nuage et veiller sur le monde d'en bas. Il sentit le soleil taper lourdement sur sa peau. Ils étaient en plein soleil depuis quelques heures et c'était généralement pas une bonne idée de rester si longtemps au soleil.

"Viens, allons à l'ombre et prenons un petit quelque chose à manger et surtout à boire."

Peyu les servit allègrement de jus d'orange et sortit quelques fruits qu'il tendit à Shiro.

"Sers toi et indiques moi la prochaine technique qui te ferait plaisir. Je veux savoir aussi en quoi elle te serait utile."

Il s'empiffra.

« Maître, j'aimerais bien une technique qui me permets d'engager un combat à distance tout en prenant un certain avantage grâce aux dommages que je causerai. Toute fois, je vous aies parlé du Taijutsu élémentaire, et bien, c'est pour savoir si je suis compatible... Enfin, il aurait pas la technique que je viens décrire avec mon élément ? »

Puis il attendit la réponse, tout en se demandant quel était son élément de prédilection.

[Hrp : J'ai découvert que je veux avancé mais que je n'ai pas toujours le temps d'étoffé mes rp... Enfin, tout ça pour dire que je me rattraperai à mon prochain post... Et aussi, pour dire que c'est la première technique du tai raiton, celle justement qui sert à entamer le combat au corps à corps à distance, celle dont je ne me rappel plus du nom... Et j'ai mon plein chakra et énergie ?]

Hrp : Dommage. Pour les chakra / pv, la réponse est non.

Peyu et Shiro mangèrent sans beaucoup de commentaires. Shiro ne posa aucune question comme s'il restait concentré sur son entraînement. Il ne parla que d'une seule chose, la prochaine technique. Le sensei était blessé de voir que son élève lui prêtait si peu d'attention mais il comprenait et plus l'examen chuunin approcherait, pire cela serait. Les jeunes sont plus sensibles à la pression que les expérimentés comme lui.

« Il y a cinq éléments. L'eau, d'apparence calme mais d'une force incomparable lorsqu'il s'énerve. Le feu, passionné et dévastateur. La terre, solide et imposant. Le vent, libre mais vivant. La foudre, brutal et mortel."

Il était donc temps pour son élève de découvrir le sien.

« Je te laisse trouver le tien. Pour en être certain, il te faudra déverser ton chakra sur cette feuille spéciale et en analyser le résultat. Elle peut bruler, se mouiller, émietter, se couper ou se froisser. »

Le sensei lui tendit une feuille d'apparence classique et commença à réfléchir à comment il allait tourner l'apprentissage de la prochaine technique.

"Il existe qui permet de se rendre au corps à corps aussi rapidement que la lumière et de frapper l'ennemi dans le même mouvement. Cela correspond bien, non ? Je veux que tu essayes de deviner un des défauts de cette technique. Ensuite, nous commencerons l'apprentissage."

