Aire n°19

Peyu avait fait un clone et avait amené Shiro plus loin. Il en fit de même pour Tsuyu, laissant Eiichiro et Kisuki seul avec le maître. Si Cero comprenait bien l’exercice, il devait frapper, quoi de plus inutile, un rocher. De plus, il devait réussir à concentrer son énergie musculaire dans son bras pour avoir plus d’impact. Intéressant et fatiguant. Pourquoi, pourquoi Shiro devait-il avoir plus d’affinités avec le Taijutsu qu’avec un autre art. C’était carrément dommage et décevant. De plus, il était sous la supervision du clone. Et ce gros rocher, qui avait l’air plutôt solide, ne faciliterait pas la tâche. D’un soupir, Cero tendit le bras, ferma le poing et mesura la longueur qui séparerait son premier coup du rocher. Le Yamanaka savait que son coup devait avoir juste une bonne longueur à tracer. Si elle est trop longue, le coup manquerait de force, voir manquerait tout simplement la cible. Si le coup est trop proche, Cero pourrait se faire mal et subir plus de dommages nécessaires. Son bras était bien tendu et son poing touchait le rocher. Il s’approcha très légèrement, faisant plier son coude un minimum. Dans un vrai combat, si, quand on donne un coup, il est plus facile à éviter quand le bras est tendu que lorsque qu’il peux encore se tendre. La bonne position prise, Shiro replia son coude, amenant son poing au niveau de sa figure.

*Tu as de la chance Teruki, je me force pour te rejoindre... *

Shiro regarda le clone de Peyu, il avait intéressé de la suite. Le genin sourit et s'élança dans un coup rapide. Son bras traversa l’espace qui séparait le rocher de Shiro. Un vent conçu par la vitesse vint fouetter le visage de Shiro. Mais avant de frapper le rocher, juste au dernier moment, il arrêta son geste. Il n’avait fait que mesurer la vitesse qu’il pouvait atteindre. Elle serait fortement utile. De plus, comme l’avait dit Peyu, si il ne concentrait pas son énergie corporelle dans son bras, il aurait sûrement cassé ses phalanges. Et comme si il voulait, en plus de l’entraînement, se taper des heures à l'hôpital. Cero ramena son bras à ses côtés et ferma les yeux. Soufflant un bon coup, il devait maintenant frapper, mais comment ? L’énergie corporelle, c’était quoi ? Comment la maîtriser, comment le ressentir. Peyu avait dit qu’il fallait qu’il concentre ses muscles, les contracter serait plus juste non ? Shiro serra le poing, et essaya de concentrer la dîtes énergie. Il imagina d’abord voir un ruisseau se diriger dans le bras. Il essayait de ressentir la force.

Il ouvra les yeux brusquement, laissant le couleur noisette refléter la couleur or grâce au soleil. D’un enchaînement de pas rapide, il donna un coup vers le rocher. La trajectoire était parfaite, la distance aussi, mais pas la vitesse. Shiro l’avait réduit de moitié pour bien voir ce que sa donnerait. Il voulait bien ressentir sa force, et avoir le moins possible un bonus en vitesse. Le choc fut terrible, le Yamanaka pensa que sa main se broya. Il n’avait jamais ressentie une douleur aussi intense, à pars pour sa brûlure au visage. Le choc était si solide qu’il plia et mit genou dans le sol chaud. Les yeux fermé, il était capable de voir ses jointures rouges virant au mauve. C’était quoi l’idée de frapper un rocher ? De plus, c’était tellement dure qu’il avait poussé un cri court mais qui démontrait toute sa faiblesse. Sa main chauffait. L’effet se faisait ressentir dans tout son bras et commençait à se répandre dans son épaule. Avec difficulté, il prononça quatre mots à l’intention de son senseï.

« C’est quoi cette merde !? »

Il resta dans sa position un bon moment, en train de se masser les jointures. Il avait finalement ouvrit les yeux, regardant ses doigts rouges-mauves. Il n’y avait rien de casser mais sa faisait un mal de chien. Shiro cracha sur ses doigts. C’était un geste dégoûtant mais qui humectait la blessure invisible. La bave commença à couler sur les bords de sa main. En fait, s’était plutôt difficile de casser la roche sans avoir recours à la vitesse, et Shiro le regrettait. Allait-il abandonner, cela m’étonnerais ! Il se releva, sa main dans son autre. Il détacha son bandeau ninja, laissant à l’équipe voir sa cicatrice à l’oeil gauche. Il ébouriffa un peu ses cheveux, car il ne les aimaient pas plat. Il poussa un nouveau soupir. Avec son bandeau, il y enroula sa main, pour faire comme un bandage. Il serra à nouveau le poing, concentrant sa force dans ce dernier. Son regard noisette regarda la roche, il y avait de la tension dans l’air.

