Manoir des Yuko et appartement de Monoki

A: Salle de bain:
A2: Douche
A3: Baignoire
A4: W.C.
A5: Evier

B: Chambre:
B1: Bureau plus chaise de bureau
B2: Garde robe
B3: Lit
B4: Tables de nuits
B5: Commode

C: Cuisine, salle-à-manger et salon:
C1: Frigo
C2: Table de travail
C3: Lave vaisselle
C4: Four plus hôte
C5: Table plus quatre chaises
C6: Canapé, table basse et télé
C7: Bibliothèque

D:Salle d'entraînement:

E:Terrasse:
E1: Barbecue
E2: Table plus quatre chaises
E3: Transat

La maison de Monoki se trouve au dernier étage de la maison de Nago qui se trouve être le temple des Yuko.


Monoki était enfermé dans une caisse en bois, il ne voyait rien et crevé de chaud. L'endroit était inconfortable tout comme sa position, il y avait beau y avoir des trous dans les parois il avait quand même un peu de mal à respirer mais pas au point de suffoquer. Il s'ennuyait seul dans le silence, durant tout le voyage il redoutait tous dénivellement sur la route le faisant sauter sur place, sa tête cognait le haut et son postérieur atterrissait douloureusement sur le bas. Il n'avait même pas une lampe de poche pour dire de faire un peu de lumière. Quelle idée avait pu piquer ces deux hommes pour l'enfermer là dedans, si au moins elle était plus grande... Il n'en pouvait plus, l'envie de quitter cet endroit était bien trop forte pour y rester... Hélas ses muscles ne lui permettaient pas de briser sa prison. Il n'avait aucune idée de combien de temps il avait pu rester dans cet endroit confiné. Le véhicule se stoppa à un moment, il pouvait entendre des voix mais impossible de savoir ce qui se disait, elles se faisaient plus proche mais rien n'y faisait toutes ces caisses autour de lui brisé les sons l'empêchant d'en discerner une véritable discussion. Ce fut qu'au bout de quelques bonnes minutes que le véhicule repartit. Il se demandait ce que voulait bien pouvoir dire cet arrêt si brusque. Avec un peu de chance ils venaient d'entrer dans le village où il devait séjourner pour le restant de ses jours. Une question lui trottait souvent dans la tête depuis peu, il se demandait s'il allait devoir garder l'anonymat comme ça toute sa vie... Cette idée le m'était mal à l'aisse, devoir porter le nom de Dobuko et plus de Monoki... Petit à petit il perdait ce que ses parents lui avaient laissés. Une bonne vingtaine de minutes plus tard qu'à nouveau il y eut une halte celle-ci fût bien plus longe pour ne pas dire quelle marqué la fin du voyage du jeune garçon. Il fallut un petit moment avant que les hommes n'arrivent à la caisse de Monoki, ils ne l'ouvrirent pas tout de suite, il n'avait pourtant que cette envie, il voulait sortir, se dégourdir les jambes et respirer de l'air frais. On finit quand même par faire sauter le couvercle de la boîte, sans attendre le jeune garçon se leva de tout son haut chopant le nez de quelqu'un avec le sommet de son crâne. Il ne prit pas une seconde pour s'excuser au prêt de l'homme mais ne s'y attarda pas non plus. A peine eut-il présenté ses excuses à l'homme qu'il étirait ses membres et pratiquait des flexions. Beaucoup de personnes le regardaient, tous se trouvaient dans le hall d'une maison qui semblait appartenir à une personne aisée et même plus. Certain aidaient la victime du crâne du jeune garçon à se relever. Il saignait un peu du nez mais sans plus sans plus.

''Bienvenue parmis nous Dobuko. Je me présente je me nomme Daisuke Yuko.''

Ce fût la voix de l'homme qui avait reçu un coup inconscient de la par de Monoki qui parlait... A peine avait-il mit le pied dans cette demeure qu'il était déjà rebaptisé. Il s'agissait d'un vieil homme qui devait avoir la soixantaine, son visage n'avait pas été épargné par le temps comme le reste de son corps vu l'état de la main qu'il tendait au jeune garçon. Parsemée de tâche de vieillesse et de rides sa face lui donnait un air sévère renforcé par ce port de lunette en demi-lune. Le sourire qu'il affichait cassa un peu cette impression de sévérité. Monoki sera la main osseuse qui lui était tendue.

''Enchanté, moi c'est Mon... Heu Dobuko Yuko.''

''Hahaha, oui je suis au courant. Je propose qu'on te présente par après, enfin tout le monde te connait mais pas toi donc faudra que je te pressente à tous. Mais je suppose que tu préfères avant prendre connaissance de tes appartements.''

''Oui, je veux bien. C'est gentil de votre part je m'attendais pas à l'avoir aussi vite. Il est loin?''

''Non, ne t'inquiète pas et puis c'est tout à fait normal. Nono et Koki vous pouvez accompagner Dobuko à ses appartements et prendre ses affaires?''

''Oui Monsieur Daisuke.''

Deux adolescents de plus ou moins l'âge de Monoki prirent un sac chacun, un peu gêné l'ancien genin se mit en marche derrière ce duo qui était là pour lui venir en aide. Ils gravirent tout trois les étages du bâtiment tous plus riche les un que les autres. Des marches en marbre, des tapisseries à gogo, diverses peintures et bien d'autres choses reflétant la richesse que pouvait avoir le propriétaire de la maison. Il ne pouvait s'empêcher de relever chaque point démontrant la richesse, lui qui était habitué de vivre dans une maison en ruine se voyait tout à fait changé de décor. Ce fût en arrivant au dernier étage que l'un des deux garçons ouvrit la porte, il ne connaissait pas son nom et n'avait pas envie de tenter sa chance en sachant qu'il n'avait qu'une sur deux d'avoir raison.

''S'il vous plaît Monsieur Dobuko, voici les clefs de vautre appartement. Comme nous a fait savoir Maître Nago votre appartement se trouve au calme en étant non loin de beaucoup de monde car vous vous trouvez dans la demeure de Maître qui se trouve être également le temps de notre grande famille. Nous n'avons pas trouvez de coin qui avait de la verdure comme vous l'avez également demandé mais nous avons installés des plantes vertes un peu partout et une faune pousse sur votre terrasse afin de vous donner le plus possible l'impression d'être proche de celle-ci. L'endroit est non loin du centre-ville...''

''Désolé de te couper mais je suis vraiment fatigué et j'aimerais bien me laver. Vous savez pas vers quelle heure on compte me présenter?''

''Si bien sûr Monsieur Dobuko que nous le savons. Monsieur Daisuke le fera durant le festin que nous organisons pour ce soir. Nous sommes navrés de votre moyen de transport, une personne de votre rang ne mérite pas un tel traitement. Nous avons installés tout ce qu'il vous faut pour que vous puisiez vivre aisément. Si vous le souhaitez nous pouvons vous montrer chaque partie de votre appartement...''

''Encore désolé mais non ça ira je découvrirais bien moi-même. C'est gentil de votre part. Le dîner aura lieu vers quelle heure?''

''Comme nous avons l'habitude Monsieur Dobuko, c'est-à-dire vers vingt heure, heure la plus belle...''

''Stop! Merci beaucoup. Je vais me débrouiller tout seul, je serais en bas pour vingt heure.''

''Si vous le permettez Monsieur Dobuko nous viendrons vous chercher à l'heure du dîner.''

''Bien, à tantôt alors.''

''Bonne après-midi Monsieur Dobuko.''

*Brrrr, font froid dans le dos ces deux-là... On dirait qu'ils ont subis un lavage de cerveau... Monsieur Dobuko... Hum ça sonne bien, on m'a jamais traité avec autant de respect. Maître Nago, il doit avoir une place très haute dans la famille des Yuko pour avoir droit à maître...*

Il se trouvait sur la dernière marche des escaliers quand il tourna la clef que lui avait donné un des deux garçons dans la serrure. Il tomba tout de suite sur un couloir sombre, on n'y voyait pas grand-chose apparemment il n'y avait pas de fenêtre. Il s'engouffra un peu plus loin et tâta les parois de la cage d'escalier durant dix secondes avant de tomber sur l'interrupteur. Plongeant l'endroit dans une lumière tamisée, entre la normale et celle d'ambiance donnant un côté chaleureux à l'endroit. Parquet claire et mur blanc, classique, sobre mais agréable. Il n'y avait pas énormément de décoration mais elle était suffisante. Voilà des années qu'il n'avait pas habité un endroit aussi propre où ne régnait aucune poussière. Il y avait deux bifurcations, une plus large que l'autre. La plus mince était la plus proche ce fût donc celle-là qu'il choisit de parcourir en première. Trois portes s'offraient à lui.

Monoki ouvrit la seule porte se trouvait à sa droite, il déboucha tout de suite dans une salle pas trop large mais honorablement longe. Un canapé bordeaux se trouvait prêt de lui une petite table basse et une télé accrochée au mur, il n'en avait jamais eu et cela ne le tenté pas plus que ça. La première pensée qui lui passa par la tête en la voyant était qu'il ne l'utiliserait sans doute jamais. A l'opposé se trouvait une bibliothèque avec de nombreux ouvrages à qui il jetterait un coup d'oeil une autre fois. Il s'avança un peu plus et tomba sur une table en bois accompagnée de quatre chaises assorties. A cet endroit la pièce bifurqua vers la gauche pour donner sur une cuisine bien équipée. L'endroit était superbement éclairé par de grandes fenêtres et des lampes étaient mises à sa disposition pour quand le soleil serait couché. De longues tentures noires lui permettraient de garder son intimité.

