Next Generation Rebirth
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| Versants des montagnes et allentours du village. | |
| | Auteur | Message |
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Tashiro Nara Genin de Konoha
Nombre de messages : 731 Age : 33 Village caché : Konoha Specialisation : Medecine Sensei : ... Date d'inscription : 10/07/2006
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| Sujet: Versants des montagnes et allentours du village. Ven 30 Nov - 0:01 | |
| (Ici se feront mes postes pour la mission.) | |
| | | Tashiro Nara Genin de Konoha
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| Sujet: Re: Versants des montagnes et allentours du village. Ven 30 Nov - 0:02 | |
| Kanashi marchait furtivement sur ce qui avait jadis été le territoire de sa propre patrie. Chacun de ses pas dégageait un petit nuage de poussière. Comme le lui avait demandé Clad, il était parti vers l’Est avec pour objectif de contourner le village et d’essayer de recueillir des informations en route. Il avait donc directement coupé à travers les collines de roches et se dirigeait vers les montagnes. En effet, les alentours signifiaient sans aucun doute le début des versants qui étaient relativement doux avant de prendre leurs ascensions. Bon nombre de paysans et personnages isolés avaient donc construit leurs maisons dans cette zone.
La première chose qu’il sentit fut le vent qui se levait. Il dégageait sur son passage des petits soulèvements de poussière irréguliers. Le sable commença à piquer sur la peau de Kanashi. Le Genin se recouvrit alors la tête avec un foulard beige qu’il avait emmené avec lui. À le voir, on aurait pensé qu’il avait toujours vécu dans le désert. Ce qui n’était pas tout à fait faux. Il reprit sa marche, inlassable sous la pression du vent.
Il arriva bientôt en vue de ce qu’il cherchait : les versants de la vallée. À ce niveau, quelques arbres étaient encore debout et l’herbe était d’une couleur vert brun. Çà et là trônaient des amoncellements de rochers qui, sans aucun doute, venaient de bien plus haut. C’était un peu comme s’engager dans un cimetière aux monuments. Traverser ce territoire détruit, parsemé de tas imposants, était une dure épreuve. Kanashi s’attendait, à chaque tournant de se retrouver nez à nez avec un cadavre. Il n’en avait pas encore rencontré, mais il savait que le moment ne tarderait plus. Et il le redoutait.
D’un coup rapide de la main, il enleva son foulard car il était en quelque sorte à l’abri du vent.
L’odeur le prit directement à la gorge. Il n’en avait pas pris conscience avant car le foulard l’avait protégé mais maintenant il sentit bien qu’il était proche de quelque chose. L’air, dans sa bouche, devint acre et sèche. N’importe qui aurait senti la même chose. Cette odeur de cadavre en décomposition, de cette chair laissée à l’abandon était insupportable. Kanashi remit le foulard et avança vers l’endroit d’où cela provenait.
Au détour d’un amoncellement il se retrouva nez à nez avec le cadavre d’un homme. Il était allongé face contre terre,… Enfin s’il avait encore eu une face. À l’endroit ou aurait dû se trouver sa tête, un énorme bloc prenait place. Ses deux bras étaient tendus vers le rocher comme s’il avait voulu sauver quelqu’un qui aurait été en dessous. Kanashi déroula son ombre qui se faufila sous le rocher. Il sentit bientôt à son contact des peaux, des os, des êtres humains ou du moins ce qui en restait. Ils ne devaient pas faire plus de cinq millimètres d’épaisseur maintenant. Une peau était encore plus tendre que l’autre et apparaissait beaucoup moins.
Cette sensation le dégoûta au point tel qu’il vomit. Il savait maintenant ce que le père avait voulu sauver. C’était sans doute sa femme et sa fille, sur lesquels il avait vu tomber le rocher et n’ayant d’autres choix que de tenter l’impossible était monté avec elles vers les vastes terres du paradis.
Kanashi était maintenant agenouillé et devant lui se tenaient les restes de son dîner du matin. Il se sentait perdu, ne savait pas quoi faire contre tant d’horreurs. Il sentait en lui un profond sentiment de crainte et d’effroi. C’était la première fois qu’il était confronté aussi durement à la mort et s’il avait su ce que cela faisait, il aurait tout fait pour l’éviter.
