Aire d'entraînement 3

[Ceci se passe légèrement avant l'arrivé de Tsuyu...]

Elle n'était donc pas d'accord avec la vue de son élève, ni sur les capacités de ce-dernier. Mais pour qui elle se prenait... Mais d'un autre côté, elle avait bien rompue le lien qu'avait tenté d'installer discrètement entre elle et lui. Il était donc toujours aussi pressé, à ce qu'il paressait. Bah, il allait en finir rapidement avec cette première technique de sa nouvelle forme, pour vite passer à l'art qui l'intéressait. Son petit caractère arrogant reportait son nez à travers la quiétude de son esprit. Mariya était chuunin, elle était de ceux que Shiro avait eu du mal... Si il arrivait à l'écraser, il pourrait passer prochainement son examen pour le grade supérieur. Si il arrivait à ne plus la faire douter du Yamanaka frêle d'apparence qu'il était, son but serait atteint. Ensuite se sera donc Peyu, après elle, il n'avait qu'à le retrouver, pour l'écraser également. Cette bouffé de puissance monta vite au cerveau du jeune homme, Shiro en fut surpris... Ce n'était pas dans ses habitudes, et c'était donc sa professeur qui avait le dernier mot... Pour l'instant.

Donc, un petit jeu de maniaque pour clore son apprentissage de la permutation. Un jet de shurikens sur le genin, tandis que lui puisera dans sa réserve de chakra pour ainsi éviter les lames acérés, dont l'adresse était assurée par la chuunin. Shiro, disait-elle donc, permute la mort... C'était le raisonnement où aboutissait le genin. Très radicale comme tâche, mais s'est en forgeant qu'on devient forgeron. Elle n'allait quand même pas prendre un gant pour aller dans la dentelle avec Shiro, voulant lui apprendre la vraie fonction de la technique qu'il tentait de faire sienne en lui jetant des bouts de carton. Non, elle devait faire ce que son instinct primaire lui dictait à son coeur, soit faire gicler un peu de sang pour l'épanouissement du Yamanaka. Mais Shiro, sachant cela, ne s'empêcha pas de cracher au sol, frapper des mains et se tenir prêt, espérant qu'elle ne forcerait tout de même pas trop. Les jambes bien écartées, il ferma les yeux un instant. Il devait user d'adresse, et non de vitesse... Un peu le contraire d'avant. Mais il changerait le plus radicalement possible pour y parvenir, si on lui demandait.

Il sourit à sa senseï, pour lui indiquer son assentiment pour la première étoile. Elle répondit de-même par ce geste tout simple. Hélas, alors que Shiro croyait qu'elle attendrait un peu après son sourire pour balancer son shuriken, elle fit tout autre. Ses lèvres étirés se traduisirent comme hypocrites, lorsque le bras vola, lâchant la mort tournoyante à quatre branche. Sortant de son petit monde de perfection, il sauta à plat ventre, ne pensant plus qu'il avait une technique pour contrer cette attaque basique. Las, puisqu'il se jeta vers l'avant, il accentua le rapprochement entre les deux pôles, et l'étoile vint lui trancher le dessus de main, continuant sa course tout de même dans son dos, repensant sur l'ancienne griffure de Uchiki. Puis l'étoile s'écrasa dans l'étendu désertique derrière le garçon. Shiro resta couché sur le ventre, analysant intérieurement sa prestation médiocre. Sa première erreur était d'avoir paniqué, sa seconde, d'être allé de l'avant. Certainement que sa senseï était plus rapide, mais en allant vers l'arrière, il gagnerait du temps.

« Debout Shiro, qui a dit que c'était termi... »

D'un bond, le garçon lui coupa la parole en se relevant. Puis il indiqua deux de sa main. Deux derniers essais. Mais pour répondre, Mariya envoya sa seconde étoile, comme s'attendait le garçon. Elle avait un certain caractère de type impulsif, ce qui lui rappelait sa nature avant de "trépas". Il savait qu'elle ferait ainsi, et tout en sautant vers l'arrière, il exécuta les deux premiers signes, le singe et le lièvre. Mais alors qu'il passait au dernier pour permuter, il remarqua l'étoile tournoyer à la vitesse folle érafler son T-shirt rouge, et dans l'empressement, Shiro balança son dernier Mudra : boeuf ! Un nuage de fumée se souleva, son chakra se diffusa et il fut projeter vers l'arrière. Bien vite, la couche éphémère blanche se dissipa. À la place, une motte de sable dans les airs, éclatant ; pour cause, un trou laissé par un shuriken derrière. Shiro avait tenté ce qu'il trouvait inimaginable, mais dans le feu de l'action, il se vit atteindre par une incroyable débrouillardise et impulsivité. Mais elle n'avait pas amplement servie, car Shiro avait glissé sur sa main droite et ses pieds, se tenant le ventre de la gauche que l'arme avait finalement touchée. Il n'avait pas été assez vif. Cependant, il avait encore appris. Mariya avait dit qu'il devait d'abord exécuter les signes du lièvre et du singe, pour ensuite se donner une poussée grâce au boeuf. Formulé ainsi, et Shiro ne doutait pas qu'elle formulait comme la logique l'estimait, elle sous-entendait que même ces deux étapes séparés, Shiro parviendrait à permuter. C'était ce qui lui manquait. Alors il fit un dernier signe de tête à Mariya.

Dernière chance, la vie était ainsi faîte. Si il n'y arrivait pas, il ne serait jamais un ninja exemplaire. Se relevant de la même vitesse que la dernière fois, il commença vite ses deux premiers signes. Voyant ce qu'il tentait de faire, la chuunin agita son bras. Shiro ferma vite les yeux, connaissant sa vitesse. Calculant une seconde, il actionna son chakra et permuta grâce au dernier mudra avec une nouvelle fois le sable. Le nuage blanc réapparut, Shiro fut projeté à nouveau, et tomba cette fois sur ces deux pieds. Il ouvrit lentement les yeux, craintif. Il relâcha ses mains durement : il les avait crispé lors de l'enchaînement des événements. Puis, portant sa main à son ventre, il poussa un petit cri. Il saignait profondément. Son habit au niveau stomacal était plus foncé, sa main était teinté de rouge... Mais il se reprit, se rappelant que c'était les deux premières blessures... Shiro avait donc peur de la mort... Puis il releva la tête vers sa senseï, le regardant, un sourire fier sur les lèvres. C'était un premier pas pour la dépasser, si il arrivait à permuter son lancé d'adresse, qu'elle choyait tant.

« Mariya, j'ai réussi donc ! Et voilà, alors tu m'enseignes le genjutsu, oui ou no... »

Le cillement de l'air, le tournoiement du vent. Le Yamanaka n'eut pas le temps de savoir d'où provenais l'arme que son épaule gicla de sa précieuse hémoglobine. Cette fois, l'entaille était bien présente, son vêtement bien déchiré. P-pourquoi l'avait-elle mitraillé à nouveau ? Il tomba à genou, se tenant l'épaule, le sang coulant entre ses doigts. Il serrait des dents : contre lui-même, certes, car il n'avait pas fait attention, mais surtout contre sa senseï, qui n'avait rien annoncé de déroulement de la suite de l'entraînement. Shiro avait mal... Il avait très mal...

