Next Generation Rebirth
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| Montagnes surplombant le village | |
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??? Uchiwa PnG
Nombre de messages : 2193 Age : 32 Date d'inscription : 13/07/2006
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| Sujet: Montagnes surplombant le village Dim 25 Nov - 17:13 | |
| [Je ferais ici mes posts pour la mission] | |
| | | ??? Uchiwa PnG
Nombre de messages : 2193 Age : 32 Date d'inscription : 13/07/2006
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| Sujet: Re: Montagnes surplombant le village Dim 25 Nov - 22:29 | |
| Le soleil me tapait sur le crâne tandis que j'avançais vers les montagnes qui avaient jadis surplombé un glorieux village ninja à la renommée affirmée. Le paysage autour d'Iwa n'était pas celui que j'avais connut. La poussière était omniprésente dans l'air, un gigantesque nuage, un brouillard sale qui vous titillait les yeux et salissait votre corps, vous empêchant de bien voir les alentours comme il se devait. Heureusement, mon sharingan me permettait de voir clairement à travers, sans être ralenti. J'entendais d'ici les plaintes des fantômes qui hantaient ce lieu, les centaines d'humains, hommes, femmes, enfants, civils, militaires, politiciens, des êtres animal et végétal, de tout, tout ce qui avait put vivre ici, il ne restait presque rien, les vestiges d'une gloire passée détruite par la colère de la nature ou par un homme. Voilà la question qui nous était posée, qui, qu'est-ce qui avait détruit le village de la roche ? La question restait en suspend sur un fil, menaçant de tomber d'un côté ou de l'autre ... Il ne manquait que peu de précision, une infime différence entre deux choix, deux réalités si dissemblables ... Je marchais de plus belle vers les montagnes, contournant les ruines où devraient bientôt se trouver Okami et Shisui, lorsque j'eus les premiers signes d'ennuis. Mon sharingan parcourait les environs du regard avec tranquillité, j'aperçus ici les premières traces dans le sol. Des empreintes nettes, qui me rappelaient bien quelque chose. Je cherchais dans les recoins dans mon esprit, les yeux fermés. Je n'étais venu à Iwa qu'une seule fois, à qui pouvaient appartenir ces empreintes. J'en avais déjà vu correspondant à des empreintes d'un autre homme ... Mon yeux s'ouvrirent, les virgules de mon sharingan tournaient lorsque les images affluèrent ...
Je revis toute la scène, Endo et Devinian étaient à côté de moi, mon katana barrait la route à une lame verte émeraude, qui reflétait les rayons du soleil, de concert avec Zabimaru, son rouge agressif taquinant doucement le vert paisible, puis, ils se croisèrent une nouvelle fois et je reculais de quelques pas, la proie se changeait en prédateur. Et le sang coula finalement, le fauve était blessé. Avec sa défaite ses compagnons périrent, et lui, fut laisser pour mort, comme une simple proie inachevée ... Vexée, humiliée, la Bête avait rugit une dernière fois avant de refermer les yeux sur sa défaite ... Mes yeux détaillèrent les traces, plutôt éloignée sur plusieurs mètres, régulières : il avait courut à enjambée normales, régulières, il n'était pas pressé, mais ne désirait pas s'attarder en cet endroit. La profondeur des traces, étant donné qu'il ne pesait pas plus de 80 kilos au moment où nous nous étions affrontés m'indiquait que l'homme portait sur lui au moins vingt bon kilos de vêtements, armes, armures et équipements diversifiés.
** Je vais le tuer cette fois ... **
Un sentiment égoïste d'envie d'étriper prenait naissance en moi, partant du fond de mon être, remontant peu à peu à la surface. Ces traces, ce mec, tout, j'avais envie de le faire disparaître, mon sceau lâchait peu à peu, le premier tigre ne tint pas plus de quelques secondes. Je pris le temps de composer la rupture afin de vérifier que je n'étais pas pris dans un genjutsu comme la dernière fois et me mit en marche, prudent, sur mes gardes, vérifiant régulièrement qu'aucun genjutsu n'était pratiqué sur moi. Je m'arrêtais finalement. On criait en moi, on m'incitait à trouver cet homme, à le pulvériser ... Une autre partie de moi, fidèle à mon village me rappelait sans cesse mes objectifs, je devais accomplir ma mission, soit récolter des informations ... Une main se posa instinctivement sur ma tête et je repris ma marche, moins attentif, plus perturbé.