Il se releva péniblement et entreprit la pénible tache qui lui était maintenant désignée. Le plus horrible fut sans doute de détacher les dernier restes du coup du corps. Couper avec son katana lui donna l’impression, pendant quelques secondes, d’être un boucher pour mort. Un homme qui enlevait ce qui n’était pas bon chez l’être humain.Les vers qui sortirent à ce moments du coup de l’homme faillirent donner à Kanashi une nouvelle nausée. Il tira l’homme par les pieds, tout doucement afin de ne pas salir encore plus son pauvre corps. Il balaya du regard les environs à la recherche d’un endroit pour creuser une tombe. Il se mit d’accord sur une parcelle de terre située en dessous d’un haut chêne. Il ne prit pas beaucoup de temps à creuser la tombe. Sa force naturelle aidée par la terre assez molle étaient en eux-mêmes d’assez bon outils.
Lorsque l’homme fut enterré comme il se le devait, Kanashi planta une croix en bois sur la terre fraîchement remuée. Dessus, il grava au Katana ces quelques mots :
Ci gît celui qui mourut pour ceux qu’il aima . Que son âme repose en paix à leur cotés.
Kanashi continua son chemin sans se retourner vers la tombe d’un homme qui fut brave jusque dans la mort. Même s’il se trouvait sur les cotés de la vallée, il traversa quelques hameaux de maisons déserts. Seuls une odeur pestilentielle régnait dans ce monde mort. Alors qu’il désespérait de plus en plus à rencontrer âme vivante, Kanashi tomba nez à nez avec une autre de ces scènes qui peut marquer la ville d’un homme à tout jamais. En plein milieu de la route, un rocher s’était écrasé sur une petite fille d’environ neuf ans. Il était tombé tel que tous les organes de la petite étaient sortis par la bouche s’étalait devant elle, enfin devant sa tête. Le reste du corps étant enseveli sous le rocher. Le cœur, le foie et le reste des poumons trônaient au milieu d’une mare de sang et d’e boyaux.
* Ho mon dieu ! …. Quelle horreur… *
Kanashi sentit le désespoir monté en lui. La vue de cette fillette écrasée lui donnait une envie de meurtre, de meurtre à celui qui était derrière tout cela. Il s’approcha doucement de la gamine. Il sentait déjà son corps frémir à l’idée qu’il doive nettoyer tout cela. Avez-vous déjà été confronté à une situation pareille ? Vous êtes obligé par vous-même de faire une chose que vous n’acceptez pas de faire ? Il s’apprêtait à rendre le cœur entre ses doigts tremblants lorsqu’un aboiement lui fit faire volte face. Un énorme berger allemand lui fondait dessus et l’obligea à dégainer son arme en toute vitesse.
Le chien passa à côté de lui et commença à faire des restes de l’enfant un repas de luxe. Kanashi regarda ce spectacle avec une lueur de dégoût. D’où pouvait bien venir ce chien ?
« Je n’ai jamais eu le courage de le faire, c’est une bonne chose qu’Ochki s’en charge… »
La voix était venue de nulle part et sonna aux oreilles du Nara comme si une explosion avait retenti dans sa tête. | |
| | | Tashiro Nara Genin de Konoha
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| Sujet: Re: Versants des montagnes et allentours du village. Ven 14 Déc - 19:18 | |
| L’homme qui se tenait en face de lui était d’une grandeur anormale. Il portait un long manteau de fourrures fauves et tenait à la main, une lance de fortune, fabriquée à partir d’un bout de bois et d’une pierre taillée. Ses cheveux étaient d’un désordre impossible et il n’y avait aucun doute sur le fait qu’il ne s’était pas lavé depuis fort longtemps. Il adressa un sourire au jeune Nara qui pu alors apercevoir des dents jaunes et désordonnées. Son regard noir et profond exprimait une force de volonté incroyable et Kanashi faillit baisser la tête en le croisant. Cet homme semblait sortir directement d’un conte ou il aurait adopté le rôle du bûcheron en plein cœur de la foret. La seule différence avec le conte était que l’on se trouvaient sur les ruines récentes d’un ancien village et que la présence d’un bûcheron aux abords de ces ruines aurait été plutôt surprenante. L’individu s’avança sans crainte vers un Kanashi éberlué. Cet homme le fascinait et l’inquiétait à la fois. Il ne s’était pas attendu à trouver âme qui vive aussi rapidement. L’homme qui se tenait en face de lui pouvait sûrement l’aider à répondre à de nombreuses questions et cela inquiétait le Nara. Il avait peur d’apprendre la vérité. Ne savait pas trop comment il réagirait s’il savait qui était derrière tout cela. Est-ce que quelqu’un qu’il avait jadis connut était encore vivant et pourrait raviver en lui les souvenirs de sa jeunesse ? Il pointa en tremblant son katana vers l’homme aux peaux de bêtes. Du coin de l’oeil, il continuait de surveiller le chien qui se régalait du corps de la petite.
