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 Sur le précipice de la mort - Chambre 88

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Shiro
Genin de Suna
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Shiro


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MessageSujet: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptyLun 3 Mai - 4:01

Arrow Examen chuunin

La civière pénétra à la course dans l'hôpital du village de la feuille. Les portes battantes volaient, les patients ; infirmières ; visiteurs se poussaient, se collaient aux murs pour laisser la place au petit groupe de ninjas médecins, tous vêtus de blanc, un masque à la bouche. L'un se trouvait à l'avant, les bras levés, courant, jetant parfois des regards à l'arrière pour savoir si le problème suivait toujours. Derrière, justement, une civière avec trois pro-médecine qui encadraient le support pour un corps ensanglanté et inconscient. Même si le blanc de l'hôpital gardait un certain calme, la précipitation de ce convoi détruisait tout, alarmant tous se trouvant sur les lieux. Jusqu'à l'instant, depuis que les épreuves de l'examen de sélection pour les prochains chuunins avait débuté, le village de la feuille pouvait se trouver chanceux de n'avoir pas encore recueillit des blessés graves. La raison étant simple : plusieurs, dès le début du combat, c'étaient rendus compte de la puissance de l'adversaire et abandonnaient leurs chances mais gardant la vie alors - tandis que pour d'autres, c'était juste une question de temps. Donc, ce garçon qui arborait le bandeau de Suna à l'arrière du crâne, et ne respirait presque plus, sur le point de mourir, c'était donc bien le premier blessé grave. Ceux qui peuplait cet hôpital s'entraînait pour ce genre de situation, donc, malgré l'affolement causé par les risques de perdre ce genin, les infirmiers restaient tout de même confiants. L'état restait inchangé, mais si ils arrivaient à temps dans la salle d'opération, alors, tout serait parfait. Malgré que le genin souffrait de blessures multiples, telles des brûlures au premier degré, des morsures sanglantes, des coups de griffes lacérants son dos... Il fallait juste garder ce rythme de course et tout se réglerait. Et surtout, la salle devait être prête. Au moins, au vue de l'examen, l'hôpital s'était assuré d'avoir du personnel en chambre d'opération, avec un matériel lavé, propre et prêt pour sauver des vies. Il manquait plus qu'à indiquer à la secrétaire qui tenait l'entrée sous sa tutelle, ce que fit le premier en arrivant. Poussez-vous, poussez-vous ! pensaient tous.

La civière sur roue, elle avait été transportée à bras au niveau de l'arène, car selon les terrains, les marches et différents obstacles pour ces roues, cela avait été bien plus utile. Mais dans la bâtisse des soins qui contenait à la fois la morgue, le plancher froid et lisse était parfait pour rouler. Donc, c'était dans un couloir aux murs dénudés que le petit groupe tourna, à un coin, serré, peut-être sur le point de tout renverser. Il ne restait bientôt plus que quelques mètres à franchir pour entrer en salle. Le premier accéléra, sautant presque en poussant de ses paumes les portes battantes. Au même instant, derrière, deux infirmiers déjà sur place attrapèrent les morceaux de bois et les tinrent bien ouverts pour ne pas barré la route à la vie. La civière traversa sous leurs yeux le seuil de la porte.
Les premiers soins avaient été donné en route, les plaies étaient donc refermés, ou presque, les saignements quasi-stoppés. Ne restait plus qu'à infuser du sang ; oxygéner ce corps qui avait peine à le faire, et tout ça en un temps record. La civière s'arrêta au centre de la salle. Les trois médecins qui l'encadraient se placèrent de façon à prendre Shiro le plus rapidement et le plus délicatement possible pour ensuite le poser à même le sol, au centre d'une sorte de sceau tracé avec de l'encre - ce qui rappelait les dessins de celui qui avait mis dans un état pareil le garçon. Ce dessin avait une base carrée, et aux coins, un ninja pour chaque qui était assis, concentré, et déversait un chakra vert dans les marques au sol. Bien vite, le sceau s'illumina, tandis que les médecins encore au centre se dépêchaient de s'écarter, après avoir branché un sac de sang au genin ainsi qu'un masque à oxygène et un autre sac, contenant cette fois de l'eau qui s'égouttait lentement dans l'organisme de l'adolescent. Un moniteur cardiaque sur le bord de la salle indiquait un pou faible. Arriveraient-ils à la soigner correctement ? Le sunéen trépasserait-il ? Une chose était sûr : au dessus de l'entrée une faisceau de lumière rouge indiquait qu'on ne pouvait pas entrer, qu'une opération était en cours.