** Tu hésites ? Faible ! Il t'as humilié ! Il a tué tes compagnons ! Et tu hésites ? N'es tu vraiment fait que de faiblesse et de couardise ? N'as-tu donc pas d'honneur ?! Si tu n'es pas capable de reconnaître une opportunité inestimable de te venger et de la saisir, tu ne peux pas devenir puissant ... Si des gens qui t'ont battu restent sur leur victoire tu n'en seras que moins puissant ! Je n'en aurais peut-être plus l'occasion, cela est vrai, mais je ne peux pas me permettre de le tracer et de le tuer, j'y perdrais un temps précieux : ma mission doit passer avant tout, je suis un ninja, et je dois contrôler mes pulsions et mes envies personnelles ! Et cela te fait une belle excuse pour ne pas avoir à affronter quelqu'un que tu crois plus puissant que toi ... Si je me retrouvais en face de lui à l'affronter, il mourrait, il n'est rien comparé à moi ! Seulement ma mission m'empêche de faire un détour pour l'abattre ... Tu n'as pas besoin de faire ce détour, le sentier part vers les montagnes ... Si ce que tu dis est vrai, il vient de vivre ses dernières heures ... Je te préfère comme ça ... Moi aussi ... **
Un ronronnement affectueux me permit de constater que la Bête était contente de moi et je me retins d'en sourire, il fallait si peu pour contenter un esprit si peu construit et orienter vers le sang ... Je repris mon chemin vers les montagnes, suivant les empreintes et m'attendant à tout moment à devoir réagir pour me défendre, ou tuer. J'accélérais soudain, une scène qui se profilait devant moi m'alertait. Une charrette renversée, lardée de coups de lames diverses et dont les attaches retenaient des chevaux éventrés sans aucune once de compassion ou de pitié, ces bêtes gisaient par terre sans vie, leur sang se répandant à flots réguliers sur le sol poussiéreux et leurs yeux blancs ou fermés, elles avaient dû essayer de s'échapper mais les attaches qui les liaient au chariot les en avaient sans aucun doute empêcher. Ils n'avaient sans doute pas prévu comme utilisation pour ces liens que les chevaux puissent s'en échapper en cas de danger imminent. Les caisses qui avaient dû contenir jadis de la marchandise étaient éclatées par terre ou il n'en restait que leur couvercle, voir même seulement une planche ou un bout sérieusement endommagé. Les cadavres de mercenaires, trois pour êtres exact, jonchaient le sol, ils avaient été tués sans prévenir au vu de leurs expressions terrifiées et surprises et tués par une lame fine, tranchante et rapide ...
** Méfiez-vous de la lame du déshonneur, elle tue plus rapidement que la Mort et plus silencieusement que l'âge ... **
Les corps des marchands étaient un peu plus loin, ils avaient sans doute essayer de s'échapper. L'un d'eux était affalé en croix sur le sol, un trou béant et ensanglanté au niveau de la poitrine, et l'autre était roulé en boule sur quelque chose, semblait-il, il avait le dos lardé de coups de sabre tranchant et saignait lui aussi abondamment. Aucun d'eux n'avait eu de chance de s'en sortir non plus. Cette lame avait décidément un déshonneur inconsolable et aucun désir de le combler ... Un lâche la maniait-il, sans aucun doute. Je saisit le premier corps et partit le mettre avec ceux des mercenaires, avant de saisir le deuxième et de le mettre lui aussi sur le tas et d'y mettre le feu. Ce feu devrait sans doute suffire à attirer les coupables qui ne devaient pas être à plus de cinq minutes d'ici et qui le verrait sans aucun doute. Je pris le temps de faire deux clones et ils se postèrent derrière de hauts rochers, non loin. Moi, je mis le feu aux corps et partait également me cacher derrière un rocher, couché et un oeil dépassant du rocher, j'étais à peine visible et pouvait observer à ma guise la scène si quelques évènements s'y déroulaient.
Mon analyse fut une fois de plus d'une exactitude qui m'étonna moi-même ... A peine cinq minutes après le feu un mec point son museau sale et poussiéreux, il n'avait pas pris de bain depuis au moins une semaine celui-là et devait être un habitué des canyon et des montagnes ... Il considérait la scène avec stupéfaction, un sabre gros comme trois au poing et un air pataud derrière sa carrure d'armoire à glace. Couché derrière mon rocher j'attendais qu'il bouge, ce n'était pas lui que je voulais voir, et il le savait, il devait être là, quelque part ... Mes yeux rouges détaillaient la scène avec insistance, où était-il ? Je pris le temps de regarder le sol tandis que le grand bêta regardait les environs et le bûcher cramer. Les empreintes qui repartaient d'Iwa, celles des marchands, des chevaux, et les roues du chariots, n'étaient pas confondables. Les miennes étaient par contre bien présentes et croisaient le méli-mélo, quiconque possédant un sharingan pouvait sans problème les détailler comme je le faisais ... Deux paires d'empreintes venaient du côté droit de la scène et rentrait directement dans celles du chariot, sûrement deux brigands qui avaient interceptés les marchands. Celle qui arrivait dans la mêlée n'étaient autre que celles de mon homme ... Les deux paires d'empreintes inconnues et celles de l'homme repartaient vers les hauteurs d'où était venu le gros. D'ailleurs, ses empreintes correspondait bien aux empreintes lourdes et lentes d'un des deux gars qui venaient de la droite. Une paire identifié, peut-être deux, et une troisième inconnue. Du sentier d'où il venait, un gros rocher barrait la route et m'empêchait de bien voir, mais j'étais certain qu'il était auparavant derrière ce rocher, ils avaient sans doute envoyer le plus bêta et costaud comme appât, la moins grosse perte en gros, cela convenait bien à des lâches comme ça ... Avec un sourire mi-agacé, mi-amusé j'en conclus que les deux autres attendaient là-haut.
Parfait. La scène se présentait bien pour moi. Un shuriken faillit vers le gros qui ne l'esquiva pas et préféra parer à l'aide de son énorme sabre, d'où venait l'arme un clone de ma personne jaillit et lui enfonça un katana à l'éclat rouge foncé dans le ventre. Le gros eut un hoquet et un sourire bêta avant d'exploser. Un clone ... Tout alla très vite, je les vis sortir en même temps de derrière le rocher et mon clone prit un coup de katana accompagné d'une belle rafale de shuriken ... Deux autres hommes venaient de sortir de derrière le rocher ... A nouveau le gros, bizarrement, et un moustachu trapus et nerveux qui devait avoir la quarantaine, bien musclé et quo lançait les shurikens aussi bien que n'importe quel maître de cet art. Le clone explosa et ils esquissèrent une moue surprise. Mon autre clone les chargea à nouveau, et dégaina ses deux katanas pour les abattre en même temps. Encore des clones, ça n'en finissait pas. Finalement je les vis arriver tout les trois en même temps, le gros, le moustachu, et l'homme que je cherchais, leurs armes firent exploser mon dernier clone. Ils constatèrent avec effarement qu'il explosait aussi ...