Une seconde fois, le genin fonça, cette fois ci, il devait l’avoir, pas de place à l’erreur. Il devait tout faire pour accomplir son but, redonner le sourire à sa mère, faire honneur à son défunt père. Cette fois ci son poing était chargé de détermination. Plus rien ne se dresserait sur son chemin. Son poing se fracassa contre la roche dure, la douleur monta vite dans le bras du genin, mais il continua à pousser son geste et forcer son bras à aller plus loin. Un petit éclat de roche passa près de l’oeil du genin, signe de réussite. Mais si près du but, il n’allait pas rester là. Concentrant sa force dans sa seconde main, tout en retirant sa première main, il donna un coup avec sa deuxième au même endroit. Cette fois-ci plusieurs éclat montèrent dans les airs, parfait ! Shiro répéta cette manoeuvre plusieurs fois, jusqu’à ne plus être capable de soulever le bras, épuisé et paralysé par la douleur. Il tomba à genou, les pieds s’enfonçant considérablement dans le sable. Sa tête venait de se poser sur le léger creux formé par ses coups. Il haletait mais souriait également. Il était fière de son résultat. Difficilement, il se releva, les bras agité de léger spasme dû au coup. Mais il devait donner encore plus. Jusqu’à maintenant, il avait réussis à endommager le roque avec plusieurs coups de suite, il ne devait quand placer qu’un. Encore une fois, Shiro leva le bras avec difficulté. Il concentra tout ses efforts, toutes sa force dans son bras. C’était douloureux mais pas impossible.

Il jeta un bref regard aux autres, Tsuyu était la plus avancée. Sans trop y faire attention, son regard dévia vers Eiichiro, ce garçon avait quelque chose de bien. Le Yamanaka crut croiser le regard de l’autre genin un instant, ou peut-être pas. Bon, de retour à l’entraînement. Il ouvra sa main bien grande puis la referma rapidement. Il sentait une nouvelle fois sa force dans son avant bras. Il frappa, et comme tantôt, de nouveaux éclats de roches venais de passer aux côtés du genin. Shiro avait frappé à côté de son impact précédent. Une nouvelle fois, le résultat était médiocre. Il n’allait pas lâcher prise.

Cela faisait près de dix essaies que Shiro testait et obtenait toujours le même résultat. Ses deux bras, utilisés en alternances, étaient sur le bord de lâcher. Ce dernier essais devra être le plus concluant. En y repensant, Shiro ne réussissait pas car il ne savait pas où diriger son énergie. C’est alors qu’il eu la merveilleuse idée de sortir un kunai et de s’entailler la main. Au point où il était rendu, sa main tellement gonflé et rouge qu’il ne ressentie presque rien. La coupure n’avait pas une profondeur très haute, juste assez pour laisser un peu de sang couler. C’était ce liquide qui servirait à Shiro. De son autre pouce, il alla étendre son sang dans sa paume, entre ses doigts et au dessus de sa main. Où il y avait des démarcations, Shiro devait y insuffler de l’énergie. Comme sa, avec un support visuel, il aurait plus de facilité à y mettre de son énergie. Tout était près, il fallait juste qu’il laisse son travail s’accomplir. Avec un peu de chance, et beaucoup d’effort, il réussirais à briser un bon morceau de pierre.

Il leva son bras, fixant la roche, et lui abattit son poing. Cette fois ci, Shiro senti la pierre se briser sous son coup. Le choc, comme récompense, se fit moins rude. Était-ce sa le contrôle du taijutsu ? Aucune idée, mais une chose était sûr, c’est qu’il devait se reposer. Le jeune Yamanaka, haletant comme jamais, se laissa tomber vers l’arrière dans le sable chaud de la journée. Cette fois ci, un creux, légèrement plus profond que les autres, était fait. Un sourire aux lèvres, il ne se laisserait plus jamais avoir par un entraînement aussi difficile. Enfin, dès qu’il aurait terminé sa vie de ninja ...