« Tu as été trop prompt à réagir Shiro. Tu n'as pas pris la peine de me regarder, et à affluer son chakra trop rapidement, te permutant sans savoir si oui ou non j'avais balancé mon arme. J'ai donc attendu et te voilà maintenant avec une belle entaille sur l'épaule. En combat... Non, en simple mission, comme celle que nous allons exécuter demain, une erreur pareille contre un événement similaire et tu aurais marqué la fin de ta vie, ou un second séjour à l'hôpital... »

Elle n'avait pas tord... Mais aurait put le lui faire remarquer autrement, croyait le genin. Alors qu'il se levait tout en se tenant l'épaule, voulant lui répliquer, un événement surprise vint à sa rencontre. Une ancienne coéquipière ! Tsuyu ! Celle sur qui il tourna immédiatement toute son attention. Des filles, il n'en avait jamais vraiment côtoyé dans sa vie, outre que sa mère et quelques professeurs, et Tsuyu était donc un des rares "spécimens" sur qui Shiro pourrait étudier ; étudier la sociabilité entre sexe différent. Mais la première phrase de sa partenaire lui baissa le moral d'un coup puissant. Non, elle n'aurait pas dû prononcer ses mots. L'examen était un deuil qu'il devra passer, mais pour l'instant, la plaie était encore vive. Mais elle se racheta sincèrement, et Shiro n'eut pas le temps de lui tourner dos longtemps. Elle planifia même des projets pour le prochain examen, ce qui plu à Shiro, cette marque d'attention lui plue. Mais elle ne comprendrait pas tant qu'elle n'avait pas essayée. Elle ne connaissait pas la mort...

Une idée germa en l'esprit du garçon lorsque la nouvelle venue prononça les quelques dernières paroles, signifiant qu'elle voulait continuer à apprendre. De plus, elle parla de famille, d'arts de famille. Qu'était-ce ? Comme un clan, comme les Yamanaka... Elle avait un clan connu Tsuyu. C'est vrai que son nom lui restait encore inconnu... Se levant, il se défit de son T-shirt tranché et souillé. La nuit commençait à être fraîche, mais Shiro parvenait à ne pas frissonner sous la bise. Puis il se tourna vers sa compagne.

« Je te propose un marché Tsuyu. Parvient à me toucher une fois et je te considérerais comme ma véritable coéquipière. Si je me rappels bien, tu manies le fouet avec fougue. Et tu dois bien avoir une technique ou deux non... Et même si mon apparence n'a plus vraiment celle du combattant du corps à corps, je garde toute mes techniques et toute ma puissance ! »

Puis il se positionna comme le ferait un pro du combat au début de la bagarre. Un poing à l'avant, un autre au niveau du ventre. Hélas, sa forme physique le trahissait... Ses muscles semblaient fades et dans son dos, trois cicatrices parallèles. De plus, les nouvelles blessures que lui avait fourni Mariya l'amochait encore plus. Mais son sérieux pouvait être convaincant, et il semblait se croire lui-même. Alors, Tsuyu allait-elle contribuer pour apprendre à Shiro comment permuter ?

Spoiler:

Un instant, je crus avoir vraiment fait une gaffe monumentale : lorsque j’avais parlé de l’examen, le visage de Shiro s’était comme décomposé. Cependant, il sembla se reprendre bien vite, et retrouver sa fougue habituelle. Enfin, habituelle, pas tout à fait physiquement, mais son esprit semblait toujours aussi vif et belliqueux. La preuve : il osait me défier en duel devant deux spectateurs. Et en plus il croyait que c’était à moi de lui prouver quelque chose, quel toupet. Un sourire entendu barra mon visage, j’aimais bien ce genre d’attitude, c’est ce qui permettait d’avancer quand on travaillait en groupe.
Il s’était mis en garde, mais ce n’était pas très convaincant. Un peu flasque. Je mis mes mains sur mes hanches, avec une attitude un peu plus provocatrice : il ne semblait pas capable de réduire rapidement la distance entre nous, j’aurais tout loisir de composer des signes de main, même s’il se jetait sur moi pour me frapper. Après tout, même mal en point, il demeurait un ancien professionnel du Taijutsu : des coups de poing précis pouvaient faire mal, je n’avais pas une grosse constitution.

‘’ Et toi essayes simplement de ne pas te faire démolir en trois ou quatre minutes, sinon je risque de ne plus te considérer comme un shinobi, et encore moins comme un coéquipier. Bon je ne t’en demande pas trop, simplement réussir à m’opposer un petit peu de résistance … Histoire qu’il y ait un peu de suspens ! ‘’

J’agis sans prévenir, mes mains composèrent quelques signes et j’envoyais trois boules d’eau sur Shiro. La technique de ninjutsu aquatique appelée boules aqueuses. Faites pour moitié de chakra, celle-ci étaient suffisamment condensée pour cause de bons dégâts : il allait devoir prouver qu’il avait de quoi être provocant.

Tsuyu : ‘’ Les apparences sont trompeuses, il me l’a dit. Il est toujours capable de quelque chose au corps-à-corps, il peut attaquer. Mais attend … S’il peut tromper mes sens et me faire croire qu’il va mal, pourquoi ne pas en profiter ? Crier à voix haute comme cela qu’il peut encore m’attaque au corps-à-corps, c’est pour que je me braque là-dessus, ou pour m’intimider. Soit il bluff, soit il semi-bluff. Donc soit il n’est plus capable de rien, soit il chercher à me faire me poser des questions pour que je sois déstabilisée. Ca marche plutôt bien ! ‘’

Yukora : ‘’ Vos jeux et vos questions sont si puérils. C’est bien un moyen de se battre pour les faibles. Si tu avais vraiment de la force, il te suffirait de le balayer plutôt que de penser à une éventuelle défense. Et puis, si tu étais compétente, tu verrais tout de suite s’il joue la comédie ou pas. ‘’

Tsuyu : ‘’ Tais-toi. Je suis peut-être faible, mais à quoi sert la force si c’est pour être enchainé à l’esprit d’une fillette ? Tu n’es pas très bien placé pour crâner, mon petit bout de chou. ‘’

Yukora : ‘’ … Espèce de petite trainée faiblarde. Je jure que le jour où tu m’affronteras, je t’ensevelirais sous des flots de flammes haineuses. Tu vas souffrir. Je jure que tu vas souffrir comme tu ne l’as jamais imaginé. ‘’

Tsuyu : ‘’ Et si je décide de ne jamais t’affronter ? Tu sais, les princes de l’enfer sont déjà très forts. Et puis, c’est jouissif d’enfermer à jamais une entité telle que toi <3. ‘’

Il ne répondit pas, préférant claquer la porte de mon esprit avec fureur. Il était contrarié, mais c’était ce que je cherchais. Il m’empêchait de bien me concentrer sur mon affrontement avec Shiro. D’ailleurs, même si celui-ci bluffait, il allait me falloir un minimum de défense pour contrer d’éventuels assauts. Même sans le corps à corps, il suffisait d’un shuriken, ou même, plus dangereux, d’un parchemin explosif, pour me mettre en difficulté. Peut-être n’en avait-il pas, mais je préférais ne pas prendre trop de risques.
Elle composa encore quelques signes et deux clones apparurent devant elle, la protégeant d’une éventuelle contre-attaque. Il voulait un combat, il avait intérêt à assumer !