- Katon : Honenza no jutsu, les pétales de feu !
Des pétales de feu s'écrasèrent sur le groupe qui disparut dans un nuage de fumée, lorsque celui-ci se dissipa les deux brigands étaient à terre, sur la gauche se tenait, en posture de combat, un homme qui n'allait pas tarder à connaître la force du prédateur ... Mon expression démontrait toute la rage qui m'habitait et combien cet homme allait souffrir, les sceaux gardiens, les Tigres, qui retenaient la bête firent office de gnognote inutile et mon aura sauvage se fit sentir, l'homme me considéra avec amusement tandis que s'échappait de ma bouche quelques mots susurrés comme un venin mortel ...
- Enfin en face à face ...
Dernière édition par le Mer 12 Déc - 15:55, édité 2 fois | |
| | | ??? Uchiwa PnG
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| Sujet: Re: Montagnes surplombant le village Ven 30 Nov - 15:08 | |
| Tout était confus. Je ne contrôlais plus rien, ma respiration saccadée respirait la haine, la fureur, l'envie de meurtre, une violente envie de meurtre, celle de voir le sang gicler par flots entiers, voir les roches et la poussière se couvrir du sang de l'homme qui m'avait causé tant de souffrance, une soif de vengeance. Je déglutis avec difficultée, c'était la dernière chose que j'arrivais à faire, j'étais paralysé dans mon propre corps par un esprit qui n'était pas le mien et ne pouvait que contempler avec un mélange de terreur et de satisfaction la puissance de la Bête qui déferlait en moi et prenait possession de mon être tout entier pour pouvoir infliger à mon adversaire un châtiment digne de l'humiliation qu'il m'avait fait subir et des deux vies qui étaient chères pour moi et qu'ils m'avaient prises. Pas par leur signification sentimentale, mais par leur appartenance à mon village, à ma famille, ma grande famille, mon autre famille, Konoha ... Il avait supprimer deux de mes compagnons. Il payerait pour ce crime, lui qui me regardait en ce moment même avec condescendance et, il est vrai, un peu de surprise. Il devait me considérer comme le minable Uchiwa qu'il avait rencontré la dernière fois, et également comme un chanceux, après avoir survécu à la mort grâce à un ninja qui n'était même pas de mon village. D'ailleurs, ce déserteur était un ancien Iwaien, sans doute revenut pour piller le village où il avait jadis servit, et le village qui m'avait sauvé ... Tout devenait encore plus confus ...
- Tu ne bénéfécieras plus de la chance cette fois, ninja de Konoha, tu vas mourir.
Il parlait dans le vide, je n'entendais pas la moindre de ses paroles, j'entendais juste le sang qui bouillonait à mes oreilles, et le rythme inquiétant de mon coeur en furie. Je sentais les pulsions que mon coeur propageait à travers mon être, enflammant peu à peu la moindre de mes parcelles, la moindre de mes cellules devenait aussitôt emprunte du goût, de l'envie de sang, j'étais en ce moment même un assassin ... Non, pas un assassin, un simple enfant lâchement et efficacement manipulé, une puissance embrigadée et contenue dans sa propre ignorance, son manque de sagesse lui servant d'armure pitoyable aux fuites multiples et facilement décelables. Une armure transparente, inutile, en vérité car trop facilement transpercée, une protection d'un verre fin, on passe à travers comme à travers du tissu, mais on en récolte quelques coupures ... Et ces quelques coupures marquaient le corps de la Bête, elle rugissait de mécontentement en voyant que le contrôle n'était que quasi-totale et que je pouvais encore penser. L'homme en face m'observait calmement, katana à la main, et ne semblait pas vouloir se risquer à m'attaquer de front arme à la main pendant que mon aura se battait avec elle-même et que ma rage grimpait et redescendait dans d'impressionants haut et bas dignes des montagnes russes les plus dangereuses pour les ventres fragiles ...
** Laisse-moi déverser en toi ma force ... Ne résiste pas à ce qui te donne ce que tu veux ... Ne te laisse pas dominer, tu ne dois jamais laisser quelqu'un contrôler ton corps à ta place, tu es le maître de ton propre destin ... **
Les voix résonnaient dans ma tête sans cesser, elles ne semblaient pas vouloir décrocher leurs idées des miennes, incessantes, incisives et cruelles tout en étant paternelles, désireuse de tuer ceux que je voulais supprimer, de m'offrir la puissance dont j'avais besoin en échange d'un petit spectacle pour leur yeux avides, le tribu du sang ... Elle me susurrait combien ma dépendance vis à vis d'elle était réelle, combien de mes tentatives seraient vaines si elle n'était pas à mes côtés, car sa puissance était pour moi gage de réussite et qu'à côté je n'étais qu'un simple et insignifiant ninja qui ne sortait guère de la moyenne, faible, mais potentiellement suffisant pour qu'elle prenne la peine de m'habiter ... Je ne pouvais pas me résoudre à lâcher l'emprise, j'étais au bord d'un gouffre et seuls mes doigts s'y retenait, refusant obstinément de lâche leur emprise sur la roche, la pierre leur écorchait la chair, leur sang coulait, leur arrachant des soubresauts et me faisant dangeureusement tanguer, tournant dans ma tête les souvenirs que j'avais pu amasser aux fils des années. La mort était omniprésente dans la vie d'un ninja, les idéaux ne restaient souvent que de simples rêves, on ne franchissait jamais certains paliers, et puis, finalement on mourrait dans notre insatisfaction et notre défaite, c'était une dure réalité. Une dure réalité que je ne voulais me voir m'apparaître. Je devais gagner, quoiqu'il m'en coûterait ... Et seul ... Je repris le contrôler de mon corps et les Tigres Gardiens se rétablirent. Tout était redevenu clair.
