Habitation d'Hiro et de Monoki

[hrp]j'ai mit mon post d'habitation ici comme la maison se trouve dans la forêt [/hrp]



Monoki habitait la maison qui avait été celle de ses parents, il y logeait en compagnie d’Hiro. C’était une demeure bien trop grande pour deux personnes. On pouvait aisément deviner que jadis elle rivalisait avec les habitations du village même, si pas plus belle. Se trouvant à l’écart du village dans une clairière (qui n’en était plus vraiment une) elle baignait dans une atmosphère de calme et de sérénité, un jardin de belle envergure au quel on pouvait ajouter la forêt de Konoha bien qu’elle ne faisait pas partie de la propriété. Hélas à l'heure d'aujourd'hui la nature avait prit le dessus sur la bâtisse, elle n'était plus entretenue depuis belle lurette, la clairière était florissante de plante et d'arbre. Par certaine vitre cassée la forêt s'engouffrait dans la maison même au point qu'il était impossible de fermer totalement la porte d'entrée et encore moins certaine fenêtre. Une certaine humidité c'était installée au sien même de la demeure ainsi que la nature même au point que des plantes rampante recouvraient à certain endroit le sol, comme vous l'avez compris il n'y avait pas vraiment de limitation entre la nature et la maison de Monoki.

Pour entrer celui-ci avait dû enjamber une racine se trouvant juste devant l'entrée et s'engouffrant dans le hall. Rien qu'à voir cette pièce on pouvait facilement deviner que cette maison avait appartenue à des gens aisé, entre les racines des lier au mur on pouvait apercevoir un papier peint qui avait du un jour être bordeaux et doré. Monoki se défit de sa veste qu’il accrocha à une branche s’engouffrant pas la baie vitrée, qui n’en était plus si vitrée que ça, qu’il utilisait comme porte manteau. Il s’en alla vers la cuisine et prépara un repas pour lui et son compagnon. D’ailleurs où était-il, il lui avait dit qu’il avait quelque chose à faire. Mais quoi ? Il se dit qu’au pire Hiro se réchaufferait son repas en arrivant, après tout il connaissait aussi bien cette maison que notre jeune héros. Après avoir mangés Monoki alla s’installer dans un fauteuil dans le salon, moelleux et épargné par l’humidité par je ne sais quel miracle, peut-être sa proximité de la cheminée allumée toute la journée. Cette pièce obéissait également à la nature avoisinante, en y rajoutant le feu et ses jeux de lumière il y régnait une ambiance fantastique entre le mystère et l’imaginaire. Si on devait y rajouter les petits détails dans le genre des livres rangés entre des racines et les chandelles allumaient aux murs. Au-dessus de la cheminée il y avait un pan de mur vierge de végétation. Il n'y avait que deux choses différentes, son bandeau de Konoha accrochait par deux kunaïs et une multitude d'armes de lancées plantés dans le métal et dans le mur. Il tira sur trois ficelles non loin de lui et un shuriken et deux kunaïs se délogèrent. Un système qu'il avait mit au point pour ne pas devoir tout le temps aller chercher les armes bien trop hautes pour lui. Il les lança le shuriken se planta dans le bandeau et les kunaïs dans le tissu. Il sourit contant de son lancé et admira l'était de son signe d'appartenance au village, il était dans un état pittoresque, la plaque métallique pourrait presque servir comme passoire. Puis il décida d'aller prendre une douche et de sens aller se coucher. Il ne savait pas trop à quelle heure Hiro rentrerait mais ce n'était pas trop grave, il lui arrivait de s'absenter parfois quelque temps.


Le lendemain matin il se leva, Hiro n’était toujours pas rentré mais ce n’était pas trop trop grave, il fit tout le tralala matinal et s’en alla vers l’endroit de rendez-vous.

Aire d’entraînement, matin, vers 6h

Zone n°3 [Réservée aux Genins]

Monoki venait d'arriver dans la lisière où sa maison se trouvait. Un bâton à la main pour l'aider dans sa marche qu'il avait trouvé en cour de route, plus c'était plus une branche vue toutes les brindilles partant de gauche à droite et les feuilles encore accrochées à celles-ci. Il enjamba tant bien que mal la racine de sa porte d'entre où il posa cette chose qui l'avait aidé sur la route, elle tomba sur un tapis de feuille, l'odeur de sous-bois régnait en maître dans le hall, il accrocha sa veste une branche d'arbre qui lui servait de porte manteau se trouvant dans sa demeure. Il se dirigea vers la cuisine jugent qu'il avait bien mérité un chocolat chaud. Il prépara celui-ci tout en espérant qu'il lui restait des marshmallows, fort heureusement il restait un paquet entamé dans une des armoires. Une fois que lait était à bonne température il le versa dans une tasse où au préalable il avait mis la dosse de chocolat, exactement pour qu'il soit onctueux et plaça une de ces friandises dans le breuvage. Il huma sa préparation, hum malheureusement il n'était pas encore tombé sur la façon d'on sa mère le préparé. Un peu déçu comme à chaque fois qu'il s'en faisait un il s'installa dans son fauteuil dans le salon où il mit une bûche dans la cheminée pour que le feu reprenne et cria comme il le pouvait.

‘’Hiro je suis rentré…’’

‘’…’’

‘’Okai, bon bain, tu as déjà mangé ? Moi oui, le senseï avait prévu un repas… dommage que tu n’étais pas là. ‘’

‘’…’’

‘’ Pas de problème, bonne nuit. ‘’

Cette discussion à haute et intelligible voix fut terminée et le silence se réinstalla, enfin plus ou moins car on pouvait entende les insectes courir sous les feuilles mortes, il sourit car ça lui fit repenser au genjutsu qu'il avait lancé un peu avant. Il but une gorgée du breuvage, il n'avait pas eu tord, sa mère le préparé bien mieux, peut-être dû au fait que comme toute maman elle y m'était son coeur. Bien sûr tout le monde le sait que sa mère ne mettait son coeur dans rien du tout pour son fils hormis lors des opérations que subissait le jeune garçon. Mais lui ne le savait pas, il se réconforta en pensant cela bien que triste car dans ce cas il ne pourrait jamais regoûter au plaisir des chocolats chauds de son enfance. Il ferma les yeux en retrempant ses lèvres dans la tasse et posa sa tête sur le dossier du fauteuil. Il se serait bien endormi là sur place si cette image d'une porte familière ne lui revenait tout le temps, comme si toutes ses pensées aboutissaient à cette porte en bois sombre, une petite spirale était sculptée à même le bois. Il la connaissait, elle était à tous les coups dans sa maison, vu que cette spirale était le signe de sa famille et mise à par lui et ses parents il n'avait jamais rencontré des personnes faisant partie des Yuko. La tasse à la main il se mit donc en quête de cette fameuse porte commençant ses recherches par l'étage. Rien, il se rabattit donc sur le rez-de-chaussée, rien non plus et ça ne pouvait être le grenier car il n'y avait qu'une trappe pour y accéder. Une fois son chocolat chaud fini il alla se coucher et s'endormi vite bien que l'envie de savoir où ce trouvé cette porte était toujours là...

Il se vit dans son rêve, rajeunit de quelques années il ne faisait pas plus d'un mètre vingt, le visage un peu plus rond. Le petit Monoki tendait la main pour attraper une poignée de port en argent sculptée elle aussi d'une petite spirale. Il se vit même s'engouffrer dans l'entrebâillement mais ne vit pas où menait cette porte à la spirale. La scène d'après il était couché sur une table en pierre, oui il connaissait cette table. Il se réveilla en sursaut, il savait où était cette porte, il s'en rappelait. D'un mouvement brusque il se dégagea de ses couvertures et sortit de sa chambre quatre à quatre. Dévala les escaliers et se trouva nez à nez avec cette fameuse porte, il ne l'avait pas reconnue vu que ça faisait quelques temps que du lierre avait recouvert la sculpture, il l'arracha et lâcha le végétal au sol. Il ne c'était pas trompé c'était bien là, du bout des doigts il toucha la spirale et de l'autre qui tremblait il ouvrit la porte. Il faisait noir dans cette pièce, une odeur nauséabonde y régnait, un mélange d'enfermé et de moisit pour ne pas dire putréfaction. Comme si quelque chose avait été oublié là pendant de longues années. Il la referma bien vite et alla se munir d'une bougie qu'il alluma à l'aide d'une allumette, la maison était éclairée que par le chandelier et les braises dans la cheminée, il se dirigea vers la cuisine où il prit un morceau de tissu qu'il nua autour de son nez et sa bouche. Il avait quelque par toujours rêvé de ressembler à un cambrioleur voilà chose faite et qui de plus est, un cambrioleur pitoyable vu sa pauvre tenue vestimentaire. Il monta une nouvelle fois quatre à quatre et prit un kunaï dans sa trousse, on n'est jamais trop sûr se dit-il. L'arme à la main et la chandelle à l'autre il entreprit la descente dans la cave, même avec le tissu autour de la partie inferieure de son visage l'odeur lui arracha des haut-le-coeur. Il tendit le bras tenant la bougie et son socle vers le haut pour donner plus de lumière. Depuis sa dernière visite en ce lieu rien n'avait bougé, il n'y avait rien en moins hormis la chaire autour d'un bras composé que d'os et d'une trace noire sur le bois, l'odeur devait venir de là. Il n'y avait rien de plus hormis de nombreuses toiles d'araignée, d'ailleurs prit feu sous la flamme que Monoki avait au bout du bras.