Elle lui répondit avec un bon caractère de combattante. Shiro semblait la reconnaître, comme si cette image c'était évanouie il y a quelque temps et qu'elle ressautait à la figure du garçon, quoi qu'il n'avait jamais vraiment connue la démone grincheuse. Jeune fille au fort caractère, Shiro n'avait rien n'a perdre contre elle. Son honneur déjà entaché, la seule raison pourquoi il avait enflammer la passion de Tsuyu était pour son épanouissement personnel. Elle était donc une sorte d'objet pour lui, un accessoire pour sa technique de permutation. Mais il ne devait pas s'enfler la tête avec sa prestance, pour ne pas avoir de méchants contre coups. Il ne savait encore tout le potentiel de sa compagne, car il ne l'avait malheureusement pas vue à l'oeuvre avant qu'il arrive. De plus, elle cachait cette histoire de famille. Mais Shiro allait faire de son mieux et penser avec patience. Il n'allait pas se précipiter et chaque geste sera calculé. Il resta dans sa position de commencement, alors que Tsuyu insinuait qu'elle le testerait également. Il applaudit sa répartie d'un sourire.

Puis elle entama les hostilités. Joignant les mains, elle laissa sûrement monter le chakra, l'amplifiant au fur et à mesure. Mais Shiro avait également agi, joignant à la fois les mains pour sa propre performance. Bien vite, il commença les deux premiers signes, puis, attendant selon ses analyses sur les tirs de Shurikens de Mariya. La kunoichi ouvra alors la bouche et projeta trois boules aqueuses en direction de Shiro, à une vitesse plutôt forte. Alors, le Yamanaka sauta vers l'arrière, mais rapidement, il pensa :

~ Attends Shiro, si Tsuyu emploie une technique de ninjutsu, cela devrait être bien plus fort qu'une simple attaque avec un poing ou une arme... Il me faudra donc aller puiser un peu plus dans mon chakra pour empêcher cette technique plutôt puissante... Car la pression de l'eau additionner à l'ajout de chakra et à sa propulsion devrait passer au travers du sable que j'utilisais au paravent. Donc, si je vais en chercher plus avec plus de chakra... Disons... Mais arrêtes de penser Shiro, passe à l'action ! ~

Et rapidement, il enchaîna avec le boeuf, pour ne pas se faire toucher par la première boule et encore moins par la dernière. Sous le coup du dégagement de son corps du chakra, il ferma de moitié les yeux, car il n'était habitué à doser aussi rapidement. Le frottement chakra hors corps provoqua la fumée blanche, tandis que le sable derrière Shiro venait prendre sa place, et lui la sienne. Il glissa, raclant de sa paume le désert, tandis que les boules d'eau vint exploser sur le sable ayant la silhouette d'un corps humain. Le détrempant complètement, l'eau glissa en même temps au sol que les grains. Mais le soleil allait bientôt changer le tout, chauffant à l'extrême la flaque lancée par la Kurage. Enfin, la situation ne tournait pas autour de cette eau, mais sur le futur combat. Shiro avait bien géré, mais était-ce un coup de chance pour le commencement ? Il allait tout de suite tester le reste. Juste le temps d'arranger quelque chose.

Tandis que Tsuyu se clonait, Shiro positionna ses mains et se redressa, actionnant une nouvelle technique. Rapidement, il diffusa son chakra dans son coeur, pour qu'il le pompe dans tout son corps. Sa constitution était maintenant bien amélioré, il pouvait passer à l'offensive. Mais avant, comme Tsuyu réagirait à ce tour plus passif ? Pour patienter, le genin expira et se re-positionna en bon combattant, sortant son poing kunai pour montrer qu'il ne rigolerait pas. Dans l'autre main, au bout de son index, il faisait tourner un kunai tout simple.

Alors Shiro avait réussit à éviter mon attaque à l’aide d’une technique de permutation ? C’était très intéressant, d’autant plus que je ne maitrisais moi-même pas cette technique, bien qu’elle soit basique. Bon, quelque part c’était un peu dommage aussi : si je n’avais pas envie de blesser mon équipier, j’aurais tout de même été curieuse de voir les dégâts que pouvaient occasionner ma technique sur un ninja qui devait avoir un peu plus de mon niveau. Enfin, j’avais confiance, elle était efficace, j’ignorais seulement à quel point. Je savais juste que cela faisait plus mal qu’un coup de fouet : j’étais de toute évidence plus douée pour le ninjutsu que pour le combat à l’arme. Une fille raffinée, voilà ce que j’étais, et pas une brute. Même si, à l’occasion, un bon coup de fouet ne fait de mal à personne.
Enfin, en ce qui concernait l’affrontement, quelque chose me préoccupait d’avantage : mon ‘opposant’ avait utilisé des signes sans pour autant que quelque chose soit visible. Il était spécialisé dans le taijutsu, alors avait-il renforcé son corps ? Non, vu son état cela paraissait dangereux. Quoique, qu’en était-il vraiment ? J’ignorais s’il était vraiment hors-service, surtout qu’il était tout de même revenu s’entraîner. Mais cette technique utilisait des signes basiques … Oui, j’y étais, je la connaissais aussi, il venait d’employer une maitrise du chakra !

Tsuyu : ‘’ C’est important de réussir à savoir ce qu’il fait mais je ne peux pourtant pas le faire totalement puisque j’ignore quelle partie de lui il a renforcé … La force ? Il ne semble pas vouloir m’attaquer … La vitesse ou la constitution, pour mieux encaisser ? Ou aiguiser son esprit pour tenter de lire mes attaques élémentaires et leurs trajectoires qui ne dépendent que de moi ? Je pencherais plutôt pour la vitesse, pour esquiver mes coups de fouet. C’est ma seule arme, sans le chakra … ‘’

Bon, en tous cas, s’il n’attaquait pas, j’allais devoir le faire. Il avait tout de même sortit ses armes, voulait-il attaquer ? D’autant plus que je préférais largement mener l’offensive : devoir me défendre était quelque chose pour laquelle je n’étais pas faite : pas de permutation, une vitesse loin d’être exceptionnelle, une mauvaise capacité à encaisser les coups … Juste une bonne adresse avec les armes de jet et de bons réflexes. Mais bon. Mieux valait que ce soit moi qui les distribue, ces coups.
Seulement, Shiro pouvait permuter et me contrer.

Tsuyu : ‘’ Il ne me reste plus qu’à l’attaquer de deux manières en même temps, de sorte qu’il ne puisse éviter qu’un seul coup. Avec un bon timing je devrais pouvoir m’en sortir. J’ai deux armes qui sont efficaces, si je l’assaille avec les deux en même temps, je suis sûre de le toucher au moins une fois. ‘’

Je saisis mon fouet et composais quelques signes de mains …

‘’ Suiton, les boules aqueuses ! ‘’

Trois boules d’eau condensées jaillir de ma bouche vers Shiro, dans un simili de mon attaque précédente. Seulement, cette fois, le fouet déplié à la main, je m’apprêtais à frapper. S’il permutait ou esquivait, mon arme le cueillerait aussitôt. S’il ne permutait pas et prenait l’attaque, il prendrait un deuxième coup, et s’il permutait les deux, je garderais l’initiative dans le match. Quoiqu’il se passe, c’était à mon avantage et un coup finirait par passer, invariablement.