Spoiler:

Peyu observa le rocher puis son élève.

*Pas mal ! Il assimile rapidement, si cela continue comme ca il aura acquis les bases en une journée !*

"Bien, habitue toi a la douleur, l'utilisation de l'énergie pour des techniques est beaucoup plus douloureuse qu'un bref choc contre un rocher.
Alors, tu est fatigué n'est ce pas ? Alors attaque moi ! Je veux que tu me montre tu sait te battre ! Aucunes techniques, juste toi et moi au corps a corps."

*Il ma montré qu'il pouvait utiliser son coprs et qu'il n'avait pas peur d'avoir mal. Maintenant il faut qu'il me démontre qu'il a des aptitudes, je ne vait faire que parer et esquiver. Voyons de quoi il est capable.*

Peyu ne lâchait pas prise, après avoir défoncé le rocher, il devait attaquer son senseï. Le jounin avait-il un malin plaisir à voir souffrir ses élèves, c'est à découvrir. Et pourquoi Peyu ne pourrais pas venir s'étendre aux côtés de Cero, histoire de papoter un peu ou pour seulement apprécier le soleil sur leurs joues et la chaleur du sable doré ? Pourquoi la vie était-elle aussi rude dans le monde des shinobis. C'était dommage et décevant. Pourquoi Cero devait-il avoir pour but de rejoindre Teruki et devoir se forcer ? En fait, c'était son avenir, un avenir, tout comme celui d'être ninja, qu'il n'avait pas décidé tout seul. Bah, il fallait bien que quelqu'un le pousse, sinon il resterait à jamais un gamin qui passe son temps à se plaindre et à regarder les nuages. Donc, l'attaquer avec ses mains enflées et rouges, douloureuses et meurtries ? C'était possible mais il fallait qu'il réfléchisse bien. Tout d'abord, Cero testa ses mains et leurs blessures. Sa chauffait lorsqu'il les touchait, picotait puis se refroidissait lorsqu'il les lâchait. Il n'y avait rien de bien grave, en fait, à ce qu'il pensait, seule sa légère coupure ne saignant plus avait l'aire de faire de la misère.

Shiro se releva, époussetant son pantalon rouge d'une main et mettant son autre en visière, de façon à bien voir Peyu. Le soleil était haut mais bientôt finirais par redescendre. C'était bien beau tout ça, le vent qui soulevait de la poussière au loin, le soleil qui faisait refléter le blond des cheveux de son maître, la chaleur enveloppant son corps. Il aurait bien aimé retourner chez lui, prenant un délicieux verre de lait bien frais. Embrassant sa mère et continuant son livre bien entamé. Ou sinon, aller se promener dans les rues de Suna, dessinant tout sur son passage. C'était plutôt dommage de voir à quelle point son avenir ninja prenait de place dans sa vie. Il regrettait un peu de ne pas avoir tenu tête lorsque son père l'avait obligé à rentrer à l'académie. Peut-être que son avenir ne se saurait pas dessiné ainsi, peut-être aurait-t-il toujours son défunt père à ses côtés, le réprimandant de tout ses actes lâches et sans intérêts. Bah, sa vie aurait été bien différente.

Cero eu un moment de répit. Sûrement que Peyu se demandait ce que faisait son élève quand le genin regarda vers ses coéquipiers. Kisuki avec sa chevelure argentée, avait l'air en plein dans son entraînement. Eiichiro, se garçon sympathique et qui avait l'air de bien apprécier Shiro était lui aussi dans un apprentissage difficile. Le jeune Yamanaka, étant partie le premier avec un des clones de son senseï, n'ayant pus entendre que la voie emprunté par Tsuyu, pour les deux autres, ça lui était inconnue. D'ailleurs, où était passé Tsuyu... Et pourquoi voulait-il tant le savoir. Elle était plutôt mignonne avec ses longs cheveux roses et son caractère persévérant. Shiro secoua la tête, ce n'était pas le moment de penser à elle, il devait se concentrer sur son future combat. Il regarda à nouveau son senseï et se remémora sa dernière tentative d'attaque. Peyu avait, avec une facilité déconcertante, bloqué son coup de tête. Était-ce donc ça le niveau jounin ? Shiro aimait mieux ne pas le savoir. En plus, si on suivait ce qu'avait précédemment dit son maître, il voulait le tester. Il avait aussi dit que ce serait juste lui et Shiro au corps à corps, le Yamanaka devait-il s'attendre à recevoir des coups ?