«Cela fait des jours que je passe devant sans jamais avoir le courage d’ensevelir son corps. Je suis un lâche. »
L’homme paressait malheureux et Kanashi pu bien voir qu’il devait avoir dans la cinquantaine. Les rides de son visage apparaissaient plus clairement que quelques instants plus tôt. Dans ses yeux, la force qui s’était propagée quelques minutes avant avait laissé place à une sorte de mélancolie.Il semblait triste et dans le besoin de se confier à quelqu’un. Kanashi n’en vit pas un danger immédiat et abaissa son arme. Lorsqu’il prit la parole, sa voix était dure et froide. Il ne fallait pas laisser l’homme penser qu’il était faible.
« Ma mère m’a toujours appris à me présenter lorsque je parle à quelqu’un. Et je l’ai toujours fait, même ici, à Iwa. »
L’homme sembla piqué au vif. La froideur et la distance que Kanashi mettait entre eux semblaient l’avoir choqué. Il remue la tête en signe d’énervement et répondit avec force et colère.
« Sache que jamais personne ne m’a parlé sur ce ton jeune homme,à moi, Kazuo Shimazu. Le plus grand chasseur’ qu’Iwa n’ai jamais connu. Je devrais te châtier sur le champs .À moins que des excuses ne me soient faites dans les instants à venir… »
L’homme semblait tout à coup réellement impressionnant et Kanashi préféra répondre à ses attentes plutôt que se lancer dans des querelles inutiles. Il avait trop besoin d’informations pour mettre son orgueil en premier plan. Il calma son ton et regarda l’homme dans les yeux. Il devait adoucir l’homme sans pour autant lui laisser l’occasion de penser qu’il lui était supérieur.
« Excusez-moi de vous avoir adressé la parole sur ce ton-là mais vous devez me comprendre. Je viens de Konoha, en mission afin de comprendre ce qu’il s’est passé ici. J’étais Genin à Iwa avant et je ne survécus que par miracle. J’ai rejoint Konoha afin d’y trouver un abri. Mon nom est Kanashi . »
Le chasseur parut content. Un large sourire apparut sur son visage. Il avança vers le chuunin et lui donna une claque amicale dans le dos. Le contraste entre les deux être était saisissant. D’un coté un homme qui avait du vécu, robuste et doté d’une charpente volumineuse. De l’autre un jeune homme pas très grand mais bien bâti et possédant lui aussi un physique d’athlète. À la seule différence que c’était beaucoup moins flagrant que chez la plupart des pro-taijutsu.
« Tu me plais, garçon. Peu de gens seraient capables de revenir sur ces lieux après une telle catastrophe. Je vais t’aider du mieux que je peux. Je connais une taverne non loin d’ici ou els rares survivants se rassemble quasiment toute la journée. La plupart sont complètement désorientés et ne savent que faire de leurs journées. Sans cette auberge, beaucoup seraient déjà morts depuis longtemps. Viens suis-moi. Là-bas tu pourras te renseigner le mieux du monde. »
Le géant parti à grandes enjambées dans la poussière. Kanashi du courir un peu afin de le rattraper. Haletant, il s’adressa au colosse.
« Et vous, comment se fait-il que vous soyer encore en vie ? Vous avez eu vent de quelque chose. »
Le chasseur parut amusé et accéléra le pas.
« Ho, tu sais. Moi je n’étais quasiment jamais à Iwa. En vérité je n’y allais que pour vendre la viande aux restaurants et les fourrures chez l’armurier. Ce jour-là, j’étais sur la piste d’un puma dans les montagnes. Cela faisait trois jour que je m’acharnais à retrouver la bête et j’avoue que je n’étais pas loin de renoncer. C’était comme si elle sentait que je la suivait et faisait son possible pour m’échapper. Enfin bon, aucune bête n’est capable de tenir tête à Kazuo Shimazu, et celle-ci ne serait pas la première. Je l’ai surpris et adossé contre une falaise. Elle n’avait plus aucune chance. »
Le vieux chasseur marqua une pause, les yeux plongés dans ses souvenirs. On sentait en lui une certaine frustration sans que l’on sache à quoi elle était due. Peut-être que Kanashi allait bientôt l’apprendre.