Hrp : Ha et bien, zut, mais pas grave ^^

Shiro ferma les yeux en s'imaginant les cinq élément énumérés. D'abord, de grosse vague, même si il n'en avait vue que dans les manuelles scolaires, soit : Le petit guide du parfait ninja, volume quatre - les cinq grandes nations. Il se rappelait de ceci. C'était déjà un bon début. Donc, Kiri est représenté par le Suiton, car il se trouve au milieu de la mer. Sa couleur doit être en grande partie le bleue, et Shiro, étant petit, s'amusait bien à s'imaginer que Suna était teinté de bleu... Ce qui était fort improbable. De plus, s'imaginer un truc qu'il n'avait jamais vue lui rouillait le crâne de coups pulvérisant son esprit. Comment savoir si de l'eau en mouvement ressemblait à ça, ou bien ça, ou encore ça. Monte-t-elle, descend-t-elle ? Quand elle le temps d'arrêt ? Ou bien, combien de seconde ronge-t-elle à faire un mouvement bien simple ? Puis sa pensé changea vers Tsuyu, un fille qui n'avait été sa partenaire que pour un instant dans sa vie, alors qu'il commençait son entraînement avec Peyu. Ce même maître le regardait aujourd'hui. Enfin bref, celle grincheuse avait elle aussi dû passer le test du papier, Cero se creusa les méninges pour savoir quel était cet élément... Mais rien ne sortit...
Puis il passa au second, car l'eau, il doutait bien que cela le représente. Les flammes ardentes, ça, il connaissait. Dévastatrice et incontrôlable, voilà ce qu'elles étaient ! Si un jour le genin se retrouvait dans la même situation qu'il y a six ans, alors qu'il eut de la difficulté à s'extirper de ses flammes ravageuses, il se verrait mal utiliser son chakra mélangé à son taijutsu pour les neutraliser. Non, ce ne devait pas être ça non plus. Cependant, l'image de Lilith lui apparue, car le feu représentait bien son caractère brutal et bestial.
Puis vient la terre, sombre et calme, lâche d'un certaine façon mais qui est finalement toujours là pour soutenir ses amis. Un peu à l'instar de Shiro, cet élément est un peu frustrant quand il se met à bouder. De plus, il se fait souvent marché sur les pieds à cause des autres éléments, plus fluides. Cependant, il est le pilier centrale d'un groupe, et on peut compter sur lui. Ce-dernier point ne partage par les vues de Shiro, qui aime mieux être solitaire. Est-ce à cause qu'il n'est pas bien vue des autres, à cause de sa maturité perdante, ou bien la raison est dû au fait que depuis un certain temps, il joue tout seul ?
Le vent, quoi de plus nul, rien à voir à Cero.
Et la foudre... Cet élément si attrayant, mais à la fois mystérieux. Ses secrets ne sont pas tous dévoilé, et Shiro n'en a pas toujours eu l'occasion de voir un éclair pourfendre la nuit. Mortel et brutal, mais aussi rapide. Rien de plus rapide que la lumière ! Et sur ce point, tout s'accorde à Shiro, puisqu'il est basé sur un système de vitesse lors des combats envers autrui. D'un coup, cet élément lui irait comme un gant, mais d'un autre point, cela ferait un contraste avec sa personnalité plus paresseuse. Mais habituellement, ce genre de duo forme les plus belles équipes ! Et Kumo était associé à l'élément, comme son manuel l'indiquait. Un jour, peut-être, il ferait un tour dans ces belles montagnes... Et visiter peut-être le village... si il était toujours ouvert...

Cero rouvrit les yeux, il d'une main assuré, prit le papier des doigts de son maître. Puis le fixa intensément. Il souhaitait la foudre, espérant que sa naissance accordait maintenant une réponse positive à ce voeu du présent. Car il le savait, un type de chakra coulait dans les veines de l'enfant, il n'avait qu'à l'éveiller. Se concentrant comme lors de son apprentissage de la technique Rage, il malaxa un peu son chakra, puis le déversa au bout de ses doigts, non sans efforts. Il s'attendait cependant à trouver un barrière physique entre les deux, lui et le papier, mais la feuille absorba son chakra comme si ce n'avait été qu'un simple brise. Regardant avec intention précise le papier, quelle fut sa réaction à la vue du froissement de papier ? Un sourire momentanément heureux ! Puis il jeta un sourire à son maître, content de voir qu'il avait cet élément ! Au fond, peut-être que son corps lui avait envoyé des signaux pour l'en avertir, lui en faire rêver, pour concevoir un bonheur certain, mais une chose était sûr, ce qu'il rendait le genin, prêt à tout usages.

La technique que lui avait présenté son maître avait un défaut ? Shiro sourcilla un réponse discrète, mais ne tint pas à la dévoiler. D'abord, il devait réfléchir à tout ses fonctionnements :

rapide pour entamer un combat d'un bon pied ;
frapper l'ennemie tout de même ;
un défaut.

Il avait beau chercher, c'était difficile. Au préalable, elle ne semblait pas en avoir. Donc, Cero devait décortiqué le mouvement qu'utiliserait peut-être la technique. Il savait qu'il était, avec un élan, plus rapide de sauter que de courir. Donc, c'était sûrement en vitesse puis en saut qu'il pouvait l'exécuter. Ensuite, il savait qu'il pouvait donner un coup avec. Mais en l'air... un coup de pied, certainement. Donc, le défaut... Et bien, pourquoi pas ?