Il quitta ensuite l'endroit pour aller à la pièce d'en face qui se trouvait être une salle d'entraînement où il y avait toutes sortes d'instrument pour s'entretenir physiquement. Il ne s'attarda pas à cet endroit et choisi de continuer à l'intérieur. Il s'en alla vers la bifurcation plus large et ouvrit une porte au hasard qui le plaça dans la salle de bain. Eclairée par de petites fenêtres hautes perchées elle était composée d'une douche dans un coin, une baignoire dans un autre, un wc dans le troisième, d'un évier contre un mur et d'un miroir au-dessus de celui-ci. Comme dans le salon il y avait un tapis au sol, ici ce n'était pas carlé mais dallé de bleu. Il choisit l'avant dernière porte qui donna dans sa chambre, un bureau, une commode, une garde-robe, un fuuton de deux personnes avec deux tables de nuit à la bonne hauteur. Ici aussi il y avait un tapis et de grandes fenêtres. Monoki déposa ses sacs dans cette pièce et entrepris de ranger ses habits mais son étonnement fût grand quand il vit la garde-robe déjà remplie de vêtements. Il regarda dans la commode où il trouva un peu de place pour ses affaires. Sans porter beaucoup plus d'attention à son nouveau domicile il se dirigea vers la salle de bain où il entreprit de se laver. Il avait hésité durant de longues minutes à laisser son masque ou non, il avait opter pour l'ôter pour un meilleur confort à son grand malheur.

''Alors, Monoki Yuko. As-tu choisis ton camp?''

Les petits cheveux dans la nuque du garçon se relevèrent d'un coup et tout son corps fut parcouru d'un frisson de peur. Il connaissait cette voix, il était capable de la discerner parmi mille. Que faisait-il ici? Si jamais il était pris en compagnie de cet homme.... Brrrr il n'osait même pas y penser.

''Akuma! Mais que fais-tu ici? Tu te rends compte de ce qui se passera si on te découvre ici?''

''Ne soit pas stupide tu sais très bien comment ils finiront s'ils tombent sur moi donc ne crie pas de trop! Tu n'as toujours pas répondu mortel.''

''Si j'ai choisi mon clan? Qu'es que ça peut changer pour toi. Que je sois avec Kamisama ou toi c'est quand même dans le but d'abattre les Uchiwa donc je ne vois pas pourquoi tu le prends de la sorte.''

''Je te laisse réfléchir un peu, je repasserais dans pas longtemps et j'espère que ta réponse me plaira.''

Monoki finit de se laver rapidement, il ne restait plus beaucoup à faire d'ailleurs ce qui expliqua qu'il ne lui fallut que quelques minutes pour terminer. Une fois approximativement essuyé il prit un peignoirs qu'il enfila, avant de se diriger vers sa chambre. Il voulait du neuf, après tout il recommençait une nouvelle vie donc autant porter de nouveau vêtement. Il jeta un rapide coup d'oeil dans la garde-robe, tout ne lui plaisait pas mais il mit de côté un pull blanc à capuche, un t-shirt de la même couleur, une veste bleue (un peu veste de costume) laissant dépassée le pull par les manches et le bas, un jeans noir et des chaussures tout ce qu'il y a de plus banal. Une fois vêtu il se dirigea vers là cuisine et se prépara un sandwich avec une tasse de chocolat chaud pour s'en aller vers la terrasse mais avant d'aller prendre l'air il alla récupérer son masque.

Cette terrasse était vraiment magnifique il n'avait pas relevé les plantes vertes à l' nterrieur mais ici il ne pouvait pas passer à côté. Un barbecue était mis à sa disposition ainsi qu'une table d'extérieur avec ses quatre chaises et deux transats. Il alla tout de suite vers la rambarde où il s'accouda dessus. La vue était magnifique, Kiri était une ville splendide. Il se trouvait à un des points culminant du village ce qui lui offrait une des plus belle vue. Il n'arrivait plus à détacher son regard de ce qu'il avait sous les yeux, le jeune garçon portait machinalement son sandwich à sa bouche tout comme sa tasse.

*Quelle mouche a bien pu le piquer? Qu'entendait-il j'espère que la réponse me plaira?... Et si jamais je lui dis que je suis avec Kamisama et que je veux plus entendre parler de lui... Je me demande ce qu'il me fera. Si ça se trouve il m'écartèlera ou encore pire... Brrr je suis vraiment dans la mouise, si ça tourne mal je serais surement six pieds sous terre. Ca sent très mauvais pour moi tout ça. Et si j'accepte d'aller avec lui que se passera-t-il? J'ai déjà accepté l'aide de Kamisama après tout, je peux pas en accepter deux.*

Monoki resta durant de longue heure à cet endroit, perdu dans ses pensées il n'arrêtait pas de s'imaginer ce qu'il allait bien pouvoir devenir. Le voyage l'avait éprouvé c'est pour cette raison qu'il alla se coucher en attendant ce fameux repas.

[hrp]Ce rp se passe dans la partie du temps des Yuko et non dans la maison de Monoki[/hrp]

Monoki se réveillait petit à petit, quelqu'un toquait à la porte d'entrée de son nouvel appartement. Il se demanda dans un premier temps qui pouvait bien venir le déranger avant de se rappeler de tout ce qu'il venait de vivre. Il devait s'agir d'un des deux garçons qui l'avaient conduit dans sa demeure, ce fut un peu à contre-coeur qu'il quitta son lit bien douillet dans le but d'ouvrir la porte.

''Rebonjour Monsieur Dobuko. Comment allez-vous à cette heure-ci? Nous allons vous accompagner... Ho mais vous n'avez pas mis vos habits de cérémonie. Venez, nous allons vous aider à vous vêtir comme il se doit.''

Sans avoir son mot à dire le jeune garçon fut tiré par le poignet dans la direction de sa chambre, le lit n'avait pas été refait. Il partait du principe qu'il allait quand même y retourner plus tard, donc pourquoi perdre du temps à le faire alors qu'il refinirait quand même défait. Il n'avait pas remarqué la pille de vêtement se trouvant sur le bureau. Il devait s'agir des fameux habits de cérémonies d'on avaient parlé le plus grand des adolescents qui étaient venus le chercher. En un clin d'oeil Monoki se retrouva assis sur une chaise en sous-vêtement, il n'en revenait pas qu'il était occupé de se faire habiller. Mais où allait le monde? Les deux jeunes commencèrent par prendre chacun un rouleau de bandelette afin de recouvrir le torse et les bras jusqu'au poignet. Une fois le tissu posé on lui attrapa les bras et lui enfila des protections de belle manufacture, il fallut au moins cinq minutes pour chaque tellement la pose était complexe. Suite à ça il eut droit à un haut de kimono bleu sans manche aux bords doré (un peu kitch à son goût mais il n'osa pas le dire). Un pantalon bouffant de la même couleur se stoppant au niveau des genoux car il était pris dans de nouvelles protections où il fallut encore un peu plus de temps pour les placer. Elle allée de la cheville à juste en dessous de l'articulation du genou. Ses pieds avaient eux droit à des chaussettes noires et à des sandales de shinobi faite d'une semelle et de corde finement tressée. Le haut de son kimono fut maintenu à l'aide d'une large ceinture en cuire portant une spirale en argent à l'avant. Un par-dessus noir au bord bleu sans manche lui fut placé au-dessus tout, il descendait jusqu'à mi-cuisse. En touche finale, un long foulard rouge fût installé, il pendait des deux côtés dans son dos.

''Vous voilà fin prêt Monsieur Dobuko, si vous voulez bien vous donner la peine de nous suivre.''

Monoki ne discuta pas et suivi les deux garçons, au grand soulagement aucun ne tenta de lancer une discussion, ils devaient se souvenir de la façon d'on notre jeune héros avait coupé court un peu plus tôt dans la journée. Il refit un tour avec le foulard autour de son coup car celui-ci pendant au sol mais aux regards de reproche il le replaça comme il était avant. A peine les avait-il retrouvés qu'il voulait déjà leur fausser compagnie... Ces deux-là étaient comme hypnotisés. Il se demandait comment on pouvait arriver à un tel stade. Qu'était réellement la famille des Yuko? Bête question, il devait y avoir que ces deux-là qui semblaient avoir été lobotomisé... Ils marchèrent durant un long moment avant d'atterrir devant de grandes portes de bois décoré de dix plaque (cinq chacune) de bronze représentant diverses scènes. Apparemment des Yuko contre des Uchiwa vu ce qu'il pouvait y voir. Il avait traversé plus ou moins toute la demeure avant d'arriver à cet endroit où il ne put rester très longtemps à sa surprise. Il aurait bien aimé regarder dans le moindre détail chacune des plaques afin d'en comprendre toute la subtilité.

Nono et Koki se tournèrent vers lui, un air réprobateur traîné dans leurs regards fixé sur le masque du jeune garçon. Il ne fit pas attention à cela, il ne voulait pas le retirer, enfin pas maintenant en tout cas. Avec lui sur le visage il se sentait en sécurité, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Ils restèrent debout sans rien dire devant les portes durant au moins deux bonnes minutes avant que les deux ne décident d'ouvrir. Un brouhaha arriva directement aux oreilles de Monoki, la salle était pleine. Immense et dorée dans tous les coins, des tableaux, statues et bien d'autres décorations ornaient cet endroit. Des tables se trouvaient installée en un long rectangle laissant de la place pour au moins une bonne vingtaine de personnes. Quand les portes s'ouvrirent pouvant laisser à chacun le loisir de voir qui se trouvait de l'autre coté, un silence s'installa tout le monde avait stoppé sa discussion et n'avait d'yeux que pour le possesseur du dojutsu des Yuko. Nono le poussa un peu au niveau du creux du dos car il était un peu tétanisé par cette scène. D'un coup tout le monde se leva et un vieil homme s'avança vers Monoki. Il s'agissait de Daisuke.