« Ho oui, je me rappelle bien. Je levais ma lance pour l’achever lorsque les premières secousses se firent sentir. Pour rien au monde je ne voudrais connaître à nouveau une pareille sensation. C’était comme si le sol s’évadait sous mes pieds. Je ne savais pas comment réagir. La bête, elle, ne perdit pas de temps et profita de ma confusion pour prendre la fuite. Malheur ! »
Les points de Kazuo Shimazu se fermèrent sous l‘action de la rage. Le quinquagénaire tremblait sous l’excitation que cette rencontre évoquait en lui. Sûr que s’il avait pu revenir en arrière, il aurait achevé la bête bien plus tôt…
« Enfin bref, le sol sous mes pieds se détachait du reste de la montagne dans l’intention d’aller s’écraser dans la vallée. Dans un ultime réflexe, je parvins à m’accrocher à une petite corniche qui semblait encore bien en place. Je me hissais péniblement dessus, le coeur haletant. »
Kanashi imagina le colosse, sauter pour s’accrocher à la pierre et élever sa masse de muscles. Ce devait être un spectacle effrayant.
« En dessous de moi, je vit la montagne aller frapper le village, c’était vraiment horrible. Je sentais la souffrance de tout ses gens qui aurait pu être moi. Ce sentiment d’impuissance … Rahhhhhhhhh J’enrage rien qu’à l’idée qu’il puisse m’avoir prit. Je mériterai la mort pour cela. Achève moi Kanashi, je le mérite… »
Kanashi parut surprit par les paroles du géant et ne fit aucun geste pour s’emparer de son arme.
« Mais, Monsieur, ne vous en veuillez pas à ce point. Personne n’aurait pu faire quoi que se soit. Personne n’aurait pu prévoir ce qui s’est passé. Ce n’est pas votre faute si le village à été enseveli. Ne vous en portez pas comme responsable. »
Le géant parut reprendre conscience. Il regarda profondément Kanashi puis acquiesça.
« Oui, tu as tout à fait raison. Ce n’est pas ma faute, c’est de la faute de ce type… »
Les pupilles de Kanashi se dilatèrent sous l’effet de la surprise. Il savait quelque chose, et quelque chose d’important.
« Vous avez vu quelqu’un ? »
« Vu, non ! Mais je l’ai entendu. Je n’oublierai jamais ce rire qui a suivi l’effondrement de la montagne. Un rire inhumain qui aurait pu venir du diable en personne. Oui un rire à vous brûler la chaire et vous figer le sang. »
« C’est vraiment intéressant. Cela confirme l’hypothèse d’une action volontaire humaine. J’espère en savoir plus à l’auberge. »
Les deux hommes arrivaient en effet en vue d’une petite auberge, apparemment assez mal en point… | |
| | | Tashiro Nara Genin de Konoha
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| Sujet: Re: Versants des montagnes et allentours du village. Lun 17 Déc - 23:51 | |
| Le bâtiment était âgé. Sa peinture, blanche à la base, était devenue d’un gris sale avec la catastrophe. À certains endroits, la peinture était même carrément partie et laissait entrevoir des briques rouge sang. La maison était bordée par un petit muret à moitié conquit par la mousse. Ses pierres étaient irrégulières et bon nombre avaient déjà été usées par le temps. Il devait maintenant être le repaire de nombreux lézards et serpents. Une fenêtre ornait la façade principale. On avait l’impression que le moindre coup de vent pouvait l’arracher de ses gongs. Mais elle restait en place, luttant courageusement contre les éléments. Derrière ses carreaux poussiéreux, de nombreuses ombres s’agitaient. L’auberge était occupée et il y régnait sans aucun doute une atmosphère assez conviviale.