Il y avait toujours cette table de pierre au centre et de nombreux bureau un peu partout, de la paperasse y était posé. Des étagères au nombre de quatre, une avec de nombreux flacons remplient de formol et avec diverses choses flottant dedans, dans les trois autre ce n'était que des dossiers classés par ordre alphabétique. Il reporta son regard sur les flacons et surtout sur le reste de bras, des frisons lui parcourir le dos et l'odeur piquait ses yeux, il prit un drap qui traînait là et le posa sur le squelette. Déjà une chose de faire, il en prit un plus grand pour recouvrir l'armoire aux divers flacons. Il n'avait que de vague souvenir de cet endroit et en était heureux vu ce que traîné par-ci par là, rien que de repenser à ces mains, ces yeux, ces doigts et le reste flottant dans le formol brrr. Il inspecta la pierre se trouvant au milieu, lisse comme un miroir, quatre petites spirales à chaque coins, le centre de celles-ci s'enfonçaient dans la pierre. Chacune étaient reliées à ses voisines par une rainure dans la table. Il inspecta où débouchaient les petits trous... hum chacun avait un pot en verre en-dessous, comme si on avait prévu un système d'évacuation d'un liquide. Il s'assit sur celle-ci et là...

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Monoki courait dans le salon propre comme un sous neuf de la maison de ses parents, tout était reluisant. Il ne mesurait guère plus d'un mètre vingt et portait des vêtements coloré. Un tee-shirt rouge, un short bleu ciel et des petites bottines brunes. Un kunaï en plastique il courait après Hiro, tous deux s'amusaient. Il tomba à terre et se mit à pleurer comme un enfant de huit ans l'aurait fait.


‘’Ouinnnn, ouinnn, PAPAAAAAAAAAAA !!!!!!!!! ‘’

Son père accourut, un homme de la quarantaine, barbe d'un jour, un oeil bleu et un vert tout comme son fils, des cheveux en bataille et toujours vêtu de son armure de shinobi. Sourire aux lèvres il prit son marmot dans ses bras et le berça.

''Aller ne t'en fait pas, tu n'as pas pus avoir aussi mal que ça tu es tombé sur la moquette... ha moi que les poils de celle-ci t'ai prit par les chevilles pour t'avaler tout crut. ''

Il avait posé son fils en parlant dans le fauteuil qu'il se réservait le soir et le chatouille. Le jeune garçon avait eu plus peur que mal et il oublia bien vite cette mésaventure et laissa place au rire. Il enlaça son père.

''Tu veux un bisou magique Monoki ? ''

Le petit Yuko prit un air outré, comme un petit garçon peut le faire.

''Mais papa tu sais bien que ça marche pas et puis je suis trop grand maintenant. ''

Hijura passa la main dans les cheveux de son fils et ramassa le jouer qu'il posa sur la table du salon. Il passa un petit moment détente avec son enfant. Tous deux dans le fauteuil. Le temps passé et Ayumi, la femme de la maison arriva.

''Alors les hommes vous venez ? ''

''On va où papa ? On va dans la cave ? ''

Son père le regarda et lui décrocha un sourire, un sourire forcé mais il était trop petit pour s'en rendre compte. Dans les bras de son paternelle il descendit jusqu'à cette fameuse cave. Bizarrement cette fois-ci il eut droit à un briefing.

'' Cette fois-ci Monoki on ne va pas t'endormir, tu vas juste devoir garder ton oeil gauche fermé durant tout le long. Tu n'auras rien de plus à faire et je te rassure tu n'auras pas mal. ''

Une lampe au-dessus de la table où il était couché s'alluma. Tout se passa extrêmement rapidement, quelques signes de mains de sa mère et une apposition des mains. Le petit garçon sentit une douleur vive au niveau de l'oeil, un cri douleur lui fut arrachée. Une main était posée au-dessus de celui-ci.

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Il se réveilla coucher sur la table de pierre et se releva d'un coup.

'' Papa, mam... humm ''

La tête basse il posa ses pieds au sol, il monta à l'étage et referma la porte sur son passage, avant d'aller dans son lit il fit un petit passage à la salle de bain et se regarda. Il avait l'air triste, inconsciemment il porta sa main à son oeil et le frotta. Il tourna la tête et regarda l'horloge.

*Deux heure... il est temps de se coucher... saloperie. *

Il se glissa sous sa couverture et s'endormit.

[Suite au rêve dans l'antre d'Akuma, dieu des éventails.]

Monoki était couché dans son lit, il remuait dans tous les sens comme s'il faisait un cauchemar. Son corps était recouvert de sueur, ses draps en étaient trempés et en boule à ses pieds. Il remuait de plus en plus, comme s'il voulait inconsciemment sortir de l'endroit où son imagination l'avait emmené. Le soleil n'était pas encore levé quand il se redressa d'un coup, affolé il regarda un peu partout. Ouf, il était dans sa chambre, dans la pièce qu'il connaissait, pas celle qu'il avait vu dans son rêve, oui il avait rêvé... Il se laissa tomber sur son matelas et rigola de soulagement, c'était bon de savoir que rien n'était vrai. Il n'avait pas d'ancêtre Uchiwa, hahahaha. Kamisama ne l'avait pas renié oui il était toujours à ses ordres. Il passa un pan de son drap sur son visage pour se l'éponger et s'assit en même temps. Il rigolait toujours, il n'arrivait pas à se stopper, comment avait-il put rêver à une telle chose, comme son inconscient avait-il put lui faire voir ça. Il retira le drap de son visage et le posa sur le lit, son rire se stoppa directement et lui se leva affolé.

Il trébucha et se rattrapa en plaquant ses mains sur le mur, juste entre ses deux bras un miroir était accroché, le même qui était piqué dans son rêve. Le poing fermé il tapa dedans se blessant par la même occasion, sa main en sang passa dans ses cheveux. Le jeune homme se laissa choir sur le sol.

*Non, c'est pas possible, c'était qu'un cauchemar, c'était pas vrai. Non, non... *

''Noooooooooooonnnn ! ''

Il frappa le sol de sa main blessée propageant du sang sur celui-ci.

''... ''

'' Tais-toi ! ''

''... ''

'' Ta gueule ! ''

Voilà bien longtemps qu'il n'avait laissé échappé aucune grossièretés de sa bouche et encore moins à son ami. Il saisit un vase et le lança dans la direction d'Hiro. L'objet avait atteint sa cible et vola en éclat libérant l'eau et les fleurs se trouvant dedans. Son compagnon n'avait aucune égratignure, pas une goutte d'eau sur ses vêtements. Mais comment faisait-il ? La colère avait touchée un tel point son comportement et son mental que son cerveau ne pouvait pas tout à fait lui donner l'impression réelle de son ami, il ne pouvait pas suivre ce qu'il se passait. Il ne pouvait pas projeter cette image tout en lui donnant toutes les choses le touchant. Monoki resta un instant bouche bée. Hiro était entre lui et la porte, le vase avait touché sa cible il en était sûr. Pourtant, les débris, l'eau et le bouquet se trouvaient sur le palier. Quand le petit Yuko reprit contrôle de lui-même, il était encore plus en colère, il ne comprenait pas. Pourquoi son ami n'avait rien ? Pourquoi ce vase lui ayant explosé sur le torse se trouvait-il là-bas ? Pourquoi personne sauf Cho ne voyait Hiro ? Même Choji ne l'avait pas vu dès le début. Il avait demandé s'il était timide car il ne l'avait pas vu... Pourtant, il avait été là tout le temps. Pourquoi jamais personne ne parlait à Hiro ? Quand le senseï était arrivé en son compagnon Akimichi il avait dit 'salut vous deux' ou un truc comme ça, vous deux... Il ne voyait pas Hiro ? Quand il commandait un repas pour lui et son ami on lui demandait souvent s'il avait un grand appétit. Pourquoi un grand appétit ? Il mangeait un bol comme tout le monde, enfin presque tout le monde. Pourquoi Hiro pleurait ? Pourquoi passait-il du coin de la pièce à centre en passant par l'autre côté ?...

Pourquoi changeait-il de place quand Monoki tournait le regard ? ... Une bonne centaine de questions lui trottèrent dans la tête en même temps. S'il répondait à toutes que personne ne le voyait tout s'expliqué, s'il répondait qu'Hiro existait d'autre questions s'ajoutée sans répondre aux autres.

'' Mais tu es quoi pour finir ? Tu es qui ? ''

Sur ces mots Hiro sortit de la pièce, il sourit en quittant les lieux. Monoki lança tout ce qui lui tombait sous la main. La sueur collaient ses mèches sur son front, il se débâtait maintenant au sol, comme s'il était possédé. Il se frappa le crane et sol s'ouvrant celui-ci. Mais pourquoi tout cela n'arrivait qu'à lui ? Il passa de longues heures seul dans sa chambre, pas un bruit ne se faisait entendre, même les animaux semblaient avoir quittés les lieux.

Au bout de tout ce temps le jeune garçon se leva, son corps était comme inanimé, il ne faisait que le strict minimum de ses mouvements nécessaires, il ne retenait pas ses bras qui se balançaient au rythme de ses pas. Il se glissa dans la douche et fit couler l'eau qu'au bout de trois minutes d'attente. Il était comme absent, comme vide. Tout c'était écroulé autour de lui, son monde n'était plus. L'eau ruissela sur son corps emportant le peu de sang qui n'était pas sec et humidifiant les croutes qu'il avait formées. Il se lava rapidement. Il devait avoir le coeur net de ce qu'il se passait. Avait-il réellement remit son sort entre les griffes d’Akuma ? Clad était-il réellement son ancêtre ? Était-il l’abritions ? Comment pouvait-on être fils d’Akuma et Yuko à la fois ?