Accompagnement musical
- Approche.
Le mot proféré avec une tranquilité agacante ne se fit pas répéter deux fois au déserteur, dégainant sa lame verte émeraude il se jeta sur moi d'un mouvement souple et un coup diagonal partit avec tant de simplicité et de nonchalance qu'il me fit sourire, c'était presque un sourire qui dégageait de la pitié ... Il me sous-estimait, beaucoup trop, même si son coup était suffisament puissant pour me tuer il ne donnait pas tout son potentiel, et lors d'un combat de ninja la moindre erreure, le moindre ralentissement, se paye cash : j'esquivais d'un mouvement banal le métal verdoyant et dégainait Shimatsu. Le temps prit pour que ma main sorte la lame de son fourreau permit au déserteur de se remettre en garde et de reculer de quelques pas afin de remettre ses pieds en terre, et de stopper net l'assaut de Shimatsu, sa lame lourde n'ayant aucun mal à bloquer un katana aussi léger que le mien ... Nos yeux se croisèrent, il s'était reconcentré sur le combat même si son sourire ironique ne le quittait pas. Un regard amusé, simplement amusé, insouciant, sans attaches autre que sa propre existence. Et il me trouvait trop faible, sans doute la vision trop évidente de mes sentiments était pour lui ce signe de faiblesse qui lui dictait de ne pas combattre à fond. Même si il pouvait lire quelques uns de mes sentiments malgré mon regard qui semblait impassif, il ne pouvait pas prévoir mes actions, n'ayant aucun rapport avec mes attaques ils n'était pas utile de les connaîtrent pour lire mes actions ... Il attaque de nouveau, c'était une attaque franche et directe, et je parais aisément avec Zabimaru, que je venais de sortir de son fourreau. Ses genjutsus ne marcheraient plus contre moi maintenant que je savais qu'ils consistaient essentiellement dans des changements de décors, il ne devait lui rester que son katana et si je le surpassais à cela la victoire était à moi. Il grimaca lorsque les éclairs noirs et sanglants commencèrent leurs enchaînement de coup. J'allais utiliser ma manière de combattre à deux katanas immédiatement. Si la Bête dormait je n'en restais pas moins influencer par sa puissance qui se tapissait en moi et reffluaient pas vagues incisives mais pas dangeureuses pour mon contrôle.
- La griffe des lions jumeaux !
Une trace de sang blessa le paysage si vieillot et poussiéreux des montagnes d'Iwa, un éclair, et s'écrasa sur une lame verte émeraude dans un giclement d'étincelles, l'homme dirigea sa main vers un deuxième katana, accroché à sa ceinture, mais je ne voyais pas ça de cette manière : Shimatsu, légère et rapide tel le vent, aussi peu bruyante que la nuit entailla son armure sur le côté droit et le força à se tenir le ventre là où il était légèrement entaillé par réflexe. Le festival se poursuivit, Zabimaru n'attendit pas qu'il se remette en garde et il entailla de nouveau l'homme, sur le bras gauche cette fois, une blessure peu profonde, heureusement qu'il avait de bons réflexes d'esquive. Son katana stoppa Shimatsu à l'instant où elle aurait dûe s'enfoncer dans son poitrail, dommage. Mais le temps que Shimatsu faisait perdre à l'homme pour se remettre en garde permit à Zabimaru de faire une coupure profonde et superbement dégoulinante de sang vermeil dans sa cuisse. Il laissa échapper un cri de douleur étouffé mais son air ironique ne disparaissait pas, malgré le désormais sérieux visage qu'il arborait. Moi, je souriais, curieusement je prenais plaisir à sentir le parfum de la vengeance, non pas le parfum, le poison de la vengeance s'insinuer en moi, couler dans mes veines avec mon sang, sectionner des liens sentimentaux que je n'aurais pas imaginé pouvoir à nouveau éprouver maintenant que je savais ce qu'était la mort, et avait conscience de pouvoir la donner sans ciller. Mes pensées viraient en moi, tels des papillons, magnifiques et éphémères, de bons souvenirs d'enfance, ou mes premiers pas en tant que ninja, le visage souriant de mon père devant mon bandeau de Genin ... Tout ces souvenirs faisaient partit du passé, désormais, je n'étais ... Plus le même ...
Et c'est ce nouveau Clad qui se précipita à nouveau sur le déserteur qui avaient tués ses comapgnons avec la ferme intention de le tuer, un Clad plus mur, mais qui avait encore tellement à apprendre, un fruit mangeable, mais dont l'ont peut encore attendre un meilleur goût ... | |
| | | ??? Uchiwa PnG
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| Sujet: Re: Montagnes surplombant le village Mer 12 Déc - 17:47 | |
| Le sang perlait. L'homme en face de moi eut un léger rictus de souffrance et de dégoût devant ses propres blessures. Sans doute avait-il l'habitude de voir du sang, mais pas le sien, et là, il était pour ainsi dire servit. Les coupures étaient importantes. Elles saignaient abondamment et je le regardais dans les yeux avec un sourire impassible. Un faux-sourire. La réalité était tout autre, je sentais sur le bout de ma langue le goût métallique caractéristique du liquide vermeil. Et j'appréciais. Non, je n'appréciais pas, je m'en délectais. L'homme avait posé la main sur le deuxième katana qu'il avait auparavant eut l'impossibilité de prendre, devant la rapidité de Shimatsu, et prit une pose des plus singulières. L'un de ses bras était tendu en avant, et brandissait le katana de façon parallèle, et droit vers ma tête. Le message était clair. L'autre bras était replié au niveau du coude et brandissait, lui, le katana vers mon ventre. Un message tout aussi clair. Je mis mes deux katanas en croix devant moi, ma façon caractéristique de me battre.