''Vient Monoki, on t'a réservé la meilleure place. J'espère que ton appartement te plait. Si quelque chose ne va pas dit le moi je ferais tout ce que je peux pour l'arranger dans les plus bref délais. ''

''Heu merci mais ne vous inquiétez pas tout va bien.''

Monoki suivi l'homme qui l'installa face à une chaise, la seule se trouvant à une extrémité de la table, la place du roi. Il fût également présenté à tout le monde et vise vers-ça. A ses côtés se trouvait Daisuke et sa femme, une place plus loin il s'agissait de ses deux garçons qui abordaient de nombreuses cicatrices et se vantaient d'avoir abattu plus d'un Uchiwa dans leur vie. Encore un peu plus loin un autre vieil homme accompagné de son fils, le père était borgne et l'enfant n'avait pas l'air d'un combattant. Par après Se trouvait deux femmes d'âges mûrs, vraiment trop mûr... La suite était composée de personne dans la moyenne d'âge de trente ans, heureusement que Nono et Koki étaient là pour redescendre la moyenne... Une fois que tout le monde fût présenté un par un ne pu s'empêcher de venir serrer la main du jeune garçon en lui glissant des encouragements et de l'admiration.

Monoki était un peu dérangé par toutes ces choses nouvelles, on venait de lui apporter en cinq minutes plus d' attention que lors de ces quatre dernières années. Il ne savait pas trop comment il devait réagir à tout ça. Des questions fusaient de tous les côtés, il ne savait pas d'où donner de la tête. Quand les entrées du repas arrivèrent il fût soulagé de voir que chacun aller rejoindre sa place et ne disait presque plus rien mais certain gardaient leur regard braqué sur l'adolescent ce qui le mettait un peu mal-à-l'aise. Il y eut ensuite le plat consistant et le dessert, le tout avait été succulent.

''Bien je pense que nous allons pouvoir passer à la cérémonie. Comme vous le savez nos écrits disaient vrais. Cet enfant d'on parle les textes se trouve avec nous ce soir et le sera autant de temps qu'il le voudra. Avec lui nous n'aurons aucun mal à mettre en déroute les plans d'Akuma! Si vous voulez bien me suivre.''

''Comment ça la cérémonie? Les écrits? J'en ai jamais entendu parlé pourtant j'en ai lu long sur ce que mes parents me donnaient. ''

''Oui Dobuko, la cérémonie n'a rien de quoi te faire peur ne t'inquiète pas et pour ce qui est des écris si tu veux je te les prêterais afin que tu puisses les lires.''

Monoki ne se sentait plus aussi bien, une boule au ventre était apparue. Il suivi quand même tout le monde, tous se dirigeait vers l'étage d'en dessous, c'est-à-dire les sous-sol qui n'avait vraiment pas l'air d'en être. Il se demandait ce qu'il allait bien pouvoir faire durant cette fameuse cérémonie. Le groupe arriva à une salle où la pierre prédominait. Une large stèle de marbre blanc se trouvait au fond de l'endroit. Sur chaque parois se trouvaient des statues représentant des hommes et femmes. Surement des Yuko qui avaient marqué les âges. Le mi-Uchiwa s'avança en compagnie de Daisuke qui lui faisait signe de le suivre jusqu'à la stèle. Il lui expliqua rapidement ce qu'il allait se passer et il avait dit vrai il n'y avait pas de quoi s'inquiéter.

''Bien avant de commencer j'ai quelque chose à vous avouer. Dobuko n'est pas le véritable prénom de ce jeune garçon. Il se nomme Monoki Yuko tout comme le fondateur de notre clan. Nous nous devons de le nommer Dobuko car il est passé pour mort au sein même de son village natal c'est-à-dire Konoha. C'était le seul moyen de l'amener parmi nous sans prendre le risque qu'il soit recherché. Nous avons donc l'obligation de le nommer Dobuko pour qu'il ne soit pas découvert. Je n'ose imaginer les forces que Konoha pourrait déployer en le sachant vivant et entre nos mains.''

De l'étonnement apparut sur le visage de tout le monde hormis celui de Monoki et de Daisuke qui l'invita à s'installer sur un trône tout proche de la stèle. Lui aussi était fait de marbre. Le jeune garçon s'y plaça sans se faire attendre, tenté de replier les jambes sous ses fesses il s'en retint se disant qu'il s'agissait quand même d'un cérémonie importante. Maintenant qu'il était plus proche de la stèle, il pouvait remarquer de nombreuses rainures se trouvant sur celle-ci, elle était inclinée vers un creux où Daisuke logea une timbale d'argent.

''Monoki, si tu veux bien ôter ce masque que tu portes, il faut que Kamisama puisse bien te voir pour t'accorder sa protection et cultiver ce pouvoir qui t'a été offert par tes parents... Merci, nous allons pourvoir commencer.''

'Dobuko' avait ôté comme on lui avait demandé sa protection, il se sentait nu et vulnérable. Pourquoi l'obliger à le retirer? Après tout Kamisama l'avait déjà vu... Offert par ses parents? Il allait devoir poser des questions là-dessus. Intrigué parce qu'il venait d'apprendre il ne fit pas attention à tous les regards braqués sur lui, il était dévisagé. Personne ne l'avait imaginé si jeune, pourtant il était plus que connu au milieu des Yuko.

''Mes cher Yuko, nous voilà réunit en ce jour saint pour accueillir parmis nous l'élu. Monoki Yuko a été béni par notre dieu Kamisama a sa naissance. Depuis toujours il entretient une relation avec notre divinité ce qui explique sa place importante parmi nous. Cet enfant est venu au monde dans le but de porter notre clan à son apogée, de faire trépasser le moindre Démon parcourant notre si belle terre. Nous sommes la pour guider Monoki dans sa dure épreuve, pour l'épauler et l'aider. Nous serons là dans le but de porter Monoki à son apogée également, lui permettre de venir à bout de chaque Uchiwa pouvant se trouver dans les terres de Kamisama. Grâce à son don, ces Parjures pourront se cacher autant qu'ils le voudront qu'ils seront quand même débusqués. Mes cher frères et soeurs portaient avec moi l'aide qu'aura besoin cet enfant, enseigné lui ce que vous savez, connaissez. Laissez le puiser en vous tous ce qu'il voudra tant que son but sera le nôtre...''

Monoki décrocha à un moment car quatre personnes étaient entrées. Deux poussaient une cage de belle envergure alors que d'autre en poussaient une de bien plus petite taille. Toutes les deux recouvertes par un drap rouge sang, ces cages furent installée non loin de la stèle où se trouvait des anneaux que le jeune garçon n'avait pas repéré en premier lieux. Puis une troisième cage arriva, elle aussi de bonne taille. Personne n'avait détourné le regard de Daisuke mise à par 'Dobuko' qui était intrigué par le contenu des contenants, des gémissements sortaient des deux grandes et des pleures de la plus petite. Que pouvait bien se trouver dedans?

''...Mes frères et soeurs, l'heure du don est arrivé. Prenez place mes enfants.''

Pendant que chacun obéissait à Daisuke celui-ci s'occupa de dévêtir Monoki afin de le mettre torse nu. Encore une fois des murmures résonnèrent dans la salle sous, cette fois sous la vue des kanjis et cicatrices qu'ornaient le corps du jeune garçon. Il s'installa au milieu de cette stèle de marbre, assit en tailleur il attendait la suite du programme. Il n'eut pas à s'embêter longtemps, le vieil homme repris son discours sectaire pendant que chacun s'entailler le bras et faisaient couler leur sang sur le corps de Monoki. Celui-ci avait les yeux fermer, écoeurer parce qu'il était occupé de vivre (comble pour quelqu'un qui s'était délecté d'homme sur Suna). Il se réfugia en lui-même pour échapper à ce passage. Il pouvait sentir du sang lui couler sur le torse, le dos, les épaules, les bras, le coups et surtout sur son visage pointant vers le haut. Puis d'un coup il eut un air horrifié. Les yeux grands ouvert il jeta immédiatement un coup d'oeil à tout expulsant un peu de sang dans son mouvement. Apparemment personne n'avait entendu ni vu.

''Monoki, te voilà bientôt Yuko à part entière. Tu vas donc bientôt rejoindre totalement les rangs de Kamisama. As-tu seulement penser à ce que je peux t'apporter? Ne veux-tu pas combattre le mal par le mal à mes côtés?... Je vois que tu ne désires pas répondre. Pense à la force que je peux t'apporter et non à ce pseudo pouvoir que t'offre Kamisama.''

Monoki tenta de faire comme si de rien n'était, bien pouvait lire de l'inquiétude et de la peur sur son visage. Des gouttes de sueur se mélangeaient au sang qui lui coulait le long du corps. Clad se trouvait non loin de lui assit sur le trône qu'il avait occupé un peu avant. Heureusement que personne ne le voyait au sinon ça serait la fin pour 'Dobuko'. En parlant de fin, tous retirèrent leur bras et posèrent un baume sur leur plaie. Daisuke tendit la coupe qu'il avait déloger de la stèle de marbre et la tendit au mi-Uchiwa et lui dit qu'il devait la boire. Ce fût à contre-coeur qu'il ingurgita le peu de sang qui se trouvait au fond de celle-ci.

''Mes frères et sœurs, nous pouvons maintenant passer au sacrifice pour marquer l'appartenance de Monoki Yuko parmi nous. Qu'on découvre les Démons et qu'on apporte l'enfant.''