« Maître, son défaut, à cette superbe technique est... D'abord, je me suis creuser les méninges, pas facile facile... Ensuite, j'ai supposé le déroulement de la technique. Et donc, voici mon résultat. Selon vos dires, on se retrouve au corps à corps rapidement tout en attaquant. Donc, je supposes qu'il faut courir plus vite que l'ennemie pour la faire. Hors, si j'y vais avec ma logique, soit de frapper en l'air d'un pied, il faut d'abord prendre un élan. Voilà donc son défaut, elle prend un certain temps à préparer, alors au corps à corps, on peut se retrouver rapidement submergé par les coups de l'autre. Mais avec moi, ce défaut peut très bien être arrangé, car je suis plus rapide que plusieurs, comme mon combat l'a montré contre Sanseiu ! »

Il était fier de son analyse, manquait plus que savoir si oui ou non il avait raison.

Hrp 2 : Pour ce qui est de la technique rage, si je l'active avant la tornade foudroyante, j'aurai un bonus d'actions de un ou de deux, puisque les deux points d'actions d'utilisation est pour un coup, et donc, selon les critères de bonus de rage.

Peyu regarda avec attention la main de Shiro qui tenait la feuille qui déciderait des prochaines techniques à apprendre. Il se focalisa la dessus et essaya de trouver l'élément qui correspondait le plus à son élève. Le jounin trouva deux mots qui qualifiait bien son élève selon lui. Premièrement, le fait d'être direct et deuxièmement, sa volonté omniprésente de défier et de surpasser quiconque croisant son chemin. Le seul élément à ne pas être direct est le doton, ce n'est donc pas celui là. L'eau et le vent étaient potentiellement direct mais un peu moins que les autres et n'incluaient pas cette volonté de défier, de surpasser. En clair, il ne restait donc plus que le feu et la foudre. C'est à ce moment que la feuille se froissa. Peyu sourit car son raisonnement était bon, mais surtout parce que son élève souriait aussi. Voir son élève aussi heureux de découvrir que son élément était le raiton faisait plaisir à voir.

"Félicitation Shiro."

C'était les premiers mots qui lui étaient venus en tête alors il les avait énoncé. Il n'était pas du genre à se prendre la tête sur ce genre de choses ou sur des discours. Peyu avait toujours été un rêveur au cœur pur. Voir le soleil resplendir l'avait toujours envahit d'une joie certaine et difficile à expliquer et cela, heureusement, ne changerait pas. Ils allaient donc s'entraîner à quoi, déjà ? Le jounin eut peur d'avoir déjà oublié, mais Shiro revient à ce moment sur le sujet en énumérant un défaut de la technique. C'était bon, incroyablement juste.

"Oui, c'est exact. Mais méfie toi, on tombe toujours sur quelqu'un qui a plus de vitesse que soi un jour ou l'autre."

"La tornade foudroyante, c'est son nom. Je vais t'en montrer les signes puis, il te faudra utiliser vitesse, technique et concentration pour la réussir. La technique est essentielle, tu dois connaître le mouvement à réaliser par cœur. Le voici."

Peyu se lança dans une démonstration au ralenti. Il ne maîtrisait pas la technique mais en connaissait le déroulement. D'abord une grand vitesse, puis d'un coup, il faut prendre appui sur sa jambe d'appui et se jeter en avant. Une fois en l'air, l'attaquant doit faire une rotation au niveau de la hanche pour que son pied se soulève et prenne la direction de la tête adverse.

"Entraînes-toi sur le vide, puis une fois prêt, essayes de frapper un de mes clones."

« D'abord maître, je pensais à ça... Vous venez de quel village ? Et sinon... Bah, un jour, on pourra se battre sans que vous vous reteniez ? »

Il attendit la réponse de cet homme, ce qui s'avéra fort intéressant. Son maître et lui devait de plus en plus s'allier moralement, pour devenir assez proche et ainsi, permettre un meilleur rapport et ainsi, peaufiner les entraînements et donc, de faire profiter au deux. Et lorsque son maître finit par répondre, Shiro acquiesça d'un sourire, pour ensuite essayer de répéter les mouvement de mains. Mais il avait déjà oublier, et se tourna une nouvelle fois vers son maître, histoire de bien se mémoriser, comme lorsqu'il avait appris les signes de Rage. Puis après trois quatre répétitions, il ferma les yeux, et dans sa tête, défila les mudras de sa dernière technique apprise. Il eu comme un petit malaise, il devait maintenant se rappeler les deux séries de signes. D'abord, celle de Rage, puis celle de la Tornade Foudroyante. Il y alla lentement, histoire de ne pas interférer les deux séries, puis il recommença l'exercice une seconde fois, mais plus rapidement.