D'un point de vue extérieur, on pouvait clairement dire que la technique déciderait du vainqueur de cet affrontement, tout du moins au niveau des combats aux katanas. Étant donné que le Chuunin semblait décidé à venger par sa lame la mort de ses coéquipiers et que son adversaire ne pouvait pas utilises ses genjutsus ils en étaient tout deux presque obligés à devoir utiliser leurs armes blanches. En conservant ce point de vue extérieur on pouvait s'attendre à un combat prometteur : les deux gardes étaient difficiles à passer. Grâce à ses katanas déjà pointés vers l'avant, le déserteur prenait l'avantage de rapidité sur son adversaire, il attaquerait plus vite. Alors que le Chuunin de Konoha, lui, était dans une garde réduisant son champ d'attaque, plutôt basée sur la possibilité de parer et d'attaquer à tout les endroits possibles en un temps réduit au maximum. Équilibré, en prévisions.
** Deux katanas ? Sa garde est étrange, plutôt portée vers l'offensive. Je suppose, d'après les empreintes que j'avais vu et la taille des katanas que ses armes sont lourdes mais qu'il doit posséder quelques armes à côté, peut-être une pléiade d'armes de lancé. Il doit être lourd tout de même, plus que moi d'ailleurs. Je dois tenter de jouer là-dessus, et de le surpasser au maniement du katana. Avec mon sharingan et ma toute nouvelle vitesse sa vitesse devrait être contenable, même si elle est toujours plus grande que la mienne je devrais gérer ça sans problème. Ses genjutsus sont inutiles contre moi et ma pupille. Sait-il qu'il a déjà perdu si il ne me bat pas aux katanas ? **
Les premiers échanges seraient sûrement violents. Qui des deux protagonistes allait imposer sa loi d'entrée et démontrer qu'il était le plus puissant ? Les deux lames vertes émeraudes du déserteur partirent en premier vers leur opposant, celle tendue devant s'avança pour m'empaler d'entrée de jeu. J'esquivais d'un mouvement souple et empêchait un retour de la lame en la faisant glisser sur Zabimaru dans un chuintement de ferraille ponctué d'un jet d'étincelles. J'avais volontairement esquivé vers la droite pour qu'il ne puisse pas enchaîner avec son autre arme et il perdit quelques secondes à se replacer. Quelques secondes de trop. Je repris l'initiative dans l'assaut, Shimatsu décrivit une frappe diagonale meurtrière, mais se heurta à une parade lourde, elle me fit avoir un mouvement de recul et je dus également perdre les secondes nécessaires au replacement. Quelques secondes de trop, une fois de plus, et les attaques changeaient de camp. Nos niveaux semblaient égal de par ce fait, mais ces phases d'attaques s'allongeaient et les miennes rétrécissaient, ne devenant plus que de simples sursauts, le plus souvent trop téméraires et qui permirent au Jounin de m'administrer deux magnifiques coupures sur le côté du ventre et sur la cuisse droite. La coupure a ma cuisse me lançait, m'empêchant de complètement me concentrer sur ce que je faisais et mes parades devinrent brouillonnent, sans mon sharingan, il ne faisait aucun doute que mes esquives ne seraient pas suffisantes à obstruer les défauts de l'armure, défauts causés par ma déconcentration. Ses deux lames volèrent en même temps vers mon ventre et s'écartèrent au dernier moment, éclatant la protection formée par mes katanas en les voyant valser sur les côtés, il n'avait plus qu'à avancer les bras et j'étais finis ... Mon sharingan tourna sur lui-même un bref instant, les virgules s'agitèrent dans une danse frénétique, une ronde autour d'un feu de joie ...
Les deux katanas de mon adversaire semblèrent prêts à transpercer mon corps, et dans un souffle de vent soudain, ne rencontrèrent que le vide. J'avais effectué un petit mouvement de cheville, plutôt par réflexe et par instinct, et je me retrouvais sur me côté des armes. Ma main se posa sur Zabimaru, mon arme fétiche. Il profita du fait que je n'étais pas en position pour à nouveau tenter de me transpercer, un geste souple me permit d'esquiver et d'un bond je pus poser la main sur mon deuxième katana. Shimatsu et Zabimaru étaient réunis. La Nuit ne pouvait se passer de sa Bête. J'entendis grommeler le déserteur, quelque chose comme 'foutue pupille', ce qui m'arracha un léger sourire amusé. Il n'avait encore rien vu de la puissance d'un Uchiwa. J'aurais put tout de suite en finir avec lui, à vrai dire, la puissance de feu que j'avais acquérit aurait due me permettre de pouvoir le réduire à rien en un instant, mais j'avais à coeur de le transpercer comme il avait transpercé Endo et Devinian, pour honorer leurs souvenirs avec l'ironie du sort la plus propice à la plus douce des vengeance que je pouvais imaginée. Une vengeance totale. Il ne m'avait jusqu'alors de mon niveau en technique au katana, mais un seul de ses assauts me fit déchanter. Il arriva sur moi tout en vitesse, et tenta un premier assaut diagonal, la base du katana, la technique de frappe Alpha, coup peu ordinaire et plus puissant que la norme, mais si facile à esquiver avec la connaissance de ce coup et le sharingan ... Zabimaru para sans aucun problème sous l'influence des mes mains sûres et confiantes. Je le vis avancer son deuxième katana de son attaque caractéristique, et l'arme partit droit vers mon ventre, sur un point vital bien exposé, j'esquivais sans problème ... Gamma, je connaissais. Cependant, j'avais dû écarter mes lames et il eut le temps de pivoter sur lui-même tandis que je me remettais en garde et un coup lourd partit droit dans mon ventre, le plat de sa lame rencontra mes deux katanas placés ici en opposition, et si je reculais un petit peu dans mes appuis, je ne bronchais pas. Bêta. Trop classique, à nouveau, pour m'avoir.