Dans les cages se trouvaient un homme d'une trentaine, une femme du même âge et un garçon de plus ou moins cinq ans. Qui étaient ces personnes? Des Démons? Surement des Uchiwa. Oui ça devait être ça, il n'y avait qu'eux qui portaient ce nom dans les bouches des Yuko. Tous étaient baillonés et attaché dans leur prison, l'enfant était le premier sacrifice. Il allait être abattu sous les yeux de ses parents surement. Un poignard fut tendu à Monoki... Il allait devoir ôter la vie à cet enfant?

*J'espère qu'il s'agit d'un Uchiwa... Oui au sinon ils n'auraient pas dit démon... Bon comment l'abattre. Hahaha les deux autres sont occupés de pleurer... Tapette!... Bon bha retourne dans les entrailles de la Terre!*

L'arme dans la main de Monoki s'abattit au niveau du coeur de l'enfant, lui n'avait pas été attaché à la stèle car on n'avait pas jugé nécessaire de le faire. Après tout ce n'est pas un gosse haut de trois pommes qui allait porter problème. La preuve, la vie le quitter déjà. Les larmes coulaient le long des joues des deux parents. Il venait d'abattre un enfant de sang froid, je ne l'aurais pas cru capable d'un tel acte. Surement car il s'agissait d'un Uchiwa... Mais même... Les parents étaient effondrés et savaient que leur heure n'allait pas tardé. La mère fût installées sur le marbre, attachée par des cordes aux anneaux elle se débâtait comme elle le pouvait mais rien n'y faisait, il lui était impossible de se dégager de l'étreinte à laquelle elle était soumise. Son mari tentait tant bien que mal de se dégager mais sans résulta. Alors que la main de Monoki s'apprêtait à s'abattre une nouvelle fois sur le coeur de sa future victime quelque chose changea en lui. Son oeil gauche était devenu noir et y spirale blanche y avait élu domicile. Il pouvait voir autour du père une sorte d'aura mauve et une odeur lui dérangeait les narines. Celle-ci provenait de l'homme qui se trouvait dans la cage, sous la colère il avait activé son sharigan à son grand malheur. 'Dobuko' sauta sur la prison de l'homme tentent tant bien que mal de l'ouvrir, il arracha les clefs de la main d'un des Yuko et ouvrit ce cadenas qui l'empêchait de venir à sa proie.

A peine la porte fût ouverte que Monoki y pénétra attrapant de ses mains le coups de l'Uchiwa, il exerçait une pression qui devait être insoutenable à l'homme, en additionnant à cela les visions que lui imposaient ce contact et le fait qu'il se faisait pomper littéralement son chakra. Bien vite il tomba dans les vapes ramenant le jeune garçon à la raison. Tous le regardait avec admiration, ils venaient d'avoir droit à une démonstration de ce qu'ils enviaient... Ce gosse une fois bien entraîné serait une véritable arme contre les Uchiwa. Il abattu la lame sur la gorge de sa victime et s'en alla. Sans s'inquiéter s'il avait encore des choses à faire ou de l'appel de Daisuke qui lui ordonnait de revenir. Il n'en fit rien et s'en alla vers ses appartements.

[hrp] Ce rp se passe en partie dans la maison de Nago et celle de Monoki.[/hrp]

Il avait fallu un petit temps à Monoki pour retrouver son chemin, Daisuke avait bien tenté de retenir le jeune garçon verbalement mais n'avait pas osé le retenir par la force comme aucun d'autre, surement de peur que l'enfant se retourne contre eux.. Il s'était perdu à mainte reprise dans les méandres des sous-sol du manoir de Nago. Comment pouvait-il se retrouver dans un tel labyrinthe? Il n'en avait aucune idée. L'enfant s'était mis à bloc question chakra en pompant toute l'énergie de l'Uchiwa, la femme avait dû être abattue et les yeux avaient dû être arraché. Il avait repris son masque en partant de peur que ses démons à lui ne reviennent mais avais hormis de le remettre, surement dû au choc. Qu'entendait Daisuke par le pouvoir offert par ses parents? Il faisait bien sûr allusion au dojutsu que Monoki pensait donné par Kamisama. Ce fût qu'au bout d'une bonne demi-heure de marche qu'il revint enfin au rez-de-chaussée, il se déplaçait tranquillement sur le tapis rouge et vert du salon. Des questions fusaient dans sa tête pour qu'enfin une voix le sorte de sa torpeur.

''Je vois que tu es toujours indécis Monoki. Ne penses-tu pas qu'il sera plus intéresant pour toi et la quête que tu poursuis de rejoindre mes rangs?''

''Tu es encore là toi! Tu m'énèrves! Pourquoi te présentes-tu comme ça ici? Tu sais très bien ce que je risque si on me découvre en ta compagnie, enfin pas vraiment mais toi comme moi nous avons une idée là-dessus!''

''Calme toi, je te rapele que je suis quand même une divinité et que je peux me cacher aux yeux de tous sauf des tiens. Tout comme à l'ouïe de chacun. Alors humain, comptes-tu répondre à ma question?''

''C'est bon Akuma lâche moi! C'est pas le moment et encore moins le lieu d'en discuter. Ca grouille de Yuko pas loin d'ici. Donc s'il te plaît laisse-moi pour le moment!''

''Sache petit avorton que ce n'est pas toi qui donne les conditions! Suite au lieu je te l'accorde que ce n'est pas l'endroit. Je repasserais compte là-dessus.''

Monoki se laissa tomber dans un des canapés tout en jetan des coups d'oeil pour savoir si quelqu'un l'avait vu. Il mit en place son masque qui lui apporta tout de suite du réconfort et une protection contre lui-même. Il se dégagea des coussins et se leva d'un bon, les mains dans les poches il regarda un peu autour de lui pour tenter de se repérer... Par où pouvait bien être le hall afin de monter à ses appartements? Il n'en avait aucune idée, il allait devoir se guider à l'aveuglette en traversant toutes les portes lui passant sous la main. Il s'élança donc comme ça sans savoir où il allait vraiment. La nuit devait déjà être tombée depuis un bon petit temps, il lui fallut au moins vingt bonnes minutes pour trouver l'endroit qu'il cherchait. Sans attendre il gravit les marches mais s'arrêta au premier étage. Quelque chose avait attiré son regard. Un piano, oui un piano à queue se trouvait au centre d'une salle. Sans chercher à savoir s'il pouvait s'introduire dans ce lieu. Il s'agissait d'une grande salle blanche dorée un peu partout. Il n'y avait pas grand-chose, juste un piano, une cheminée, un siège de pianiste, un sofa et une table basse. Le sol était fait de bois donnant une certaine chaleur à la lumière artificielle apportée par les lampes que Monoki éteignit sans rancune. Sans trop savoir pourquoi il avança dans ses habits de cérémonie vers l'instrument et s'assit sur le siège. Installé dans la pénombre il se releva et alluma les bûches pour se procurer un peu de lumière.

Le sang avait commencé à sécher sur sa peau mais ne s'écaillé pas encore. Assit en tailleur sur le siège il ouvrit le clapet du clavier et y trimbala ses doigts sans donner la note. Il finit par exercer des pressions à l'aides de ses doigts afin d'obtenir différant sons sans aucune suite dans ceux-ci ou alors simplement une cascade des graves aux aiguës ou vis vers ça, rien d'épatant quoi ce que tout le monde peut faire. Ce ne fût pas pour ça qu'il se lassa d'entendre ce que procuré les chocs à l'intérieur du piano. Il resta là un bon moment sans que personnes ne viennent le déranger à son grand plaisir. Ce ne fût qu'une fois que l'heure lui semblait bien trop tardive pour continuer à s'attarder à l'endroit qu'il referma l'instrument, éteignit le feu léchant les parois intérieurs de la cheminée qu'il monta dans ses appartements où il se lava et alla directement se coucher.

Le matin ne fût pas des plus simples pour l'enfant, personne n'était venu toquer à sa porte mais il avait un peu mal au crâne de ce qu'il avait vécu l'aveil. Il finit quand même par se dégager par l'emprise qu'avait sa couette sur lui, il se traîna plus ou moins jusqu'à la douche qui le réveilla un peu plus mais pas totalement. Il y avait peut-être un moyen pour se donner un coup de punch. Les yeux fermés et les dents serrées les une aux autres il coupa l'eau chaude pour ne laisser que la froide lui couler dessus. Il ne put rester que quelques secondes sous ce supplice, il s'enveloppa tout de suite dans son peignoir et s'essuya les cheveux. Certes il était réveillé mais il était aussi gelé. Sans prendre la peine de se vêtir tout de suite il alla se préparer un petit déjeuner, tartines et tasses de chocolat chaud qu'il prit sur sa terrasse. Quel plaisir de pouvoir déjeuner comme ça à l'air libre. Installé sur un des transats il admirait la vue prenant qu'il avait sur Kiri. Il avait un peu froid mais ça en valait la peine. Sous ses yeux le village se mouvementé.