Il devait réfléchir, sa feinte n'avait servi à rien et sûrement pas qu'une seconde serait mieux. Il fallait d'abord voir comment se débrouille Peyu et trouver une ouverture ensuite. C'était la meilleur solution. Le senseï était proche de l'élève, à peine à un mètre. Shiro le regarda quelque instant, histoire de bien le voir et s'élança. Il ne voulait pas tout de suite se mettre au corps à corps, un coup de pied pour évaluer ferait l'affaire. Shiro balança ses bras sur le côté, obligeant son corps à tourner. Après un quart de tour, il étira sa jambe et projeta son pied vers le torse de Peyu. Son coup donné, Shiro ramena son pied vers lui et ne fit rien. Il devait récolté un maximum d'information avec son simple coup.

Spoiler:

S’il devenait fort, il le baladerait. Avec de la chance. Ces mots résonnaient dans sa tête. Les premiers étaient fort agréables, les derniers ne l’étaient plus. La chance… Un mot que l’égo ne pouvait avaler. Comme s’il avait eu une quelconque chance depuis qu’il était né. La chance est le nom donné d’une réussite pour laquelle on a rien fait. Mais lui, il en était loin. Son ambition ne permettait aucune chance, son arrogance non plus. Il le battrait, par son art, et pas autrement.

Mais pour cela, il devait impérativement passer par un apprentissage poussé. Ainsi, il ne prit aucunement la peine de critiquer les propos de son maître. Il allait donc commencer à lui enseigner la voie musicale avant celle de l’ouïe, ou même une plus générale. Malgré tout, cela ne déplaisait en rien à l’élève. La musique était là où il se réfugiait depuis sa naissance quand le monde autour de lui était trop sombre. Cet art qui le transcendait. Cet art que sa mère pouvait lui faire apprécier, tant de sa voix que de ses instruments. Cet art qu’il s’évertuait à apprendre depuis qu’il avait l’âge de comprendre.

Il se remémorait ses souvenirs. Assis dans le sable, ses doigts fins glissaient sur l’ocarina d’argent pendu à son cou. Alors qu’il allait sur le doux métal, ses pensées se chargeait au même instant de tous ces moments où il avait appris la musique… Il se voyait, petit, parcourant des yeux une partition alors que sa mère tentait de lui apprendre à les lire. Elle n’y parvint que bien plus tard. Là, le bambin était juste hébété devant ces symboles qui permettaient à son esprit de se sentir si bien quand ils étaient déchiffrés par sa mère. Il n’avait pu que succomber sous la passion qui était née en même temps que sa conscience. Il avait suivit un enseignement ninja plus dur pour lui que pour les autres. Son corps était trop faible pour le hisser au rang des autres, il avait échoué tant de fois. C’était véritablement dans l’art qu’il pouvait se réfugier. Là où le corps n’handicape pas les facultés de l’esprit. Il avait donc tout fait pour connaître les nuances entre les tonalités, discernés les notes qui parsemaient sa vie de tous les jours. Dans le vent où certains ne reconnaîtrait qu’un bruissement futile, lui avait compris comment écouter les notes. Et aujourd’hui, il devait faire ses preuves.

Il amena son instrument à sa bouche. Il n’était plus conscient de ce qu’il y avait autour de lui. A la place de son maître, il imaginait sa mère. Elle l’avait grondé des centaines de fois car il ne tenait pas comme il faut son instrument, car il ne suivait pas la partition comme il fallait, car il soufflait trop fort, puis pas assez. Il se souvenait de tous ses échecs, qui là, ne pouvaient qu’être encourageant. Ses muscles ne voulaient pas progresser, son esprit, lui, pouvait. Il se remémora tous ces conseils. Ses mains s’ajustèrent précisément. Les premières notes vinrent. Il rejouait une intro qu’il connaissait par cœur. Une symphonie qu’il avait répété tant de fois pour s’habituer.