[Désolé, pas trop le temps]

Un fouet et des boules d'eau, rien de plus fantastique pour mettre dans le pétrin le garçon. Mais si elle pensait pouvoir le toucher, elle se trompait. Certes, elle venait de vachement prendre de l'avantage, mais Shiro gardait une réserve importante de chakra, et faire des permutations, ce n'était pas ce qui lui manquait. En plus, il demandait que de la pratique, et sa partenaire lui en offrait gratuitement !

Bien vite, il exécuta deux fois la technique, se retrouvant toujours plus loin. Il ne pourrait s'approcher, et si Tsuyu s'obstinait à recommencer et bien... Non, il allait lui faire la faveur de terminer ce petit jeu sans bon sens.

« Haaaa, je suis crevé, merci Tsuyu, tu m'as bien appris ! Alors, Mariya, j''ai réussi la technique ? Sinon, Tsuyu, désolé de cette mauvaise blague, je ne pensais pas que tu jouerais aussi facilement. Tout de moins, tu n'as pas perdu ton sang froid, bon point pour toi ! Et encore, tu m'as donné du fil à retordre... Je crois que je n'est presque plus de chakra ! C'est dur d'être ancien pro-taï se versant légèrement dans le ninjutsu... Bon, allez, on mange de quoi et on continues l'entraînement, juste le temps que mon chakra revienne... Sinon, Mariya, tu veux faire... Non, tu nous proposes quoi comme mission ? »

Je fis claquer mon fouet avec humeur, avant de le raccrocher à ma ceinture. Shiro s’était un peu moquer de moi, sur ce coup. Il avait un moment parut combatif, mais finalement, il avait juste fait trois permutations avant de dire que c’était finit. Bon, je réalisais qu’ils s’entraînaient et que c’était juste pour parfaire sa technique de permutation qu’il m’avait mise au défi. Certes. Mais il aurait au moins put faire semblant de tenter de contre-attaquer, pour dire qu’il se piquait au jeu, qu’il était vraiment aussi belliqueux qu’il le disait. Enfin, j’étais un peu déçue de cette fin brusque et rapide, mais c’était peut-être une bonne chose : j’avais eu un échauffement, et nous allions pouvoir attaquer le programme d’entraînement, sans doute plus intéressant que ces échauffourées amicales. Et puis, nous risquions de nous blesser si nous laissions ce sérieux se poursuivre : je me serais énervée, à force de le voir permuter sans rien faire d’autre. Au moins, cet affrontement m’avait révélé qu’il était devenu incapable d’employer les techniques de combat au corps-à-corps et étaient désormais obligés de se cantonner aux techniques de base, en attendant d’approfondir sa spécialisation prochaine. Quelle était-elle, d’ailleurs ? Notre professeur me fournirait par après la réponse à cette question muette, en parlant à Shiro de genjutsu.

Mariya, justement, choisit ce moment pour intervenir. Apparemment, l’heure n’était plus à la rigolade et à l’entraînement. Mais au sérieux et à la concentration qui précèdent l’action. Elle leur exposa qu’ils allaient pouvoir accomplir leur première mission, et que le commanditaire avait demandé deux ninjas. Leur senseï choisit d’exclure Wakida, qui cafouillait avec l’apprentissage de sa technique et avait besoin de rattraper ses deux équipiers, déjà un peu plus aguerris. C’était sans doute judicieux, car celui-ci n’avait pour l’instant pas vraiment de quoi les appuyer si nous nous retrouvions en situation périlleuse. Elle annonça que Shiro serait le chef d’équipe, et j’acceptais humblement cette décision d’un geste de la tête ; c’était logique, puisqu’il avait plus d’expérience que moi. Mariya me fit remarquer de ne pas me plier à ses exigences comme une esclave pour autant mais je lui rendis un rire nerveux et éloquent : je n’étais pas du genre à me laisser marcher sur les pieds.
La récompense de la mission était assez curieuse : une bonne somme d’argent et un antipoison pour chacun d’entre nous. Nauru le botaniste. Il avait beau être connu, je n’avais jamais entendu parler de lui. Question de centres d’intérêt, sans doute, il devait être de grande renommée dans son milieu à lui.

Tsuyu : ‘’ Oh, et puis après tout je ne fais pas ça que pour l’argent. Cette vie de kunoichi est une passion, non ? C’est ce que j’ai toujours voulut. La force et l’aventure ; une vie rythmée par des missions toujours différente, et où je ne m’ennuierais pas. Et, où je pourrais venger mon père … Car quand je serais assez forte je m’emparerais des pouvoirs de Yukora et j’accéderais à la haute hiérarchie du village. Je les influencerais pour qu’ils déclarent la guerre à Konoha, et j’écraserais le pays du feu. Ils vont goûter ma fureur, je le jure ! ‘’

Yukora : ‘’ Tu te perds rapidement dans tes pensées, toi. Tu sais, je viens de penser à un truc qui m’a fait beaucoup rire. Tu as beau faire ça pour l’aventure, je pense que ton équipier va devoir s’accrocher à l’argent pour réussir à ne pas abandonner. Après tout, t’avoir comme coéquipière est une épreuve que, même moi, je ne supporterais pas jusqu’au bout. Je te tuerais pendant ton sommeil, ou je m’échapperais. Enfin, au moins tu as le sens de l’humour. S’emparer de mes pouvoirs … Tu as ET le sens de l’humour, ET des rêves tout à fait excentriques. Je trouve ça très mignon, quelque part. Ca me rappelle les troupeaux d’agneaux que j’engloutissais d’un coup de langue … ‘’

Tsuyu : ‘’ Du temps où tu n’étais pas misérablement enchainé dans l’esprit d’une fillette, comme un mauvais souvenir. Il faut dire que ce n’est pas de bol, qu’une puissance aussi incommensurable n’ait pas put s’échapper de l’esprit d’une fillette. Et je suis consciente que tu n’as pas la carrure pour t’afficher à côté de moi lors d’une mission, tu mourrais de honte. Mais ne t’inquiètes pas, Shiro n’a pas de complexes et se débrouille très bien. ‘’

Avec toutes ces réflexions et ces évènements, j’en avais oublié de fermer à double tour la porte de mon esprit et il en avait profité pour me dispenser ses habituels propos sarcastiques. Ca me gonflait un peu moins cette fois, car j’étais excitée par la perspective prochaine de la mission. Quand Mariya eut finit de nous indiquer ce que l’on devrait faire au juste, je pris mon temps pour bien tout emmagasiner. Amener un type jusqu’à un petit village et le déposer à l’auberge où d’autres mecs prendraient notre relais. Bien, ça ne paraissait pas trop dur, d’autant plus qu’apparemment, nous n’avions pas à craindre grand-chose des éventuels opposants qui pourraient en vouloir à Nauru.
Je souris et me tournais vers Shiro.

‘’ Je suis plus que partante ! Qu’est-ce que tu en penses, toi ? On devrait y aller tout de suite, pas vrai ? Autant ne pas trainer ! J’ai hâte de voir à quoi ressemble ce type, Nauru. Il doit être âgé, avec une barbe blanche de quinze mètres ! Un peu comme certains druides dans les bandes dessinées … Je me fais des films, hein ? ‘’

Tsuyu n'avait pas l'air d'avoir apprécié la fin précipité de l'affrontement entre lui et elle. Shiro en était désolé, mais il savait qu'il n'aurait jamais réussi à toucher Tsuyu sans s'en prendre un max. Néanmoins, elle ne resta pas fâché longtemps, Mariya venant au secours du genin. Les deux ninjas écoutèrent attentivement la demande de mission, et Shiro sourit, voyant qu'il serait affecté à diriger la mission. Cependant, il devait faire attention à son enthousiasme, car trop le mènerait à peu, et bien vite, il pourrait gâcher la vie de son amie Tsuyu. Il avait peu de connaissances dans son nouveau domaine... En fait, il n'avait que la théorie d'une prochaine technique, et il venait d'acquérir un moyen de se défendre, mais pas de défendre les autres. Il la regarda.

Elle ne semblait pas fragile, et son caractère était tout aussi explosif que celui de Shiro. Bien que ce-dernier semblait légèrement plus calme qu'elle. Comme Mariya l'avait précisé, ce n'était pas parce que la mission avait été coté rang C qu'il ne devait pas la mener avec le plus de préparations possible et sans précautions. De plus, ce cas lui rappelait une des questions à l'examen chuunin. Il sourit. Finalement, prendre son temps pour plaquer des pensés sur du papier, ça n'avait rien de bête. S'arrêter pour réfléchir, et ne pas crier qu'on écraserait tout le monde avant un combat perdu d'avance, c'est cela que la vie s'engageait à lui apprendre. Tsuyu le sortit de sa pensé, lui demandant les signes de sa motivation. Shiro lui sourit, et déjà, il répondait de sa figure à sa question. Il énuméra tout de même sa pensé.

« Je suis partant plus que tout Tsuyu ! Nous allons faire un tabac, on va la mener du bout du nez et on va rentrer rapidement empocher l'argent et la mixture. Je vais aller faire quelques achats pour nous préparer pour demain, car on partira à la première heure demain matin... Enfin... Première heure... Sept heure quoi ! Donc, reposes-toi bien, car se sera toi l'élément d'attaque du duo, et je comptes sur toi pour mettre la même intelligence que tu viens d'utiliser dans nôtre petit face à face... Et pour Nauru, son apparence m'importe peu, tant qu'il est sympathique. Et ton immagination est sublime. Enfin, à demain donc ! »

Il se tourna vers Mariya, et avant de quitter l'aire d'entraînement, il lui glissa :

« Veux-tu transmettre au Kage d'informer le quémandeur de la mission de bien nous joindre demain à la même heure ? Et merci, finalement, pour l'entraînement. »

Il partit faire quelques emplettes.

Banque du village

Finalement, ce cher monsieur Nauru avait légèrement reporté son escapade, ce qui laissait donc le temps à Shiro d'apprendre ce qu'il voulait apprendre. Tandis que Tsuyu semblait encore avoir besoin quelques difficultés en famille — elle devrait lui en parler de ce clan étrange un jour —, Shiro se rendait tout bonnement à son air d'entraînement ou il avait contacter Mariya pour reprendre son entraînement au Genjutsu. Néanmoins, maintenant qu'il était retombé seul, pourquoi ne pas faire appel à son bon vieux maître Peyu ? Las, il avait pris goût à la femme chuunin, et ils étaient partis ensemble, alors le Yamanaka ne voudrait pas tout reprendre avec un enseignement différent. Maintenant qu'il savait comment élaborer un lien de Chakra, il pouvait désormais se fixer sur la manipulation de son fluide pour ainsi mieux le rendre subtile. La discrétion et la manipulation, comme le rat, voilà ce à quoi pensait Shiro lorsqu'on lui parlait des illusions.

Son plan fait pour réussir le dernier exercice de Mariya, il attendait près de l'oasis, les pieds se gelant dans l'eau fraîche. Son bandeau sur le crâne, l'insigne à l'arrière, il avait l'air d'un jeune garçon sous une canicule accablante, ignorant les dangers de s'exposer trop longtemps. Puis, Shiro plongea dans son monde intérieur, ce noir compacté, ce noir indélébile. Bien vite, il se représenta le vieux Nauru, puis la carte acheter chez Zuriyu — son matériel reposait dans sa chambre, c'est vrai. En deux points rouges, il plaça le village et Okarina, puis, toujours en se forçant de bien se dessiner ce qu'il voulait, traça en pointillé le trajet. Son plan semblait bon, et plus il y mettait de temps, plus il voyait que les failles à la réussite se détruisaient peu à peu. Tout d'un coup, une main se posa sur son épaule. Shiro ouvrit les yeux et sourit à l'arrivante.

« Mariya, alors, bien dormi ? Tu veux tout de suite enchaîner l'entraînement ou bien venir relaxer un moment comme je le fais à l'instant ? Moi, ça me dérange peu, c'est plutôt toi... Tu semble pâle pour tout dire. »

~ Zut, j'espère qu'elle va... Sinon, j'ai bien des chances qu'elle ne s'applique pas dans son travail de meneur et ainsi... Me faire gâcher le Kasumi... 'Fin bref, regardes et apprends Shiro... ~

Alors qu'il souriait à Mariya, il lui présenta une main pour l'aider à s'asseoir, si elle décidait de suivre la proposition du genin. Tisser des liens étaient une bonne idée tout compte fait, sous cette chaude matinée du désert, plus chaude qu'à son habitude.

~ Mais elle a quel âge au juste... Et merde, me voilà qui la contemple comme si elle m'attirait... Non, les arts shinobis avant tout ! ~

Pâle ? C’était un euphémisme. La jeune femme avait passé la nuit à veiller, pour son deuxième travail à mi-temps. Chose inhabituelle pour un ninja, mais elle avait besoin d’argent et sa paie de Chuunin ne suffisait pas. Enfin, c’était le seul moyen pour elle de réussir à tirer sa mère du mauvais pas dans lequel elle était.
Elle se retint de soupirer. La soirée précédente, elle avait apprit que Wakida ne serait pas là et avait décidé de faire une mission pour engranger encore un peu d’argent. Mais l’employeur de Shiro n’était pas disponible, finalement, et elle devait assurer son entraînement. Bon, ça avait le mérite de bien se profiler : les journées d’enseignements étaient peu rémunérées, mais étaient agréables. Et Shiro avait le mérite, à défaut d’être très expressif et instable, d’être remuant et plutôt intéressé.
Lorsqu’elle arriva ce matin, il était calme, chose inhabituelle. Il s’imprégnait peu à peu de sa nouvelle enveloppe de pro-genjutsu. Bien, il en acquerrait bientôt les habitudes et les habilités, avec un peu de chance.
La main tendue, le sourire aux lèvres, le regard baladeur. Il était curieux, dans son lunatisme. Cette révélation lui permit d’entrevoir combien elle était jeune, elle aussi. Elle n’avait même pas encore vingt ans ! Et pourtant, le village du sable lui faisait d’avantage confiance chaque jour. Ses responsabilités s’alourdissaient. Elle aurait put, d’un jour à l’autre, tout envoyer valser : ca n’avait pas été facile d’accéder à son grade actuel.

Elle ne saisit pas la main de Shiro, mais lui rendit son sourire et s’assit en face de lui. Elle posa ses coudes sur ses genoux, en tailleur, et elle posa son menton sur ses mains.

‘’ Bien. On ne va ni se relaxer, ni s’entraîner immédiatement. La dernière fois, je n’ai pas voulut te brusquer parce que ce n’était pas le moment, mais je vais supposer que tu as digéré ton échec. Tu le sais aussi bien que moi, à l’examen, tu as été battu parce que tu n’étais pas assez fort pour devenir Chuunin. On ne va pas se leurrer ou passer par quatre chemins : celui-là est le bon. Alors voici la question qu’il nous faudra éluder avant de reprendre sérieusement son évolution : que te manquait-il et comment l’acquérir ? ‘’

Elle lui adressa un visage indéchiffrable.

‘’ J’ai échoué une fois, moi aussi, et j’ai finis par rebondir en franchissant cette étape. Accepter, se préparer, puis retenter. Je suis prête à t’aider, figures-toi. Il y a des solutions, je peux t’amener à les trouver. Des techniques ? Je te les apprendrais. De l’expérience ? Alors partons en mission. Cette expérience est orientée vers le combat ? Alors organisons-en un. Peut-être voudrais-tu en savoir plus sur la vie de Chuunin ? Alors je suis là pour t’en parler. Peut-être est-ce psychologique ? Je t’écoute. On va progresser. Si tout se passe bien, tu ne seras bientôt plus mon élève, mais mon équipier. Ce serait pas mal, vu que tu n’as pas l’air d’être en désaccord avec ça : tu es revenu t’entrainer … Et bon, personne n’a jamais accepté de l’être. ‘’

Elle le fixait d’un air impassible, sérieux, ayant perdu sa douceur habituelle. Il y avait plus de fermeté. Mariya attendait simplement sa réponse.

Cet air sérieux fit fondre la résistance du genin, et bien vite, il pouffa, pour ensuite éclater littéralement de rire. Il ne voulait surtout pas choquer Mariya, et il présentait sa main, lui tapotant l'épaule, mais il n'arrivait à s'expliquer : son souffle ne revenait pas. Incapable de se calmer, il du plonger la tête dans l'eau pour y parvenir, mais encore, dès lors que la figure submergea, un bouquet de bulles pour Mariya. Pourtant, il n'y avait rien de drôle, il le savait, un peu comme la fois où il avait rendu visite au Kazekage et où il avait feint des idioties. Bref, après une bonne minute de soulagement, il reprit enfin son souffle, rouge. Respirant à grande goulée, ses narines se dilataient sans cesse, lui donnant l'air d'une grosse vache en rut. Fixant sa senseï dans les yeux, son regard sombre et plat, sans vie, il sentit l'humour remonter, mais cette fois, d'un signe de main imitant la descente d'air dans ses poumons, il afficha finalement un simple sourire. Il voulait s'excuser. Néanmoins, sans le vouloir, sa main se posa sur celle de Mariya, cherchant un contact. Il ne s'en rendit pas compte.

« Désolé, ce n'est pas toi mais moi. En fait, j'ai l'impression qu'on a d'innombrables points en commun toi et moi. À part peut-être le grade, tu sembles être avoir un certain malaise pour les tests, les compétences, et tout comme moi, tu ne débordes pas du génie. De plus, cette dernière phrase... Il faut que tu comprennes, être ton équipier et revenir m'entraîner n'est pas du tout du même niveau. En fait, travailler en équipe demande de l'entraînement, et si un jour, nous et Tsuyu reformons une équipe, et bien, il est peu dire qu'il faudra coordonner nos esprits. En fait, pour l'instant, seule Tsuyu arrivera à le faire en temps... Wakida quant à lui, et bien, il n'existe plus pour moi. Néanmoins, en restant aussi proche.... Toi et moi... Seuls dans le désert... Mouais... Bref, nous pourrions arriver à un stade similaire. Tandis que l'entraînement, pour ma spécialisation, est personnel. Que ce soit toi ou quelqu'un d'autre, cela ne changera rien, tant que j'apprends. Et c'est ainsi que je fonctionne. Le grade, entre toi et moi, ne changera en rien. »

Il fit une pause, l'instant de bien mettre en ordre ses idées et continuer.

« Cependant, tu as dit, d'une certaine façon, que tu serais bien heureuse de m'avoir comme coéquipier, ou bien enfin une personne. C'est cela qui m'a fait rire. Et c'est également là que je vois nôtre plus grande ressemblance. En fait, moi, j'ai perdus et je perd des alliés au fil du temps, naturellement. Mon rival, Teruki... Envolé. Kisuke, Eiichiro, mes premiers compagnons, envolés également. Lilith, la méchante fille, où est-elle ? Peyu ? Ma force ? Ma famille ? Papa ?.... Passons. Donc, je crois que si tu veux bien être heureuse comme Kunoichi avec une équipe, il ne fait pas que tu sois la plus forte, la meilleure, mais juste la plus ouverte, et surtout, la plus aimable... Ou bien celle qui a un charme indescriptible qui attirera les autres... Mais ça, je crois que tu l'as déjà... »

Cette dernière phrase lui avait échappée. Il se tourna, rougit. Il avait un peu honte de ses paroles, il avait encore une fois parlé trop vite, étant trop prompt. Il regrettait, mais il ne pouvait d'un certain point de vu s'excuser, car cela paraîtrait idiot, sans aucun doute. Alors, il n'avait qu'à entendre, priant pour qu'elle ne le prenne pour un demeurer, ou de quoi du genre. Regardant l'astre diurne, il pataugea un peu de ses pieds, puis, écoeurer par cette attente, finissant pas avouer son crime de honte, et se tournant vers Mariya, il entama une nouvelle discussion.

« Certes, je manque de techniques... Alors, commençons par clore celle que nous avions entamer : le Kasume Juusha. Ensuite, nous pourrions continuer dans cette même voie... Mais avec l'offensive cette fois. Ensuite, évidemment, combattre en tant que pro-gen', il faut que je l'apprenne. Alors un petit combat. Et pourquoi pas, par la suite, une simple mission, voir demain, si ce Monsieur Nauru n'a pas décidé de se lancer dans sa quête. »

Il ralentit le débit, pensant à une chose bien commode.

« Non... En fait, je suis bien ainsi... Alors, pourquoi ne pourrais-tu pas me parler un peu de la vie de chuunin... De ta vie en fait, puisque je considères qu'on se ressemble... Ensuite, on fera de l'entraînement pur... Mais comme j'ai dit, il vaut mieux relaxer d'abord. »

Il se détendit sur le champ.

Shiro sourit à l'explication de Mariya sur sa vie. Bien que c'était vague, il n'avait franchement plus envie de s'éterniser. Néanmoins, cette petite trêve avant l'entraînement lui avait fait du bien. Alors qu'un jour, Peyu lui reprocha de trop vouloir foncer, maintenant, on pouvait dire qu'il y allait relax, et un bon thé n'aurait pas été de trop dans le décor. Néanmoins, la technique de Genjutsu qu'il devait apprendre mais qu'il n'avait encore que tenté les bases l'énervait : il ne progressait justement pas. Alors, il sortit ses pieds de l'eau et se concentra, ne pipant mot mais faisant comprendre par son simple air de bagarreur qu'il donnerait tout pour en finir en quelques minutes. Oui, il ne s'arrêterait pas au fait qu'il devait tisser le lien. Qu'il soit imparfait, il s'en fichait, l'important était la suite. Bien vite, il ferma les yeux et se plongea pour une énième fois dans ce monde de noirceur extrême. Il ne fit que programmer l'image de sa sensei, se tenant à côté d'elle. Puis, malaxant son chakra, il exécuta le signe du rat rapidement, furtivement, et composa un fil bien net avec elle. Comme il l'avait pensé plus tôt, hier, élaborer un voile autour de l'esprit de sa compagne lui servirait. Puisqu'il ne faisait que changer, en fait, la composition du décor et de la perception de la cible. Car oui, il verrait, mais il devait également y croire. Y mettant tout son talent, Shiro, dans son monde, étira son fil fin, pour ensuite l'entourer autour de la tête de Mariya... Cette dernière exécuta un signe et Shiro compris qu'il venait de perdre contact, qu'il était trop simple de briser son voile... La rupture avait fait autant de dégâts à son pont qu'à son estime. Il rompit son voyage dans son monde, désorganisé.

Il regarda un instant Mariya, l'air déconfit. Il avait bien le goût de réussir, la volonté ne lui manquait pas. Mais il manquait un élément, il le passait, comme un mouton qui saute par-dessus une clôture. Certes, cela avait rapport avec son ancienne spécialisation, le taijutsu, qui était clair et sans entourloupettes. Mais le cheval ne pourrait plus être droit, le rat devait monter sur son dos et le guider à travers les passages brumeux. Le jeune Yamanaka ne pourrait plus se lancer à travers les dangers, car son corps ne lui permettait plus. Il serait désormais le soutien... Et déjà, c'était un changement : avant, il était le poids mort. Si il affronterait à nouveau Hishigi, cette fois-ci, il l'aurait ! Et Sanseiu, non, il ne serait plus aussi humilié dans son élément. Lilith ne le ferait plus souffrir et Choji serait fier de lui. Et son défunt père se retournerait dans sa tombe en sachant son fils aussi bon ! Déterminé, dans un soupir de victoire, il plaqua ses mains ensemble, jumelant chaque doigt. Il laissa couler un cri victorieux et se concentra de nouveau, mais à ce moment, ses sourcils se plissèrent d'avantage et il suait sans grands efforts. Bien que cette fois, la subtilité n'était pas de la partie, Mariya sembla comprendre et ne força pas son esprit pour le contrecarrer. Et Shiro envoya d'un trait rapide cerner toutes fuites de l'esprit de sa cible. Mais il agit trop vite et il sentit son lien se briser de part lui-même. Néanmoins, ce second échec n'était pas mauvais, car il savait deux points précieux : la rapidité et l'extension de la prise de contrôle rendaient la chose plus fragile et plus dure à manier.

Mariya sembla sourire, voyant que son élève se calmait de part lui même. Poussant toute l'air qu'il avait accumulé, Shiro reprit conscience lentement que la colère ne servait à rien, ni l'empressement. Et surtout, pour s'appliquer, être minutieux et patient ne faisait pas de mal. Alors, le genin reprit du début, mais vraiment du début. Se levant d'abord, il bougea un peu pour reprendre place et s'écraser sur le sol, rire un bon coup pour ensuite reprendre son sérieux. Mais alors qu'il répétait son enchaînement d'émotions, il se fourra une sucette à la bouche, au citron cette-fois. Le bonbon de travers, il joint les mains, mais dans une sérénité absolue. Puis il regarda Mariya, fixant en fait le bout de sa tête. Il avait lu, une fois, que le corps comportait sept chakras. Le premier, celui de la terre, se trouvait au niveau des pieds ; l'eau, aux jambes ; le feu, à l'estomac ; l'amour, au coeur ; le son, à la gorge ; la vérité, entre les deux sourcils ; l'esprit, au bout de la tête. C'était ce-dernier point que Shiro visait. Mais cette fois, alors qu'il déversait son chakra, minutieusement, finement, adroitement, pour pas qu'il ne paresse, il le déploya sous lui, derrière lui. Puis fermant une nouvelle fois les yeux, il le laissa prendre les airs, se diriger vers les cieux, dans une danse étrange, se tortillant. Seul lui pouvait apercevoir, et seul lui voyait les effluves bleues redescendre vers Mariya, passant par le haut et s'infiltrant doucement, enveloppant sa tête calmement : le chakra était si fin qu'il passait par les pores capillaires de la chuunin. Et Shiro semblait content ! Car tout bonnement, Mariya n'avait rien fait, rien cassée, ce qui confirmait qu'il avait réussi. Il poussa un soupir. Il l'avait entre ses doigts, il pourrait jouer avec.

Mais d'abord, pour s'assurer de la stabilité de ce lien, il se déplaça, se levant et faisant quelque mouvements. Néanmoins, dans ce nouvel état d'esprit, il semblait coincé, mal assuré. Fixant constamment Mariya, comme pour s'assurer qu'il n'avait rien perdu, il finit par s'avouer que la première étape était finalement comblée. Il en était plus que heureux !

« Mon lien est assuré, Mariya-chan. Cependant, j'aimerais continuer seul.... Je ne rejettes pas ton enseignement en disant ça... Ce que je voulais dire, c'était que je ne veux pas d'indice pour perfectionner le Kasumi Juusha, merci d'avance ! Donc, je vais essayer, et je vais te faire signe que je penserai que j'aurai réussi. Alors... »

Cette fois, il prit une pause, coupant son contact chakra-esprit avec la chuunin. Le genin devait rassembler toutes les informations qu'il connaissait pour réussir. C'était un défi de taille. Mais alors qu'il s'apprêtait à entamer des recherches cérébrales, son suçon se cassa, trop mince sous la pression des dents. Il le changea vite, fourrant le petit bâton de bois dénué de sucre dans sa poche, juste recouvert de salive. Un à la cerise fraîche ! Puis il s'y mit, développant tout les pans de sa mémoire pour bien analyser la marche à suivre. Après une bonne minute, et un suçon encore une fois changé, il se répéta le plan.

~ Donc, je crée d'abord l'image dans mon esprit pour ensuite la faire passer par le chemin que j'aurai au préalable construit. Ensuite je la gonfle encore un peu de chakra et et l'approvisionne continuellement de mon fluide pour qu'elle garde forme. Ça semble bon, me le serait-ce ? Il n'y a qu'une façon de le savoir ! ~

Il s'exécuta, s'imaginant d'abord dix clones, pour ensuite les faire prendre route par le pont qu'il avait conçu. Prise dans son filet, mais sans effet pour l'instant, Mariya ne pouvait rien faire. Ensuite, il commença à les faire glisser le long de la route, dans une version plus compressée, mais en les trempant tout de même dans un jus de son chakra, pour ne pas les perdre. Ensuite, il les fit, tout simplement, couler dans la tête de Mariya, comme il l'avait fait avec son lien plus tôt. Finalement, sa route se transforma en pompe et une grosse portion de chakra, quoi que toujours invisible, vint activer le tout, pour le rendre consistant et le faire prendre forme. Dans la tête de Shiro, il voyait ainsi : dix bonhommes comme lui sortaient lentement du sable, comme un peu de l'eau, devenant droit et épar devant le genin, qui se fondait parfaitement au fur et à mesure que ses amis se dressaient. Si il avait réussi ce qui prévoyait, Mariya voyait tout autant. Mais en cas contraire, cela devrait être des formes indistinctes, malpropres qui s'évaporaient lentement devant lui et elle.

