Un son à la porte. Assis sur son trône, le jeune Hyûuga sembla ne rien avoir entendu, et pour cause, son rêve était tellement entraînant qu'il avait beaucoup de mal à en sortir. Les yeux complètement clos, la tête reposant sur une revue très personnelle où des photos d'hommes légèrement vêtus animaient des articles traitant sans doute des mutations profondes de la société dans sa nature la plus noble. Un nouveau bruit à la porte, comme seule réponse, Kokuo laissa échapper un grognement. Il effaça alors un large filet de bave qui avait finit par sécher le long d'une de ces joues. Qu'est ce qui lui avait prit d'accepter une telle proposition de la part d'Ikkaku ? Enfin, même si les décisions du Capitaine ne pouvait jamais se discuter, il se retrouvait maintenant, accabler de travail, lui qui était de nature joviale, il ne pouvait à présent même plus sortir le soir ... Quelle lourde peine.
Ce fut sa secrétaire qui ouvra la porte en un coup de vent, elle semblait ne pas comprendre que le jounin avait besoin de calme et de douceur, elle hurla qu'il fallait qu'il se rende en ville, car il y avait du nouveau au sujet du procès de l'Hokage.
Les pieds traînants sur le sol, craignant une découverte de la pire espèce, le membre des Hyûuga se demanda ce que pouvait bien faire son supérieur. Il n'en avait aucune idée.
La nouvelle ne tarda pas à tomber en sa connaissance, une simple et vulgaire affiche annonçait la chose. Un message purement lié à la loi, sans aucun sentiment. Les mots étaient durs, sévères.
Son monde intérieur commença à s'écrouler ... Comment des gens pouvaient-il faire ça ? Comment lui même allait-il faire pour empêcher le pire de se produire ?
Il serra le poing, il savait très bien qu'il ne pouvait envoyer de renforts, seuls des étudiants étaient disponibles pour une mission, mais c'était impossible, par leurs niveaux et par le fait que Clad avait déjà à sa charge un étudiant, même si ce n'était pas n'importe lequel, comme le prouvait son appartenance aux Hyûuga.
L'espoir était une chose sur laquelle il ne valait mieux pas compter en général, mais cette fois c'était le dernier recours, si Clad Uchiwa et Nagi Hyûuga ne ramenaient pas l'Hokage avant la date du procès ... Alors, plus jamais ils ne pourraient revoir le chef de clan. Plus jamais ce dernier ne pourrait remettre les pieds au village du feu. Car si un leader ne respecte pas la loi, personne ne la respectera.
Raccroché à cette idée désespérante, que peut être, Akimichi Choji ne reviendrait plus jamais, Kokuo jura de ne plus jamais se plaindre, de ne plus jamais soupirer devant une pile de dossiers à remplir, dans le cas où son supérieur lui serait rendu. Puis, il se mit en quête de la pigeonnière de Konoha, pour transmettre le message à ceux qui symbolisaient le dernier espoir. Une fois que ce fut fait, le jounin rentra à son bureau et se remit au travail.