Sans prendre la peine de prendre un petit déjeuné il sortit de chez lui. Il marcha dans la forêt en direction de Konoha. Ses pas se faisaient lents et calmes, régulier mais imprévisible. C'est de cette façon qu'il arriva aux portes du village de la feuille où l'on reçut avec étonnement. Il fallut un peu de temps au garde pour le reconnaître, après tout ses cheveux n'étaient plus de la même couleur tout comme ses cils et sourcil, son visage n'avait pas changé lui. Chose qui l'aida à se faire reconnaitre. Il hocha la tête quand il prononça son prénom et eu une lueur d'espoir dans ses yeux quand le garde lui demanda où était Hiro. Monoki réagit au quart de tour en lui demandant s'il le voyait, pour seule réponse il eut un rire gras et l'ouverture des portes pour qu'il passe. Il s'engouffra dans la ville avec une petite mine.

Portes du village puis bureau de l’Hokage. Départ vers 6h du matin.

Maison d’Hiro et de Monoki. A 10h

Monoki marchait dans la forêt d'un pas mécanique, une démarche fausse et lente... Comme un fantôme errant, il avait peut-être raison Choji, Hiro était peut-être une créature fantomatique. Le nez toujours pointait vers le bas lui valut de se prendre bon nombre de branche sur le haut du crane et le visage. Les mains dans les poches et les pieds frappant dans des pomme-de-pain à l'instant... Pourquoi tout cela lui arrivait à lui ? Bonne question... Il est bien connu qu'une fois le mauvais sort s'acharnant sur une personne, celui-ci ne la lâche pas avant d'avoir fini ce qu'il avait à faire et cela pouvait durer bien longtemps. Il arriva non lui de chez lui et entendit trois coups sur sa porte, qui pouvait bien être là chez lui ? Encore le facteur pour une lettre de convocation. Le bouché l'avait-il prit la main dans le sac et venait-il réclamer son dû des deux dernières années ? Non ce n'était pas l'une de ces personnes, il ne se serait jamais attendu à voir Choji chez lui. Que faisait-il ici ? Après tout lui il avait bien été chez son compagnon. Il retira ses mains des poches par politesse. Un petit sourire en coin, il était comptent de le voir.

Les premiers mots de Choji le clouèrent sur place. Pourquoi demandait-il pardon ? Monoki qui était prêt à le saluer pour une deuxième fois dans la journée n'en fût pas capable. Il avait été prit au dépourvu. A peine avait-il reprit ses esprits qu'il eut une réponse à sa question. Le jeune Yuko sourit à son coéquipier. Comment avait-il pût douter de l'Akimichi ? Comment avait-il pût penser un instant qu'il était un espion des Uchiwa pour le surveiller. La suite n'en fût que plus déstabilisant, il sentait en lui quelque chose de chaud, comme si une petite flamme venait de s'allumer dans son coeur. Quelle était cette sensation ? Un silence suivi les paroles de son ami.

Monoki ne voulait pas tout de suite le briser, il devait d'abords réfléchir, encaisser ce qui venait de lui être dit. Il s'avança vers le puits et en sortit un sceau plein d'eau dans lequel il plongea ses mains pour se rafraichir le visage et se les nettoyer un peu. Il se releva, des gouttes perlèrent sur sa peau. Il se tourna vers son coéquipier, arrivé à la hauteur de celui-ci il posa une main sur l'épaule du visiteur.

'' Ne t'inquiète pas, ce n'était pas de ta faute cette larme, c'est juste que pour le moment il y a des choses qui se passent que j'aurais préféré que jamais ce soit le cas... J'ai également apprit des choses que j'aurais préférés ne jamais entendre. Tu n'as pas à t'excuser. ''

En repensant aux dernières paroles prononcées par Choji, il sourit une nouvelle fois.

'' A plusieurs ? C'est possible... Merci... Je peux t'offrir quelque chose à boire ou à manger ? Aller vien suis moi, fait attention où tu mets les pieds, hum on va dire que c'est un peu le bordel. ''

Il entra dans sa maison et accrocha sa veste à cette fameuse branche lui servant de porte-manteau, il poursuivit sa route vers la cuisine où il remplit une bouilloire. Le jeun homme fit signe à son ami de le suivre dans le salon où il lui proposa de s'asseoir dans le fauteuil qu'il utilisait toujours. Mit la bouilloire dans la cheminée sur une grille et remit une bûche pour que le feu reprenne.

''Combien de sucre dans ton thé ? Du lait ? ''

Il retourna rapidement dans la cuisine chercher deux tasse, préparé la sienne comme il avait l'habitude, deux sucres et celle de Choji comme il l'avait demandé.

*Hoo, le con, j'espère qu'il ne va pas le voir... Mince... *

*Ecoute!*

''Qui est là ? ''

Aucune réponse,... bien tant pis, après tout ce n'était pas la première fois. Il retourna dans le salon, posa les tasses sur la cheminée chacune munie d'une cuillère. Une question lui brulait les lèvres mais l'eau se mit à bouillir, il en balaya la question et servi le thé et tendit une tasse à son ami. Il s'assit au sol, devant la cheminée, face à Cho, entre la petite sculpture de l'ange Yuko et du démon Uchiwa sur la cheminée, l'avait-il fait exprès ? Bonne question.

''Cho, pour toi un ami c'est quoi ? Un ami ça doit obligatoirement être vivant ? ''

Il se sentait un peu mieux, comme s'il était un peu sorti de l'endroit où il se trouvait... bien qu'il y était encore totalement submergé par celui-ci.

Monoki écouta la réponse de son ami en buvant un peu de son thé, au passage il se brûla légèrement la langue comme à chaque fois. Il aimait tellement cette boisson qu'il était toujours pressé de la gouter. D'après la définition que venait de lui donner son inviter Hiro était bien un ami, oui il en était un et un excellent... le seul d'ailleurs l'ayant toujours aidé... Choji allait peut-être être le deuxième... Il regrettait de lui avoir parlé de la sorte et de l'avoir chassé. Sa relation sera la même avec celui-ci ? J'en doute. Il sourit une nouvelle fois.

*Ne l'écoute pas... Un ami doit être fait de chair et de sang... Un ami ne peut pas être imaginaire... Un ami doit pouvoir te soutenir de tout son poids... Une image a-t-elle du poids ? *

Il regarda un peu partout, des mots faillirent lui échapper de la bouche mais il les garda au fond de sa gorge. Il répondit à Choji légèrement absent.

''Heu la bibliothèque... non jamais... J'ai beaucoup de livres chez moi traitant sur tous les sujets... Vien dans la cuisine, on va manger un bout. ''

Il se mit en route vers la pièce d'on il avait parlé. Il mit à cuire un peu de tout, de la viande, des légumes, il présenta même des fruits à son ami fraichement cueillit de la veille.

*Pourquoi ne le revois-tu pas chez lui ? Il est qui pour toi ? Ce n'est qu'un misérable avorton... Chasse-le! *

Il regarda une nouvelle fois autour de lui. Mais qui lui parlait ?

''Cho tu as entendu quelque chose ? ''

*Ne lui parle pas de moi ! Il ne doit pas savoir ! Tu tiens à ta vie non ? Si c'est le cas ne lui parle pas de moi et n'accepte plus Hiro lui non plus il n'est pas digne ! *

Il continua à ignorer cette voix tout en cherchant d'où elle venait. Une fois le tout cuit il servit son ami et lui donna de quoi manger.

''Tien assit toi là sur le tabouret. ''

*Tu vas contre mes ordres. Refuse son aide ! Il ne pourra rien t'apporter ! Répond moi Monoki ! *

''Tu es sûr que tu n'entends pas une voix Cho ? ''

*Ne lui adresse pas la parole ! Répond moi ! Bien... Si c'est ce que tu désires. *

Ses couverts qu'il avait en main tombèrent à terre, il plaqua une main sur son coeur. Une nouvelle fois son imagination lui jouait des tours. La douleur était trop vraie pour qu'il n'y croie pas. Son coeur s'emballait. Que lui arrivait-il ? A genoux dans la cuisine, sa bouche crispée et son visage perlé de sueur.

*TU VAS ME REPONDRE OU DOIS-JE POUSSER LA DOULEUR PLUS LOIN !?*

''Oui... c'est... bon... je... ''

*Dit lui que ce n'était qu'un malaise. Dit le lui! Maintenant!*


La douleur disparut, il respirait par saccade se remettant de ses émotions. Il avait peur et on pouvait très bien la lire sur son visage. Qui pouvait bien être cette personne qui lui parlait. Il se redressa en s'aidant du plan de travail servant de table également et se remit sur son tabouret semblable à ce qu'on pouvait trouver dans les bars.

''Désolé Choji, un simple malaise. ''

Il se força à sourire à son ami, il avait encore cette impression d'une main sur son coeur. Clad ? Possible... Mais son ancêtre avait dit qu'il avait besoin de lui... Pourquoi le menacer de le tuer alors ?

*Bien, je vois que tu entends raison. *

*Qui es-tu ? *

*C'est moi qui pose les questions ici !*

Un nouveau pic de douleur d'une petite seconde se fit sentir. Oui il avait compris, il avait compris que ce n'était pas lui qui maîtrisait la situation. Le jeune Yuko n'était plus maître de rien du tout, comme il l'avait pensé dans la matinée tout lui filais entre les doigts. Il passa son avant bras sur le front pour éponger celui-ci et fit de même avec le bout de ses manches pour le vissage.