« Voilà, je vais te laisser ici. Je n’ai aucune envie de traîner avec cette bande de malheureux incapables de se prendre en charge. »
Le géant venait de reprendre la parole et Kanashi sursauta. Aussi bizarre que cela puisse paraître, il l’avait complètement oublié. La vue de cette auberge l’avait complètement subjugué, au point tel qu’il en avait oublié la masse énorme qui se tenait à ses cotés. Le regard du géant semblait se perdre dans la buée qui recouvrait la fenêtre. On sentait que l’envie de rentrer le pressait mais qu’il ne le ferait, lié par un code qui n’avait de sens que pour lui.
« C’est dommage que vous ne voulez pas rentrer. Je vous aurais bien offert un ver en remerciement de ce que vous venez de faire. Enfin bon… »
Le Nara se tut. Il regrettait vraiment que cet homme ne l’accompagne pas. Bien qu’il ne se sentait pas spécialement en danger, la présence du colosse était rassurante pour n’importe quel individu, y compris Kanashi. Le chasseur poussa un soupir d’ennui.
« Non, c’est au-delà de mes forces et tu comprendras bien pourquoi par toi-même. Ces gens sont tellement méprisables. Passer le reste de leurs vies à se bourrer la gueule dans une taverne alors qu’il y a toute une ville à reconstruire, toute une nation à supporter. Je me demande comment certains arrivent encore à vivre alors qu’ils savent qu’ils sont la honte d’une nation qui n’existe plus. En fait, si je devais rentrer dans cette maison, ce serait pour leur donner à tous le repos qu’ils attendent tous et qu’ils n’ont pas la force de s’accorder. »
Les paroles de Kazuo Shimazu étaient lourdes de sens et montraient bien le mépris qu’inspiraient ces personnes pour lui. Le géant tendit sa grande main au chef du clan Nara. Il n’irait pas plus loin, inutile d’insister.
« Sur ce, je te laisse et te souhaite bonne chance petit. Mais n’oublie pas. Un cri, inhumain…Un crime inhumain lui aussi. Tout cela ne laisse rien présager de bon alors arrête toi quand il le faut et ne jette sacrifie pas ta vie pour rien… »
L’imposant personnage siffla entre ses doigts afin d’appeler son chien à lui. Celui-ci arriva aussitôt et se mit à tourner gaiement autour des jambes de son maître. Quel étrange spectacle qu’est celui de voir un berger allemand aussi énorme que son maître lui tourner autour et montrant les crocs, afin de l’entraîner dans un jeux, sans doute souvenir de sa tendre enfance.
« Je comprends maintenant vos sentiments et partage votre désir de m’éloigner d’ici. Mais el devoir m’appelle et je me dois de comprendre ce qu’il s’est passé. Quelles qu’en soient les épreuves. Puissent les ombres vous porter chance pour le reste de votre vie et qu’elle nous emmènent à nous recroiser un jour. »
Lorsqu’il évoqua les ombres, l’interlocuteur de Kanashi parut surpris. Son large front se plissa, de même que la majeure partie de son visage. Il dévisagea le genin comme s’il venait d’y découvrir une chose qui lui avait jusqu’ici échappée. Kanashi lui serra la main et, lui donna, en dernier signe d’adieu, une accolade qui révélait maintenant une force qu’il avait caché jusqu’ici, une force comparable en tout point à celle du géant.
« Merci beaucoup pour ce que vous venez de faire. Je vous en serais reconnaissant à jamais. »
C’était maintenant deux être qu’à première vue tout aurait séparé qui se faisait face. L’un plutôt petit, l’autre étant un géant. Mais la force qui se dégageait de leur corps était comparable aux deux.
« Et bien fiston, tu m’impressionnes de plus en plus et me fais regretter de partir si vite. Néanmoins l’appel de la chasse et une force à laquelle il est impossible de résister. Que les esprits du vent veillent sur toi et t’aident à trouver ce que tu recherche. »
Le chasseur tourna le dos au Nara et s’enfonça dans ce monde sombre et poussiéreux qui avait prit place au village de la roche. Le genin se tourna alors vers l’auberge. À ses yeux, elles était maintenant entourée d’une aura mystique qui lui inspirait crainte et dégoût. Les paroles du chasseur l’avaient touchées bien plus profondément qu’il ne l’aurait cru et rentrer dans l’auberge nécessitait maintenant un effort surhumain.