« Maître, vous êtes bien un maître ninjutsu ? Vous devez en savoir des mudras vous, des centaines sûrement ? Mais comment vous faîtes pour toujours les différencier et savoir ce qui va à qui et dans quel ordre. Pour l'instant, je connais la concentration de chakra, le clonage, la métamorphose, la rage, et je vais bientôt savoir la tornade foudroyante, mais j'espère ne pas intercaler les signes et créer des combinaisons idiotes et sans valeur... Enfin, il doit bien y avoir un truc... »

Sur ces mots, il retourna à sa position. Il avait, au début, poser une question, mais la suite avait comme ramollie pour ne se forger que sur son ego. Il n'avait pas vraiment la tête à parler d'autres choses que son entraînement, il était borné, voilà tout. Finit le temps où il désespérait à produire un peu d'efforts, non, il désespérait maintenant à concevoir des mots pour les insérer dans des phrases. Faire une suite de plusieurs lettres, pour finir par chercher un temps de verbe et ensuite terminer par insinuer un certain sens... Non, il ne voulait plus rentrer dans des débats passionnés, plus faire travailler ses muscles à leur paroxysme. Peut-être qu'un jour il se vouerait au silence ? Enfin, peut-être qu'un jour, il s'isolerait, deviendrait ermite à part entière, et formerait un clan qui résonnerait comme lui. Ou peut-être deviendrait-il un haut gradé du village et serait quelqu'un de trop important pour ne plus être vue du monde. Toutes ses hypothèses ne lui servait plus à rien, car pour l'instant, il n'était que genin qui passerait peut-être l'examen des chuunin. Et pour clore ces idéaux, si il voulait vraiment venir à bout de ses rêves, ce Sanseiu, qui n'avait qu'un problème en se battant contre lui, celui de perdre son temps, devra tomber sous les coups du Yamanaka ! Oui, cet Aburame tomberait sous la nouvelle force du Yamanaka !

Cero exécuta les signes. Puis concentra une nouvelle fois son chakra et son énergie. Il trouva comique, car ses deux techniques de taijutsu n'était se séparait le corps du Yamanaka, car pour la Rage, c'était les bras qui était solliciter, et pour la Tornade Foudroyante, c'était les jambes. Mais rien de changeait qu'il devait fournir un effort, sûrement le même, pour les interpréter. Et maintenant, face à l'effort ! Il regarda au loin, là où le vent frappait les dunes d'une lenteur extrême. Le Yamanaka allait résoudre ce problème en balayant le vide de son pied. Même si il ne pouvait lancé une contre-bourrasque de vent, il s'imaginerait comme si. Une première fois, il concentra son Énergie et son chakra dans ses jambes, et une fois près, se positionna. Il attendait un sifflet, un acquiescement pour partir ? Non, il se concentrait. Il ne voulait pas tout recommencer depuis le début lorsqu'il échouerait lamentablement. Donc, il analysait tout ce que lui avait montré son maître. La foudre... Son élément... Son esprit divergea un peu, car il se voyait maintenant entrain de fendre un éclair... Il balaya cette pensé d'un coup de tête, puis se positionna pour de bon. Donc, il devait prendre un élan, puis en prenant appuis sur sa jambe la plus forte, s'élever dans les airs pour ensuite tourner la hanche et donner un coup de pied. Il jeta un bref regard à son maître. Il souriait, bon augure. De plus, il avait compris ce que son élève voulait dire, car il exécuta un clone. Oui, Shiro l'aurait en un essais, pas un de plus, pas un de moins !