Il dut également quitter cet endroit, il ne comptait pas rester enfermer aujourd'hui, peut-être que ce n'était pas la meilleure de ses idées mais il n'en avait que faire. Il n'était pas de ces gamins qu'on peut garder en cage, lui était un être ayant besoin d'espace naturel. Monoki se prépara un casse croute pour son repas de midi et alla s'habiller. Tout ce d'on il avait besoin était fourré dans un sac, mise à part sa chaîne qu'il avait autour de la taille, partant du principe qu'il n'était pas vraiment en sécurité où qu'il aille il avait opté par la prendre avec lui. Il descendit quatre à quatre les marches en bien fermant la porte d'entrée de son appartement, il dut faire plusieurs détours qui finirent par le perdre une nouvelle fois dans cette grande maison. Il faisait tout pour ne croiser personne afin qu'il ne soit pas retenu dans ce bâtiment. Le jeune garçon n'arrivait plus à remettre la main sur le hall, il courrait partout sans trouver de sortie ce qui commençait petit à petit à l'irriter. Au bout d'un certain moment il débarqua dans une grande véranda remplie de plante diverse, il aurait aimé s'y attarder mais un jardinier s'y trouvait. Il se faufila donc entre les pots et les bacs pour arriver à la porte qui lui permettait d'enfin rejoindre l'extérieur. Un immence jardin japonais s'offrait à sa vue, ici aussi se trouvait des hommes engagés par Nago dans le but d'entretenir toute cette verdure mais vu la taille de l'endroit il allait bien trouver un coin tranquille où il allait pouvoir profiter du silence appaisant.

'Dobuko' marcha durant dix bonnes minutes, il ne savait pas vraiment où commencé le jardin et encore moins où il se terminait... A croire que Nago avait des hectares et des hectares à lui seul... Monoki l'enviait, lui aussi aurait aimé avoir droit à un tel luxe, il pouvait certes en profiter mais cette propriété ne lui appartenait pas. Il y avait un peu de tout comme végétation mais le vert avait une place importante dans les lieux et où se trouvait il y avait également l'eau qui recouvrait une grande partie. Un lac surement artificiel se trouvait devant lui, des pierres dépassaient de la surface comme pour créer un pont. Ce fût avec amusement qu'il s'élança par petit saut de l'une à l'autre, plusieurs fois il risqua la chute mais rien de tel n'arriva. Au centre se trouvait un rochet un peu plus imposant où il élut domicile pour un certain temps. Assit en tailleur au sommet de celui-ci.

Monoki était totalement entouré d'eau, il se trouvait plus ou moins au milieu du lac, ce qui lui rappela ce rêve qu'il avait fait peu de temps avant. Il pouvait entendre divers oiseaux chanter et des animaux de taille plus imposante se faufiler dans les buissons mais le son qui prenait le plus de 'place' était celui de l'eau. Il y en avait deux différents, celui des petites chutes un peu plus loin et un autre offert par le déplacement des poissons lorsqu'ils se risquaient à la surface. A ses yeux s'offrait une vue plus que sublime, le manoir de Nago n'était preceque plus visible d'où il se trouvait, cachait par divers arbres aux branches sinueuses. Guidé par une envie venue d'on ne sait où Monoki ferma ses yeux. Il n'y avait plus que les sons qui lui arrivaient aux oreilles et les odeurs aux narines bien qu'il n'arrivait pas à en capter toute la subtilité comme il savait faire pour l'ouïe. Petit à petit Monoki se coupait du monde et obtenait un certain détachement vis-à-vis ses pensées. Jamais il n'avait resentit un tel sentiment de béatitude, bien qu'il ne s'en rendait pas totalement compte. Plus le temps passé et plus il arrivait à tendre l'oreille à chaque chose qui se présentait à celle-ci. Au bout d'une bonne heure il lui était facile de reconnaitre chaque chose qu'il entendait et de s'imaginer le tout.

Sous ses yeux fermés se présentait ce qu'il aurait du voir en un peu plus fantaisiste, les bambous étaient bien plus haut qu'en réalitée, les animaux bien plus beaux, les poissions virevoltaient joyeusement pendant que certain oiseaux volaient dans le but d'en attraper un, ... Vous l'aurez compris, l'imagination débordante de cet enfant m'était une image sur chaque chose qu'il entendait pour parfois déraper vers des choses totalement imaginaires. Il ne sortit de cet état que par les gargouillement sortit tout droit de son estomac, au début il s'était dit qu'il s'agissait d'une grosse créature mais non ça venait juste de lui. Il quitta son rochet pour retrouver la terre ferme sans trop de difficultés, encore une fois il faillit chuter à l'eau mais rien de tout ça ne se passa. Le soleil était à son zénith ce qui expliqua qu'il alla s'installer à l'ombre dans les bambous. Il faisait plutôt bon ici, une légère brise faisait chanter ces morceaux de bois creux pour le plaisir des oreilles de Monoki qui dîner à l'abri du soleil. Son repas se composa de tartines et d'eau contenue dans une bouteille.

''Il me semblait bien que je te trouverais dans les parages quand j'ai vu que tu n'étais pas dans tes appartements. Tout se passe bien?''

''Haaa.. Désolé j'ai été surpris par votre venue. Comment allez-vous? Pour moi tout se passe bien ici... Enfin... Oui tout se passe bien.''

''Tant mieux, j'espère que tu te plaîs ici. Je n'ai pas encore eux le loisir de voir à quoi ressemble ton appartement. Tu me le fera visiter un de ces jours j'espère. Au fait, je pense que pour le moment il ne serait pas bon que tu quittes l'enceinte de la demeure. On ne sait pas trop comment va évoluer l'affaire de Konoha donc je te demande de rester discret si c'est possible. Si tu dois absolument faire une course ou quelque chose comme ça je te demanderais de passer via une personne de la maison qui la fera pour toi. Si malgré tout tu sors, j'aimerais que tu me préviennes, je préfère te savoir dehors en ma compagnie que seul.''

''Pas de problème.''

''Je suis désolé de m'imposer comme ça dans ta vie mais je penses qu'il est important de faire ton apprentissage rapidement on ne sait jamais sur quoi on peut tomber. Par exemple si jamais une attaque menée par les Uchiwa sur nous est menée il se doit que tu sois capable de te défendre. J'ai remarqué à Konoha que tu te bats avec cette chaîne que tu portes autour de la taille mais que tes coups ne sont pas suffisamment précis pour toucher ton adversaire sérieusement. T'apprendre à la maniée comme il le faut prendre beaucoup trop de temps... Je vais t'enseigner une technique qui te permettra d'abuser de l'ennemi afin d'avoir plus de facilitée ta tâche. Suis moi.''

Monoki se leva sans broncher, déçu de devoir quitter ce lieu si calme mais il se disait en même temps que Nago avait raison. Si jamais Konoha venait à être au courant qu'il était encore vivant il aurait besoin de pouvoir se défendre. Vu ce que l'Hokage avait déployé juste pour venir le chercher... Il n'osait imaginer ce qu'il déployerais le sachant déserteur. Combien de temps encore le subterfuge allait durer? Il n'en avait aucune idée et à vrai dire moi non plus. Ils marchèrent plus ou moins cinquante mètres encore, au éstimation de Monoki le jardin devait au moins faire deux-cent mètres de long car là il arrivait au bout où se trouvait une sorte de dojo. Celui-ci était fait que de bois et de parois en papier de riz, un peu comme les anciennes maisons japonaises. Tous deux entrèrent et arrivèrent dans une salle. A vrai dire celle-ci était la seule de l'endroit, il n'y avait que des ustensiles d'entraînement et une banquette.

''Veux-tu bien ouvrir toutes les parois? Il suffit de les faire coulisser. Comme je t'ai dit je vais t'apprendre une technique qui te permetra d'abuser de ton ennemi. Je t'explique la théorie. Il s'agit d'un genjustu agissant sur le sens de la vue et de l'ouïe de ton adversaire. En très très gros tu joues de la vue en lui faisant croire que des armes se ruent vers lui ce qui te permet de créer un effet de suprisse donc de le prendre au dépourvu avec ton coup. Il faut savoir plusieurs choses, la première est que tu ne crées pas des armes tu ne feras que donner l'image donc elles ne feront aucun dégât et aucun choc... Elles ne sont là que dans le but de distraire. La deuxième est que ce sont des objets du décor que tu déformes et donne l'impression qu'elles fusent vers ta victime. La dernière chose à savoir est que tu ne peux pas attendre pour placer ton coup une fois lancée, au sinon se serait tout bonnement du chakra et du temps perdu pour rien.''

''Et comment je suis sensé la faire cette technique?''

''Attend, j'y arrive ne soit pas impatient. Comme tu le sais la plupart des genjutsus se basses sur deux liens. Un lien de chakra et le contact visuel. Cette technique n'échappe pas à la règle. Donc comme tu peux le déduire jusqu'ici il faut que tu ai ce fameux contact visuel et de là créer ton pont de chakra. C'est à partir de là que ça se corse un peu, tu dois déjouer l'ouïe et la vue de la victime de ton illusion. A la vue tu dois imposer les objets qui fusent vers lui, aux oreilles tu dois imposer le bruit que font des armes qui fendent l'air, sans ces deux emprises tu ne berneras personnes. Pour arriver à bon résultat je vais te demander d'étudier aussi bien que tu peux le son que procure diverse arme qui s'élance. Je vais entraîner tes oreilles aux kunaïs, à toi de l'exercer pour d'autre arme par après. Bon dans un premier temps je vais te demander de te mettre contre cette planche là-bas. Je vais lancer des kunaïs vers toi, une fois que tu penses avoir compris toute la subtilité du son qu'il procure tu me feras signe et on passera à la suite.''

Monoki alla s'installer où Nago le lui avait demandé, il se trouvait sous cette fameuse planche de bois qui était plutôt une pancarte maintenue par deux morceaux de bois. Comme il avait fait sur le rochet il ferma les yeux, tendit ses oreilles au maximum et tenta de reproduire le son qu'il entendait à chaque fois. Il y avait trop de bruit parasite à son goût, des chants d'oiseaux, divers animaux qui couraient dans les graviers ou dans la pelouse...