* Bon, je récapitule. Je viens de rencontrer un chasseur qui m’apprend qu’il se trouvait dans les montagnes au moment du drame. Il a failli y laisser la vie qu’il ne doit qu’à un réflexe. Il m’a dit qu’il avait entendu un rire de dément après que la montagne n’ai enseveli le village. C’est donc bien une personne qui est la cause de la destruction du village… Me voici maintenant devant une auberge dans laquelle se trouve la majorité des Iwaiens rescapés et qui ne font rien pour préserver leurs racines et noient leurs sorts dans l’alcool. Ca promet *
Kanashi se dirigea résolument vers la porte d’entrée de l’auberge. L’heure était aux révélations.
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| | | Tashiro Nara Genin de Konoha
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| Sujet: Re: Versants des montagnes et allentours du village. Mer 19 Déc - 13:42 | |
| Comme un condamné à mort se préparant à monter sur le bûcher, Kanashi poussa doucement la lourde porte de fer qui séparait le monde du désespoir à celui de la réalité.Une vague de chaleur l’assaillit dès que la moitié de la porte fut ouverte. Sa source était un grand feu qui se consumait dans l’âtre d’une immense cheminée surmontée d’un rebord en ivoire. Assis en demi-cercle face à ce foyer providentiel, cinq hommes discutaient sans vie, chacun étant emmitouflé dans un long manteau de fourrure. Le regard de Kanashi fut attiré par les mains de l’un deux. Elles étaient longues et fines et laissaient entrevoir de nombreuses cicatrices. L’homme tourna la tête à son approche. Ses yeux étaient d’un brun profond et Kanashi eut l’impression que son esprit venait d’être mit à nu. Cet homme le scrutait, lisant ses pensées sans aucun doute. Il détourna le regard et observa le reste de la salle. Une dizaine de tables étaient situées un peu partout. La pièce semblait beaucoup plus grande que vue de l’extérieure. Une dame à l’apparence assez mystérieuse se refaisait une beauté en face d’un petit miroir de poche. Deux autre ninjas discutaient avidement dans le coin le plus ombre de la pièce. L’un d’eux semblait complètement hors de lui et ne contrôlait plus ses actes. À chaque mot s’en suivait une suite de gestes incontrôlés et complètement désordonnés. Directement face à la porte, se trouvait un bar à l’allure plutôt miteuse et ancienne. Derrière le comptoir, un vieux barman essuyait un verre avec un torchon à l’apparence assez sale. C’était un homme que ses nombreuses années passées dans le métier avaient marqué. Il possédait une panse à faire pâlir le plus gros des gaulois (XD).Kanashi s’approcha tranquillement de l’homme. Celui-ci en leva même pas les yeux, absorbé par son travail. Le Nara posa son bras droit sur le comptoir et s’y adossa. Il s’adressa directement au barman, ne sachant pas vraiment par ou commencer.
« Hum ! Bonjour ! Vous avez de la limonade ? »
Le barman ne leva même pas la tête et répondit sur un ton froid.
« Nan, c’est pas un bar à chochottes ici. Si vous voulez de la pisse de chat, le mieux c’est d’aller à Konoha. Là-bas vous trouverez toutes les moviettes que vous voudrez. »
* Ha ouai d’accord…Je vois le genre de la maison…*
Kanashi balaya à nouveau le reste de la pièce. Le propriétaire n’était apparemment pas ouvert au dialogue et Kanashi devait donc se renseigner ailleurs. Il s’approcha directement des hommes autour du feux. Il parlaient encore plus bas qu’avant, sans doute assez suspicieux de l’arrivé de l’étranger. Kanashi en jugea pas utile de les déranger, imaginant déjà l’accueil qu’il recevrait. Il se dirigea vers els deux ninjas qui n’avaient pas diminué quant à eux un décibel sonore de leur conversation. L’un d’eux semblai complètement sous les effets de l’alcool. Rien que le faite de se placer dans son voisinage donnait déjà un avant-goût. Kanashi ne perdit pas de temps à les observer Il entra directement en contact, s’interposant entre les deux hommes.
« Bien le bonjour a vous deux. Je peux vous offrir quelque chose ? »
Les deux hommes regardèrent Kanashi comme s’il venait de descendre du ciel. Le plus bourré fut el plus prompt à réagir.
« Ha, nous ici on ne rechigne jamais sur une bonne bière. Pour sur !!!!!! Mais on aime toujours savoir qui est le bon prince qui nous accorde cette faveur. »
Kanashi sourit. L’homme semblait ouvert à toute forme de dialogue. Cela n’allait pas être difficile de recueillir ce qu’il voulait.
« Et bien, il suffit de le demander l’ami. Mon nom est Kanashi. Et je suis aussi un rescapé d’Iwa sauf que j’ai erré un peu partout afin de revenir ici. En fait, je cherche des renseignements sur ce qu’il s’est passé. Je cherche à comprendre les causes de la destruction du village. Et je me dis que vous pourriez peut-être m’aider… »
Cette longue suite de parole parut d’abord déconcerter le ninja mais celui-ci reprit vite ses esprits et enchaîna directement.
« Et bien Kanashi, on peut dire que tu ne pouvais pas mieux tomber. Je me présente Baiko Tanaka , ancien ambu du village de la roche. T’es un sacré veinard toi. J’étais justement en train de raconter à mon ami l’histoire de notre village. Si tu as envie, bennnnnnnnn tu peux écouter. »
Kanashi prit une chaise et s’assit en face du ninja. Ils étaient maintenant deux à écouter ce vétéran qui leur narrait l’histoire de tout un village.
« Comme vous le savez sûrement, notre village a été crée il n’y a vraiment pas longtemps par un homme exceptionnel. Shodaime. C’était un homme qui possédait un chakra phénoménal. Et cela je peux le dire car j’ai combattu à ses cotés contre le village de Suna.. Il maîtrisait la roche avec une adresse inégalée. Je ne connais personne qui puisse rivaliser dans ce domaine avec lui et cela m’étonnerait que cette personne existe. Iwa fut donc formée par des hommes bannis, chassés des villages environnants. C’était un peu un refuge pour toutes ces personnes incomprises. Shodaime fut directement nommé comme Tsuchikage et continua de pousser Iwa vers l’avant en formant les premiers guerriers de notre feu-village. Des plus méritants dans cette promotion étaient Solian et moi. Ha que c’était une belle époque. À deux nous étions quasiment invincibles et protégions le village contre ceux qui ne voyaient pas son ascension d’un bon oeil. »
Les yeux du ninja s’embuèrent de souvenirs. L’alcool ne semblait plus avoir d’effets sur lui.
« En trois ans, Shodaime réussit à monter une académie et à créer une première volée de ninja capable d’assurer la sécurité dans le village. Notre village était en pleine croissance et cela embattait certains de nos voisins.Le village caché du sable, Suna no kuni ne perdit pas de temps et attaqua notre village, cinq années seulement après sa création. Tous ces lâches. Je les vois encore se jeter sur nos maisons sans défenses mettre à bas nos murs qui avaient demandé tellement d’efforts. J’enrage rien qu’a l’idée que notre terre fut souillée par ces hommes. Personne dans le village n’était prêt à affronter cette menace. Moi-même j’étais en mission et ne pu pas apporter mon aide. Seul le Tsuchikage et quelques ninjas dont Solian, le sage Miraki et la belle Nerina. »
Lorsque le ninja prononça ce mot, Kanashi réagit si vivement qu’il renversa une chope vide qui roula sur le plancher.
« Nerina ? Qui était cette Nerina ? »
« Ho c’était une femme admirable. Je pense que nous en étions tous un peu amoureux. Elle savait se battre, bien mieux que la plupart des hommes. Elle avait touché le cœur de Shodaime au plus profond. Il était éperdument amoureux d’elle sauf que ce n’était pas comme son ninjutsu. Il n’avait aucune expérience avec les femmes. Il n’osait pas dévoiler son amour même si tout le monde le voyait. Lorsqu’elle fut tuée par le capitaine des forces de Suna, notre maitre bien aimé pleura pendant de nombreuses années et soubra petit a petit dans une démence profonde. Sa fille Temari prit le relaix devant son incapacité à gouverner. Elle tint son père emprisonné pour le bien de tous jusqu’au jour ou il réussit à s’échapper. Depuis nous n’avons plus eu de nouvelles de lui. »
C’était suffisant pour Kanashi qui remercia le garde et sortit de l’auberge, non sans avoir payé le barman pour les deux bières qu’il avait offertes. Il prit sa radio et l’activait.
Ici Kanashi. Vous pouvez partir devant je vous rejoint directement.
Reçu. Rendez-vous là où fut la banque d'Iwa autrefois.
Bien recu.
La voix de Clad avait répondus presque instantanément. Kanashi se mit en route. Kanashi part vers l'emplacement de l'ancienne banque d'Iwa | |
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