Il s'élança, propulsant ses bras vers l'avant. Il prit même le temps de compter ses pas, et lorsqu'ils furent assez nombreux selon le genin, le Yamanaka concentra de plus belle, compactant et mélangeant le chakra et l'Énergie en un tout, pour ne former qu'un amplificateur à biceps et mollets. Finalement, après un dernier pas, il poussa de toutes ses forces vers l'avant, s'émerveillant au ciel. Il fit de son mieux, se criant à lui même, tel un fou, sous un regard amusé de Peyu, un long et encourageant cri de guerre. Un «Woooooooooooooooo» bien retentissant, se répercutant sur le sable chaud du désert. Puis, il ferma les mains, serrant les poings, gonflant les jointures, et tenta son déhanchement... avec plus de facilité que prévu. Rapidement, son pied s'élança vers l'avant, fendant l'espace d'un geste rapide. Dans sa tête, le vent s'était arrêter de souffler, car Cero avait maintenant le contrôle. De plus, il s'imaginait avec un éclair partant d'un bruit sonore puissant, en ligne droite, tuer l'astre qu'est le soleil, le transperçant de part et d'autre. Son pied, légèrement en oblique, croisa les un rayon de lumière sans tâche. Son corps, vers l'arrière, à peine visible, ne demandait qu'à toucher sol. Mais Cero fit durer le moment encore quelques minutes, pour laisser sa sueur prendre son envol. Puis il retomba au sol, d'une flexion en terme de réception. Il souriait, comme toujours, mais souriait de plus bel !

Puis il se tournait vers le clone de son maître, dans le regard un air de défi. Il le pointa du doigt, et exécuta une seconde fois les signe correspondant à la technique. Frapper d'un coup de pied son maître, en serait-il capable ? Recommençant sa course comme il l'avait bien aimé, reprenant son envol comme précédemment, il n'avait aucune faute dans son mouvement. Se rapprochant à grande bouché de la distance qui séparait son pied de la figure du maître, la rotation du corps fut parfaite, et ce fut avec violence que... Peyu para ?! D'abord, le clone positionna son bras pour encaisser, puis, lorsque le talon toucha l'avant-bras, il recula d'un pas. Se geste lui permit, lorsque tout l'élan de son élève fut ronger par le saut, de reculer d'une bonne distance. Mais Shiro, déterminé, continua dans un et unique mouvement, comme si la deuxième Tornade foudroyante n'était que le prolongement de la première. Et cette fois, alors que le clone reprenait une position adéquate pour se défendre,
en train, au fond, de se positionner, Shiro était déjà là, perçant la simili-défense. Ce fut un Yamanaka fatigué et haletant qui se posa au sol pour regarder un Hukon cloné se prendre le sable en plein figure et disparaître.

[-30 chakra, -30 énergie]

Faisant volte face à son maître, mais épuisé comme il ne l'était possible, Shiro posa un genoux au sol. Peut-être encore de la bouffe et...

« Maître, après m'avoir reposer, on pourrait se faire un petit combat ? Ou peut-être moi contre un de vos clones ? Sinon, puisque je demandes une pause, pourquoi ne pas revenir à ma question sur les mudras et leur discernement ? Donc, vous être pro-nin, vous connaissez plein de techniques, je crois, vous devez être fuuton... Enfin, et vous venez de quel village déjà ? Et sinon, votre apprentissage ninja, comment se faisait-il ? »

En savoir un peu plus était important, mais Cero s'obstinait à rester autour du sujet de l'art ninja. Lui-même n'irait pas lui dévoiler toutes les craintes qu'il a face à son avenir, et vice et versa.

Hrp :Voilou, finit, espérant que ça te plaise ^^

[Technique acquise]

Peyu observa son élève se mettre en place et commencer à se concentrer. Soudain celui-ci le surprit en lui posant une question assez surprenante. Tellement surprenante que Peyu eut un sourire. Shiro souhaitait discuter. Le jounin appréciait, car lui ne faisait pas grand chose lors de cet entraînement, il n'était pas à la place du Yamanaka qui lui devait se dépasser à chaque instant.

"Oui, Shiro ? Ah ! Mon origine. C'est étrange que tu me demandes cela. C'est comme si tu avais des envies de voir du pays, comme lors de ton escapade. On pourra se faire une mission et en profiter pour voyager, si tu veux ? En tout cas, je viens d'un petit village du pays de Suna, Sazo. Et toi Shiro ?"

Sazo était un peu au Nord du village de Suna, isolé en plein désert. Là bas, la vie était tranquille et chacun des membres du village était très soudé aux autres. C'était à la fois agréable et difficile de vivre là bas. Alors pourquoi n'était-il pas resté là bas pour y mener la vie tranquille qui lui était promit ? Lui seul le savait.

"Ah ! Ah ! J'ai assez parlé de moi pour l'instant mais ta question est très intéressante. Les mudrã ou les tao sont les signes incantatoires des douze signes de base de l'horoscope chinois: Souris ou Rat - Buffle ou Bœuf - Tigre - Lièvre ou Lapin - Dragon ou Lézard - Serpent - Cheval - Chèvre, Bouc ou Mouton - Singe - Coq ou Phénix - Chien - Cochon, Sanglier ou Porc. Ainsi il ne s'agit que d'un enchaînement de certains de ces signes, à chaque fois. Ces signes se complètent et peuvent parfois se déduire d'une certaine logique. Par exemple, pour l'adhésion, le premier signe est celui du signe, symbole d'acrobatie et du serpent, symbole de la méfiance. Essayes de deviner les mudrã de la tornade foudroyante. Je te dirais si tu as bon."

Shiro retourna à son entraînement, se concentrant longuement, le temps semblait se figer autour de lui et son sensei ne pouvait que remarquer sa force d'esprit. Le Yamanaka se surpassa au point de réussir la technique. Peyu attendit que celui-ci revienne, regardant les oiseaux dans le ciel, symbole de liberté.

"Encore un combat. Tu n'as pas envie d'autre chose Shiro ? Mon apprentissage ... Tu veux vraiment que je te parle de moi ? Pour tout te dire, je n'aimais pas vraiment les consignes et préférait n'en faire qu'à ma tête."

Peyu rit de bon coeur.

"En fait, une fois sur deux, je n'entendais pas les consignes car j'avais la tête ailleurs. Du coup j'essayais d'improviser mais je me plantais souvent, trop souvent."

Shiro pouffa, une complicité commençait à s'étendre entre les deux shinobis, et c'était un beau destin. Cero aimait rire et plaisanter, ainsi que se reposer, et le fait que son maître est refusé, d'une façon certes polie, mais refusé tout de même, cela rappliqua l'état premier du Yamanaka, mis un peu de côté par sa fougue d'entraînement, soit, la paresse. Assis sur le sable, à l'ombre du palmier qu'il venait à peine de massacrer de plus de trois cent coups de poings, ses feuilles tenaient cependant toujours au haut de l'arbre, et les deux être pouvaient appréciés la fraîcheur. Le vent ne faisait plus l'écho lointain sur des dunes à la coupe petite, son jeu était finit, il devait soit avoir mis fessier au sol tout comme le Yamanaka, ou bien allé se promener plus loin, peut-être vers Konoha, ne sait-on jamais ? Les jambes écartées devant lui, les mains appuyées vers l'arrière, le regard en l'air, essayant de capter un rayon de l'astre qui le guettait depuis le début de la journée à travers un cheveu du végétaux. Il serait si bon une fine pluie qui s'abat sur eux, les plongeant les deux dans un brouillard très fin, ne les aveuglant pas, juste assez pour humidifier leurs peaux, ainsi qu'à tous les habitants de Suna, et tous les rafraîchirent, et mouiller les habits sans l'aide de la sueur... Cero s'amusait à imaginer un gros nuage pompeux se diriger d'abord des abords du désert, puis laissant un léger sillon de pluie au sol, bien vite séché par la trace du soleil qui marche derrière, lui emboîtant parfois le pas, mais pour très peu de temps. Puis, venir secouer un peu Suna de son habitude, pour se diviser et aller porter ce breuvage miraculeux du désert, si rare mais pourtant habituel dans d'autres pays, pour aller mouiller les petits villages des alentours, tel que le village de Sazo. Puis sa pensé se tourna vers le pourquoi que la pluie ne s'abattait jamais dans le désert, car d'une certaine manière, il n'est pas normal que cela soit ainsi. Pourquoi, prenons pour exemple Konoha, est de la pluie ? Cero trouvait idiot à l'idée de penser que c'était dû à la chaleur, car il était impossible que le nuage, composé de gaz, s'évapore déjà plus qu'il ne l'était. Était-ce peut-être grâce au fait qu'il manque de l'humidité dans ce pays, sans arbre, et avec très peu de point d'eau, Konoha remporte haut la main dans ce dilemme. C'est vrai qu'avec tout ces arbres... Et tout ces animaux... Enfin, il plongea son regard dans celui de son maître, revenant sur sa question de voyage. Oui, il aimerait bien voyagé, et sans que ce soit une mission, juste pour pouvoir voir du pays. Il aimerait bien rendre visite à Sanseiu et Chôji, et voir du même fait cet hypocrite de Monoki. Puis peut-être se diriger vers d'autres contrées fantasmagoriques : grimper des montagnes, courir dans des champs verdoyants, soudoyer des ennemies de leurs armes, fuir la mort et bien d'autres. Bref, une mission en lieux étrangers serait également un beau rêve à réaliser ! Mais pour ce faire, il devrait d'abord réussir à passer chuunin, et comme le kage de ce beau village du désert lui a dit à sa dernière visite : « Les missions viennent toujours en gros paquets... » Ou c'était un truc du genre...