*Hum... Bon... Faut que j'arrive à ne prendre que lui... Ca aurait été plus simple si les parois étaient fermées... Sfouuuuuuuuuuuu, non c'est pas ça... Sfiiiiiiiiiiiiiiiiii, non plus... Rhaa faut que j'y arrive... Non ça c'est le chant d'un oiseau... Concentre toi!... Bon Monoki fait bien la part des choses...*

Monoki respirait calmement pour faire le moins de bruit possible, il avait beau tenter à maintes reprises de reproduire ce qu'il entendait. Il commençait à trouver ce qui s'en approché mais ce n'était pas encore ça. Petit à petit ce qu'il arrivait à reproduire s'approchait de ce qu'il devait faire.

''Vous trichez là, ce n'était pas un kunaï. Je sais pas de quoi il s'agisait mais ce n'en était pas un.''

''Tu as raison, l'arme que je viens de lancer est un shuriken. Aller lève toi je pense que ça devrait aller. Récupère tous les kunaïs s'il te plaît et vient par ici on va passer à la suite qui consiste à reproduire l'arme. Dans un premier temps je vais te demander de le dessiner approximativement. Je ne te demande pas une oeuvre d'art mais juste un dessin ayant les même proportions.''

Monoki délogea au moins une bonne vingtaine de projectiles qu'il rendit à Nago. Un tas feuille l'attendait sur la banquette accompagnée de son bic. Oui un bic car il ne pouvait pas effacer son dessin, juste le réussir du premier coup. De nombreuses pages furent remplie de ratures, il avait un peu de mal à manier l'instrument mais se débrouillé plutôt pas mal. La pille se faosait de plus en plus fine et les feuilles au sol plus nombreuses. Il passa un bon moment penché sur ces papiers blancs. Ce fût qu'au trentième essais qu'il fut satisfait du résultat.

''Bien je vois que tu y arrives plus ou moins, on va passer à la pratique alors. Prend les feuilles et met les autour de toi tu les utiliseras pour créer tes projectiles. Il te manque plus qu'un cobaye, je vais créer un clone et tu t'exerceras dessus. N'hésite pas à le toucher. Regarde bien les signes que tu vas devoir composer.''

Monoki se concentra et mis au point les deux liens qu'il devait créer, une fois mis en place il s'attela sur la déformation des feuilles de papier. Ce n'était pas aussi simple qu'il le pensait, d'ailleurs il échoua la première fois mais la deuxième fût la bonne, le seul hic était qu'il était trop lent pour lancer l'arme. Il devait être plus rapide, enfin avoir un meilleur reflex au lancé. Il n'abandonna pas pour autant.

*Bon, il faut que je mette en place un contact visuel et un pont de chakra... Voilà chose faites, de là je compose les signes et j'abuse des deux sens.... C'est là que c'est un peu plus dure mais ça va encore. Le seul problème est qu'il faut que je lance mon arme quand les fictives se mettent en route. Maintenant!... Merde trop tard... Bon je m'y remets. Contacts, signes et je lance.... *

Il avait beaucoup de mal avec cette histoire de timing, il fallait qu'il trouve un truc pour y arriver avant de vider totalement sa réserve de chakra. L'idée du compte à rebours lui vint à l'idée, ce n'était pas une mauvaise hormis qu'il ne pouvait pas la faire trop longue... Peut-être que...

*Les contacts sur un, deux et trois, l'illusion sur quatre et les lancés sur cinq! ... Bon en route... Un, deux, trois,... quatre, cinq. Mince encore loupé, lance à cinq imbécile. Un, deux, trois, quatre, cinq.*

Cette fois-ci le clone n'évita pas le projectiles mais l'attrapa, apparemment il s'approchait du but à moins que même avec cette technique il soit encore trop lent pour l'atteindre. Il retenta sa chance encore une fois mais n'eut pas un meilleur résultat.

''Je pense que tu as compris le principe et que tu l'as bien assimilé. On va en arrêter là pour aujourd'hui j'ai des choses à faire. Repose toi un peu tu en auras besoin par la suite.''

''Bien, je vais rester un peu ici prendre un peu plus l'air.''

''Bonne fin d'après midi.''

Monoki s'adossa contre une des colonnes de bois où il s'endormit au bout d'une dizaine de minutes.

Spoiler:

Monoki se réveilla petit à petit émergent comme il le pouvait de sa sieste, requinqué comme il le fallait il s'étendit tout en baillant la bouche grande ouverte. Il lui fallut un petit moment avant de trouver le courage de se lever. En le voyant comme ça, calme et inoffensif on ne pouvait pas se douter de ce qu'il avait déjà commis et ce qu'il commenterait encore sans une once de honte ou de pitié. La folie qui avait élue domicile dans son corps n'avait aucune limite hormis son imagination qui elle n'était stoppée par rien. L'enfant réajusta son t-shirt en humant l'air du jardin de la demeure de Nago, QG des Yuko de ce qu'il avait vu. Sans trop savoir où il allait, mise à part qu'il restait dans le domaine, il marcha en s'arrêtant par-ci par là pour simplement observer ce qu'il y avait autour de lui, avec les yeux, avec le nez ou encore avec les doigts. Le jeune garçon finir par s'installer au bord du lac suivant du regard un oiseau qui péchait dans celui-ci. Une question vint le déranger. Devait-il ou non chasser cette créature aérienne. En la chassant il pouvait sauver la vie d'un poisson mais il allait sans dire que dans ce cas l'animal irait se nourrir autre par, mais en regardant plus loin si l'oiseau chassait pour ses enfants il pourrait condamner plusieurs vies. Il ne trouva pas de meilleure solution que celle de ne rien faire ce qui expliqua pourquoi il se laissa tomber sur le dos à contempler les nuages. Il ne pouvait rien faire pour le poisson sans prendre le risque de mettre plus de vie en jeu... Les nuages défilaient sous ses yeux.

*Je me demande bien ce que le gros et le traître font. Si ça se trouve ils se sont rendu compte que je suis pas vraiment mort mais juste parti... C'est vu comme une désertion? Bonne question. Pour ce que ça change, c'est pas ça qui va m'arrêter. C'est quand même que des incapables et le seul à être fort dans le village se planque derrière un bureau donc pas grand-chose à craindre...*

Monoki se mis sur la tranche de son corps, un avant bras sous son visage pour ne pas avoir mal au coup et il se recrovia un peu.

*Je me demande si quelqu'un pleure ma mort, après tout pour les gens de Konoha je suis mort ou au mieux disparu mais pas déserteur... Es-que San a eu au moins une pensée pour moi? Je sais qu'on s'entendait pas bien du tout et qu'il est surement un espion au ordre des Uchiwa mais on a quand même passé quelque moment ensemble... Dire que Choji avait peur de lui et ce repas qu'on avait partagé le premier jour de notre rencontre... On avait aussi fait du bon boulot durant notre premier entraînement... Et Choji? Es-qu'il pense à moi? Son regard a beaucoup changé après Suna mais j'ai de bon souvenir avec lui, il m'a quand même aidé quand ça n'allait pas bien... Un peu empoté mais sympathique... Es-que j'ai bien fait?*

*Bien sûr que tu as bien fait petit. Ce n'était que des tremplins pour toi. Ta place n'est pas avec eux, ta place est avec personne d'ailleurs. C'est pour ça que je t'ai coupé les ponts avec Hiro.*

*Zouo, il faut toujours que tu te ramènes quand il ne faut pas... Tu sais Hiro me manque, tu devrais le libérer, je tiens beaucoup à lui!*

*Tu n'as pas l'air dans ton assiette petit. La déprime n'est pas faite pour toi. Va de l'avant c'est le seul moyen de te frayer un chemin dans ce monde. Tu n'es pas taillé pour y vivre mais tu as Kamisama pour t'y soutenir et puis tu m'as moi...*

*Toi? Tu rigoles ou quoi, tu as faillit me tuer plus d'une fois.*

*C'est vrai le Pantin, mais tu sais si je n'avais pas agi de la sorte tu n'en serais pas là. Tu es devenu bien plus fort depuis peu. Je ne parle pas de force physique mais mentale. Aller je te laisse à te morfondre. Je repasserais par après.*


*Hiro... Où es-tu? Es-que tu es plus heureux où tu es? Mais qu'es-que je suis devenu?*

Monoki s'accroupi mollement, ses mouvements étaient lent et son regard vide. Enfin de ce qu'on voyait car un seul de ses yeux était visible. Son masque recouvrait une grande partie de son visage ne laissant que sa bouche et son oeil gauche visible. Il ne savait plus très bien pourquoi il devait le porter. Pour ne pas être reconnu? Oui c'était ça, mais pourquoi ne devait-il pas être reconnu? Sa mémoire lui faisait parfois défaut mais revenait rapidement avec plus de dureté... Il avait fuit ce qui était à lui pour venir dans un endroit qu'il ne connaissait pas. Il se plaignait de Konoha mais ici il n'était pas mieux, toujours regardé bizarrement. Zouo avait peut-être raison, il était peut-être fait pour vivre seul et agir seul. Le jeune Yuko posa ses mains au bord du lac et pencha sa tête pour admirer son reflet. Un masque d'acier, voilà ce qu'il voyait, du gris, un peu de peau et une petite spirale argentée le tout recouvert par-ci par là de mèches noires... Il avait même été obligé d'abandonner ce qu'il avait de lui... Que devrait-il encore payer? Il n'avait plus d'identité. D'un mouvement lent de la main gauche il détacha le masque qui tomba dans l'eau créant un remous. Son visage fut éclaboussé, son reflet n'apparut pas tout de suite il n'y voyait que l'acier heurter la boue créant un nuage brunâtre.