*J'ai le malheur de t'annoncer que tu as été choisi pour participer à mon jeu. Tu seras le seul et l'unique participant. Pourquoi toi ? Je te trouve intéressant. Tu as quelque chose de spécial que les autres n'ont pas. Pour ce qui est des règles elles seront fixées par après... Je te préviens elles sont modifiables à ma guise. Tu vas être mon pantin agissant au doigt et à l'oeil. Je tire les ficelles et tu obéis si tu veux vivre ! Bien je reviendrais dans la journée. Je t'embrase mon petit Pantin. *

La voix disparut. Qu'entendait-il par obéir. Il était son pantin ... Il n'avait pas le choix.

*Dernière petite chose. Parle de moi à qui que ce soit et tout se finira brusquement dans le sang. *

Il fut parcouru d'un frison. Monoki se rappela que Choji était là, il secoua la tête et sauta de son tabouret, faisant des étirements pour montrer à son ami qu'il allait bien.

''Rien de plus qu'un malaise, ça m'arrive souvent. J'ai la santé fragile. ''

Il lui sourit, un sourire qui en disait long... Quel était ce jeu ? Et ces règles en quoi consistaient-elles? Il se rassit et mangea deux trois bouchées de ce qu'il avait préparé, ce qui venait de se passer venait de le replonger dans sa tristesse bien qu'il le cachait, cette flamme qui s'était allumée n'était plus à présent. Qu'allait-il devenir ? Il se força à rire pour rassurer son ami, ce rire était presque vrai. Voilà des années que personne n'était venu manger chez lui, il devait s'assurer de la réussite du repas.

''Tu manques de quelque chose Cho ? Tu veux faire quelque chose ? ''

Il réfléchit un instant... Il avait encore une question qui méritait une réponse extérieure.

''Cho, j'ai encore une question... J'aimerais avoir ton avis sur une situation... J'ai un ami qui se trouve être dans une impasse. Il fait partie d'une famille vivant sous certaine condition d'on une les obligeants à haïr une autre famille... Il y a plus ou moins un mois il a appris qu'il fait partie des deux familles alors qu'il a toujours été élevé dans la première, celle qui vit sous certaine règles. Donc il a grandi dans les pensées de la première famille... Il se trouve que cette famille l'a abandonné. Que doit-il faire ? Tout faire pour retourner dans la première famille, rester seul ou alors accepter la deuxième famille ? ''

Il était devenu tout rouge en disant tout cela, il se demandait même pourquoi il se confiait à Choji. Il avait beau eut dire que c'était un ami c'était flagrant qu'il parlait de lui.

[hrp]Désolé court mais je ne sais pas quoi y mettre [/hrp]

Monoki fût heureux des réactions de son ami. Il fit un mouvement de la tête pour répondre par une négation pour la question de la famille. Il allait reprendre quand un homme débarqua leur donnant un parchemin disant qu'ils devaient se rendre au terrain d'entraînement pour reprendre celui-ci où ils avaient été laissé la veille. Il sortit en compagnie de Choji et se mit en route vers ce fameux endroit.

Aire d'entraînement.

Bureau du Hokage.

Monoki marchait en direction de chez lui, il venait de quitter ses compagnons et revenait de cette première mission. Il n'allait pas oublier de ci-tôt ce qui s'était passé et aussi la place qu'il avait eu dans ce combat. Avait-il réellement était utile ? Après tout il était resté caché dans un arbre et n'en bougeait que pour changer de lieu en restant à l'abri des regards pour lancer une de ses techniques acquise. Elle lui avait été fort utile. Il se demandait également comment il allait pouvoir faire pour assembler tout ce qu'il devait accomplir, il y avait les entraînements avec San, Cho et le senseï, il y avait cette histoire de disparition d'Hiro qu'il devait absolument résoudre. Celui-ci lui manquait énormément, il se dit qu'il refuserait toute mission avant de le retrouver. Il se trouvait qu'il était également en plein coeur du jeu de Zouo. Et pour finir cette rencontre avec Akuma l'avait totalement bouleversé, il ne savait plus d'où donner de la tête, trop de choses lui arrivait pour le moment. Alors qu'il marchait dans la rue des gens le montraient du doigt et parlaient à voix basse aux personnes avec eux ou ceux qui étaient seuls le regardés d'un mauvais oeil, il avait l'habitude de ce genre de choses et n'y prêtait plus attention. Au bout d'une bonne demi-heure de marche il arriva chez lui, c'était le pas lent qu'il franchit le seuil de sa porte. A l'intérieur des chants d'oiseau se firent entendre, ça lui retira un petit sourire. Chez lui il se sentait un peu comme dans la forêt sans avoir à craindre de tomber nez à nez avec des animaux d'on il préférait ne pas penser. Il se dirigea directement vers la cuisine, son ventre le tiraillé à nouveau alors qu'il avait mangé quelque temps auparavant, cette mission l'avait vraiment épuisé. Ce fût avec un bon morceau de pain à la main et une tasse de chocolat dans l'autre qu'il se dirigea vers le fauteuil dans le salon et posa le tout sur une petite table à côté de celui-ci. Une fois les mains libres il prit quelques bûches se trouvant dans un des coins de la pièce et les posa devant la cheminée.
D'un gros coffre il sortit des petites branches sèchent qu'il positionna pour allumer le feu, chose qui se fit en quelques minutes à peine, une fois les flammes dévorant le bois des bûches il s'installa et mangea.

*Je me demande bien où peut être Hiro maintenant. J'espère qu'il ne lui arrive rien de grave... Zouo ?*

*Oui petit Pantin. Que veux-tu savoir ?*

*Quand je pourrais retrouver Hiro ?*

*Quand ? Je ne sais pas tout dépend de toi et de comment tu suis mon jeu.*

Le jeune homme souffla et fini sa tasse qu'il laissa tomber à terre. Il sentit quelque chose quitter son corps et eut une légère chute de tentions. Son ventre le ballonnait, il ne se sentait pas très bien et avait des relents de ce qu'il venait de boire, ce ne fit qu'au bout de quelques secondes qu'il se retrouva la tête au-dessus de l'évier à rendre tout ce qui se trouvait dans son estomac.

Il monta se brosser les dents et se fit couler un bain dans lequel il s'immergea à plusieurs reprises, totalement recouvert par l'eau chaude il se sentait comme dans un cocon. Un peu comme si cette eau empêchait tout ce qui pourrait lui faire du mal de s'approcher. Il fini par s'assoupir.

Spoiler:

Antre de Kamisama, dieu des spirales.