« Alors ? »

Elle lui expliqua la partie de le genin avait complètement oublié, pour ensuite le mettre au défi rapidement. Vu ainsi, Shiro se remémora son passé, alors que sa vitesse marquait une fougue impétueuse chez qui lui faisait ainsi entamer un combat. Comme lui précédemment, Mariya se jetait dans la mêlé, cherchant à tout prix frapper pour frapper, et s'arranger avec son destin. C'était ainsi que voyait Shiro le moment présent, comme un miroir de son passé. Il n'étais cependant pas fou de cette marque d'attention de Mariya — cette-dernière ayant copié sa vitesse dernière — car il y dénichait une certaine mélancolie qui l'emplissait rapidement. Mais il ne devait cependant pas regretté, car dans les illusions, dans le petit monde de sa tête, un plaisir sans bornes coulait. Et disons qu'il s'accoutumait bien aux techniques que lui fournissait cet art. Le Kasumi Juusha, une tonne de petit genin tout comme lui. Bien que cela n'égalisait pas les clones purs et simples, car c'était tout simplement pour tromper l'adversaire, l'esquiver, se cacher de lui, et non pour vraiment l'avoir. Car différentes techniques permettaient de défaire ce piège, comme ce métamorphoser... Là n'était cependant pas la question, car le chuunin fonçait pour attaquer et détruire de nouveau les clones illusoires.

Son premier coup fut dérisoire, écrasant mortellement de vitesse Shiro. Ce-dernier, ne sachant déjà pas comment, à la vas-vite ainsi, comment fournir un doublage à son bonhomme d'esprit, vit son clone prendre le coup puis commencer à chanceler. Bien que l'image du garçon restait, elle était floue, dû au lien de chakra qui reliait Mariya à lui même. Shiro ne perdit pas son sang-froid pour autant, et s'exécuta pour réparer les dégâts. Bien vite, le clone reprit forme originelle, et même Shiro s'appliqua pour le décupler, à partir du point d'impact. Comme de la gelée, il prit soin d'écarter les jambes, les têtes, le tronc. Finalement, deux nouvelles illusions prirent place... Hélas, alors qu'il s'appliquait, Mariya avait déjà envoyé son second coup, qui pulvérisa une seconde image. Shiro manquait d'efficacité, de vivacité, il devait vite reprendre son temps perdu, car déjà, la professeur entrait en phase finale de son plan. S'approchant d'un jeu de jambe moyen, mais compréhensible pour une pro-nin', elle lança un shuriken. L'étoile passa près d'un lob d'oreille d'une image puis se dirigea vers celui de derrière. Shiro y vit cependant une opportunité, car il se prépara mentalement. Alors que le second clone se dédoublait, le troisième reçu l'arme volante en plein dans l'oeil. Mais à l'instant où on aurait pus croire que c'était le vrai Shiro, car rien ne se passa, l'arme continua son chemin, sans s'arrêter — à ce qu'on aurait pus croire — pour aller se perdre bien plus loin. Quant au clone, il grisailla, puis se divisa. Comme un éclair, c'était une façon bien plus rapide. Bâclé mais rapide. Les deux Shiros reprirent ensuite forment, droits comme les autres, pour ne pas se trahir. Les trois coups étaient achevés.

Et alors que Mariya se trouvait au milieu de la masse de clones, avec un chemin faiblement tracé depuis son début d'avancé dans l'étendu de Shiro, le gamin en profita pour barrer toute retraite, pour s'amuser un peu. Il amplifia son onde de chakra et l'envoya dans la tête de Mariya. Puis, il concentra son esprit sur deux nouvelles formes, qui matérialisa juste derrière la Chuunin. Elle était donc encerclée, et le Yamanaka avait réussi l'exercice, enfin. Ah ! non, il lui manquait une chose cruciale ! En combat, utiliser cette technique pourrait lui coûter cher si il n'était pas capable d'exécuter d'autre actions que maintenir l'illusion. Lentement, mais sûrement, il laissa ses mains, pour bouger les bras. Puis, il tourna un peu la tête. Il fronça des sourcils, tenir le lien était plutôt compliqué. Mais au bout d'un certain moment, il y arriva, bougeant finalement correctement pour ensuite se diriger à travers la masse sinistre de clones et rencontrer Mariya. Il prononça lentement au début, pour ensuite finir comme il finissait ses phrases.

« Peyu me demandait toujours qu'elle était le défaut de la technique que je venais d'apprendre. Pour ici, je dirais que c'est l'incapacité de l'illusion à bouger et exécuter les mêmes mouvements que moi, et donc, de pouvoir me trahir. Bien que si je me retrouves derrière ma masse d'images, lancer une arme ou une technique de genjutsu, ou bien des trucs discrets, me cachant derrière un corps illusoire est possible non ? Car sinon, pour tout dire, cette technique ne me servirait à rien... »

Il écouta sa réponse, tout en déployant son art pour défaire et mettre fin à sa technique. Il souffla, content de son apprentissage, mais bien vite, la lumière de son regard tourna, et il voulu savoir plus !

« Qu'est-ce qu'on apprend maintenant ? C'est sûr que pour une bonne base, il faudrait que je plane au dessus des deux branches, mais disons que pour l'instant, ce n'est pas si important. Bien que je me rends compte que tu ne dois pas avoir grand conseils pour des techniques plus élevés et plus difficiles, je me trompes ? À moins qu'on mettre en pratique mes connaissances en jouant à se bagarrer... Je suis avide d'expériences ! »

Et aussi impatient qu'un enfant, il fixa Mariya d'un air candide, tout en mâchouillant une gomme à l'aneth et plein de sucre !

Un messager arriva, portant une lettre.

Citation :

Shiro est convié pour une mission de la plus grande importance au bureau du Kazekage. De plus, sa mission de rang C est reporté à la semaine prochaine.

Signé, Kazekage.

Shiro regarda Mariya, ne comprenant pas, comme si ce ne pouvait être plus compliqué. Puis, levant les épaules, et prononça quelques paroles incompréhensibles, hésitantes, sans importance... Des excuses quoi, pour finalement suivre le messager et retrouver le signataire ô si important. Néanmoins, l'esprit du Yamanaka ne s'empêcha pas de tourner à quelques fabulations tout comme sa dernière rencontre avec le grand manitou. Si il était convié, peut-être était en cause qu'il avait bien changé... Ou bien encore il n'était autre que le dernier genin survivant de la peste mangeuse de chair cérébrale encore non atteint du village... Il sourit à sa pensé. Puis se tourna vers sa senseï.

« On se revoit lorsque se sera finit alors... Désolé de ses absences répétés... »

[Désolé San' de couper ainsi, mais le truc avec Monoki est affreusement importante car elle influera beaucoup sur un futur proche que nous avons organisés ^^]

Bureau du Kazekage

[J'suis au courant ...]

[Shiro : 35 xp]
[Mariya (San') : 10 xp]

[Kasumi Juusha validé !]