Puis il se soucia, baissant les yeux vers ses mains, ayant ramené ses pieds vers lui, réitéré le dos vers le haut, de la question sur les Tao. Tao... Mudra... Quels drôles de noms ! Enfin bref. Se remémorant ce que lui avait dit Peyu sur l'adhésion, sûrement le truc qui permet de marcher aux murs, c'était le singe qui était employé, signe d'agilité, logique, ainsi que le serpent, soit la méfiance. Cependant, pour le serpent, Shiro devait d'abord y réfléchir, car la méfiance lorsqu'on grimpe, ce ne serait pas le second aspect qui lui serait venu à l'esprit. Décidément, cette question, pour le pro-paresse-taijutsu qu'il était, ne lui allait aucunement. Trop d'étapes, trop de discernement. Mais au moins, cela forçait le genin à utiliser sa tête et non juste ses jambes et ses bras, ce qui était cruciale lors d'un combat. Son maître lui avait plus tôt montré comment pensé en combattant, ou du moins, se décrocher du combat sans baisser sa garder, maintenant, Shiro devait savoir planté un plan dans son crâne, une démarche, et le suivre. Il avait déjà entendu quelque part : « Pour être un homme, il ne faut que ni la terre, ni le ciel te fasse défaut. » En d'autres mots : « Si la force te fait défaut, m'est la à l'oeuvre, mais si c'est la tête, pense sans arrêt. Pour réussir, il faut une parfaite harmonie entre les deux extrémités, et ainsi on devient fort. » Et pour l'instant, c'était le ciel qui était l'encre du Yamanaka, autant dire qu'au lieu d'avoir la tête dans les nuages, il devrait plus entraîner ses nuages. Puis une illumination, la méfiance, bien sûr, quoi de plus simple, malgré que sa devait faire une bonne et grasse minute que le silence régnait en les lieux, Shiro alluma. La méfiance, lorsqu'on grimpe, on se méfie pour ne pas attraper un mauvais appuie. Ha, qu'il était content notre Cero, avec son sourire béat et heureux, peint sur les lèvres ! Mais le jeu n'était pas clos, il devait encore pouvoir émettre des hypothèses. Donc, en premier, trouver les caractéristiques d'une technique taijutsu. D'abord, le serpent n'était pas permis, car le la méfiance n'est pas dû, étant donné que le combattant hors pair est franc et juste, il ne se méfie pas des réparties de l'adversaire. Donc, la fougue, la force, la vitesse, la justesse, cela doit être en gros les aspects qui lui venu à la tête. Puis, il remarqua que comme dans la rage, que dans la tornade foudroyante, des signes se miroitaient. Ha, il était donc plus simple ainsi. Finalement, dans la tornade, seulement trois mudra à exécuter pour l'activer, ce qui facilitait l'analyse. Donc, un signe pour la vitesse, de toute évidence, un signe également présent dans l'enchaînement de Tao pour la rage. D'abord, selon les douze animaux, seul le lièvre et le cheval peuvent représenter la vitesse juste. Mais habituellement, le lièvre bondit, tandis que le cheval lui va droit. Donc, Cero opte pour le cheval. Puis un signe qui permet l'envol du corps, mais qui ne peut inclure le singe, car de toutes manières, le singe est agile dans les branches et non dans le ciel. Reste donc le dragon et le coq, mais le dragon souvent représentant le feu dévastateur, le genin choisit le coq. Et finalement, la force du coup, et donc, le bélier, le boeuf, ainsi que le sanglier et le tigre peut s'offrir à lui. Cependant, la technique n'était pas mortellement puissante, on peut exclure le sanglier et le boeuf, et sans pour autant être cruelle et rageuse, le bélier convient mieux, grâce à la franchise du coup, que le tigre et sa rage. Donc voilà, il avait les trois signes qui, selon lui, représentait la tornade foudroyante. Mais il ne dévoilerait son analyse que plus tard.