Antre de Kamisama, dieu des spirales

Monoki se réveilla dans son lit , il s'était déplacé de la baignoire à son lit en dormant, à croire qu'il a également un côté somnambule. N'aurait-il que des tares cet enfant? Il émergea difficilement dû au rêve qu'il avait fait, lui pensait que ça c'était passé réellement comme pour Clad. Ses draps étaient humides du fait qu'il était passé tout de suite de l'eau à là sans se sécher, il se retrouva assis sur le lit nu comme un ver. Son ventre le tiraillait tellement qu'il avait faim ce qui le décida de descendre manger avant de s'habiller et se laver, il enfila simplement un sous-vêtement et se dirigea vers la cuisine où il se prépara un petit-déjeuner copieux, une fois celui-ci pris il monta pour prendre une douche. Il aurait peut-être du faire l'inverse, il se sentait un peu ballonné maintenant mais moins que la veille, il fit ensuite tout le tralala matinal et fini par se diriger vers la chambre de ses parents. Il voulait vérifier quelque chose, il voulait voir si Kamisama était toujours là, s'il avait attendu. Ce fût quand même avec une certaine appréhension qu'il poussa la porte et entra. C'était comme d'habitude, d'ailleurs il nota quelque part dans son cerveau qu'il était temps qu'il passe un coup sur les meuble et le sol, il y avait énormément de poussière. Une odeur de renfermé traînait dans la pièce, il ouvrit les fenêtres, plus ou moins les seules de la maison tenant encore la route. Cet endroit avait vraiment besoin d'un coup de neuf comme toute la maison. Comment allait-il s'arranger pour garder cet aspect mi-intérieur te mi-extérieur tout en retapant le tout? Il y réfléchirait plus tard, il se devait de commencer à mettre un peu d'ordre ici. Il commença par retirer les draps du lit et les changea comme si ses parents le lui avaient demander pour leurs retour au soir, mais ils ne reviendraient pas. Il prit la taie d'oreiller pour épousseter sommairement quelques meubles dans le simple but de dire qu'il avait fait quelque chose de sa matinée, il aurait pu aller s'entrainer mais il n'avait pas eu le courage de se lever si tôt après une journée aussi éprouvante. Il ouvrit ensuite la grande garde-robe et contempla quelques instants les vêtements de ses parents avant de la refermer aussitôt, les larmes lui étaient montées aux yeux. Inconsciemment son regard fût porté sur un coffre en bois de belle envergure, contre toutes attentes il s'assit dessus. Avait-il bien réagit avec Kamisama? Voilà la question qui lui trottait dans la tête, il se demandait s'il n'avait pas été trop loin. Toute façon il n'était pas possible de retourner en arrière, il ne pouvait plus qu'avancer vers ce chemin qu'il s'était fait. Il se trouvait dans une bien belle posture, d'un côté il utilisait Clad et de l'autre il m'était à profit la relation Kamisama et lui. Devait-il continuer sur cette voie ou alors faire comme pour Konoha? Faire semblant d'appartenir à un camp pouvait s'avérer intéressant. Faire partie des deux camps l'était encore plus. Il se voyait un peu comme le pont entre le bien et le mal. Il n'était plus un Yuko à part entière et ne sera jamais un Uchiwa à par entière. Devait-il changer de nom de famille pour opter pour Uchiko ou encore Yuwa? Il en était hors de question, il ne ferait que renier son père. Maintenant il voyait son but, oui il avait trouvé ce qu'il devait réellement faire, jamais il n'aurait pensé que la nuit portait conseil à ce point, pour lui il n'avait pas énormément dormi mais en vérité il avait passé une nuit comme les autres hormis ce rêve. Ce rêve avait marqué son futur. Il n'avait plus qu'à le mettre en route. Maintenant il acceptait amplement son statut de mi-Yuko mi-Uchiwa, il n'avait plus de doute. Il allait être le dernier du clan maudit à quitter cette Terre. Il était totalement transformé intérieurement. Il était devenu ce fameux papillon d'on son père lui avait tellement parlé, il se souvenait parfaitement de ses mots, il le comparait à une chenille qui allait un jour devenir un majestueux papillon. Ce jour était arrivé, tout comme la chenille il se devait de marquer ce point physiquement également. Mais où trouverait-il de nouveau habit? Il farfouilla dans la garde robe, malheureusement les habits de son père étaient bien trop grand pour lui. Il fouilla un peu partout de la pièce mais rien, enfin jusqu'à qu'il ouvre le coffre sur lequel il s'était assit. Il était divisé en deux dans le sens de la largeur, d'un côté des habits de femme peut-être ceux de sa mère lorsqu'elle était plus jeune et de l'autre ceux d'homme qui devait être à son père quand il était encore jeune shinobi. Tout excité il les essaya, ils étaient légèrement trop grand mais ça ne se voyait pas de trop, il se regarda dans un miroir. Il portait sur lui des bottes montant jusqu'à mi-mollet de couleur noire, un peu plus hait un short dans les tons rouges foncé et quadrillé de beige. Une chemise blanche et un gilet noir surmonté d'une longue veste assortie à la chemise. Il se rappela qu'il avait déjà vu ces vêtements, s'était ce que son père avait porté lors de la remise de son bandeau. Il n'avait pas remarqué à la première fouille du coffre mais sous des vêtements il y avait une chaine de bonne envergure faite pour le combat. Il l'ôta d'où elle se trouvait depuis quelques années, à un des bout de celle-ci se trouvait une boule métallique et de l'autre il n'y avait qu'une barre perpendiculaire à la dernière maille, surement pour une meilleure prise en main à distance ou pour toute autre utilité. Il l'a prit en se disant que vu ce que Sanseiu faisait avec la sienne elle lui serait bien plus qu'utile. Il n'avait plus qu'une petite touche à faire pour vraiment marquer sa transformation. Quand il était aux ordres de Kamisama il portait une chevelure noire, quand il a accepté l'aide d'Akuma elle a pris une couleur blanc grisé. Il devait rester de la teinture noire que sa mère utilisait. Il fila vers la salle de bain, se fût avec grande difficulté et de patience qu'il en plaça sur chaque bout de mèches. Il ne la laissa pas agir suffisamment, il obtenu donc pas le résulta qu'il désirait mais celui-ci fera l'affaire. Le bout de chaque cheveux était maintenant gris. Monoki était devenu un autre jeune homme mais il devait garder une trace de son passé, il réfléchit quelques instants à ce qu'il portait toujours et fini par enfiler une cravate rouge. Cet habit avait pour but de lui rappeler ce qu'il avait été. Il se mit ensuite en route vers l'académie de musique comme il avait souvent fait. Une question lui resta dans la tête: Avait-il emprunter le bon chemin pour son futur?

Quand il franchit la porte je ne sais pas si c'était le jeu de lumière ou mon imagination qui me fit voir de grandes ailes grises dans son dos.

Spoiler:

Académie de musique

Suna (soir) =>

Choji avait finit par emboîter le pas de l’Aburame, qui portait toujours le schizophrène, inanimé, sur ses épaules. Heureusement pour lui, plutôt tenace mais pas vraiment du genre colossal, l’illusionniste était extrêmement léger. Les trois shinobis cheminaient en silence, soit parce qu’ils réfléchissaient, soit parce qu’il était assommé, et par conséquent pas très communicatif ; si ce n’était pour quelques logorrhées inintelligible. Leurs aventures les avaient éprouvés, cela se voyait rien qu’à leur mine, même s’ils avaient repris contenance. Sanseiu, lui, pensait à leur senseï, qu’ils délaissaient derrière eux. Il l’avait bien mérité, mais il fallait espérer qu’il ne s’en offusque pas trop, car c’était tout de même, malgré son incompétence, ce type là qui leur apprenait leurs jutsus. Et il n’avait pas envie d’être restreint dans son apprentissage à cause d’un tel individu … Au pire, ils se justifieraient en arguant qu’ils ne tenaient surtout pas, et ce n’était pas faux, à le surprendre ou même à le déranger en pleine ‘discussion’ avec de jolies jeunes femmes. Si c’était nécessaire, il serait même peut-être prêt à se traiter d’élève pouilleux et immontrable, pour consolider ses arguments, et imager à quel point il aurait été horrible de les présenter, et de les assumer, devant de belles beautés. Enfin, tout ceci n’étaient que spéculations futures, qu’il pouvait remettre. Il verrait bien quand il viendrait le temps de les utiliser, ou pas.

=> Konoha (vers le milieu de journée) =>

Le voyage fut assez rapide. Ils ne s’arrêtèrent qu’une fois, pour boire et grignoter rapidement un morceau. Monoki ne se réveillait toujours pas, malgré le Kokubari, mais il n’y avait sans doute pas lieu de s’inquiéter : il avait tout de même prit un sévère coup à la tête. Ils n’eurent heureusement pas à franchir les portes de Konoha en exhibant leur fardeau, et cela leur évita de devoir narrer leurs périples. Tout cela grâce à l’habitation peu communément située de Monoki, c'est-à-dire en pleine forêt. Sanseiu l’avait su en consultant les petites fiches remplies par les membres de l’équipe, lorsqu’il leur avait envoyées les premières invitations. Il pouvait bénir sa mémoire, aussi bonne et loufoque qu’occasionnelle et capricieuse. Enfin, après une recherche assez hasardeuse, et chanceuse, il finit par trouver la maison de Monoki. Elle engluée sous les lianes, le lierre et les feuilles, si bien qu’on voyait d’elle d’avantage de vert que de pierres et de briques. Savoir qu’un être aussi frêle vivait dans un lieu aussi rustre, aussi sauvage était fort amusant, même si l’Aburame n’avait pas vraiment envie de rire, avec ce qu’il venait de traverser durant la soirée passée à Suna. Le souvenir de cette boucherie lui donna du fil à retordre, tenaillé d’une envie de balancer le corps inanimé de son coéquipier sur le sol, de le gifler, de le secouer un peu, jusqu’à ce qu’il reprenne connaissance et soit en mesure de lui expliquer ce qui s’était passé.
Etant donné que la végétation avait élu domicile chez le Yuko, elle bloquait également la porte d’entrée, qui restait donc entrebâillée. Profitant de cela, Sanseiu la poussa et appela une première fois, vérifiant qu’il n’y avait personne, même s’il s’en doutait un peu.

** Il vit seul … **

** … lues tiv lI **

Le maître des insectes tenta d’ouvrir la porte par la voie normale, mais constatant qu’elle lui résistait quelque peu, il la frappa violemment de la semelle. Celle-ci céda du terrain sous le choc, et lui permit d’entrer. Il manqua d’ailleurs de trébucher, et de s’étaler de tout son long, sur une racine qui jaillissait sournoisement devant l’entrée de la demeure. Il bifurqua directement en arrivant dans le hall, découvrant le salon. Il était lui aussi sous le joug de la végétation, à l’exception d’un fauteuil semblant en plutôt bon état, et d’un pan de mur où était fiché un bandeau à l’effigie de Konoha. Sérieusement abîmé, par ailleurs. Décidément, Monoki n’était pas à sa place dans leur équipe … Pourtant, il y était. Il fallait l’aider. C’est ce qui motiva l’Aburame à l’asseoir dans le fauteuil, et à entreprendre de le réveiller, à l’aide de petites claques, pas vraiment douces, même assez sèches, mais pas méchantes.

‘’ Monoki ? Réveilles-toi, Monoki ! ‘’

Il ne répétait pas ses exclamations à l’envers, signe qu’il était encore bien perturbé. Enfin, qui sait, la nuit porterait peut-être ses fruits, sous l’influence de la mère des ombres. Elle l’avait toujours si bien fait …

Sanseiu ne répondit pas tout de suite à son compagnon. Est-ce que ça allait ? La première réplique qui lui vint à l’esprit, ce fut ‘et toi ?’. C’était une réponse assez claire, en soit : il allait aussi bien que pouvait aller quelqu’un qui venait d’assister à un carnage sans nom. En plus, maintenant, avec du recul, il se disait que l’entente entre les deux villages en serait forcément altérée. Et puis, comment réagiraient les autorités du village du sable ? Car à coup sûr, ils trouveraient des indices sur les lieux : ils n’avaient pas pensés à être discrets. Peut-être aurait-il dû prévenir l’Hokage … Pourquoi ne l’avaient-ils pas fait ? Parce qu’ils auraient sûrement enfermés Monoki, ou probablement l’auraient-ils supprimé, craignant sa folie. Et, malgré les atrocités qu’il avait commit, Sanseiu n’était plus de leur avis. Lui aussi, avait eu une pulsion meurtrière envers son coéquipier. Mais non, il y avait quelque chose qui faisait qu’il ne voulait plus. Ce Zouo, ce dédoublement de personnalité … Monoki avait dû vivre des moments difficiles, et ne devait pas être fautif. Et puis, de toute manière, le code d’un shinobi refusait l’abandon d’un équipier. Et le code de Sanseiu Aburame aussi, il se serait sentit honteux, d’autant plus que le Yuko était quelqu’un qui avait un bon fond, il en était persuadé.