La mélodie s’élevait doucement. Elle était claire, sans faute, au bon rythme. Il continua quelques secondes. Puis il rouvrit les yeux. Alors qu’il jouait, son sourire revenait, plus fort, plus beau, plus franc. Et il prit conscience de ce qu’il l’entourait. Ce n’était pas la musique qu’il connaissait par cœur, et que les autres avaient déjà entendu des dizaines de fois qui l’aideraient lors des combats. Il ne pourrait se souvenir d’une partition complexe en plein affrontement. Et même s’il pouvait, cela ne lui serait que moins pratique. Alors un accord cassa le rythme.

Il se leva. Ses pieds suivaient d’une modeste dance les notes qui sortaient de l’instrument d’argent. Il observait ses camarades. C’était autant pour eux que pour lui qu’il allait devoir jouer. Bien que le comportement individualiste du jeune était déjà forgé, il avait tout intérêt à veiller à ce que son équipe soit défendu quand le moment viendrait. Il jouait pour l’impétueuse Tsuyu, l’étrange Shiro et le peu recommandable Eiichiro. Alors qu’il prenait conscience de ça, sa mélodie devint plus rythmée. Déchaînée des limites d’une partition, la musicalité venait d’une improvisation inconsciente et superbe du jeune homme. Les accords s’enchaînait, ses doigts avaient du mal à suivre sa créativité. Si rapide que bientôt arrivèrent un enchaînement de fausses notes. Puis il comprit alors la difficulté des combats. Si des fausses notes apparaissaient alors qu’il était posé et concentré, il savait que ce ne pouvait être aussi facile dans le feu de l’action. Il était ninja. Il avait de cette essence élémentaire qui était un don de la nature. Il pouvait utiliser le Chakra.

La musique se coupa. Il ne regarda même pas son sensei. Ce qu’il avait écouté l’avait surement déçu. Il posa dans le sable l’Ocarina. Une main posée sur celui-ci, l’autre devant sa tête pour l’aider à concentrer la matière de puissance. Sa concentration créa un petit arc de vent autour de lui, bougeant le sable. Il avait un potentiel appréciable, qui ne demandait qu’à s’exprimer. Et il allait le faire. Le chakra allait vers l’instrument, l’enveloppant de la même aura azuré que le jeune Kisuki. Il reprit l’instrument ainsi préparé. Les secondes premières notes étaient différentes. Il voulait réussir ce test, ainsi, il ne pouvait pas faire mieux que de jouer pour celle qui le méritait le plus : Sa mère. Un air qui mêlait joie et mélancolie, fougue et sagesse. Un rythme tendu, mais un rendu très harmonieux. Et le chakra l’aidait. Il amplifiait de manière appréciable les sons qu’il produisait, les ajustant une seconde fois pour les rendre encore plus mélodieux. De plus, quand les doigts lui manquaient, son esprit comblait par des notes artificielles, copies d’autres précédentes. On aurait dit qu’il arrivait à jouer deux instruments séparés au même instant, tant le rendu était impressionnant au vue de sa performance précédente. Si quelqu’un passait auprès de la zone, il n’aurait pu débusquer la supercherie qui se cachait entre les notes de l’instrument, dont l’amplification passait inaperçu, et celle issue d’une falsification de son instrument par ses capacités ninja. Il finit son improvisation composée par une note d’espoir, mais tinté d’une fierté sous-jacente. Il ne pouvait en être autrement.

Il était en face de son examinateur. Impassible. Il attendait son jugement, son sourire heureux ayant cédé la place à un rictus arrogant. Il devait savoir s’il avait ou non le niveau, après tant d’années d’apprentissage. Alors que ses lèvres se séparaient de l’item, il restait immobile. La chance n’était pas intervenue de sa démonstration. Il pouvait réussir. Sans chance.

Hrp : Rien ne se passe, rien ne se crée, je vais donc aller ailleurs en attendant que quelque chose se produise...

Auprès de Kisuki :

*Impressionnant, il joue remarquablement bien pour son age... Cela doit faire des années qu'il pratique. Malheureusement l'Ocarina n'est pas un discipline ninja, il lui en faudra plus pour devenir un vrai Pro Gen.*

"Bien ! Cela suffit, de toute évidence tu maitrise déja cet instrument. Tu en sait suffisament pour effectuer des techniques de Genjustu Instrumental. Mais le Genjutsu est un discipline large, très large, veut tu continuer sur ta lancer avec ton Ocarina ? Ou plutôt apprendre des techniques plus générale de Genjutsu Offensif ou d'Altération ?"

*Par quoi veut tu commencer Kisuki ?*

Auprès de Shiro :

Son élève le testa maladroitement en lui adressant un coup de pied. Pendant un instant Peyu pensa a ne pas parer le coup et a l'encaisser san bouger pour montrer sa puissance a son élève. Mais il se reprit ne voulant pas le décourager. Il leva le coude et para le coup avec un facilité déconcertante...

"Tu crois vraiment que tu m'aura avec ce genre d'attaque ? Soit un peut plus sérieux !"

Kisuki a appris : Solfège.

Il ne voulait pas s'expliquer devant son maître, expliquer pourquoi il était partie... Il ne voulait pas dire qu'il avait eu la trouille de continuer, il ne voulait pas dire qu'il ne se sentait pas près... Mais là, là il était près ! Malgré que ses jambes ne voulait plus continuer de marcher, elle suivait le rythme qu'imposait le cerveau. Shiro n'était pas encore allé rassuré sa mère, mais il se doutait que le Kazekage avait envoyé un messager pour le faire. Ou peut-être pas après la mauvaise blague que le Yamanaka lui avait fait subir. Enfin, un ninja ne devait pas tenir rancune envers un autre ninja juste pas ce qu'il est immature, ou le parait, et doit abandonner ses devoirs pour ça, c'était ce que se disait le genin. Et puisque le Kazekage avait de nombreuses responsabilités, Shiro marquait sûrement un point.

Il arriva enfin au abord de l'aire d'entraînement. Peut-être que son maître ne s'y trouverait pas... Mais il devait revenir pour... Non, il n'était pas obligé mais il sentait que son coeur lui demandait, pour une raison qu'il ignorait. Il balaya du regard rapidement les lieux, pas de traces de ses compagnons. Shiro poussa un soupir d'ingratitude, il l'avait bien mérité.

Il continua à avancé malgré sa solitude. Aucun vent, un soleil chaud, et son bandeau ninja qui lui cachait l'oeil. Sûrement que la soif lui monterait vite à la gorge, et se ne serait qu'à ce moment qu'il retournerait chez lui, se désaltérer. Un point noir se dessinait devant lui, lentement, et peu à peu, Shiro écarquilla son oeil droit. Il voyait quelqu'un, il voyait son maître ! Pourquoi était-il là, il ne le savait pas, mais une chose était sûr, c'est qu'il se sentait plus près, plus puissant, la nuit avait porté conseille, et maintenant, il comprenait comment il devait faire pour convaincre son maître qu'il avait bel et bien compris la technique qu'il avait voulu lui faire comprendre la veille. Frappé un rocher devait sûrement porté fruit non ?

Sans avertir, il couru vers son maître, sauta, puis convergeant sa force musculaire dans ses bras, il remarqua que cela se passa beaucoup plus facilement que la veille, et frappa son premier coup un suspension en direction de Peyu. Reprenant ensuite appuie au sol, il donna un second coup comme le premier. Il se sentait plus fort !

« Alors, on le reprend cet entraînement. Donc, on était rendu au combat non, vous voulez voir si je suis capable de maîtriser la maîtrise du taijutsu ? »

[1h00]

Hrp : Je ne parle pas de mes actions, je te laisse voir si tu esquives, pars, c'est l'introduction au combat d'une façon marginale ^^

Son élève était partit et il l'avait négligemment laissé faire. Son égoïsme était le cadet de ses problèmes et il avait d'autre chat a fouetter que les balbutiement d'un adolescent mal dégrossit. Il avait préférer continuer l'entrainement de ses autres élèves et attendre le retour de Shiro, et il avait eut raison, Shiro le retrouva dans le désert peut de temps après son arrivé...

Le lieu avait changé et il n'était plus que deux, le reste de l'équipe avait été mis de cotés pour l'instant vu le comportement du jeune Yamanaka.

La suite ici : Aire n°7 "La vallée de Roche"

[Je coupe-court pour libérer ceux qui veulent rp. L'entraînement s'est terminé, et chacun est libre de faire ce qu'il veut ...]

Peyu (Cho ) : 2 xp
Tsuyu : 7 xp
Shiro : 9 xp, Maitrise du taijutsu validée
Kisuki : 8 xp
Peyu (Jin) : 6 xp
Eichiiro : 6 xp

» Aire d'entrainement de Yan