« Maître, vous savez, je trouve bien qu'on se repose. Et si on allait manger un truc ? De plus, je pourrai faire quelques achats. Et que direz-vous si on faisait également un tour chez moi, histoire de vous présenter à mon oncle et ma mère ? On pourrait alors passer du bon temps, et d'un point, s'apprivoiser un peu plus, former une meilleure équipe sur le plan spirituel, et finalement, peut-être coulé de doux jours avant des missions dures. Alors, ça vous plairait ? Et peut-être qu'ainsi je pourrai arrêter de vous vouvoyer ! »

Et sur cette bonne blague, Cero rit de bon coeur.

[Tu m'as montré les signes ou pas ?]

Peyu était allongé, non loin de son élève, sa tête reposait contre le tronc du fameux palmier. Il regardait le ciel et surtout les oiseaux. Qu'il aimerait un jour pouvoir s'envoler. Il se demandait souvent ce que l'on pouvait ressentir, le vent sur son visage, la vitesse, cela devait être grandiose.

"Tu donnes ta langue au chat pour les signes, Shiro ?"

Son élève n'y avait toujours pas répondu, mais il semblait comme suspendu dans une grande réflexion. Pour Peyu s'était les techniques avec un signe de rat qui étaient les plus dangereuses, à cause de leur aspect discret. Le rat sait très bien se faufiler pour surprendre. En fait le mudra du rat était à la base de beaucoup de techniques de piège.

"Tu comptes m'apprivoiser ? Ah ! Ah! Je ne suis pas un animal."

"Aller, si tu t'inscris à l'examen chuunin et fais de bonnes emplettes, je t'offrirais le restaurant. J'ai quelque chose de très important à t'annoncer. On verra ensuite si on a le temps de faire un tour chez toi, mais pourquoi pas."

Peyu sourit, il aimait bien se faire vouvoyer. Il se leva et se prépara à suivre son élève, peut être pourrait-il glisser deux trois conseils.

[Non, pas montré, je vais le faire au resto ^^]

Shiro sourit tout de même. Son maître n'avait pas vue le bon côté du mot apprivoiser, utiliser par les cordes vocales du genin. En fait, il voulait dire apprivoiser leurs caractères... Mais bon, il se fichait un peu de la compréhension du grand enfant qui se tenait devant lui, car tout les deux, en était un au fond. Lui avec ses avions de papiers, ses drôles d'entraînements ; l'autre avec sa paresse, sa façon de s'exprimer totalement gratuite et, tout de même, son âge pas très avancé. Et parlant d'âge, ce maître, qui avait l'air plutôt jeune au premier regard, pouvait être vieux de combien d'années au fond ? Une vingtaine : peut-être un peu jeune pour devenir jounin, lui-même, Shiro qu'il était, en avait seize, il n'était sur le point de passer un examen, qui foirerait sûrement, vue le fait que son style était de tous les manquer, comme celui pour passer genin. Peut-être trente : Bah, il était très jeune mentalement, mais qu'est-ce qui empêche dans l'âge qu'il a de penser encore tel l'enfant d'autrefois... Et très jeune, Shiro y allait un peu fort... Peyu avait quand même la maturité pour le diriger. Alors vingt-cinq : la solution la plus probable !

Et là, le visage de l'apprenti pro-taijutsu s'illumina un peu plus. Ha, se faire payer le resto ! Et de plus, tout ça à cause qui déboursera ses économies, puis améliora son arme d'attaque, pour ensuite finir par entendre une nouvelle dite intéressante ! Il faut le souligner, un maître comme celui là, qui prend soin d'un précieux oeil de ses... enfin, son... élève(s) est pour du moins rare dans ce monde barbare et saignant. Et de plus, ce Peyu avait réussi à faire, en à peine une ou deux heures, remonter des souvenirs profondément enfouis, cachés, de la mémoire du garçon, de lui trouver un espoir où canaliser sa force, et ajouter par la suite, deux belles techniques pour se défendre ! Et oui, il avait utiliser le mot défendre, car la meilleure défensive est bien l'offensive !!

Banque du village car j'adores montrer que Shiro accumule XD

banque du village

[Peyu (Jin) : +1 exp
Peyu (Cho) : +18 exp
Shiro : +40 exp]

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