** Notre niveau doit être à peu près semblable, à voir ces attaques, cependant il cogne plus fort que moi, pas assez pour me désavantager, mais tout de même. Grâce à ma maîtrise plus fluide et mon sharingan je devrais pouvoir l'avoir. Techniquement nous sommes à égalité, sur la vitesse également avec ma pupille. Bien, cela me semble encore largement ouvert. Je vais gagner, où pourrait-on trouver une autre solution ? **
Il se jeta sur moi katanas en avant et mes lames plièrent, sans lâcher. Son visage était à quelques centimètres du mien, je pouvais apercevoir le fond de ses yeux, ils n'étaient que calme et confiance en soi, avec un brin d'ironie presque vexant pour le combat équilibré qui se déroulait, et un amusement marqué, il prenait plaisir à combattre même lorsque cela n'avait aucune utilité. Ses cheveux noirs, salit par plusieurs jours dans la poussière des décombres d'Iwa, voguaient devant son visage doté d'un si étrange sourire, qui sonnait trop faux. Il appuya un peu plus sur les lames et sa voix me parvint, avec toujours ce calme et cette assurance ... Troublant.
- Pas mal. Mais tu n'arrives pas encore à mon niveau, jeune Uchiwa ... Je te pensais plus coriace pour un Uchiwa ...
Je fus repoussé par un mouvement de lame et me retrouvais quelques mètres plus loin, sans trop d'appuis. Je le vis clairement venir : la main prête à une attaque basée sur la méthode de frappe Alpha. J'anticipais déjà, ce qui lui permit de faire une rotation sur lui-même, et d'envoyer sa lame sur moi dans une frappe qui serait sûrement de type Bêta ...
** Une feinte trop lente, bien essayée ... Non ... Que ... ? **
Il prit de l'élan pour une frappe diagonale ! Que faisait-il ? Combinait-il la méthode de frappe Alpha et Bêta ?
** Non, pas seulement ... **
La force de Bêta, la technique d'Alpha, et la précision de Gamma ! La frappe diagonale visait directement l'un de mes points vitaux ! Zabimaru et Shimatsu durent, ensemble, déployer toute leur force de résistance pour stopper l'attaque, mais elle réduit mes appuis à néant et anéantit ma garde, son autre arme avait tout le loisir de montrer l'affuté de son tranchant ... Une zébrure de sang sur un océan de poussière ... La lame avait été tellement rapide que je n'en avais rien vu, mais j'avais esquivé le gros du coup et il avait raté mes points vitaux grâce à mon mouvement de réflexe. Le sharingan démontrait sa puissance d'esquive, encore une fois. Je criais en mon for intérieur, je criais combien j'adorais ce combat, ce combat que j'avais rendu plus difficile, plus amusant, en m'imposant des règles factices. La réalité revint trop vite vers moi, comme un boomerang mal lancé qui vous revient dessus en effleurant vos mains. Une mauvaise interception. J'avais une mission à remplir.
** Après, j'ai encore du temps avant midi ... Oui, j'accomplirais mon devoir et mes revanches personnelles, on ne pourra rien me reprocher du moment que la mission est remplie ... **
- Tu as perdu jeune Uchiwa. Tu ne pourras pas battre Oméga.
Une phrase qui sonnait sur un ton de constatation. Je ne perdrais pas, c'était certain, mais il était vrai que la victoire semblait compromise. Comment pouvais-je contrer sa technique Oméga ? Il arrivait à nouveau sur moi, je savais que sa chargé aurait la puissance, la technique et la précision, qu'en apparence elle serait donc complète et parfaite. Et que je ne pourrais rien y faire. Oui mais voilà, ça ne me plaisait pas. Ses lames partirent vers moi dans un mouvement simple et j'esquivais, puis parais, il profita du premier moment de relâchement pour effectuer son pivot et frapper comme précédemment ...
- Héhéhé, meurs, jeune Uchiwa ! Cette fois tu n'en réchapperas pas ! Hahaha ... Gné ... ?
Accompagnement musical
Les virgules dansaient dans mes yeux. Je fis le même mouvement de pivot que lui, je sentis la force déferler dans mon bras quand celui-ci partit vers le Jounin, et je le dirigeais rageusement vers l'un de ses points vitaux au même titre que lui ... Les virgules s'arrêtèrent d'un coup et l'horreur passa dans les yeux de l'homme ... Nos coups se heurtèrent dans un grand fracas, mais je lâchais Zabimaru de suite, le laissant s'emporter dans son élan sans me soucier plus longtemps de lui ... Les virgules semblèrent frémir un instant, tandis qu'une violente envie s'empara de moi, celle de le laisser en vie. Presque aussitôt, je sentis le violent désir de le tuer s'emparer lui aussi de moi. Deux désirs opposés se battaient en moi, il était à ma merci, Shimatsu était plus rapide que ses deux armes et lâcher Zabimaru pour me permettre une nouvelle rotation m'avait assuré la surprise ... Les virgules tremblaient presque, elles semblaient réfléchir ... Puis l'arme partit ... Puissance, technique, précision.
- Oméga ! Pourfends les ténêbres, Shimatsu !
L'homme lâcha ses deux lames et ses yeux s'agrandirent. Shimatsu perfora son corps comme si il n'était qu'une vulgaire botte de paille, rien d'autre. Tout était terminé, il ne le comprit qu'en étouffant son dernier murmure ... La Bête avait gagnée.[Oméga acquis] | |
| | | ??? Uchiwa PnG
Nombre de messages : 2193 Age : 32 Date d'inscription : 13/07/2006
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| Sujet: Re: Montagnes surplombant le village Mar 18 Déc - 22:01 | |
| Un sentiment étrange, une chaleur inattendue, s'insinua en mon corps tandis que la lame, noire tels les ténêbres, transpercait l'homme avec facilité, une caresse. Une caresse mortelle, mortellement silencieuse. Le sang s'écoula tout d'abord lentement sur le froid métal de Shimatsu, puis tomba en petites gouttes sur le sol sablonneux, poussiéreux. Un flot vermeil jaillit soudainement, éclaboussant le bras qui tenait le katana, un bras à peine musclé, encore frêle malgré tout les efforts perpétrés pour le rendre fort. Non, en fait, il n'y avait pas qu'un sentiment dans mes veines, mais toute une toile. Une toile bien emmêlée. Mais l'araignée qui survolait cette toile, qui pouvait l'utiliser à ses fins pour emprisonner ses victimes, ou à loisir sectionner des fils, en recréer, était bien ce sentiment féroce de revanche, de vengeance. Outre le fait que l'affront subit lors de ma première rencontre avec cet homme venait d'être lavé par ma victoire et sa mort, il y avait la satisfaction de pouvoir regarder la tête haute et le regard fier mon passé, en particulier les souvenirs douloureux de ma première mission en tant que chef d'équipe. Ces souvenirs douloureux ne s'étaient pas perdus, mais je pouvais désormais véritablement les ranger à une place tout autre, et les oublier partiellement pour vivre ma vie. Remords ... Remords ... Je vous ai vaincu ..?
** Endo, Devinian, c'est la dernière chose que je pouvais faire pour honorer votre mémoire. Je pense que désormais, je peux ranger votre souvenir à sa place. Je n'ai pas put vous sauver à l'époque, mais je jure sur ce souvenir que j'ai rangé, que je ferais tout pour protéger mes compagnons, désormais ! **
Je secouais légèrement Shimatsu pour qu'elle glisse, dans un efflux sanglant, hors du corps inanimé du déserteur et la rangeait d'un mouvement lent, pensif dans son fourreau. Après avoir récupéré Zabimaru je composais les signes de l'Honenza no jutsu afin de brûler le corps du déserteur et de ses deux acolytes. Un rire sarcastique sortit du fond de ma gorge, à peine audible, même si l'on tendait l'oreille vers moi. Un rire qui me permit de ne pas laisser couler de larmes. Une armure, en quelque sorte. Une armure contre mes sentiments. C'est dur d'être ninja. C'est dur de s'opposer à ses sentiments. Pourquoi ais-je fait certaines erreures ? Est-ce que ma jeunesse est la seule cause de mon inexpérience ? Pour devenir plus fort et plus impassible il me fallait donc juste vieillir ? Le feu s'estompait déjà, les dernières cendres mourraient sur les rares pierres qui entouraient le bûcher improvisé, et moi, je me demandais si j'étais devenu plus fort ou si je m'affaiblissais. Futile.
Le soleil approchait peu à peu de son apogée, j'aurais sûrement le temps d'explorer le gros des montagnes sur un petit périmètre, derrière les ruines du village d'Iwa. Ce qu'il me fallait c'était surtout ces fameux sceaux. Ils étaient au pied de ces montagnes, et il me fallait voir la cassure, là où la montagne ce serait écroulée sur le village d'après les témoignages. La désagréable idée que rien n'était simple dans cette mission me traversa l'esprit de part en part. Qu'en était-il, en vérité, de cette catastrophe ? Le saurais-je un jour ? J'avais vraiment envie d'aider ce village qui m'avait sauvé. Et en songeant à mes trois coéquipiers de ce qu'on pourrait appeler la nouvelle 'Koniwah Team', cette envie grandissait. Shisui, avec lequel je m'étais battu à l'examen, côte à côte. Notre amitié était sur de bonnes bases, et je n'avais pas hésité à affirmer l'alliance de nos clans à l'examen, en défiant par la même occasion le clan Aburame. Kanashi, en quelque sorte un rival, mais dans le bon. On ne se connaissait pas vraiment, mais sa personnalitée calme avait eut le mérite de m'intriguer. Nous avions combattu deux fois sans pouvoir véritablement exprimer notre talent l'un et l'autre, un jour le vrai combat arriverait, et ce jour-là l'arène, la foule, le monde ninja ne pourrait que voir que la Koniwa Team était formée des meilleurs ninjas ... Et Okami. Elle, je la connaissais à peine, mais cette étudiante était unique en son genre. C'est cette dernière qui coupa court à mes pensées, m'empêchant par la même occasion de me creuser la tête. Sa voix me parvint à travers la radio accrochée à mon oreille.
- Ici Okami, vous m’entendez ?! ... J’ai trouvé deux survivants, je répètes : Il y a deux survivants !
J'écoutais avec un intérêt certain, mais je ne fis rien. Shisui ne devait pas être loin, il viendrait l'aider. Enfin, puisque le silence suivit cette annonce, je le supposais. Okami aurait sûrement réitérée sa demande, dans le cas contraire. Et puis, j'avais confiance en eux, ils feraient tout pour aider leur ancien village, et c'est pour cela que Choji les avaient choisit, et m'avaient placé à leur tête. Car ils étaient les plus à mêmes pour réussir cette mission, pas par leurs compétences, mais par leurs motivations et leur envie de réussir, de découvrir ou venger leur ancien village. Et Choji avait dû voir cela, quelque part, et si j'étais le plus à même à les diriger c'est que j'étais le seul à les connaître un peu tout trois. Choji ne faisait donc vraiment rien au hasard, quel Hokage incroyable. Plus que jamais j'avais envie de le vaincre un jour, pour prouver que je pouvais m'élever au rang du meilleur et que je pouvais le protéger. Car c'était l'un des membres de ma famille, Konoha. Et pas des moindres. Kanashi, Okami, Shisui ... Eux aussi faisaient désormais partie de cette famille. Je ne devais pas les laisser tomber.
** Dépêchons, je dois être rentrer au camp pour environ midi. Il ne s'agit pas d'être en retard ! Je dois montrer l'exemple, après tout je suis le chef de mission. **
D'un pas assuré, je me mis à marcher sur les canyons Iwaiens, la poussière virevoltante me fouettant le visage et me piquant les yeux presque à chaque pas. Foutue poussière. Il ne se passait rien, en plus, dans ces montagnes. Et puis ces paysages qui se ressemblaient tous achevèrent de m'impatienter, il n'avait pas l'air d'y avoir grand chose d'intéressant ici. Mes yeux rouges passaient sur ces mêmes paysages d'un air ennuyé, à peine masqués par mes paupières à demi-fermées. Un léger bruit sur ma droite me fit instinctivement poser la main sur un kunaï dans la pochette accrochée sur la droite de ma ceinture. Mais, à travers l'épais brouillard de saletée, je pus voir sur le rocher un petit animal aux pattes ventouseuses et au frêle corps protégé par une simple peau d'écailles. Un lézard. L'apparition du petit reptile me rappela comment j'avais sursauté à Iwa, la première fois que j'étais venut et que je m'étais trouvé en présence de l'un d'entre eux. Sur un roche, se dorant au soleil, il avait tenté de fuir en me voyant approché. Souvenirs inutiles. Souvenirs quand même.
** Putain j'ai faim. **
Eh oui. Après un intense effort j'avais l'habitude de manger un bon casse-croûte histoire, ou deux. Mais là, le moins qu'on pouvait dire, c'est qu'il n'y avait rien à manger.
** Faudrait inventer une technique ninja pour invoquer d'la bouffe ... **
Quelle perspective alléchante qu'était de pouvoir invoquer de la nourriture en plein combat pour patienter en attendant que l'adversaire vous trouve, ou bien après pour pouvoir se remettre de ses émotions. Je farfouillais nerveusement dans mes poches, m'attendant à trouver une barre céréalière ou chocolatée, ou quelque chose comme ça, j'en prenais d'habitude les matins pour aller à l'entraînement, au cas-où. Cette fois je n'en trouvais pas. J'avais oublié d'en prendre, tout heureux d'aller à Iwa en mission. Rah. Et cette poussière qui me soufflait dans les yeux. Je regardais pensivement un rocher, comme si celui-ci aurait put être bon une fois cuit. Encore un petit bruit, le lézard. Un sourire carnassier étira mes lèvres. Deux minutes après le pauvre lézard ... N'était plus et il avait été cuit et décarcassé.
** Pas mauvais, y'a pas beaucoup de viande mais ça requinque ! **
L'instinct du prédateur ... Une magnifique illustration de psychologie masculine que je vous fait ici-même, dans les canyons d'Iwa, en mangeant ce petit lézard imprudent. Je me sentais mâle, à ce moment-là. Fier d'avoir assouvit une créature, quelle qu'elle soit et de l'avoir dévôrée de ma puissance et de mon autorité. C'était jouissif. Mais il y avait au-delà de ces sentiments ciblés ... Sentir dans ses mains le pouvoir absolu sur un être de cette terre, sentir les ficelles sur le bout de ses doigts, savoir qu'il suffit d'en sectionner une ou de la bouger pour faire de l'autre ce que l'on voulait, connaître le programme de la marionette que l'on dirigeait, s'amuser un instant, et finalement en terminer ... Et pour cela il fallait le pouvoir et le talent.
** Je me demande si il y a vraiment quelque chose ici. **
Il passa presque une heure à marcher de long en large de ces montagnes cendreuse, inutilement, étant donné qu'il n'y trouva rien d'intéressant pour sa mission. Après son combat égoïste, il y avait ce sentiment d'avoir gâché un temps précieux. Pas de trace des sceaux, ils étaient effectivement brisés, mais on pouvait en revanche bien voir la section de la montagne. Quelques graviers tombaient dans le fond de la vallée lorsque j'approchais le pied du bord, en bas je pouvais voir les ruines d'Iwa. Il n'y avait rien ici, j'avais perdu trop de temps, il était temps de retourner au campement ... Campement. | |
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