Shiro commença à ouvrir les yeux. Une lumière immaculée et pure, aveuglante pénétra par ses paupières sur le point de s'ouvrir. Ses iris se contractèrent, ses pupilles se rétractèrent. Il ne faisait plus partit du monde des vivants, il se sentait ailleurs. Son corps était léger, il n'avait plus mal. La douleur qu'il avait ressentit lors de l'impact entre le feu d'encre, les morsures peintes, les trois lames n'était plus. Il était à la fois en paix et atrocement traumatisé. Il était mort ? Du moins, si il ne l'était pas, il se trouvait sûrement proche du précipice qui le mènerait vers son père. Il n'avait sûrement qu'à sauter, à se laisser tomber comme il l'avait fait pour l'examen, du certaine façon. Il avait donc perdu. Choji avait abandonné au moment où il s'éveillait dans ce monde immaculé ? Ou bien lui aussi avait subit le courroux du Nara et du Hanagata ? Bah, dans l'un des deux cas, la déception et la colère étaient présentes, alors pourquoi s'en faire et s'obstiner à en choisir un, puisque les deux revenaient au même. Ce qui importait n'était pas le passé mais le présent. C'était le choix que devait maintenant choisir Cero. Se laisser mourir ou combattre pour survivre. À premières pensées, le second choix était le plus apte à se faire prendre par le Yamanaka, car ce-dernier avait tant à protéger. Mais le premier lui allait bien, car c'était la facilité pure. En fait, peut-être qu'il resterait paraplégique, le pauvre Shiro, pour le reste de sa vie. Il ne savait pas comment son corps se sentait, dans quel état il était, puisque le Yamanaka paresseux n'était au moment qu'une âme en dérive - pour l'instant.
Le bruit s'absentait du nouveau décor, aucuns grésillements, aucuns sons imaginatifs et superflus, le vrai silence, l'original, celui qui est pourtant indescriptible. Associé au blanc infini, sans taches, tout aussi indescriptible, mais que tous s'aie brillant, reflétant la lumière comme jamais, le sentiment d'apaisement était omniprésent dans l'esprit du garçon. De plus, son corps n'avait comme plus aucun contact avec quoi que ce soit, il était dénudé mais à la fois entouré d'épaisses couches de vêtements invisibles. C'était des sensations que même les plus fous ne parviendraient à atteindre, car ils devaient d'abord mourir, ou en frôler de très près ses frontières. Tout comme Shiro s'amusait à fait dans l'instant. Il sourit donc intérieurement, imaginant le précipice en laissant son pied tanguer au dessus. Puis il s'assit mentalement sur le bord, s'aidant de ses abdominaux et ses bras pour soutenir le bas de ses jambes au dessus du trou sans fond, les remontant pour les descendant - ce qui est plutôt étrange est que déjà dans une sorte de monde intérieur, son arrière-boutique, sa pensé, il était encore capable d'imaginer même si ce nouveau monde devait être en fait son jardin à idée...

Les yeux du genin bougeaient sans arrêt sous ses paupières, ce qui était plutôt un signe avant coureur d'un rétablissement certain. Déjà deux bonnes heures que le processus de sauvetage s'était enclenché et que tous cherchaient à récupérer le genin. Déjà deux bonnes heures que le genin se trouvait dans un état instable jusqu'à ses mouvements oculaires qui partageaient une confiance dans tout le groupe des médecins présents ; ceux qui se relayaient tour à tour avec évidemment le chef des opérations, qui guettait le tout avec un oeil avisé. Et déjà deux heures passées comme des flèches, comme un couple de guépard en chasse, qu'une lettre fut attachée à la patte d'un des aigles présents au village : direction Suna. Direction Kazekage. Direction les pleurs affolés d'une mère. Mais dans quelques instants - car comme il était écrit à la fin du message d'attendre de meilleurs nouvelles - sûrement, si l'état était finalement définit comme stable, qu'un nouvel aigle monterait vers l'azur étincelant du monstre d'or : direction Suna. Direction Kazekage. Direction les pleurs monotones d'une mère qui venait de comprendre que son fils était finalement en sécurité, mais qui pleurait pour la même et bonne raison - la question se posait donc, où cherchait-elle toute son eau ? Tandis que les gants claquaient lorsque le médecin chef les enleva, pour mieux écrire son rapport, des bip sonores s'engagèrent dans le convoi de son oreille, d'une cadence étrange, qui surpris tout le monde. Le moniteur cardiaque du genin s'énervait, et étant matériel de pointe, ce ne devait pas être un défaut quelconque. Non, c'était réellement un problème, Cero, que tous croyaient rétablit, rechutait ! Doublons nos efforts ! Il ne doit pas mourir ! pensa chacun.

Il s'ennuyait, commençait à se lasser de cette douceur de l'environnement. Et si il sautait ? Allez, juste pour voir. Et même si il mourrait pour cause de ce geste stupide, alors tant pis, car le paysage, finalement, était si lassant. C'était donc le côté sombre du Yamanaka qui prenait le dessus. C'était son côté pervers, celui qui réécrivait tout de travers, ne respectant pas les règles, se prenant donc pour Dieu. Ses doigts n'avaient qu'à relâcher la pression qu'elle exerçait sur une matière étrange et inconnue. Mais avant même qu'il ne puisse exécuter ce geste anodin, la noirceur du trou remonta à lui, lui gobant d'abord les jambes. Ses pieds disparurent, puis son bassin, son torse. Et elle arrêta sa course là. Il n'avait plus de support sous ses paumes, tout l'environnement c'était reconstitué. Maintenant, Shiro était entre deux. Plus haut que son ventre, la clarté, où il pouvait observer ses mains, ses bras, comme si il était finalement vivant. Au bas, tout s'obscurcissais rapidement, et dès le niveau des fesses passé, le noir totale. Un sourire illuminait le visage du garçon. Cet endroit n'obéissait plus à sa volonté, en fait, il était depuis le début incongru et indépendant. Et maintenant, il absorbait Shiro, d'une drôle de façon. Regardant d'abord l'ombre, le genin fut surprit, au départ, de sentir une douleur intense lui broyer tout le bas du corps...

Bib, bib, bib. Il ouvrait les yeux tranquillement. Son moniteur cardiaque était réglementaire ; dans son organisme, de l'eau y était projeté par gouttelettes. Le vent soufflait doucement dans la pièce, une fenêtre était ouverte. Un rideau flottait. Le calme régnait. Shiro était sur le point de s'endormir à nouveau. Il ne croyait pas ce qui venait de se passer, il était passé à si peu de la mort...


« C'est là que ma nouvelle vie débuta. »


Dernière édition par Shiro le Sam 8 Mai - 4:14, édité 4 fois
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Choji Akimichi
Genin de Konoha
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptyMar 4 Mai - 18:26

Arrow 2ème match : Hishi - Uchi vs Choji - Shiro

Choji était encore sur le sol de l'arène, ne jetant aucun regard aux monstres qui avaient fait de lui et de Shiro des perdants. Il n'acceptait pas cette facilité avec laquelle ils avaient été prêt à les tuer Shiro et lui. Il n'acceptait pas cette joie que dégageait leur visage. Son ami était là sur le sol, à deux doigts de la mort. Une civière arriva et des médecins par pagaille se mirent à transporter le corps. Ils soignaient en route comme ils pouvaient. Choji courait du mieux qu'il pouvait derrière la civière. Finalement ces propres douleurs étaient moindres. Du moins, il ne les sentit pas en courant derrière le Yamanaka. Celui-ci allait certainement mourir par sa faute. Il s'en voulait ... Il eut envie d'exploser de rage et de retourner voir ces adversaires pour les égorger. Cependant, il continua sa course, comme s'il voulait s'assurer que Shiro était bien amené dans l'hôpital du village, qu'il allait bien être guérit et que dans quelques heures il pourrait de nouveau rire avec insouciance. Ils entrèrent dans l'hôpital. Il suivait toujours. Soudain on le remarqua. On lui bloqua la route. Cette zone n'était plus accessible aux accompagnateurs. Il insista sans réussite. Il s'installa sur une chaise. Il finit par s'endormir.

Quelques heures plus tard, il se réveilla. Il alla à l'accueil. On lui indiqua une chambre ... 88. Il y entra. Le décor de la pièce était vide. Des murs blancs, des rideaux blancs, des draps blancs. L'Akimichi retient son souffle et aperçu enfin Shiro. Il dormait. Le genin s'assit sur une chaise et attendit. Finalement, Shiro ne faisait peut être pas que dormir. Était-il inconscient. Il y avait des vas et viens de beaucoup de médecins autour de lui, mais personne ne faisait attention à lui alors Choji ne dit rien. Il repensa simplement à cette défaite.


*Si seulement ... Si seulement j'avais été plus rapide. Je serais sortit de l'eau avant lui. J'aurais pu ... J'aurais dû être là. C'est ma faute. Merde ... C'est ma faute.*


Choji se sentait faible et inutile. Il allait courir, courir et courir encore. Il deviendrait une bête de course.
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Shiro
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptySam 8 Mai - 5:00

Un souffle semblait présent, en plus de celui du Yamanaka et de celui du vent. Son ouïe, pas exceptionnel, ne permettait pas à Shiro de se convaincre de ce fait, et la fatigue, additionnée à la paresse bien entendu, ne permettait pas au genin d'ouvrir ses yeux. Ses doigts, sur le bord de son lit, au long de son corps, n'osaient point bouger et sa voix, de ce qu'il y a de plus faible dans cette chambre, on ne pouvait même compter sur. Alors, qui indiquerait le soupçon fondé du jeune homme, qui permettrait à Shiro de savoir qu'un rondelet se trouvait juste à côté, sur un petit banc, à se lamenter sur le sort de son ami ?
Puis, usant de tout son courage, Shiro réussit à finalement un peu entrebâiller les paupières, pour apercevoir, surprit, Choji, la tête entre les mains, verser une larme. L'image était agréable, pas que voir le malheur plaisait, mais bien sûr qu'on se souciait du genin. Son nouvel ami lui redonna un peu de courage pour lui permettre de se lever sur un coude, la tête ne reposant plus sur un oreiller moelleux. Son visage semblait avoir tout perdu de sa force, mais pas son regard. En fait, il était plutôt pâle, mais sa façon de sourire, même faiblement, changeait toute la perception de malade qui s'était logé sur la peau faciale du Yamanaka. Mais également, à ce réveil, on pouvait croire qu'il était plus mature, plus calme, moins impulsif. Son surnom... Cero, allait-il toujours lui convenir ? Enfin, en cas contraire, rien ne serait grave. Pour l'instant, ce que voulait à tout prit Shiro était de souhaiter la bienvenue à son ami, même si il ne pouvait se lever pour lui serrer la main. Mais alors qu'il voulu émettre un son, pour sortir l'autre de sa mélancolie, il perdit coude, et retomba dans son oreiller, laissant un bruit étouffé s'essouffler. C'est ce qui sembla dynamiser assez l'ambiance pour avertir Choji, qui leva la tête.

La joie est l'une des plus belles émotions lorsqu'elle est enfin ressentit. Le visage est alors illuminé par la sérénité et une énergie pure, tout à la fois. Voyant le rondelet se sentir aussi bien, la force revint indéniablement au Yamanaka pourtant paresseux. Il souriait de plus belle, ayant peine de garder les yeux ouverts, me se forçant pour prouver qu'il allait mieux et que le seule la fatigue le taraudait. Ses doigts tremblaient. Il voulait dire quelque chose, mais sa voix ne semblait pas encore prête, alors par instinct, s'étaient ses doigts qui s'agitaient pour s'exprimer. Mais l'énergie manquait encore... donc Shiro ne pouvait que attendre. Il ferma les yeux, mes prenant une grande respiration pour être sûr que Choji ne pensait qu'il retombait dans le coma. Une, puis deux, puis trois minutes passèrent. Mais rien ne pressait. L'examen, même sans l'équipe Cho-Shi, se poursuivait sans embûches, tandis que les perdants s'assemblaient à l'infirmerie, à l'hôpital, les tribunes, pour regarder leurs compagnons, rivaux, adversaires, connaissances combattirent. C'était si violent, mais à la fois si moralement éprouvant. Toute la gloire s'y trouvait, personne ne pouvait la dénier. Mais faire pisser le sang, gicler l'hémoglobine était-ce si fantastique ? Shiro en doutait... Peut-être n'était-ce que le dénouement moral de sa défaite. Ou peut-être était-ce la vérité.
Une phrase, soudainement, immergea dans son esprit. Une phrase de son père qui aimait bien le punir avec, après l'avoir frappé sur les fesses, plus jeune, puis enfermé dans sa chambre. De l'autre côté de la porte, il criait cette phrase, souvent pour prouver le contraire de ce que disait son fils - lorsque Shiro arrivait de l'académie avec une note de l'enseignant expliquant qu'il avait été mauvais, et que l'enfant, expliquait de toute sa naïveté qu'il n'y était pour rien. Donc, de l'autre bord de la porte, le père citait : la vérité se cache dans le mensonge ; le mensonge, dans la vérité. Réelle illusion, fausse illusion. Illusion véritable se cache dans Illusion mensongère ; Illusion mensongère, dans Illusion véritable. Mais qu'est-ce qu'il voulait signifier ? Peu importait... Pour l'instant.

Puis il leva les paupières. Et fixa de ses prunelles noisettes - grâce au soleil, dorées - celles de son ami. Puis il ouvra les lèvres, laissant un long son s'échapper. Il avait un peu de difficulté à s'exprimer, mais il réussit tout de même.

« Choji... Pourrais-tu fermer la fenêtre s'il te plaît. »

Sa voix était comme plus mature. Ensuite, il attendit que son ami exécute une quelconque action en guise de réponse pour continuer.

« Je crois... que... je suis mort... puis revenu à la vie... J'ai eu peur... un instant... Alors... On a perdu hein ? Dé... so... lé... Je n'étais pas prêt... Et trop... impulsif... Mais on va manger hein ? »
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Choji Akimichi
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptyDim 9 Mai - 19:42

Tout ce monde qui tournait et virait dans la pièce. Toutes ces infirmières, ces médecins, ces hommes et ces femmes qui venaient pour s'occuper de Shiro. C'était à la fois réconfortant et inquiétant. En fait, c'était très inquiétant. Qu'avait-il ? Plus l'Akimichi y pensait et plus il commençait à douter que le Yamanaka se réveillerait un jour. Les traits des visages des personnes qui venaient ausculter Shiro n'étaient nullement rassurant. A chaque fois, Choji essayait de se retenir de les regarder, mais il n'y arrivait pas. Cela faisait au moins trois heures qu'il était là ... N'en pouvant plus de ne rien savoir et de s'imaginer les trucs les plus tordus, il se dit qu'il demanderait, il demanderait à la prochaine personne qui rentrerait, même si par malchance c'était un médecin peu rassurant ou une infirmière peu amicale. Il attendit donc encore, une seconde, deux secondes ... une minute ... deux minutes. Le temps passait vraiment lentement. Choji soupira et se leva, se dirigeant vers la fenêtre. Il sentit le soleil lui bruler la peau et il se sentit vivant. Une drôle de sensation qui lui fit encore plus redouter le fait que Shiro lui ne retrouverait peut être jamais celle-ci. Son regard tomba alors sur un jardin d'enfants ... Quelle idée ... un jardin d'enfant visible d'une chambre d'hôpital. C'était bien un truc pour déprimer ça. Dehors les enfants courraient et hurlaient de joie. Ici, le silence régnait. Seuls les doutes de Choji sur la santé de son compagnon semblaient flotter dans l'air. Le genin alla se rasseoir, cette vision le déstabilisant encore un peu plus. Il se retrouva dans ces pensées, une nouvelle fois et le constat était toujours le même ... Shiro allait mourir, par sa faute. Il revit la scène finale avec horreur. Le Yamanaka tombant au sol au moment où cette ombre se retirait. Il gisait dans son sang, immobile et glacial. Cette image était immonde et terrorisante à voir et à revoir. Par sa faute ... Choji avait la tête dans ces mains et sentit quelque chose couler le long de sa joue, c'était une larme, une vraie larme de honte. Il avait honte de ce qu'il avait montré, il avait honte de lui même.

Soudain, un bruit se fit entendre. C'était Shiro. C'était Shiro !


"Shiro ?"


Sa voix traduisait son émotion et sa surprise. Il était debout, s'étant levé sans même s'en rendre compte. Il était même à quelques centimètres du lit, mais il n'osait avancer plus, car il ne savait comment réagir dans une telle situation. Devait-il hurler de joie ou serrer son ami ou alors demander normalement comment il se sentait ? Dans le doute, il restait immobile, puisant dans les traces de fatigue du Yamanaka de nouvelles sources d'inquiétude. Il n'attendait qu'une chose, c'était que celui-ci dise quelque chose, quitte à ce que ce soit n'importe quoi ...
Effectivement, ce fut n'importe quoi, mais Choji s'en foutait, il était rassuré. Il courut pour aller fermer la fenêtre et revient près du lit. Shiro s'excusa... Choji ne comprit pas. Il se rapprocha encore et expliqua sa façon de voir.


"Je suis vraiment désolé Shiro. Ce n'est pas toi, tu n'y es pour rien, c'est moi... J'ai été inutile et ... je suis trop lent. Regarde, j'ai voulu te venger mais je n'ai ... je n'ai même pas eu le temps de me tourner vers eux ... J'ai abandonné ... J'ai honte, j'ai honte d'être resté au fond de l'eau comme un peureux. Si j'avais été hors de l'eau plus rapidement, on aurait pu faire face ... Désolé, c'est moi, je suis vraiment désolé."
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Shiro
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptyLun 10 Mai - 3:57

Shiro sourit. Choji, c'était lui qui regrettait. Un garçon si sensible, tout le contraire de Shiro, quand ce-dernier ne repensait pas à son pensé et qu'il n'était pas seul dans le noir de sa chambre. Le Yamanaka plissa des yeux, posant une main sur le bras de son ami, d'une vigueur plus reconnue. Non, il n'avait pas à s'excuser. La seule personne qui devrait le faire serait Hishigi Nara. Ce garçon avait une puissance peu commune, une intelligence hors du commun et un potentiel fort maniable. Le Nara en question devait donc venir dans cette chambre et s'excuser d'être un prodige, ce que n'était évidemment pas Shiro Yamanaka... Bah, il pensait à des conneries le bon Shiro.

S'aidant de ses bras pour placer ses jambes sur le bord (c'est qu'elles étaient toute molle), il souffla un coup, la tâche faîte. Puis, renversant la tête, regardant donc le plafond, posant ses paumes vers l'arrière, il laissa un temps passer, pour tout du moins bien imprégner dans son esprit la situation un peu malaisé. Il était mort, enfin, était tombé dans le précipice mais un geyser de vie l'y avait remonté, le posant sur le bord de la falaise. Puis, il avait été dans un coma profond. Puis il s'était réveillé, laissant sa faiblesse se montrer sur une scène que Choji ne devait pas aimer. Il avait donc contribuer au ressentiment du gros, ce qui désolait au plus haut point le Yamanaka. Il devait se racheter d'une blague bien placé !

« Tu sais, entre toi et moi, celui qui est le plus lent est bel et bien le gouvernement... Nous placer contre ce sur-homme ?! Tu y penses ? »

Mais voyant qu'elle ne faisait pas effet, ni sur lui, ni sur Choji, il laissa un "mouais" étrange tomber. Le malaise régnait dans la pièce, il rôdait sur le plafond, sous le lit, derrière la porte et l'autre bord du miroir au bout de la pièce, près de la fenêtre... Un miroir ! Ni une ni deux, il tenta tout pour se lever, trébuchant à maintes reprises. Il s'accrochait à tout pour avancer, pour se relever, il avait l'air possédé, car à la fois, il rejetait tout pour parvenir à son but. Et il y parvint, sous le regard sûrement peiné ou bien amusé de Choji, à son miroir. Posant sa main en plein centre, il se regarda, en soufflant fortement. Il avait l'apparence d'un gueux, avec ses longs cheveux tombants, sa cicatrice qui paressait encore plus vive, ses yeux plissés, ses poumons extirpant à tout va de l'air pour calmer l'organisme tout émoustillé de Shiro. Et c'est à ce moment, alors qu'il paressait encore plus mal en point que quant il dormait, casé dans une drôle de position, qu'une infirmière pénétra dans la pièce.

Le spectacle qui s'offrit à elle lui cloua un long silence à la place d'un bonjour morne qu'elle attribuait habituellement aux patients - même si ces-derniers se trouvaient dans les bras de Morphée. Devant elle : un garçon toujours proche du lit, à l'habit amoché, mais que sa corpulence semblait l'avoir sauvé d'une mort peut-être certaine si il n'avait qu'une vingtaine de livre en moins. Et plus loin, devant la vitre qu'elle avait lavée deux heures plus tôt, avant que le blessé n'arrive, ce même blessé, penché, avec l'air d'un fou dans le fond des yeux - à ce qu'elle pouvait voir avec le reflet de la vitre. De plus, avec sa jacquet d'hospitalisé, soit avec la grande fente derrière, et sa position, et bien, l'infirmière avait une belle sur une paire de fesses autrefois plus sculptée - en fait, elle avait maigrie, perdu de leurs consistances depuis qu'il était tombé dans le coma... Et à bien y regarder, c'était tout son corps athlétique qui avait suivi le même régime...

Puis elle partit d'un cri, pour à la fois avertir un médecin gérant et se sortir de cette drôle de scène, ce canevas grotesque. Mais Shiro, conscient du pourquoi de la situation, ne s'en soucia pas. À la place, il se dirigea vers la fenêtre. Il la rouvrit. Tantôt il la fermait, dans son lit, tantôt il la rouvrait, à son bord. Un coup de vent fit soulever les rideaux qui vinrent entourer le visage du garçon. C'était si bon. Le soleil lui caressait les joues. Il était maintenant plus stable sur ses pieds, ainsi positionné.

« Choji, il fait beau. Et si on allait manger ? »

Mais alors qu'il se tournait pour s'accouder sur le rebord, pour ainsi regarder plus facilement son ami, il perdit pied. Un bras, puis deux, glissa hors de la pièce, par la fenêtre. La chambre allait perdre son patient. Shiro, à cause que la fenêtre était finalement plutôt basse, tombait lentement, mais tombait, avec l'impossibilité de se rattraper. Il cria le nom de Choji inconsciemment. Si ce-dernier voulait s'améliorer dans sa vitesse... Il devait le faire maintenant et rattraper Shiro !! Et merde, aucun arbre au-dessous pour l'amortir, au cas où que personne ne viendrait à son secours...

Puis, quelqu'un le rattrapa finalement par le pied. La chaleur revint lui caresser les joues... Seulement, sa jacquet pendait lamentable vers le bas... le dénudant aux vues de tous ! Vite, qu'on le remonte !
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Choji Akimichi
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptyMar 11 Mai - 20:14

Choji ressentit avec une grande gêne le fait d'entendre ce qu'il ressentait au plus profond de son corps être prononcé par sa propre voix. Il se sentit perdu et déboussolé devant ces vérités, comme s'il se mettait à nue devant le Yamanaka, prêt à recevoir le coup de grâce. En fait, il attendait avec impatience la réponse de Shiro. Elle fut surprenante, car Choji n'était pas encore habitué au caractère imprévisible de son nouvel équipier. Il blagua sur Hishigi, mais ce n'était clairement pas drôle, Choji soupira et sentit que Shiro n'était pas très fier de sa blague non plus. Le genin commençait à être gêné de resté sans bouger. Il aurait bien aimé sortir de cette pièce le plus vite possible et ce lieu, il ne l'aimait guère non plus. L'ambiance était pesante. Shiro lui ne semblait pas si pressé de sortir de l'hôpital, c'est vrai qu'il avait l'air mal en point ... Ses traits du visage, sa silhouette, ces cicatrices visibles ... Tout en lui indiquait un bouleversement fréquent. D'ailleurs, le Yamanaka voulu allé se contempler dans un miroir, histoire de voir à quel point il était égratigné. Il s'avança tant bien que mal, Choji était gêné car il voulait l'aider mais ne savait trop comment faire. Il se contenta de le suivre, surveillant qu'il ne trébuche pas. Il n'était ni amusé ni peiné comme aurait pu l'être n'importe quelle autre personne devant une telle situation. Le blessé arriva devant la glace et tomba sur son propre reflet. L'Akimichi resta muet, observant. Il souleva son tee-shirt et ces cicatrices sur le ventre donnaient envie de vomir un weekend entier de repas. Choji réalisa à quel point cela devait être douloureux et quelque part, il ressentit une grande admiration pour Shiro. Une infirmière entra à ce moment et finit par ressortir, affolée. Le Yamanaka se dirigea vers la fenêtre et il le suivit. Ouvrant la fenêtre, Shiro lui demanda ce qu'il pensait d'aller manger un peu. Choji sourit. Il avait oublié la question tout à l'heure, préoccupé qu'il l'était par son ami, mais maintenant c'était différent ... quoique.

"Tu ... Tu crois que tu vas pouvoir sortir ?"


A ce même moment quelque chose glissa, c'était la balustrade sur laquelle il était appuyé. Shiro était en train de tomber... Choji n'eut pas le temps de réfléchir, il jeta son bras en avant et attrapa le pied du blessé. Il ne réalisa qu'à cet instant de ce qui avait faillit se passer. Après s'être sorti d'un tel combat vivant, le Yamanaka avait faillit mourir en glissant ... L'Akimichi sourit, consterné. Il redevient sérieux au bout d'une minute. Ce fut le poids de Shiro qui commençant à peser sur son bras lui fit réaliser que tout danger n'était pas écarté. Le genin tira, de toutes ces forces. Et heureusement, de la force, il en avait. Choji ramena son équipier suffisamment haut pour pouvoir tirer des deux mains et finalement, il y arriva, il arriva à ramener son ami les deux pieds sur terre. Une fois ceci fait, il sourit, une nouvelle fois.
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptySam 15 Mai - 0:27

Et ce fut le moment que prit le médecin en chef du cas de Shiro pour entrer dans la chambre, juste après que le malade et son ami aient bien rigolé des nouvelles et piètres catastrophes que pouvait provoquer le Yamanaka paresseux. De plus, Shiro s'était rhabiller, mais gardait tout de même sa veste d'un rouge flamme sur une chaise, et ses sandales ninja au pied de son lit, car il lui semblait qu'une éternité que ses pieds avaient souffert dans ses drôles de godasses. En pénétrant, Shiro était retourné près du miroir, se regardant du coin de l'oeil, toujours surpris par son manque de... de... formes, et d'un autre coin, riait avec et sympathisait sans son avec Choji, le visiteur. Et c'est le toussotement qui les fit se réveiller, réaliser qu'ils n'étaient point seuls. Faisant un pas à l'avant, le docteur laissa un court moment puis voulu enchaîner. Mais Shiro fut plus rapide, et d'un coup de vent, tomba sur le lit, la tête entre les mains, fixant d'un air amusé et soulagé l'homme.

« Alors Docteur, je vais pouvoir reprendre bientôt l'entraînement. Vous savez, c'est ce que je préfères je crois, après relaxer et plaisanter. Le taijutsu est vraiment super. J'aime bien faire travailler mes muscles, pour ensuite prouver avec ma vitesse et ma force que je serai le meilleur. Mouais, je vous l'accorde, je n'ai pas réussi à cet examen à me démarquer, mais j'ai tout de même tenté, ce qui en valu un peu la chandelle. De plus, pour le prochain examen, que je comptes bien passer, avec mon ami ici présent, je saurai à quoi m'attendre ! »

Annonça-t-il, d'un air souriant, faisant un clin d'oeil à Choji lorsqu'il insinua sa présence. Mais le médecin ne semblait pas en accord... En fait, il gardait un silence malaisé... Et Shiro, commençant à comprendre, enchaîna à nouveau.

« Ha, je comprends, je ne pourrai pas tout de suite reprendre. Bah, je me reposerai, je le mérites bien non ? Mais tout de même, je n'aime plus mon apparence. »

Un contraste à l'état pur, ce Shiro. Tandis que son corps s'affaisse sur le lit, la parole prend des tournures extravagantes. Il se retrouve dans l'état de pipelette à tous casser, ce qui ne favorise pas toujours ses rapprochements humains. Bref, le médecin, encore une fois, ne répondit rien, s'abstenant à nouveau. Et c'est ce qui permit de désarçonner moralement la confiance du genin. Son état était-il correct ?
Puis le médecin en chef décida enfin à inspirer pour communiquer, enfin !

« Monsieur Yamanaka... J'ai bien peur de vous décevoir... C'est plutôt compliqué, mais votre état n'est pas aussi stable que peuvent le prétendre certain. En fait, vous êtes dans un tel état malheureux, nous ne savons plus si vous tonnerez encore la route pour devenir ninja... J'ai bien peur de vous annoncer la fin de votre carrière au sein des forces ninjas... »

Shiro émit un son promptement, cassé, mais qui ne servit qu'à exprimer toute sa peine et sa surprise. Il était donc rendu au point de non retour... Il allait mourir ? Bref, le voeu qu'il avait tant chéri plus jeune se réalisait enfin : laisser le métier de ninja, ou du moins, son art, le taijutsu. C'était, sur le coup, impensable ! Et ce fut avec un regard suppliant des réponses et des détails qu'il leva les yeux sur son annonceur de malheurs. Et ce-dernier gémit un peu avant de poursuivre... Casser la vie des gens était difficile, même si on s'y attendait !

« Votre corps subit à l'instant où on se parle un changement radical. Vous êtes en train de vous transformer intérieurement. Je n'ai jamais vue cela, mais des registres abîmés de cas similaires nous prouves que vous avez des chances de survie. Vos muscles s'atrophie, vôtre corps ne peut plus supporter de grands efforts. Et en cas contraire, si vous allez à l'encontre de cet avertissement, vôtre coeur, qui est un muscle, lâchera tout bonnement. Je suis encore désolé. »

Puis il partit, laissant une paire de béquille sur le bord de la porte coulissante. Et comme pour appuyer ses dires, Shiro toussa. De sa main, il protégea sa bouche, mais lorsqu'il la laissa reprendre sa position, une étrange odeur lui parvint aux narines... Du sang. Du sang ! Mais ne voulant affoler personne, il cacha cette marque à Choji. Et se forçant par la suite à sourire, mais gardant quand même un peu d'espoir, il se retourna.

« Choji... Bah, ne fais pas cette tête, tout va bien aller... En fait, je crois que même si je ne peux plus pratiquer l'art à lequel je me dévoue depuis mon enfance, et bien, je peux toujours servir mon village. Je peux faire des missions pas trop éprouvantes, des travaux faciles, aider mon maître à en entraîner d'autres que moi. Je resterai toujours ninja, au fond de mon coeur ! »

Et avec difficulté, il se leva, trottant vers la porte, pour finalement s'appuyer sur ses béquilles.

« Choji... Tu crois pas qu'il y aura une salle des récompenses ? Tu sais, comme au championnat inter-village des genins... Où il y a tout plein de bouffes ? Moi, je crève de faim ! Allez, on signe les papiers et on y va... Ça me fera marcher ! »

Puis, du bout d'une béquille, il laissa la porte coulisser sur le côté, demandant ensuite à Choji de prendre sa veste et ils partirent.


Arrow (Si ça te dis, sinon je changes mon post) Salle de récompenses : Examen Chuunin
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Choji Akimichi
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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptySam 15 Mai - 16:57

Shiro avait retrouvé son sourire. Un sourire qui accentuait la maigreur anormale de son visage, mais un sourire restait un sourire. Il était de bonne humeur. Choji aussi se plaisait bien. Il riait des acrobaties de son ami. Un homme entra. Il se présenta comme le médecin en chef. Shiro commença à parler. C'est vrai qu'ils étaient tous les deux des spécialistes du corps à corps. L'Akimichi les voyait bien travailler tous les deux ensemble, sans enseignant, avec pour seul objectif d'apprendre de nouvelles techniques. Ils pourraient aussi se combattre. Se serait vraiment marrant. Choji hocha la tête et eut un sourire. Bien sûr qu'il comptait repasser l'examen chuunin avec Shiro, dès la prochaine fois. Des rêves, ils en avaient pleins la tête lorsque le médecin chef commença à prendre la parole. Il les brisa tous, un par un, avec un soin et un calme non négligeable. Il venait de détruire une vie, celle du Yamanaka, puis il s'en alla. Le genin ne bougeait pas, complètement atteint par cette nouvelle, il restait immobile et ne pouvait dire un mot. L'autre genin, Shiro, s'en sortit rudement bien et sauva les apparences. Il ferait de son mieux pour relever la tête et continuer quand même. Il partit dans le couloir avec ces béquilles. Il voulait aller à l'examen.
L'Akimichi n'avait toujours pas bougé et n'avait toujours pas dit un mot. Il aurait bien étranglé le médecin de ces mains si cela aurait pu changer quelque chose. Il restait fixé sur une petite marque noire sur le mur blanc. Comment une telle chose se pouvait-elle ? Il n'allait plus même pouvoir marcher correctement. Tout cela par sa faute, bordel, c'était sa faute. Il se rappela les dernières volontés du Yamanaka avant de quitter la pièce

*Shiro, je n'ai plus faim du tout ... Et j'ai encore moins envie de revoir ces ... ces meurtriers.*


Son regard était dur. Il s'en voulait à lui même, mais aussi à la société entière de n'avoir rien fait pour que son ami ne se retrouve pas dans un autre état. Tout un coup, il bougea, il avança vers le mur le plus proche, fonçant comme un bolide ou plutôt comme un fou hurlant à la vengeance. Une fois prêt du mur, il recula son poing et frappa, frappa de toutes ces forces. Il avait des larmes aux yeux. Il retient son hurlement de douleur. C'était en quelque sorte sa punition. Il regarda son poing saigner et ne pensa à rien. Il attendait que quelqu'un vienne, alerter par le bruit, mais apparemment, personne n'osait le déranger. A moins qu'ils soient tous en train de lui préparer des piqures, pour l'endormir. C'était la première fois, c'était la toute première qu'il laissait la colère l'envahir. Oui, il était très en colère, contre lui en particulier. Il ouvrit son esprit et comprit que le Yamanaka l'attendait, quelque part.

*Il doit déjà être rendu à l'accueil et m'attendre ... *


Choji bougea enfin avec l'intention de partir et se dirigea vers la sortie de l'hôpital. Les rôles étaient vraiment inversés, cela aurait dû être Shiro à sa place en train de pleurer et de regretter le passé et lui, dehors, en train de l'attendre et de lui dire que tout irait bien. Mais tout n'irait pas bien, non, plus jamais Shiro ne marcherait et cela, c'était une catastrophe immense.
Choji rejoignit Shiro, il arriva à sa hauteur et n'osa le regarder. Il avait les yeux rouges de larmes et de colère envers lui. Sur sa main droite, du sang coulait. L'Akimichi n'y prêta attention.


"Je suis désolé, Shiro. Tout cela est ma faute."


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MessageSujet: Re: Sur le précipice de la mort - Chambre 88   Sur le précipice de la mort - Chambre 88 EmptyVen 21 Mai - 23:27

Shiro : 31 xp
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