*C'est donc ça que je suis devenu? Je suis un monstre maintenant. Depuis quand suis-je défiguré comme ça? Cette brûlure n'était pas là avant, elle prend exactement la même forme que le masque. Est-ce une punition de Kamisame? Surement... Clad avait peut-être raison, il était plus compatissant bien que lui aussi m'ai fait du mal... Comme toute personne que je croise mise à part Hiro. J'ai consacré toute ma vie à lui et c'est comme ça qu'il me remercie en me défigurant... Quelle sensation désagréable au touché, c'est lisse mais en même temps inégale. Des bosses, des contre-bosses et même pas une cloque...*

Monoki n'avait bien-sûr aucune brûlure sur son visage, il s'agissait juste de son imagination qui lui faisait voir des choses. Il porta lentement sa main vers la surface de l'eau redevenue lisse, à peine ses doigts eurent effleurer l'endroit que tout autour de lui se stoppa. Il ne pouvait plus bouger et était devenu spectateur de ce qu'il se passait. Petit à petit il sentit son sang attirer vers l'extrémité de son bras gauche en contact avec le lac, puis ce fût tout son 'être intérieur' qui lui donnait cette impression pour ensuite commencer son immersion lente et inquiétante, ce fut qu'en deux minutes qu'il se retrouva le front immerger sous l'eau. Quand ce fût le tour de ses yeux quelque chose d'étrange s'offrit à son regard. Ce n'était pas le fond du lac qu'il avait dans son champ de vision mais un ciel de couleur rosée. D'un coup il fût projeté dans cet endroit.

Le jeune Yuko était assit sur un énorme nénuphar, à ses côtés une fleur de lotus. Comment avait-il fait pour arriver là? Le lac était-il une porte vers un autre monde? Il n'en avait aucune idée. Sans trop attendre il se plaça sur ses jambes, il avait un peu de mal à tenir debout sur cette plate-forme qui n'était pas énormément dure. Le ciel rosé était légèrement nuageux et à son grand étonnement il n'y avait pas un soleil mais neuf. Sans se poser trop de questions, car habitué à tout ce qui est surnaturel, il posa une de ses mains au-dessus de ses yeux pour y voir un peu plus claire. Il n'y avait pas de terre à l'horizon, à vrai dire mise à part lui et sa plateforme il n'y avait rien hormis de l'eau. Où pouvait-il bien se trouver? Et comment allait-il bien faire pour retourner d'où il venait? Une idée lui vint, peut-être qu'en plongeant sa tête dans l'eau... Il essaya mais sans résultat. En touchant du bout des doigts? Non plus. Il retenta une dernière fois d'y plonger sa tête, un faux mouvement le fit passer par-dessus bord. Il se retrouva entouré par une eau limpide. Les bords du nénuphar étaient bien trop haut pour qu'il les atteigne. Obliger de nager tel un petit chien pour garder la tête au-dessus de l'eau. Il tentait tant bien que mal d'atteindre un des bords pour retourner sur son embarcation mais en vain, il fit même le tour de la plante chaque endroit lui était inaccessible ou trop épais pour être percé. Allait-il nager jusqu'à n'en plus pouvoir et couler au fond ne lui laissant aucune possibilité de survie? Non c'était impossible, cette fin ne serait pas digne de lui. Pourtant c'est ce qui arrivait, petit à petit il perdait de la force et son corps rejoignait petit à petit le fond. Des bulles d'air remonté à la surface pendant que lui pensait à quelques petites choses avant de trépasser, ces petites choses resteront secrètes car je pense que c'est ce qu'il y a de plus personnel au monde. Ses yeux se fermaient petit à petit laissant deviner qu'il n'avait plus beaucoup de temps à vivre, il ne trouvait même plus la force de tenter de rejoindre la surface. Monoki sombra dans un noir total.

Monoki avait perdue connaissance et sombré petit à petit dans les profondeurs de cet océan inconnu. Une ombre s'approcha de lui, il était impossible de distinguer de quoi il s'agissait mais en tout cas elle ne donnait pas l'impression de vouloir du mal à l'adolescent, bien au contraire. Dans son bec elle agrippa le col de la veste du jeune garçon et le ramena vers la surface. Il s'agissait d'une tortue géante qui venait de porter secourt à notre héros. Sa peau était dominante de vert et sa carapace de couleur ocre et terre, des algues y avait élue domicile. Allongé au soleil sur le nénuphar il prit de longue heure avant de reprendre connaissance. Au début il avait eu la pensée d'avoir rejoint ses parents mais une fois qu'il eu reconnu la fleur de lotus il balaya cette idée en se redressent. Encore humide de sa baignade. Il n'avait pas tout de suite repéré l'animal, ce fut quand celui-ci poussa un long soupir qu'il fit volte face se retrouvant nez à nez avec. Sa première réaction fut de se cacher derrière la fleur tout en criant mais la curiosité prit le dessus en voyant que la tortue ne semblait pas lui vouloir du mal. Il était si petit face à cet animal.

''Bonjour...''

''Bonjour petit Dansei. Comment te portes-tu?''

Monoki fut surpris par la voix puissante et rocailleuse de l'animal.

''Bien, enfin je pense. Je ne sais pas trop ce qui c'est passé mais apparemment je vais bien. Où sommes-nous?''

''Nous nous trouvons à Mizusekai. Mais tu ne m'as pas répondu petit Dansei. Qu'es-tu venu faire ici?''

''Je ne sais pas exactement. Mais pourquoi Daisei?''

''Pas Daisei mais Dansei, c'est le nom que les personnes comme toi porte ici. Comment ça tu ne sais pas exactement? Tu dois bien savoir pourquoi tu es venu.''

''Non, je ne sais pas, moi c'est Monoki Yuko et vous?''

''Je me nomme Ookiikame. Je suis un des habitants de ce monde. Tu dois être une de ces âmes égarées qui retrouve rarement leur chemin. Tu n'es donc pas un dansei mais un reikon mayou. Je me demande bien comme tu es arrivé petit Reikon Mayou.''
Sans que Monoki n'eut le temps de répondre la tortue géante plongea sous l'eau et se positionna sous le nénuphar avant d'immerger le bout de sa carapace. Il emmenait le jeune garçon mais l'endroit m'était inconnu. En quelques secondes l'animal avait prit une vitesse vertigineuse, il en fut obligé de se cramponner à la fleur pour ne pas être expulser de son embarcation. Il prenait plaisir à cette balade à tel point qu'il en riait à gorge déployée. Dans un effort surhumain il s'installa sur la carapace de la tortue, dos au nénuphar. A cet endroit il se sentait un peu comme le maitre du monde. La tortue prit une telle vitesse qu'il l'eau proche de lui floue. A un moment l'animal émergea et se stoppa brusquement envoyant l'enfant bien plus loin, le nénuphar le suivait.

''Bon voyage petit et bonne chance!''

Monoki plana quelque temps avant d'arriver à se repositioner sur son vaisseau improvisé. Il ne sut jamais combien de temps il avait passé comme ça dans les aires mais tout ce qu'il savait c'est qu'il avait peur de la chute, de voir à quoi il allait ressembler après celle-ci. Petit à petit il perdait de la vitesse jusqu'à entrer à nouveau en contact avec l'eau, l'atterrissage fut dur et douloureux. Monoki n'était pas resté sur sa plate-forme mais s'était vu expulsé en avant. Au début il courait sur l'eau à l'aide de sa vitesse, mais il se prit les pieds dans celle-ci et chuta brutalement avant de s'enfoncer de plus en plus à chaque rebond pour finir totalement immerger. Il ne lui fallut pas longtemps pour retourner à la surface, le ciel était toujours rosé et légèrement nuageux. Une nouvelle fois il opta pour la nage du petit chien. A première vue il était encore au milieu de l'océan.

''Monoki!!''

Il connaissait cette voix, oui il la connaissait par coeur. Il n'y avait aucun doute sur la question. Ce fût un grand sourire aux lèvres qu'il se retourna. Bien que la silhouette qui l'appelé était trop loin pour être reconnue par n'importe qui, mais Monoki n'était pas n'importe qui. Il se mit à nager vers la plage de la petite île, il eut rapidement pied et se mit à courir comme il le pouvait manquant de tomber à de nombreuses reprises. Le garçon qui l'avait appelé plutôt se mit lui aussi à accourir.

''Hiro. Hoo Hiro je te retrouve enfin. J'ai cherché après toi mais Zouo ne voulait pas me dire par où aller et encore moins où tu étais.''

''Monoki, je suis si soulagé de voir que tu vas bien, je m'en serais tellement voulu s'il t'était arrivé quelque chose.''

Ce fût qu'après une forte accolade que les retrouvailles reprirent. Tout deux se toisèrent de la tête au pied en silence. Monoki n'en revenait, Hiro avait rajeuni et pas qu'un peu, il avait maintenant le même âge que lui alors qu'il était bien plus vieux au-part avant... Surement dû au lieu où il se trouvait, mais il s'en foutait totalement, le fait d'avoir retrouvé son ami lui mettait du baume au coeur comme jamais.

''Ho mon dieu Monoki, j'ai l'impression que ça fait une éternité qu'on s'est pas vu. Tu n'aurais pas grandi?''

''Non pas du tout, je dirais plutôt que c'est toi qui a rapetissé. On dirait que tu fais bien plus jeune maintenant, on pourrait croire qu'on est jumeaux... Enfin pas vraiment mais bon. Hooo je si heureux de te revoir tu peux pas savoir!''

''Si hein, je peux parsque je le suis aussi. Faut que tu me racontes tout ce qui c'est passé depuis qu'on est séparé.''