Au fait, et Shunsui, resté en arrière à Suna, que lui arriverait-il, à lui ? Les autorités lui mettraient-elles la main dessus ? Si ça se trouvait, il aurait un procès à leur place et serait rétrogradé Genin, ou jeté aux fers … C’était alléchant, dit comme ça. En plus, il serait d’avantage à sa place, au jugé de ses compétences et de ses terribles exploits récents. Sanseiu n’avait toujours pas digéré la façon dont il s’était fait prendre dans le piège et n’avait plus confiance en lui, même s’il semblait être fort. Et après Suna, il s’était accordé avec lui-même sur un point : ce n’était pas un ninja, juste un clown.
C’était le premier Nara qu’il avait rencontré, et autant dire qu’il l’avait déçu. Il y avait eu Hishigi, au tournoi, également. Il lui avait laissé une meilleure impression, et un désir de le combattre à nouveau, d’ailleurs. Quant à Shunsui … Il ne lui avait rien laissé de bien positif, depuis le début.
L’Aburame soupira. Il ne fallait pas tout rejeter sur ce pauvre Shunsui non plus. Après tout, il ne faisait que faire au mieux avec ses élèves, alors qu’il était quelqu’un de bonhomme et insouciant. C’était à la fois ses défauts et ses qualités. Pourquoi lui reprocher d’être ce qu’il était ? Il n’était juste pas fait pour diriger une équipe comme la leur, qui était bien digne de son nom de ‘Tisseurs de problèmes’. En plus, pouvait-il savoir à quoi ils se destinaient ? Sanseiu n’avait pas l’intention, par exemple, de rester à jamais shinobi du feu … Il aimait son village, mais les ninjas le dégoûtaient, dans leur imperfection.

Sa secte serait mieux, véritablement parfaite. Il ne serait pas seul, et ils changeraient le monde. En un monde tout de symétrie et de perfection. Et les gens penseraient alors comme lui, chériraient la symétrie et son incarnation, l’entretiendrait. Et de cette symétrie découlerait un caractère symétrique dans l’esprit des gens. Le cerveau octogonal était dénué de toute violence, car celle-ci n’était pas du tout parfaite. La violence génère des conflits, des destructions, des carnages. Et cela n’a rien de symétrique : c’est juste de l’entropie, du désordre, du chaos. Rien n’est plus à sa place et rien n’a plus son pareil.
Quand il aurait ce monde, il serait un médecin talentueux. Tout le monde ferait naître des jumeaux … Et les cerveaux deviendraient comme le sien, il les laverait, les changerait, ferait tout ce qu’il était en son pouvoir pour que son idylle devienne réalité. Et, petit à petit, ils se dirigeraient vers ce monde … Il le fallait. Le sang avait déjà assez coulé …

La question de Choji désorienta l’Aburame. Allait-il bien ? A quoi devait-il penser, quand on lui posait ce genre de questions ? Oui ou non étaient-elles les seules réponses ? Il n’avait pas de préférence pour l’une ou l’autre, en fait. Il était encore sous le choc, et agissait un peu comme une machine. Quelque chose de préréglé. Une coquille vide, en somme. Les sentiments se heurtaient à une barrière métallique, ou de la tôle, de la ferraille, peu importait sa constitution. Peut-être était-ce aussi la fatigue ? Depuis combien de temps n’avaient-ils pas dormit ? Ils avaient fait une journée entière de voyage, et affronter d’horribles évènements, les impliquant directement, et cela en ne se restaurant qu’une fois …
Ils étaient tout simplement épuisés, et c’était pour ça que leurs idées devaient s’embrouiller. Aussi, il préféra servir à Choji un sourire, plutôt que des lamentations.

‘’ Ca va, mais on devrait dormir. On a tous besoin de sommeil, et Monoki ne semble pas vouloir se réveiller. ‘’

Cependant, avant, Sanseiu attrapa sa chaîne, et s’en servit pour attacher fermement son coéquipier au fauteuil. Après s’être assuré qu’il ne pourrait pas bouger, il s’assit dos au mur, et dit à Choji, d’une voix embrumée par le sommeil :

‘’ Dors un peu aussi, tu en auras besoin. Et fais de beaux rêves … ‘’

Avec une pointe d’ironie …

Citation :

[Il est environ 8 heures ...]

Suna

La journée du jeune Monoki avait été longe et éprouvante, le soleil s'était caché derrière l'horizon pour laisser place à une belle pleine lune, celle-ci plongeait la clairière où se trouvait la maison du jeune garçon dans une atmosphère légèrement inquiétante par la couleur argentée se reflétant sur les flaques d'eau et frappant la végétation ambiante. Le tout donnait une impression plus prononcée de délabrassions à propos de la demeure de Monoki. En regardant par une fenêtre on pouvait apercevoir un fauteuil de dos, une chaîne serpentait sur celui-ci, une jeune garçon adossé sur un mur et un autre couché à terre. Tous dormaient. Un long soupir émana du siège. Le genin se réveillait-il? Non il ne faisait que changer inconsciemment de position comme il le pouvais, cette fois si sa tête posée sur une épaule et un de ses bras repassant par-dessus sa cuisse. On pouvait se demander comme il faisait pour ne pas avoir froid, après tout cette maison était emplie de courant d'air et lui était à peine habillé. Son visage se tordait dans de nombreuses grimaces, son corps commença à perler de sueur, il gémissait et gigotait. Etait-il en train de faire un cauchemard? Il n'y avait qu'une solution pour le savoir, se plonger au plus profond de cet enfant.

Monoki était debout dans une vaste forêt automnale, le sol était tapis de feuille dans les teintes de cette saison. Il n'était pas vêtu comme il en avait l'habitude, un tshirt vert-pomme avec une spirale orange, un pantalon jeans noir, des basquettes assortie au bas. A ses poignets il y avait quelques bracelets de couleurs variée mais restant dans les coloris pastels. Le jeune garçon ne semblait pas étonné de se trouver à cet endroit. Il avançait sans réel but, comme s'il se baladait paisiblement dans la verdure de Konoha. Il finit par s'installer au pied d'un rochet, bizarrement il y avait un panier juste à côté de lui, panier tresser dans la paille recouvert d'une serviette quadrillée rouge et blanche. Celle-ci était bombée par le contenu, le jeune Yuko ne pu s'empêcher de la soulever découvrant un délicieux repas encore chaud. Il y avait deux bols recouvert d'un couvercle, une fois les deux sortit il découvrit une paire de baguette. Dans un se trouvait du riz alors que dans l'autre des morceaux de canard croustillant baignant dans un sauce très appétissante. Il ne se fit pas prier une seconde pour l'entamer. A la moitié de celui-ci une petite voix aiguë l'interpella.

''Hé petit, tu fais quoi ici? Miaouuuw.''

Monoki sursauta sur place versant un peu de la sauce à terre, il tourna de la tête dans tous les sens sans rien apercevoir jusqu'à une tête triangulaire se pencha devant sa vision, il sentait ses pattes, aux nombres de quatre, sur son crâne.

''Alors tu as donné ta langue au chat? Miaouuuw.''

La bête sauta de l'endroit où elle se trouvait pour atterrir avec légèreté sur le tapis de feuille, son poil était noir et blanc, une petite cape rouge était attachée à son coup, une couronne en or posée sur son crâne et il tenait avec le bout de sa queue, qui s'enroulait dessus, un porte voix. Le jeune genin n'en croyait pas ses yeux, un chat se tenant sur ses pattes arrières était là devant lui.

''Miaouuuw? ''

''Heu... Heu... Ce que je fais ici? Je sais pas exactement, j'en ai aucune idée à vrai dire. Mais tu es quoi? Désolé, tu es qui?''

'' Es-que je te pose des questions moi? Tu te permets de manger mon repas... Miaouuw... c'est pas grave il en reste encore dans le panier.''

Monoki surpris un peu plus regarda dans celui-ci, il était certain d'avoir tout pris, pourtant il y avait de nouveau deux bol et une paire de baguette.

''Et pour qui je suis. Je m'appel Nekko, roi félin. Miaouuw, je te demanderais de me parler sur un autre ton d'ailleurs.''

Le jeune garçon ne savait pas où se mettre, après tout ce n'est pas tous les jours qu'on rencontre le roi des félins. Celui-ci s'avança en direction du panier, il sortit d'un coup de patte les deux bols en faisant chuter le contenant et fixa l'intrus.



''Pourrais-tu m'ouvrir ces pots au moins s'il te plaît? J'ai toujours un mal de chien à le faire.''

Il poussa à l'aide de son museau les bols vers le petit, il s'exécuta et les posa face à lui. Qui était cet étrange chat? Mise à par qu'il soit rien il ne savait rien sur lui, pourtant il partageait avec à cet instant un délicieux repas. Bizarrement cet animal ne lapait pas la nourriture mais utilisait comme les humains des baguettes. Le silence s'était invité, mise à par le vent sifflant et les oiseaux chantant il n'y avait rien qui produisait un son, même ces deux là n'en faisait pas en mangeant. Il n'avait pas remarqué tout de suite qu'ils se trouvaient dans une petite clairière, des gouttes d'eau commençaient à tomber, le chat sortit du panier un parapluie et le tendit à Monoki.


''Tien ouvre le, miaouuuw.''

Il ne se fit pas prier et l'ouvrit, juste au moment où il le protégea Nekko s'installa sur sa tête et se mit en boule dessus. Comment pouvait-il tenir dans cette position? Bonne question.

''Il serait peut-être temps de se mettre à l'abri, tien met toi en route en suivant ce chemin il y aura de quoi se protéger. Miouuuw.''

''Heu, okai.''

Ils se mirent tout deux en route laissant le panier de paille sous la pluie, ils ne leur fallut que peu de temps pour arriver à l'endroit d'on parler le roi. Une grotte à la large gueule, bizarrement au centre de celle-ci un tapis rouge était déroulé comme invitant les personnes passant pas là à entrer. Sans se faire prier il s'engouffra déposant le parapluie à l'entrée sans le refermer. L'animal sauta du haut du crâne du jeune homme, tous d'un coup des torches s'allumèrent illuminant l'endroit. Parfois d'un ton rouge alors qu'à d'autre moment elles prenaient une couleur bleu donnant une atmosphère plus inquiétante à l'endroit. Bizarrement il ne faisait absolument pas froid, aucun courant d'air. Des bruits émanaient de divers point d'eau dans les quels des cascades de toute taille se jetaient reflétant tout point lumineux, de plus on pouvait facilement voir que des cristaux de belle taille et brut se trouvaient sous cette eau et même dans le lac où Monoki était arrivé.

''Whaouuuu c'est magnifique...''

''Oui, miaouuww. On verra si tu en diras autant après avoir vu ça. Met toi au bord.''

Le jeune Yuko s'exécuta et s'avança vers le bord de l'eau. Il vit ses cheveux blancs aux bouts grisés se refléter dans l'eau, sur le sommet de son crâne il pouvait voir le chat qui lui aussi se regardait.

''Je dois y voir quoi?''

''Regarde bien mais avant pause ton doigt dedans tu verras de quoi je veux parler.''

Monoki passa sa main sur la surface de l'eau, son reflet se déforma un peu et des couleurs s'y ajoutèrent. Il ne voyait pas encore bien mais eu un peu peur de ce qui pouvait ce dévoiler sous ses yeux. Au fur et à mesure tout devenait plus claire pour lui dévoiler lui même mais quelque chose avait changé. Il se dégagea de ce reflet et tombât sur le derrière. Le jeune cobaye c'était vu parsemé de sang.

''C'était quoi ça?''

''Toi petit... Toi à Suna.''

''Comment ça?''

''Oui. Tu te souviens pas?''

''C'est pas possible. C'était pas moi!''

''Tu crois?''

Monoki se réveilla en sursaut sur son fauteuil. Il se remua sur celui-ci remarquant qu'il était attaché par une chaîne, ce n'était pas la sienne elle semblait trop neuve, elle ne pouvait être qu'à Sanseiu. D'ailleurs celui-ci se trouvait dans son champ de vision.

''Hé qu'es qu'il se passe ici?''

Plus ou moins 15h

Le soleil, filtrant à travers l’épaisse couche végétale qui ceignait les fenêtres, tapota les paupières du jeune Aburame. L’éveil fut long, et assez fastidieux. Il s’agissait de remuer ses paupières, alourdies par le sommeil, et la fatigue. Malgré le repos, qui avait fait décroître la pression sur ses muscles, et chassé le brouillard qui obscurcissait son cerveau, il demeurait encore un peu vaseux. Enfin, comme ça, il était déjà d’avantage d’attaque, et, surtout, beaucoup plus lucide. Les évènements de Suna l’avaient hantés une bonne partie de la nuit, avant qu’il ne se calme, reprenne son sang-froid habituel, et ne réussisse à bien se reposer. Au réveil, tout habillé, Sanseiu réalisa que le poids habituel de sa chaîne lui manquait. Il fallait dire, une arme pareille, ça l’aidait à se rassurer, le plus souvent. Choji se réveillait à peine, Monoki dormait encore. Avec l’arme autour de la taille, qui le maintenait fermement contre le fauteuil. L’Aburame fut assez prompte à l’enlever, en constatant que son coéquipier allait un peu mieux, ce matin, et qu’il semblait être redevenu lui-même. Il pataugea un peu pour la retirer, car il l’avait bien fixée, mais y parvint somme toute assez facilement, et la raccrocha derechef autour de sa taille. Elle pesait, certes, sur sa taille, mais il se rendait compte qu’il aimait son poids. En mission, une bonne arme était un allié conséquent. Et Slavery était une arme exceptionnelle, qui lui vaudrait sûrement encore bien des victoires. Sanseiu revit les deux déserteurs affrontés lors de leur première mission, massacrés sous ses coups rageurs. Oui, la chaîne était une alliée, sûre, au même titre que ses deux coéquipiers. Le jour où il se retrouverait seul, elle serait au moins là pour lui.
L’Aburame s’étira, chassant tout autre idée de ses pensées. Il venait de décider que l’aujourd’hui serait consacré à l’entraînement, que l’action lui ferait du bien, quand on heurta à la porte. La personne qui avait toquée entra, voyant que la porte était entrebâillée. C’était un homme, d’apparence jeune et robuste, qui arborait une tenue de ninja de classe moyenne. Il les détailla tous les trois d’un œil assez étonné, avant de se reprendre.

‘’ Vous êtes là, tous les trois. C’est parfait, comme ça je n’aurais qu’un voyage à faire. Hokage-sama a décidé de confier une mission à votre unité, seulement, votre senseï est introuvable … Après mûre réflexion, il a choisit de vous laisser la faire seuls. Sanseiu Aburame, vous serez chef d’équipe. ‘’

Le concerné ne fit aucun mouvement, pas même un battement de cils, pour ne pas trahir la joie que lui laissait la nouvelle. Cependant, elle existait bel et bien. Outre le fait d’être nommé chef d’équipe, il y avait la perspective d’une mission sans Shunsui, et donc avec un souci de moins : ils n’auraient pas besoin de s’occuper de lui.

‘’ Il s’agit tout bonnement d’une chasse à l’homme. Nagiro Uchiwa … Il était Genin de notre village, relativement bon, mais il n’a jamais rien montré de remarquable. Une équipe de trois devrait réussir à l’occire sans problèmes. D’après nos informations, il se trouve dans un petit village des environs de Konoha appelé … Ito. D’après nos informations, il est à l’auberge. Vous ne devriez pas avoir de mal à le trouver, mais si c’est possible, il faudrait l’interpeller hors du bourg, histoire de ne pas affoler la population pour des broutilles. Il y a pas mal d’interventions de shinobis dans le secteur en ce moment, et nombreux sont ceux qui ne sont pas très rassurés. Vous partez dans la foulée, cette histoire doit être réglée le plus tôt possible. ‘’

Il leur allongea une photo de l’Uchiwa en question, et disparut sans leur laisser le temps de poser des questions.

** Une intervention à Ito, alors … On y est déjà allé, j’espère qu’on aura autant de réussite. Chasse à l’homme … C’est une mission de rang B alors … Intéressant. Un Uchiwa, en plus. Va falloir être prudents et l’étriper avec tout ce qu’on a. En plus, c’est assez arrangeant : quand ils auront découvert ce qui s’est passé à Suna, on sera partis loin. **

Il prit le temps de repenser ses paroles à l’envers, prouvant qu’il allait un peu mieux. Puis, il se tourna vers ses deux coéquipiers.

‘’ Bon ben, vous avez entendu ? Autant régler ça au plus vite, histoire qu’on puisse aller se reposer … On a de la chance, c’est pas très loin, ils auraient put nous envoyer à l’autre bout du continent avec la chance qu’on a … ‘’

L’Aburame répéta ses paroles à l’envers, puis prit la porte. Lui qui voulait de l’action, il n’allait pas être déçu !

Ito

Monoki se leva sur-le-champ en entendant le nom de la personne qu'ils allaient devoir traquer... Un Uchiwa, enfin il allait pouvoir laver le monde d'un parjure. Il allait pouvoir montrer à Kamisama qu'il valait quelque chose et qu'il n'était pas fait que pour espionner Akuma, bien au contraire même... Et dire qu'il manipulait entre ses doigts frêles deux dieux. Il remarqua que quelque chose le dérangé sur son visage et y passa une main. Tout autour de sa bouche il y avait quelque chose qui avait séché laissant une croute inconfortable sur le bas de son visage. Il en avait même un peu partout. Une fois que l'homme sortit de la pièce il refusa poliment ce que lui proposé Choji préférant embarquer avec lui quelques biscuits pour lui et le reste de l'équipe. Que pouvait bien être cette chose qui s'était figée sur son visage. Il courut vers la cuisine où il passa sa tête sous l'eau et se savonna le visage. Tout partit facilement dans une eau rosie, il n'avait pas le temps de s'attarder sur la chose. Il ouvrit en hâte une armoire et en sortit des biscuits. Prenant une autre veste au porte manteau car la sienne était maculée de rouge. Le jeune Yuko rattrapa le reste de son équipe et leur en proposa pendant qu'il en dégustait un. Une fois sa bouche vide.

''Dite. Pourquoi on est à Konoha? On n'était pas à Suna? Au fait désolé pour le comportement de Zouo mais j'ai beaucoup de mal à le contrôler. Il est comme qui dirait un peu chef....''

Il avait du mal à reconnaitre ce dernier point. Mais lui Monoki Yuko était à la botte de Zouo, il devait lui obéir au doigt et à l'oeil.

Ito

Monoki : 3 xp
Choji : 2 xp
Sanseiu : 4 xp

Tout le monde à Ito ! =)

???

Voilà quelques heures que Nago se trouvait dans la maison de Monoki, il avait eu le temps d'en faire le tour, cet enfant vivait vraiment avec le stricte minimum. Il avait même trouvé des yaourts périmés depuis un bon petit temps dans le fond du réfrigérateur. Bizarrement il avait le courant, bien que la plupart des ampoules étaient cassées et de l'eau courante prenant une couleur de rouille en passant par les tuyauteries de la demeure. Mise à part prêt de la cheminée il faisait aussi froid dedans que dehors. La maison de sa future arme était recouverte par toute une végétation luxuriante, il ne serait pas étonné qu'il y ai autant d'insecte cohabitant avec lui qu'avec un Aburame. Comme dans toutes les bâtisses des Yuko on pouvait retrouver dans le grenier un autel dédier à Kamisama, grand dieu du clan. Dans celle-ci, la cave avait été transformée en un laboratoire qui ne devait pas dû être utilisé depuis belle lurette mais qui avait eu une visite ressente mise à part la sienne. Le chef de la secte avait beau chercher dans la paperasse qui se trouvaient dans les lieux, rien ne faisait allusion de prêt ou de loin au dojutsu qu'il avait ordonné de créer. Il n'y avait que des écris sur de nombreuses autre expérience d'on certaine pratiquée sur l'enfant. Il fourra tous ce qui avait été pratiqué sur celui-ci dans un sac, il en aurait surement besoin.

Le fait qu'un bandeau de Konoha en bien mauvais état montrait ce qu'il pensait de son village, voilà quelque chose qui allait lui faciliter la tâche. Il sortit un calepin de sa poche résumant tout ce que les espions avaient réuni. Malheureusement l'un des meilleurs était porté disparu depuis plus d'un mois. Voilà surement Nago fils unique, ses parents étaient morts depuis longtemps il se retrouvait plus ou moins seul. Son plus jeune frère, le dit espion, était parti sur les traces de la mère de Monoki et n'en était pas revenu. Nago en était presque certain, elle ne pouvait pas être morte et puis le fait que le père de Monoki, son autre frère, soit tombé aussi facilement n'était pas normal et le fait d'avoir trouvé que deux corps morcelés était encore plus louche. Le gourou pensait que tout cela avait été monté par la mère du jeune garçon. Après tout son mari commencé à avoir des doutes sur son non appartenance aux Uchiwa. Quoi qu'il en soit elle lui avait ôtée un de ses frères et surement deux. Chose bien fâcheuse car il ne restait plus qu'une personne pour le remplacer à sa mort et il n'avait aucun véritable savoir sur le clan et encore moins la stabilité mentale pour endosser ce poste, mais ça c'était pour l'instant car il comptait bien le former en un véritable chef et surtout en un redoutable chasseur Uchiwa. Monoki avait toutes les cartes de son côté pour devenir un des plus grand mais pour ça il fallait garder ses origines cachée si sa mère s'avérait être une Uchiwa. Lui l'espérait car il ne doutait pas qu'il allait rejoindre ses rangs et un sharigan et ce dojutsu artificiel parmi eux ferait certes scandale mais avec beaucoup de persuasion il allait pouvoir l'accepter sauf par les sages,... d'ailleurs ceux-ci devenaient obsolètes. Ils n'étaient là que pour râler, avant oui ils étaient plus qu'utiles mais maintenant ils étaient trop vieux, gâteux et séniles à son goût.

Nago avait toutes les cartes de son côté pour emmener Monoki avec lui, mais celui-ci avait encore quelque chose à faire sur Konoha même. Grâce à ses espions il avait appris l'existence d'un ami imaginaire apparemment disparut, s'il n'avait pas été retrouvé il ferait un excellent appât... Il suffirait d'improviser sur place.

Mission des Tisseurs de Problèmes : traque de Nagiro Uchiwa

Monoki revenait de mission, avec l'aide de son équipe il était venu à bout d'un Uchiwa. Son premier parjure abattu, il en avait même ôté les yeux dans le but que jamais il ne revienne sur ce monde. Les Tisseurs de Problèmes avaient été poussés dans leur retranchement surtout le jeune Yuko qui avait développé son plus grand secret et Choji qui avait pris plus d'un coup. Kamisama l'avait doter d'un dojutsu ayant pour but de l'aider dans sa chasse. L'enfant était devenu à part entière un chasseur de parjures mais il ne comprenait pas bien le fonctionnement de ce pouvoir. Il ne s'était pas senti le même, comme s'il était dans un état secondaire. Son corps ne lui répondait plus vraiment comme s'il prenait des décisions seul et son cerveau était braqué sur une seule chose, la mort de la proie. Le genin n'avait même pas senti une seule goutte de compassion pour ses alliés qui prenaient des coups. Il n'avait pas hésité un instant à abattre son kunaï dans le coeur du démon inconscient, son dojustsu avait prit fin quand celui-ci avait touché le sol inerte vidé de son chakra. Pourrait-il l'utiliser une nouvelle fois? Il n'en avait aucune idée, peut-être que ce n'était qu'une aide passagère mais il espérait qu'il pourrait l'utiliser à chaque fois, il s'était senti plus fort mais surtout beaucoup plus rapide et sur de lui. Il s'était senti capable de déplacer des montagnes, comme si rien ne pouvait le stopper et encore moins lui faire peur.

Le jeune genin se perdit dans ses pensées en quittant ses coéquipier, il était entré dans le village avec eux, dans la poche de son pantalon où sa main était enfoncée ses doigts tripotées deux sphères un peu molles et gluante, à chacune de celle-ci de longs 'fils' couraient. Une fois bien enfoncer dans la forêt il en retira un et le laissa quelques instants dans le creux de sa main, les nerfs de celui-ci lui courraient entre deux doigts, l'oeil était injecté de sang, les pupilles étaient noires bien que comme voilée. Bientôt il allait pouvoir s'assurer que jamais l'Uchiwa ne revienne fouiller ce monde, que jamais il ne se relèverait. De sa main droite il prit entre ses doigts le bout des nerfs et leva l'oeil pendant au bout de ces 'fils' naturel. Il n'était pas écœuré à l'idée de ce qu'il allait faire, bien au contraire il était fier de participer à l'éradication des démons et dans quelques instants il allait devenir un chasseur digne de ce nom. La tête penchée en avant, son bras suspendant l'oeil au-dessus de sa bouche grande ouverte. Bras qui ne tarda pas à descendre un peu tout comme sa tête. Entre ses lèvres fermée les nerfs dépassée pendant sur son menton et dans le vide, il croqua à plusieurs reprise en faisant bien attention que rien ne lui échappe, il devait tout avaler par sécurité. Un liquide gluant et semi-transparent s'écoula du coin de sa bouche, il fut suffisamment rapide pour ne pas le laisser s'échapper plus. Il aspira les nerfs tels des spaghettis et déglutit avec satisfaction. En voilà un de fait, il ne lui en rester plus qu'un malheureusement. Avançant à son aise, il enroula sa langue autour de la sphère l'attirant entre ses dents sur les quels il restait des restes du précédent. Il positionna ses mains devant et fit une pression gardant ses lèvres ouvertes, sur ses paumes le même liquides qui s'était écoulé gicla. Il ne lui fallut qu'un instant pour le lécher avec sadisme... Il était lui-même et pourtant il ressemblait tellement à celui qu'il avait été à Suna... Peut-être qu'entre lui et Zouo la différence était minime... Oui peut-être que Monoki était un psychopathe né dans le but d'écœurer au plus haut point les personnes l'entourant sans sentir une once de compassion car il plaisait ces gestes sur le dos d'un autre ou sur sa religion. Quel ignoble personnage, ce fût dans un bruit de succion que les nerfs franchirent ses lèvres s'engouffrant dans sa bouche pour finir dans son estomac. Il passa le dos de sa main sur sa bouche et lécha celle-ci pour ne laisser rien lui échapper. Sa poche encore humide de ce qu'elle avait contenue le gêné un peu... Comment un enfant de cet âge pouvait agir de la sorte? Lui qui semblait tellement gentil... Serait-il le véritable démon dans l'histoire ou un simple pion devenu ce qu'il est que par la faute d'autres personnes? Un peu des deux je pense.

Il s'engouffra encore un peu plus dans la forêt et arriva finalement à la clairière où se trouvait sa maison, heureux de la retrouver il franchit le pas de la porte en enjambant cette fameuse racine. Au début il ne fit pas tout de suite attention mais un bruit familier venait du salon, le feu crépitait dans la cheminée... Pourtant il était certain de l'avoir éteint à son départ comme la plupart des fois, en toute logique il ne devrait pas y en avoir. Encore des squatteurs comme l'année passée? Oui car il arrivait que des voyageurs prennent la maison de Monoki comme une demeure abandonnée où ils peuvent passer la nuit. Chaque fois c'était la guerre pour les faire déguerpir. Il s'engouffra dans le salon arme à la main et prêt à lancer une technique suivant son gabarit. Il y avait en effet quelqu'un assit dans son fauteuil, sa tête déplacée du dossier, une chevelure noire pour être exact. Il s'avança silencieusement prêt à donner un coup à l'aide de sa chaîne. Celle-ci fouetta rapidement l'air en direction de l'intrus.