''Je le ferais par après, mais il y a quelque chose que tu dois savoir mais pose pas plus de questions dessus parsque moi-même j'en suis pas totalement certain. Je suis passé pour mort à Konoha, village que j'ai quitté.''

''Quoi?! Mais tu es fou Monoki... Mais comment tu as...?''

''Pas de question j'ai dis, ça fait trop longtemps pour parler de baliverne. Faudra aussi que tu me racontes ce qu'il t'est arrivé. Encore une fois ça doit être toi qui a eu les aventures les plus palpitantes!''

''Hahahaha, aller viens on va poser pied au sol tu verras on y est mieux.''

La vision de Monoki se faisait de plus en plus floue, il finit par tomber à genoux au sol sous les inquiètudes de son ami. Il sentait comme une force dans son dos, une force l'happant vers le haut. Que se passait-il? Il se vit décoller vers les cieux sans pouvoir faire quelque chose pour rester au prêt d'Hiro. Il reperdit connaissance en court de route. C'était la main de Nago qui l'avait prit par le col, apparemment Monoki avait manqué de se noyer au fond du lac. Sans perdre de temps des premiers soin lui furent donné, il ne reprit pas connaissance mais fût tiré d'affaire.

Rive de Kiri

La troupe continua sa route dans les rues de Kiri, ils avaient tous terminés de manger et n'attendaient plus que de pouvoir troquer leurs habits trempés contre des vêtements secs. Encore une fois le reste du chemin fut calme, Nago était un peu tendu à l'idée que certain des extrémistes voient le fait d'apporter un intrus au sein même du manoir comme un acte de trahison... Et si jamais les choses tournaient de cette manière? Il faudrait quitter le manoir au plus vite pour ne prendre aucun risque et tant pis pour ce qu'il abandonnerait. Ce fût qu'une histoire de dix minutes pour enfin arriver à la demeure familiale des Yuko qui leurs servaient également de quartier général. Rien n'avait changé depuis leur départ, ce qui était tout à fait normal. Nago paya l'homme qui les avait conduit et tous trois franchirent les grilles permettant d'entrer dans les terres du chef de la secte. Etrangement il n'y avait personne dans les jardins. Le plus âgé semblait de plus en plus tendu, il se demandait bien ce qui se tramait, ce n'était pas normal. La plupart du temps quand il faisait au moins un minimum beau il y avait les deux fossiles Yuko assit sur une chaise au pas de la porte à tenter de voir les passants, chose inutile car leur vue ne leur permettaient d'avoir le regard perçant... A cinq mètres ils voyaient déjà flou. Nago était très tendu, on pouvait voir sur son front des gouttes de sueur perlée, il avait peur de ce qu'il allait trouver. Il avait déjà entendu certaine rumeur parlant de son renversement mais ne les avait pas prisent au sérieux, peut-être aurait-il dû.
Ce fût avec une grosse appréhension qu'il ouvrit une des portes d'entrée, dans un long grincement semblable à un gémissement la plaque sculptée en bois dégagea la vue laissant apparaître le hall du manoir où tous les Yuko se trouvaient, ça sentait vraiment mauvais.

''Te voilà enfin de retour Nago, qui est cette personne avec toi et Daisuke?''

''C'est un allier.''

''Je t'ai parlé Daisuke? Non alors tu te taîs.''

''Ne lui parle pas sur ce ton! Toute façon je ne vois pas en quoi ça te regarde ce ne sont pas tes affaires.''

''Détrompe toi. Amener un inconnu au sein même de cette maison c'est de la folie, tu mets notre vie à tous en danger.''

''Foutaise, il ne dira rien, il est avec nous et il a déjà accepté de se rallier à notre cause. Alors si tu veux bien laisse-moi arranger tout ça.''

''Non Nago, tu n'as plus aucun droit sur nous. Tu n'es plus celui que tu étais, tu es devenu inutile. Tu n'es plus d'aucune utilité. Tu as trouvé notre arme.''

''Je suis pas à vous!''

''Laisse Daisuke. Il n'est à personne et ce n'est pas une arme, c'est une enfant.''

''Nago va-t'en avec l'inconnu et laisse le nous.''

''Il n'en est pas question!''

Nago tira sur le col de Monoki et de Sanseui pour les mettre un peu en arrière de lui, les autres Yuko eux avaient l'air d'être totalement d'accord avec ce que disait le vieux qui s'en prenait au trio. Apparemment ils ne voulaient plus de leur chef, à vrai dire il ne l'était même plus, il avait profité de son absence pour prendre sa place et monter toute la secte contre lui. Les choses prenaient vraiment une mauvaise tournure, ils voulaient l'illussionniste mais pas les autres.... Il n'était pas question qu'il les suive, puis quoi encore, être avec une troupe de timbré comment ça... Il n'arriverait jamais à ses buts et pourrirait sur place comme ces vieux Yuko... Certain de ceux là se levèrent d'un air menaçant, ni une ni deux Nago fit sortir six cadavres du sol histoire de créer une barrière entre eux et les autres après avoir lancé de la terre qui se trouvait dans un sac. Ca eut un effet apeurant également, de l'autre côté certain reculèrent pris un peu par surprise et de peur. Un peu plus quand Monoki fit appel à cinq autres par la même endroit que Nago. Onze cadavre, voilà qui fait un peu réfléchir avant d'attaquer. L'homme qui avait pris la parole à plusieurs reprises sembla pris au dépourvu mais rapidement un sourire se dessina sur sa bouche. Il fit signe à quelques Yuko qui arrivèrent deux minutes après avec deux cercueils. Lui aussi semblait manier la nécromancie car il fit sortir les parents du garçon de leur ''boîte''.

''Réfléchit bien à ce que tu fais Daisuke!''

Voilà des années que Monoki n'avait pas vu ses parents, ils n'étaient pas en très bon état mais en les ayant connu on pouvait reconnaitre leurs visages. Son père avait perdu de sa masse musculaire, il n'avait plus cette barbe qu'il s'était laissé poussé un peu avant cette mission qui leur avait coûté la vie. Ses cheveux n'étaient plus aussi touffu, il n'avait plus que quelques touffes par-ci par là par contre ses yeux étaient toujours les même. Quand à sa mère... Ce n'était pas sa mère, il en était certain, il ne connaissait pas cette ''femme''... C'était impossible, elle avait été enterrée dans le même caveau.... Les larmes coulèrent sous le masque du garçon... Où était le cadavre de sa mère? Etait-elle vraiment morte? Bon nombre de question vinrent le chambouler. L'homme qui avait pris la place de chef a Nago approcha une torche qui venait d'être allumée du cadavre du père de l'illusionniste. Il menaça Monoki qui ne savait pas quoi faire... Il attendit trop longtemps, son père s'embrassa. L'enfant ferma les yeux et baissa son visage... Il n'y avait plus qu'une chose à faire.

''Akuma.... Je suis prêt!''

L'adolescent fût directement plongé dans une illusion qui dura même pas une seconde mais qui lui semblait tellement plus longue, il se trouvait dans une pièce totalement noir devant Clad Uchiwa. Celui-ci le regardait d'un air sévère, il avait conscience qu'il venait de perdre son père une deuxième fois en quelque sorte et était au courant pour sa mère. Ils restèrent tous deux debout durant quelque minute. Monoki détournait du regard alors que celui de Clad était toujours fixé sur lui. La main de son ancêtre se posa sur son épaule ce qui lui fit lever le visage, un sourire était dessiné sur les lèvres de l'Uchiwa.

''Tu es certain de ce que tu veux?''

L'enfant ne répondit pas mais hocha la tête en signe d'approbation. Dans quelques secondes il n'allait ni être un Uchiwa, ni un Yuko... Clad posa sa main sur le visage de Monoki qui ferma les yeux.

''Te voilà ce que tu es vraiment.''

Monoki retourna dans la réalité, il avait l'impression de l'avoir quittée durant dix minutes mais tout le monde était toujours à sa place et le cadavre de son père était toujours en feu. Il ôta son masque et l'envoya tel un frisbi vers le cadavre de la femme qui se planta directement au niveau de son crâne, celle-ci s'écroula sous le choc, elle n'avait pas cherchée à l'éviter... Pourquoi? Bonne question vu que son cerveau avait dû être mangé par les vers depuis bien longtemps. Il fit deux pas en avant.

Les iris de Monoki se prirent dans un tourbillon pour laisser place à deux sharigans. Les Yuko furent pris de peur, un Uchiwa qui avait fait partie de leur rangs et même deux. Le pire pour eux dans tous ça c'est qu'il s'agissait de deux descendant de la réincarnation d' Akuma et que le plus jeune de tous était le croisement entre les deux clans, un hybride descendant de chacun des deux dieux. Une erreur d'une union qui n'aurait jamais dû existé. Rapidement le sceau de son oeil gauche apparu et se brisa en centaine de kanji se répartissant sur son visage, chacun d'eux avait une signification bien précise. Le rouge du sharigan devin noir et le noir rouge. Un nouveau dojutsu venait de voir le jour, mi-Yuko, mi-Uchiwa. Quelles étaient ses effets? Il est encore trop tôt pour le dire. Nago fit rapidement apparaître un maximum de clones qui en firent de même et ainsi de suite. Rapidement la salle se rempli d'une vingtaine de copie conforme de l'ancien chef des Yuko. L'originel attrapa les enfants par le colle et sorti du manoir. Les clones allaient pouvoir leur laisser le temps de fuir. Monoki tourna de l'oeil, surement que cette première apparition avait eue trop d'effet sur lui.

???

Spoiler: