Zone n°3 [Réservée aux Genins]

MJ Nombre de messages : 212 Age : 36 Date d'inscription : 22/06/2007

[Cette zone est connue pour sa diversité, et pour être l'idéal afin de réaliser ses premiers entraînements en équipe et pour les techniques de base. De petits rochers marqués par l'âge sont là pour l'escalade, un cours d'eau dans lequel saillent des roches pointues, et, surtout, un accès sur la grande forêt sauvage, sont des éléments essentiels. Il ne faut pas oublier les multiples roches qui la parsèment, et derrière lesquelles on peut se cacher.
Il y a un ninja médical de disponible, non loin, lorsqu'un senseï ammène ses élèves.]

Maison de Choji Ici
[6 heures 40]

Choji se leva de bon matin, l'esprit libre et le corps lourd de quelqu'un qui a passé une longue journée la veille. Il se leva mécaniquement, se souleva jusqu'à la salle de bain et se noya sous la douche. Puis une fois réveillé, enfin ... Il se rua à la cuisine. Ces gestes furent là aussi très mécaniques, comme dictés par la faim. Il se servit allègrement, n'hésitant pas sur le dosage. Il savait que la journée serait longue et difficile.
Après avoir finit son petit déjeuner, il se déplaça dans l'armurerie et prit son bandeau, se l'attachant solidement, il prit la direction de la forêt du village. Il eut une pensée pour ces camarades, pour son sensei et pour la mission qu'il leur avait donné. Il espérait que tout se passerait bien.

Il pensa être le premier sur les lieux, mais peut être que quelqu'un était déjà arrivé. En fait, ces sens n'étaient pas encore suffisamment éveillés pour que Choji en soit certain. Il s'installa entre deux rochers, assis sur le sol, et attendit. La zone était très étrange, à la fois silencieuse et dangereuse. Les rochers étaient nombreux autour de lui, et les pièges aussi. Il espérait de tout cœur qu'il reviendrait vivant chez lui le soir même. Choji se répéta à lui même, mais à voix haute que tout se passerait bien. Il répéta ces mots une dizaine de fois, puis s'arrêta et plongea son regard dans le ciel.

Maison de Sanseiu Aburame

Ici, vers 6h20

Après avoir fait un léger détour pour cueillir quelques herbes sèches, Sanseiu en eut pour plus d’une heure à rejoindre l’aire d’entraînement. La faute à sa maison, située à l’extrême des quartiers Nord et relativement loin de l’air, et à son état ankylosé au réveil, qui l’avait convié à d’autres détours. Or, ces détours là n’étaient pas prévus. Ce n’était cependant pas un grand mal, puisqu’il arriva tout de même avant tout le monde. Il le sut pour une raison bien simple : il était en avance et après une rapide exploration de la zone, silencieuse, encore en éveil, il ne distingua pas l’ombre d’un homme. Il entendit bien quelques oiseaux, et quelques rongeurs matinaux, mais ce fut tout. Devant l’aire, il y avait un jeune homme qu’il n’avait jamais aperçu, en tenue de médecin, et cela l’intrigua. Celui-ci, d’ailleurs, lui avait adressé un petit geste de la main ; de sa main non-occupée à cacher sa bouche, prise d’une envie de bailler. Sa présence, en plus d’intriguer le jeune Aburame, avait de quoi attiser quelques inquiétudes, et Sanseiu se remémora les rires de son père … C’était lié à cela ? Ou bien cela n’était-il qu’une simple précaution, prise lors de tous les entraînements de Genin ? Ou bien, encore, peut-être serait-ce son professeur en matière de médecine ? Après tout, leur senseï n’était pas nécessairement une encyclopédie dans toutes les spécialisations. Il se serait même révélé naturel qu’il ne le soit que dans une seule, et dans aucune autre. Et il n’avait pas la carrure, l’attitude d’un médecin. Le jeune Aburame ne savait pas pourquoi, mais il ne lui prêtait pas ce costume. Peut-être se trompait-il, peut-être. Ce n’était même pas une intuition, juste quelque chose qui lui était ressortit à la vue de la chemise de fleur et des demandes étranges de leur senseï.

Enfin, le jeune shinobi décida de profiter du peu de temps qu’il avait, avant son entraînement, pour parfaire son réveil. Il s’enfonça un peu dans la forêt. Un peu, seulement, juste assez pour être entouré d’arbres, et s’assit. Son père lui avait dit qu’à ses débuts d’Aburame, il devrait souvent s’isoler comme cela, pour avoir des conversations avec ses insectes. Il n’avait pas encore pleine maitrise de ceux-ci, sinon il aurait put utiliser le Kikaichuu … Or, il ne parvenait qu’à les localiser dans son corps, et c’était encore limité. En revanche, c’était un premier pas vers la base des Aburame, et le Kikaichuu.
Il demeura ainsi une vingtaine de minutes, interrompu par quelques froissements d’herbes sous les pieds de quelqu’un. Quelqu’un qui trainait un peu les pieds, d’ailleurs. Il reconnut la voix de Choji en s’approchant, et l’entendit se murmurer à lui-même que tout se passerait bien. Souriant, Sanseiu s’approcha de l’Akimichi.

‘’ Hoyao, Choji-kun. Tu as passé une bonne nuit ? ‘’

Maison d’Hiro et de Monoki, vers 6h45

Monoki était parti tôt de chez lui comparer au temps qu'il lui aurait fallu pour atteindre son point de départ, il avait calculé beaucoup de temps en plus pour se permettre de vagabonder dans la forêt comme il aimait. Il adorait trainer les pieds au milieu de la verdure surtout tôt le matin quand le soleil se levait à peine donnant au paysage une lueur orangée par le lever du soleil aux rayons se reflétant sur la rossée du matin. Comme souvent, quand il avait le temps il ferma ses yeux et plaça une main devant lui pour s'empêcher de heurter des arbres ou autre chose et de l'autre il faisait un mouvement de balancier avec un bâton pour ne pas trébucher. Bien qu'il avait l'habitude de faire cela il se ramassa quand même quelques fois. L'oreille tendue pour entendre le plus possible de son provenant des habitants de la forêt et du vent se faufilant entre les branches d'arbre . Il resta à écouter tous les sons au moins une bonne demi-heure avant de se rappeler du pourquoi il s'était mit en route. Il lâcha son bâton et ouvrit les yeux, tournant la tête pour essayer de deviner où il se trouvait et savoir par où il devait aller. Quelques minutes plus tard il se mit en route c'était repéré grâce à un arbre où une personne c'était entraîné surement au taijutsu vu les coups qu'il y avait dessus. Il n'était plus très loin du point de ralliement.

Au bout de cinq petites minutes il était arrivé à l'endroit de rendez-vous et vit de loin ses compagnons et Hiro qui n'était non loin d'eux. Il courut pour les rejoindre, dans sa course il fit un signe de la main pour qu'on le repère, bien que personne n'aurait eu besoin de cela pour le voir.

'' Salut Choji, salut San et salut Hiro comment vous allez ce matin ? ''

''...''

Des pétales rouges tombèrent soudain du ciel, comme un signe des étoiles. Ces pétales annonçaient certainement l'arrivée de quelque chose de grandiose ou d'une personne merveilleuse. Comme par magie, Shunsui arriva alors, tombant du ciel comme un héros dans son heure de gloire. Au dessus des lui, les pétales continuaient.
Il avait atterrit sur ces jambes, les genoux pliés, le regard sur le sol, sa tunique rose luisante comme jamais et son chapeau cachant son visage. Il attendit quelque instant comme pour se donner de l'importance, puis il se redressa, faisant apparaître un large sourire, il avait le visage rayonnant et amical.
Une main sur son chapeau, il s'inclina avec attention, puis il salua les trois hommes qui lui faisaient face :

"Bonjour à vous, mes équipiers."

Il s'approcha, et s'installa sur un rocher, assis en tailleur. Il les regarda doucement, l'un après l'autre, puis ayant reconnu l'Akimichi, il continua :

"J'ai entendu dire que vous aviez déjà fait connaissance, tous les trois."

D'un geste rapide et précis, il sortit alors en un instant une gourde et quatre verres, qu'il déposa sur le sol, bien en évidence entre eux quatre. Il hurla alors, dans une jovialité non cachée :

"Mais bon, profitons quand même de ce soleil matinal pour boire un verre !"

Il ajouta, gardant cette même attitude:

"Buvons comme des amis !"

Avait-il organisé cette comédie ridicule volontairement ? Les pétales de cerisier, virevoltant en tous les sens dans la plus forte des entropies, et cette pose sur les genoux … Aurait put être de bon goût, s’il avait veillé à ce que son chapeau soit un minimum droit. Sa mise en scène, et sa mise tout court, étaient intolérables. C’était à cause de personnes comme lui que le monde n’avançait pas dans le bon sens, et tournait le dos à la perfection. Toutefois, c’était son senseï, et il se devait d’être calme.
Il y parvint difficilement, en constatant la manière dont le personnage s’inclina, sans aucune grâce, un sourire aux lèvres que Sanseiu vit provocateur. Il devait être un autre prophète, celui-là, le prophète du Chaos. Mais il n’irait pas au bout de ses projets, c’était sûr : lui, le prophète de la perfection et de la Loi, l’empêcherait de parvenir à ses fins.
Sanseiu secoua la tête discrètement, et se mit dans le crâne que son sourire était amical, et que tout ceci n’était qu’une manifestation d’amitié, et une première rencontre. Après tout, peut-être n’était-il tout simplement qu’un poil niais, et ne connaissait-il pas l’équilibre précaire du monde, il fallait donc lui montrer l’exemple !
Sanseiu s’inclina légèrement, les mains bien en croix sur la poitrine, le dos courbé avec précision. Et il eut un regard éloquent : cela, c’était la bonne manière de saluer les gens. Il n’y en avait aucune autre.
L’homme s’assit alors et déposa quatre verres sur le sol, bien en ligne. Deux à droite, deux à gauche. C’était parfait, ce senseï apprenait vite et bien. Une seule gourde cependant, cela montrait qu’il avait encore des progrès à faire.

L’Aburame ne s’assit même pas, mais déclara d’un ton poli :

‘’ Boire, juste avant une première journée d’entraînement ne me convient guère, et si vous permettez j’aimerai attaquer directement les choses sérieuses. Pour progresser sur ma voie, je pense qu’il est bon de ne pas perpétrer de tels écarts. Mais, sauf votre respect, après l’entraînement, j’en serai ravi … ‘’

‘’ … ivar iares ne’j ,tnemenîartne’l sérpa ,tcepser ertov fuas ,siaM .stracè slet ed rertèprep sap en ed nob tse li’uq esnep ej ,eiov am rus ressergrop ruoP .sesueirès sesohc sel tnemetcerid reuqatta iaremia’j zettemrep suov is te ,eréug tneivnoc em en tnemenîartne’d eènruoj eréimrep enu tnava etsuj ,erioB ‘’

Sanseiu le fixait dans les yeux en faisant jouer ses bras. Il avait hâte de prouver sa valeur et d’apprendre une nouvelle conception du monde, et d’évoluer dans la sienne. Être ninja, et être humain, c’était une phrase qui résumait bien ses quêtes. Durant les années écoulées, il n’avait pas trop put se mettre en valeur. Juste assez pour être bien vu, mais pas traité comme ce qu’il voulait être : un très bon, voire un des meilleurs. Arrivé un peu tard à l’académie à cause de sa prise de conscience tardive, il avait travaillé sérieusement pour passer rapidement Genin, et ne comptait pas gâcher ce travail.
Ce senseï semblait un peu mou, mais ce n’était pas important. Il avait suffisamment de motivation pour deux.

Choji eut un mouvement de surprise lorsqu'il entendit la voix de son coéquipier, le matin ne lui réussissait pas, et voir quelqu'un surgir alors qu'il pensait être seul l'avait surpris. De plus, il était occupé à parler à voix haute pour se rassurer, et avoir été entendu n'était pas très valorisant.
Inquiet, il regarda l'Aburame, il semblait chaleureux. Choji réalisa alors que celui-ci attendait une réponse et il finit par dire très rapidement :

"Ah oui j'ai bien dormi. Bonjour Sanseiu."

Il afficha un sourire sur son visage, pour se faire pardonner de son temps de réponse, puis, il se souleva de terre et se releva. Il épousseta ces vêtements rapidement, puis, il se demanda ce que pensait l'Aburame, était-il prêt pour cette dure journée ?
L'Akimichi pensa que oui, et se donna du courage et de l'énergie pour se donner à fond lors de cette journée. Ces yeux commençaient à s'ouvrir un peu plus grand. Il se réveillait. Soudain, il vit apparaître le valeureux Yuko qui faisait de grands gestes. Apparemment, il n'avait lui non plus pas de problème de sommeil. Choji, se crut un instant seul au monde, puis baillant une dernière fois, il se reprit :

"Heu bonjour Monoki, et bonjour ... Hiro."

Il avait ajouté sa petite touche finale en prenant bien soin de regarder le ciel, de peur de se tromper en ciblant une position près de Monoki. Il était bien content de son idée débile, et avait du mal à cacher son sourire. Enfin, Choji était réveillé. Il sortit d'ailleurs un paquet de chips au caramel et en proposa à ces équipiers du regard, et répondit à Monoki :

"Moi je vais super bien, je suis en forme, mais ... Enfin ... J'espère que tout se passera bien."

Choji conclut sa phrase par un sourire timide, et attrapa sa première poignée de chips de la journée. Soudain, sous ces yeux surpris, un homme tomba du ciel, non loin de lui, il était entouré de pétales rouges, et semblait se prendre pour un super héros. L'Akimichi hésita entre applaudir et se moquer de son sensei, mais trop respectueux, il se contenta d'un sourire chaleureux. En réponse à son salut, il murmura un timide :

"Bon ... Bonjour."

Sa fin de phrase finit dans un murmure, compte tenu de l'admiration que portait Choji envers le héros qui venait d'apparaître. Lorsque celui-ci leur offrit à boire, l'Akimichi commença à s'avancer lorsque son coéquipier prit la parole pour refuser l'offre. Le genin recula alors et renchérit :

"Heu, oui, peut être qu'on pourrait boire après l'entraînement."

Shunsui écouta ses élèves et eut un simple hochement de tête en guise de réponse. Il empila donc les verres et les posa avec la gourde dans un coin, sous un rocher. Il était maintenant debout, appuyé contre un arbre. Son chapeau tombait en avant et cachait ces yeux. Quelques secondes passèrent, et comme à son habitude, le Nara semblait vouloir garder la pose. Il conclut finalement :

"Bien, bien, vous voulez donc commencez ... Je n'ai pas d'autre choix que d'accepter, je pense."

Il bailla à s'en décocher la mâchoire, et relevant la tête vers le ciel, il indiqua calmement quelque chose qu'il venait à peine de se rappeler, par le plus grand des hasards.

"Néanmoins, j'aimerais bien avoir les herbes que j'avais demandé, pour pouvoir me faire mon petit thé."

Il ajouta comme pour expliciter le grand intérêt de la mission qu'il leur avait confié.

"Pour tout vous dire, je ne me suis jamais levé aussi tôt et une infusion me permettrait de rester éveillé."

Il restait sans bouger, contre son arbre, le chapeau incliné vers l'avant, et au moment où l'on crut qu'il s'était endormit, il ajouta :

"Profitez aussi de ce petit instant de calme pour vous présenter. Par contre, je n'ai pas une très grande mémoire des noms, et je risque de vous trouver un petit surnom rigolo."

Soudain, son chapeau se releva, le visage brillant du Nara apparut, on dirait qu'il était tout neuf et prêt pour un combat de titans. Un sourire fendit son visage et il indiqua :

"Et ... Une dernière chose, vous allez devoir me rembourser par votre sueur, l'argent que mon clone vous a avancé au stand."

Alors ça y était vraiment ? Pas plus de difficultés que cela à le remuer ? Finalement, ce senseï était plus éveillé qu’il n’en avait l’air, malgré ses airs indolents. De plus, il le démontra par la suite, sa vivacité d’esprit était certaine et il avait bonne mémoire.
Sanseiu, alors que Shunsui réclamait ses herbes, avait les yeux tournés, en coin, vers Monoki. Ce dernier semblait un peu irrité, vexé. Pourquoi donc cette attitude inexplicable, de la part de son équipier ? Il avait remarqué que lui, tout comme Choji, étaient plus timides que lui, surtout l’Akimichi, et ce devait être pour ça que Monoki gardait son ressentiment pour lui. Mais quel pouvait-il être ? L’Aburame suivit le regard de son équipier, et comprit en constatant sa portée. Il allait et venait entre leur senseï et les verres que ce dernier avait apporté. Désormais, c’était plus facile de deviner … Shunsui avait oublié le verre d’Hiro, tout simplement, et sans mauvaises intentions puisqu’il ne pouvait connaître son existence. Rassuré sur les états d’âme de Monoki, Sanseiu se dit que ça lui passerait et réagit, avec quelques secondes de retard, aux paroles du Nara.
Il décrocha de sa ceinture la sacoche contenant les herbes jaunes du mont Gnugnu et les lui tendit.

‘’ Il y avait deux types d’herbes, et nous ne savions que prendre. Le mont Gnugnu est plutôt pourvu en herbes colorés. Excusez-nous de notre ignorance. ‘’

‘’ .ecnarongi erton ed suon-zesucxE .sèroloc sebreh ne uvruop tôtulp tse uungunG tnom eL .erdnerp euq snoivas en suon te ,sebreh’d sepyt xued tiava y lI ‘’

Le jeune homme prit bien soin de ne pas déglutir, ni de laisser transparaître ses doutes, alors qu’il lui tendait la sacoche contenant les herbes trafiquées et les touffes sèches. S’il ne réalisait pas le subterfuge, c’est qu’il était très indolent, ou très confiant. Niais, à nouveau. Ou alors que les herbes du mont Gnugnu existaient réellement, et qu’elles ressemblaient à celles-ci.
Lorsque l’homme annonça qu’il ne s’était jamais levé aussi tôt, Sanseiu ne put s’empêcher de penser que les herbes le renverrait peut-être encore plus loin qu’au pays des rêves. Il ne l’espérait pas, cela dit, car cela mettrait un terme radical à l’entraînement, alors qu’il piaffait déjà d’impatience de commencer.
L’homme demanda à ses élèves de se présenter, et l’Aburame se retint de geindre et de protester. Il voulait commencer, mais ceci était une étape normale dans le processus qui leur permettrait de faire équipe efficacement. Il se mit en tête, et plutôt deux fois qu’une puisqu’il pensait également à l’envers, de rester calme et répondit rapidement à la question :

‘’ Sanseiu, 17 ans. Je souhaite devenir médecin pour offrir au monde une planète parfaite et paisible. ‘’

‘’ .elbisiap te etiafrap eténalp enu ednom ua rirffo ruop nicedèm rineved etiahuos eJ .sna 17, uiesnaS ‘’

Il éluda l’affirmation de Shunsui sur l’argent avec un sourire provocateur. Il en disait long sur les pensées du jeune Aburame : tu veux voir la sueur perler sur mon front ? Eh bien il va falloir te bouger, je ne te ferai pas cette joie par plaisir ! Viens la chercher !

Monoki sourit à ses compagnons et fut agréablement surpris que Choji, oui ce personnage était quelqu'un de bien et même de très bien. Peu de gens se préoccupaient d'Hiro, même s'il l'avait salué en regardant le ciel ça fit plaisir au jeune garçon, il devait encore être un peu sous le choc d'hier après tous les propos de son ami n'avaient pas été des plus sympathiques. Mais ce qu'il ne comprenait pas c'était pourquoi l'avoir dit bonjour que maintenant... Il mit cette question de côté et échangea quelques mots avec son camarade de toujours. Ils furent interrompus dans leur discussion par l'arrivée d'un homme, une arrivée digne d'un grand navet de cinéma. Il n'avait jamais été voir un film sur grand écran, déjà qu'il n'avait pas la télé chez lui, mais avait temps entendu des jeunes gens parlaient du dernier film aux apparitions du héros d'une façon plus que pitoyable. Il rigola intérieurement en reconnaissant l'homme qui leur avait payé la tournée la veille. Monoki fut déçu par l'allure du senseï, hier il s'était dit que ça devait être une tenue de cérémonie d'accueil, mais apparemment non, il soupira et fût agréablement surpris par la proposition de cet homme. Un petit verre, un petit remontant pourrait le réveiller bien mieux qu'il l'était. Il fût un peu déçut que tout le monde refuse, mais ne dit-on pas après l'effort le réconfort ? Au départ il ne fit pas énormément attention, mais il y avait un problème et que deux solutions étaient possibles.

*Ou il ne bois pas ou il a oublié HIro. *

Monoki se referma sur lui sur le coup, son regard aller de cet homme qui avait oublié son ami et ces verres se comptant au nombre de verre espérant qu'il y ai un cinquième caché par d'autre lui ayant échappé, hélas ce ne fut pas le cas. Il plongea ses mains au fond de ses poches et marmonna quelque chose d'inaudible. Il fixait d'une telle intensité les récipients que si ceux-ci venaient à se fendre ou se casser il n'en aurait pas été étonné. Il regardait son senseï d'un regard froid et emplit de colère. Une main se posa sur son épaule.

‘’…‘’

'' Je sais mais un homme de son rang ne devrait pas commettre des gourdes de cette envergure. ''

''... ''

''Oui et alors ce n'est pas une raison. ''

Il continua à fixer cet homme qui c'était permis de ne pas servir son compagnon et plus les secondes passaient plus son regard devenait mauvais. Bien qu'Hiro continuait à lui dire que ce n'était pas tellement grave, qu'il avait l'habitude de ces choses-là. Mais Monoki ne pouvait pas passer l'éponge là-dessus, après tout cet homme allait être son senseï, leur senseï et rien que le premier jour il venait de commettre la pire chose qu'il pouvait faire à ce jeune homme. Il finit par détourner le regard tout en écoutant ce qu'il se disait, toujours en marmonnant inaudible ressemblant plus à une malédiction qu'à une suite de mots logiques et sensés. Puis vint le moment de présentation. San fit la sienne, le Yuko supposa qu'il était son tour de faire la sienne, vu que leur maître avait posé son regard sur lui. D'une voix aussi froide qu'une nuit solitaire.

'' Je m'appelle Monoki Yuko, j'ai quatorze ans et ce que je souhaite c'est que des gens comme vous arrêtent de ne pas faire attention à lui. ''

Bien décidé que cette fois il n'allait pas laisser encore des gens ne pas faire attention à son compagnon et encore moins des personnes du rang de son senseï, personne n'allait être épargné cette fois. Il reçut un coup sur la tête, enfin il en eut l'impression, c''était Hiro qui venait de lui taper l'arrière de la tête ce qui l'avait lancée en avant de façon à ce que le menton touche son torse. Il porta sa main à l'endroit du choc et se le frotta en relevant son visage.

Le Nara demanda ces herbes, et Sanseiu les lui tendit sans trembler. L'Akimichi espérait que son visage n'exprimait rien, il ne voulait pas trahir la supercherie de son équipe. Il enfouie ses mains dans son paquet de chips, et regarda fixement quelque chose au loin. Il s'hurlait à lui même mentalement qu'il devait continuer de respirer normalement, quoi qu'il arrive. Mais soudain, Monoki bondit sur lui même et sembla prêt à se jeter à la gorge du jounin, il réclamait des excuses, en quelque sorte. Choji comprit que Shunsui aurait du mal à en donner, vu qu'il ne devait pas comprendre ... Choji s'avança alors d'un pas, déterminé:

"Je ... Comment dire ... Euh ..."

L'Akimichi regarda alors Monoki, comme s'il avait peur de dire quelque chose qui serait mal interprété. Il voulait faire avancer la situation, mais ne savait pas trop comment faire. En clair, il risquait de la rendre encore plus compliquée. En désespoir de cause, il recula alors d'un pas et jeta un regard à Sanseiu, priant intérieurement pour que celui-ci intervienne avec brio. Dépité, il se résolut donc à répondre au Nara :

"Je suis Akimichi Choji, genin de Konoha. J'aimerais apporter la paix par mes actions de ninja."

Choji s'arrêta alors et constata la tension qui montait, le Nara ne répondait toujours pas. Il se dit qu'il n'y avait plus qu'une chose à faire, courir le plus vite et le plus loin possible et s'abriter derrière un rocher. Mais, il ne fit rien, attendant l'explosion patiemment.

Le Nara répondit avoir un sourire malicieux à la remarque de l'Aburame.

"Oui, c'est vrai que le Mont Gnugnu est une grande réserve naturelle, mais c'est certainement là bas que les meilleures herbes se trouvent."

Il prit les herbes et les posa doucement sur le sol, puis, soudain, Monoki lui reprocha un petit quelque chose, il voulait qu'il fasse plus attention à "lui". Le jounin se passa la main derrière la tête, songeur, mais ne dit rien. Le regard du genin semblait légèrement enflammé et, réprobateur. Il regarda son élève comme si tout allait bien. Il le dévisagea de la tête au pied, sans ciller, puis soudain, alors qu'il semblait être extrêmement sérieux, il sourit, et répondit jovialement :

" Tu n'as pas l'air d'aller très bien, mais rassures toi ... J'ai ce qu'il te faut."

Il ajouta alors, sur un ton triomphant:

"Prends donc un verre, cela te fera du bien."

Shunsui servit alors un de ces verres jusqu'à ce que celui-ci soit bien plein, puis il le déposa sur un rocher entre lui et Monoki, à égale distance. Il se tourna alors vers les deux autres, comme si rien de bizarre n'était en train de se passer. Il avait un sourire lumineux.

Mais étrangement, alors que l'on s'attendait à ce qu'il raconte une de ces fameuses blagues, il se reprit, toussota quelque peu, rajusta son chapeau au sommet de sa tête, puis, retournant près des herbes jaunes, il déclara :

"Ne pensez-vous pas qu'il est temps de commencer ? Je vais finir par m'assoupir ... Mais remarquez, ce ne sera qu'une petite récréation pour moi, et je pourrais certainement le faire les yeux fermés."

Il sourit à nouveau, et se mit à verser de l'eau bouillante, dans un grand bol qui contenait une partie des herbes. Il semblait prendre plaisir à se préparer à boire. Il ajouta néanmoins, après une bonne pause :

"Pour ce petit échauffement, vous allez devoir ... me combattre."

Il releva les yeux, vers ses élèves, et ajouta tranquillement:

"Je n'utiliserais que mes clones, mes armes et mon don héréditaire. Nous avons toute la forêt pour nous, et votre objectif doit être de survivre pendant une heure et trente minutes. Vous perdez à partir du moment où vous êtes à ma merci, tous les trois. C'est à dire que je vous ai soit blessé gravement, soit que je vous es fait prisonnier."

Il sourit alors d'un large sourire, et se penchant en arrière, il montra fièrement son grand bol rempli de thé à ces élèves:

"Regardez moi cette couleur, n'est-ce pas la plus précieuse du monde ? Qu'en penses-tu Sanseiu, ne veux-tu pas en prendre une petite gorgée ?"

Il constata alors qu'il avait oublié quelqu'un, et se tournant vers Monoki pour voir s'il allait mieux, il demanda :

"Ah ! Monoki, est-ce que tu vas mieux ? Y a t'il quelque chose qui ne va pas ? Tu souhaiterais un nouveau verre, peut être ?"

Le jounin prit alors un autre verre, le remplit et le posa sur un autre rocher, souriant. Il conclut :

"Je vous conseille d'établir une stratégie, je vais m'asseoir dans un coin en attendant que vous soyez prêt."

Il n’empêchait, en posant tour à tour deux verres sur des rochers dans un intervalle court, Shunsui devait avoir fait un premier pas pour se reconcilier avec Monoki. Sans le savoir, néanmoins. Après avoir refusé d’un signe de tête la gorgée proposée par son senseï, Sanseiu frappa ses deux poings ensemble, restant en équilibre avec le reste de son corps. L’onde de choc se répercuta dans les muscles de ses avant-bras, et il se sentit revivre. Ca y était enfin, les choses sérieuses allaient véritablement commencer.
Et, en plus, ce n’était pas un petit défi. Déjà, il allait s’étalait sur une heure et demie, et l’adversaire était de taille : un Jounin expérimenté du clan Nara, qui avait l’habitude des confrontations et avait déjà bien des missions à son actif. Un vrai ninja, fort, apte à survivre à tous les tourments. Mais qu’importait, il, enfin ils allaient lui faire mordre la poussière. Enfin, c’est ce qu’il se dit dans un premier temps, avant de se poser. Survivre dans un lap de temps donner … Ils n’avaient donc aucun intérêt à l’assaillir, il leur faudrait tout simplement se cacher, lui échapper, et les contre-attaques ne seraient là que pour le retarder.
Enfin, ils avaient peut-être, même si cela restait hypothétique, un avantage en équipement sur lui, puisqu’ils étaient trois, et lui tout seul.
Sanseiu se glissa vers ses équipiers, s’avisant bien de la distance de leur opposant, et glissa :

‘’ Quoiqu’il puisse paraître être, il est Jounin et nous sommes trois Genins inexpérimentés. On va devoir agir de concert, en utilisant nos atouts … Ce que je propose est assez simple : on reste groupés et on s’enfonce dans la forêt. On s’appuie sur des clones, on s’entraide pour se camoufler … On a la métamorphose à disposition pour lui tendre une embuscade à la fin de l’heure et demie, je ne sais pas ce que vous en pensez … Enfin, après il faudrait cerner nos forces à chacun. Personnellement, je veux être médecin mais je n’ai encore aucune véritable aptitude dans ce domaine … En revanche, je me débrouiller avec les armes de lancer … ‘’

Il répéta ses paroles à l’envers, comme à son habitude, et poursuivit après avoir jeté un œil à chacun de ses coéquipiers.

‘’ Il faudra à tout prix éviter le contact et son Kage Mane … C’est une arme redoutable, car si on est prit dedans, il peut nous étrangler … Enfin, j’ai une proposition à vous faire. Dans un premier temps, on fonce chacun de notre côté, avec des clones dispersés. On trace dans la forêt durant quelques centaines de mètres, et on se rejoint en piquant vers le centre. Il y a une clairière, je l’ai vu en entrant ici. Là, on n’aura qu’à disposer des clones au centre, armés et qui semblent l’attendre, et on feintera l’embuscade, alors qu’en fait, on le contournera, lui et ses clones, vers le point de départ … Si on est discret, et en usant de la métamorphose animale, tout se passera bien … Et là, au point de départ, on aura quelques secondes pour lui tendre un véritable piège, alors qu’il tentera de déjouer notre fausse embuscade … Avec du bois, des fils, et notre armement, on devrait être capable de créer des pièges basiques, et de le neutraliser … Qu’en pensez-vous ? ‘’

Il répéta à nouveau ses dires à l’envers, et adressa un sourire à chacun de ses coéquipiers

Monoki sera les points à la proposition d'un verre de son senseï, il fixait le récipient avec la seule envie que celui-ci éclate en mille morceaux. Chaque mot sortant de la bouche de cette lui donnait de plus en plus l'envie de lui coudre ses lèvres pour le faire taire, son ton lui donnait maintenant envie de vomir il ne pouvait plus supporter tout cela. Il plaqua ses deux mains sur ses oreilles pour que le son n'atteigne plus ses tympans. La seule chose qu'il obtenu ce sut une impression de résonance, comme si son senseï parlait quatre fois en canon au lieu d'une seule fois. Les mots se superposaient ce qui fit qu'il ne comprit rien du tout de ce qu'il se passait. Il s'apprêtait à crier pour recouvrir tous les bruits. Il prit une inspiration digne de ce nom et s'apprêta à relâcher tout l'air pour déclencher ses cordes vocales à leurs apogées mais avec soulagement il remarqua qu'il entendait de nouveau convenablement. Il souffla tout l'air qu'il avait emmagasiné petit à petit, ce n'était pas la première fois que cela lui arrivait et surement pas la dernière. A croire que Monoki vivait avec une bulle autour de lui réagissant au monde extérieur comme elle le souhaitait. Il prit en cour de route la discussion de ses compagnons et du maître en cour de route. Il disait qu'il n'utiliserait que certaine technique et ses armes. Il en conclut que l'entraînement allait commencer par un combat contre cet homme. Allait-il être individuel ou eux quatre contre le Nara ? Il n'en avait aucune idée et cela lui passait un peu au-dessus de la tête. Il espérait un combat individuel, il avait des comptes à régler avec celui-ci... Shunsun posa un nouveau verre non loin du premier, devait -il prendre cela comme une forme d'excuse indirecte ou comme un nouvel affront basé sur la moquerie ? Il opta pour la deuxième solution, son sang bouillait en lui mais il s'efforçait de ne pas le monter, chose qui ne fut pas une mince à faire. En d'autre circonstance il aurait bu le breuvage qu'on lui proposait mais il refusait d'ingurgiter quelque chose venant de cet homme. Il ne prit même pas la peine de lui répondre pour éviter de lui donner un nouveau sujet de moquerie, il le savait maintenant cette personne était fourbe et sournoise, il devait avoir comme devise 'A la guerre comme à la guerre'. Il remarqua son senseï s'éloigner un peu du groupe, le calme reprit une petite partie du corps du jeune homme mais il avait encore et toujours cette envie de lui coudre les lèvres.

Il s'approcha de ses coéquipiers et écouta avec attention les parles de San tout en faisant un schéma du plan dans sa tête pour une meilleure compréhension et surtout pour ne pas l'oublier. Il est toujours plus simple de se rappeler d'image que de parole. Il réfléchit quelque instant après cette proposition de plan, quoi qu'il fût plus là comme plan définitif. Il y avait qu'un seul problème et si un des trois subissait des blessures ou encore pire, si un se faisait capturer …

'' Si y en a un qui se fait capturer ou qui est blessé à tel point qu'il ai dû mal à se déplacer ton plan risque de ne pas marcher aussi bien que prévu non ? Il nous faudrait un plan de rechange je pense, un plan B quoi... Et je pensais à peut-être pouvoir demander pour préparer le terrain, s'il accepte il pensera qu'on aura posé de nombreux pièges et son attention ne sera pas attirée que par nous. Bien sûre on en posera quelque un mais pas autant qu'il peut le croire...''

Choji regarda son coéquipier se tordre de douleur, alors que le sensei continuait son discours, comme s'il l'ignorait. L'Akimichi aurait espéré que cela se termine mieux, mais au moins, il n'avait pas à se plaindre, personne n'avait explosé, et il était toujours en vie. Pour l'entraînement, les consignes étaient simples. Ils devaient courir, et courir encore, en espérant ne pas tomber sur un kage mane, ou pire...
Choji était tout simplement effrayé. Il se demandait d'ailleurs si ces jambes arriveraient à bouger … Il se promit que s'il en sortait vivant, il se ferait le plus gigantesque des repas. Un repas inoubliable.
Finalement, il n'aimait pas vraiment ce sensei, il était trop effrayant et semblait rire de tout, même verser de l'eau dans une casserole semblait lui être amusant. En fait, c'était surement le genre de personne à rigoler en tranchant les membres de ces élèves... Choji blêmit.
Il fallait se donner du courage, et déjà ces coéquipiers avaient avancé des stratégies. L'Akimichi mit son cerveau en route, il voulait absolument trouver une idée intéressante pour ne pas être un boulet … Comme il l'avait si souvent été.

*Une idée … Une idée …*

Il sentit soudain qu'il était en train de s'emballer, plein d'idées stupides lui traversaient l'esprit. Il hésita par exemple à proposer à ces équipiers de disposer des paquets de chips vides un peu partout pour distraire le sensei par la faim, qui est bien connu comme étant la plus grande des tentations. Choji essaya d'écarter les idées ridicules et finit par en sélectionner une qu'il jugea comme étant la moins mauvaise. Il respira un grand coup et se lança:

« Ah ! Je sais, il nous faudrait un mot de passe, comme pour une mission. »

Il continua sur un même ton imaginatif:

« J'ai pensé qu'on pourrait chacun annoncer un bout de phrase, par exemple, si Sanseiu retient ''stand'', Monoki ''de'' et moi ''râmen'', on obtient ''stand de râmen'' !»

Il avait prononcé ces derniers mots en sautant de joie. Mais, soudain, il jura et s'arrêta de bouger:

« Ah ! Heu ! … Mince ... »

Un court instant, il regarda Monoki, puis reprit la parole, essayant de masquer les doutes sur le fait qu'il pensait que sa supercherie ne marcherait jamais.

« Et Yuko retiendrait évidemment le mot le plus important, ''subtil'', pour faire ''stand de râmen subtil''. »

Choji semblait transpirer à grosses goutes, il ajouta malgré tout, essayant de garder son sourire :

« C'est bien non ? »

Il sentit que ces jambes allaient se couper en deux, il était parcouru par énormément d'émotions, et l'une d'elles était la peur. Il respira calmement et reprit :

« Sinon Sanseiu, j'aime bien ton idée. »

*J'espère que j'arriverais à trouver la clairière dont il parle.*

[Un peu court, mais j'ai pas énormément de temps, désolé Smile

]

Sanseiu lança un sourire à ses deux coéquipiers : leur alliance était complémentaire, chacun pensait à quelque chose de différent. Tout d'abord, comme l'avait indique Monoki, il fallait trouver un plan de rechange ...

'' Hum ... Si quelqu'un est capturé, il faut faire semblant de se précipiter dans la gueule du loup. C'est à dire qu'on envoie des clones qui font mine d'être discrets sans l'être, et on profite de leur diversion pour libérer le coéquipier prisonnier. Si on est prisonnier, on aura qu'à crier 'L'esprit du feu vaincra'. Hum ... Et si on ne peut pas crier, la solution sera moins simple, au pire, balancez un shuriken vers le ciel et espérez qu'on puisse le voir ... ''

Il répéta ses paroles en miroir, et songea à un mot de passe ... Que Choji proposa avec justesse, mais cria presque, d'une voix forte, sans aucune discrétion ... Au lieu de le réprimander, Sanseiu arborait un sourire encore plus prononcé.

'' Bien joué Choji, j'espère qu'il a entendu ... C'est un bluff qui pourrait se révéler payant dans certaines situations. N'oubliez pas le mot de passe, surtout.

Il répéta à nouveau, et se tourna vers Shunsui :

'' On est paré, senseï. Est-ce qu'on a le droit à quelques minutes supplémentaires avant le début, pour 'tâter' le terrain ? ''

Après avoir répété ses dires en miroir, il attendit la réponse, ses yeux verts plantés dans ceux du Nara.

Shunsui était dans un petit coin de la clairière, il agissait en toute honnêteté, ne cherchant pas à épier la conversation. Et d'ailleurs, personne ne pouvait en douter, il était complètement avachi sur le sol, l'esprit occupé à ne penser à rien, la tête retenue par un tronc d'arbre, les deux mains derrière celle-ci. Soudain, les genins lui signifièrent qu'ils avaient bien avancé et voulaient une avance pour préparer le terrain. Le Nara n'avait rien contre, il aurait pu dormir un peu plus, mais, la peur de finir coincer dans un piège le força à refuser.

"Je ne tiens pas à vous laissez de temps supplémentaire pour préparer le terrain, mais dès que vous partirez, j'enclencherais le chronomètre et je ne partirais à votre poursuite qu'une minute après."

*Si je ne m'endors pas.*

Il laissa alors son chapeau glisser sur son front, jusqu'à recouvrir son visage. Il était maintenant dans sa position favorite. Sa main droite bougea malgré tout pour atteindre la tasse de thé qu'il s'était préparé au préalable. Il souffla un peu et en but doucement une première gorgée. L'effet fut assez direct, et le Nara voulut instantanément tout recracher. Il n'en fit rien, mais se retrouva assis, surpris par le goût infâme.

"Au fait, votre herbe est sacrément mauvaise... Si vous perdez, je pense que la pire punition que je pourrais vous donner serait de vous forcer à en boire."

Il ajouta alors, toujours assis :

"Mais en attendant, cela me servira de handicap."

Il but alors sa tasse cul sec, et la laissa retomber sur le sol. Il respira un grand coup, essayant de retenir les insultes qu'il avait envie de se crier à lui même. Puis, il sourit et annonça :

"C'est quand vous voulez, donc."

Monoki mit sa rancune envers son senseï de côté, pas pour longtemps je vous rassure, juste le temps qu'il lui fallait pour développer un plan de secours. N'ayant jamais eu vraiment la 'chance' de se trouver dans ce genre de situation il ne savait pas réellement ce qu'il devait faire. Il avait parlé d'un plan B mais n'en avait proposé aucun. Il mit ses neurones en action et fit appel Hiro par le regard. Celui-ci le comprit directement, tout deux se mirent à imaginer ce qu'il pourrait se passer dans cette forêt. Il connaissait la faille du plan proposé par San mais pas ce qui pourrait la combler. Malheureusement le senseï avait refusé de leur laisser une avance digne de ce nom, en une minute ils n'avaient point le temps de préparer le terrain et de poser de faux piège pour tromper l'attention de Shunsui. Il devait trouver un plan et vite. Totalement perdu dans les méandres de ses pensées qu'il ne remarqua même pas celui-ci goutter au thé préparer avec des brindilles recouvertes de peinture. S'il avait eu la chance de voir le spectacle il est clair qu'il aurait ri ouvertement du professeur. Quoi de plus marrant qu'une personne buvant du thé avec ce qu'il pense être de l'herbe jaune ? Le regard perdu sur les brindilles à ses pieds, il avait un début d’idée mais il lui fallait la suite comment pourraient-ils tous les quatre se tenir à l’écart d’un shinobi expérimenté en sachant qu’il n’y avait qu’Hiro qui avait déjà participé à des entraînements dans ce goût, d’ailleurs celui-ci pourrait être un atout car le Nara ne devait pas se douter des compétences du dernier de l’équipe. D'ailleurs en parlant de botte secrete qu'avait entendu San par '' C'est un bluff... '', il n'en avait aucune idée et préféra concentrer son attention sur ce plan qui se montait petit à petit. Serait-il possible d'immobiliser l'homme passait expert là dedans par son clan ? Monoki avait un doute là-dessus et préféra passer à une autre idée.

* Oui, voilà je pense que j'ai trouvé, si tout se déroule comme je le pense. Oui ça devrait le faire... *

Il se remémora ce qu'il venait de monter dans son petit crane avant de relever la tête pour expliquer discrètement le tout à ses camarades. Le tout était basé sur l'envie, sur ce qu'aimait le senseï. Il vérifia que celui-ci ne puise entendre et s'adressa à ses compagnons.

‘’ Je crois que j’ai trouvé le plan B, le senseï donne l’impression de beaucoup aimer ce qu’il y a dans cette gourde, il en propose à tour de bras et à tout le monde. Elle pourrait nous servir pour un échange, si un de nous est capturé on pourrait toujours tenter de changer le récipient contre le captif. Seulement comment l’avoir… oui voilà, il faudrait qu'un de nous se charge, je propose de partir déjà et de revenir sur mes pas, un de mes clones vous rejoindra. Une fois que j'aurais la bouteille je viendrais à votre rencontre, si vous changez de place abattez mon clone comme ça je saurais où aller. Si le senseï nous tombe dessus on peut toujours se servir des menaces, je penses pas qu'il aimerait que sa gourde soit brisée... ''

Un sourire de contentement fendit son visage, fier de cette idée merveilleuse et encore plus quand Hiro lui tapota l'épaule pour le féliciter.

*On t'aura, tu ne fais pas le poids contre nous ! *

Sur cette pensée Monoki fit volte face en se rappelant chaque point aussi infime qu'il pouvait l'être des deux plans. Il avait maintenant dépassé la les arbres et avait disparu du champ de vision de ses compagnons et senseÏ. Sautant de branche en branche pour se diriger vers le point de ralliement, il composa divers signes shinobi tout en relâchant le chakra qu'il avait malaxé. Dans un chuchotement il prononça le nom de la technique utilisée.

'' Maîtrise du chakra. ''

Il sentit son flux se diriger vers tous ses membres et s'engouffrer en ses muscles. Il répéta une nouvelle fois la technique mais un peu plus rapidement cette fois.

Spoiler:

Sanseiu le rassura en indiquant que son idée de mot de passe n'était pas trop mauvaise. Choji se sentit un peu mieux, et d'ailleurs Yuko n'avait pas l'air de vouloir le tuer, alors qu'il avait faillit l'oublier. Choji essaya de se graver les mots à dire dans le cas où il serait capturé. La tension commençait à monter. Comme si ce n'était pas assez compliqué, Monoki en rajouta une couche avec un plan B. Son cerveau allait fondre. Toutefois, voyant que ces coéquipiers étaient prêts, Choji indiqua qu'il l'était aussi, enfin ... Plus ou moins.

"Je suis d'accord, allons y."

Ils s'élancèrent alors vers la forêt, l'Akimichi s'engouffra avec une grande appréhension et une peur non cachée. Il se forca à respirer plusieurs fois, avant de partir dans une direction différente de celle de Yuko, il foncerait d'abord tout droit, comme le plan l'indiquait.
En parlant de plan, Choji espéra ne pas l'oublier. Il avait un peu de mal avec les chiffres, les raisonnements et tout le reste. Bref, c'était mal barré.
Il se força à faire les premiers pas dans la forêt, puis accéléra.

[Vous avez donc décidé de partir en solitaire pour la première partie de l'échauffement en forêt.]
[Je vous propose de raconter individuellement comment se déroulera votre première anicroche avec un des clones supérieurs de Shunsui.]
[Il a donc envoyé un clone sur chaque élève, pour l'instant.]
[A vous de raconter, vous avez d'immenses possibilités et vous devez donc faire bouger le clone dont vous êtes à charge.]
[En espérant que vos récits seront ... palpitants.]
[Votre récit doit s'arrêter lorsque vous avez rejoint la clairière où lorsque vous êtes capturés.]

Alors qu'il lui semblait être partit depuis longtemps, ces pensées pleines de doute ne le quittaient pas. Il espérait que ces mains ne trembleraient pas, lorsque la situation nécessiterait qu'il attaque, ou contre attaque. Choji se crispa à la pensée de devoir combattre. En fait, jamais, jamais il n'avait combattu, et encore moins quelqu'un de plus fort que lui. L'Akimichi entendit alors comme un bruit derrière lui, il se retourna. Et c'est alors qu'il le vit, le maudit sensei l'avait choisit comme cible.
Choji se jeta alors dans un buisson, sur le côté du chemin et fit un clone semi-consistant (-5 chakra). Alors qu'il ordonna à son clone de partir en courant dans une direction aléatoire, le genin resta lui immobile, n'osant plus respirer. Au bout de quelques secondes, il se leva lui aussi et détalla dans la direction inverse. Il courait sans se retourner, tout droit. C'est alors qu'il repensa à son idée naïve sur le fait de mettre plein de paquets de chips partout, pour distraire le sensei. En désespoir de cause, il vida ces poches de tous les paquets vides de la journée. Et les jeta à droite et à gauche, tout au long de sa route. Hors d'haleine, il commençait à avoir envie de se retourner, de voir s'il était suivit ou non, mais Choji se contraint à ne pas le faire, il ne devait pas perdre de temps. L'Akimichi se plaqua soudain contre un arbre, il n'en pouvait plus. Il ne lui restait plus qu'un dernier paquet de chips vide. A cet instant il eut une idée géniale, une idée qui lui sauverait peut être la vie, il se mit la tête dans le paquet de chips, joignit ces deux mains, et murmura :

« Métamorphose. »

Il se transforma alors en petit shuriken et se retrouva dans le paquet de chips, loin du monde extérieur et de ces dangers. Son idée lui parut bonne, jusqu'à ce que le temps passe, au delà presque des dix minutes. Finalement, il commença à douter que son idée était géniale, il n'arrivait plus à respirer, il faisait noir et l'air n'était que trop peu présent. Lorsqu'il arriva à sa limite, il annula sa métamorphose et grandit brutalement à l'intérieur du paquet. Celui-ci explosa sous le choc et fit un bruit qui devait être audible dans un rayon de vingt mètres. Comprenant que sa vie était en danger, l'Akimichi se mit à courir, mais trop tard, un kunai fusa vers lui, et se planta près de son oreille gauche. Sous la peur, Choji se retrouva sur le sol. Et face à lui, Shunsui ne tarda pas à arriver, le regard brillant. Choji se retrouva acculé contre un arbre, il tenta de reculer encore, en poussant sur les pieds, mais, il ne pouvait plus, l'arbre l'arrêtait. Il sentit une boule se nouer dans sa gorge, il était perdu, complètement perdu. Sur le sol, le regard terrifié, les genoux tremblants. Il était à la merci de son sensei, qui le regardait d'un regard perfide, tenant serré dans sa main un kunai.
Le Nara recula alors d'un pas, et s'accroupit sur ces genoux pour se mettre au niveau de l'élève.

« Alors maintenant, dis moi, tu préfères mourir ou te faire prisonnier ? »

Choji repensa un instant à ce qu'il aurait espéré dans le meilleur des cas. Il aurait voulu aider son équipe, se sentir accepté et en accord avec celle-ci. Au lieu de cela, il était en train d'échouer, lourdement. Il ressentit alors tout le poids de l'échec de ces rêves s'appesantir sur lui. Il était vraiment difficile de réaliser ces rêves, de passer du rêve à la réalité. L'Akimichi eut alors une secousse de révolte. Non, il ne voulait pas se laisser diriger par un vulgaire Nara, il voulait aller plus haut, il voulait réussir et faire le bien autour de lui. Il hurla de toute ces forces :

« Jamais ! »

L'Akimichi se rua en avant sur son sensei, qui tomba à la renverse sous le choc. Tout heureux, le genin se releva et commença à courir, lorsque soudain, il s'immobilisa … Il ne bougeait plus, plus du tout. Malgré toute sa volonté, ces jambes restaient immobiles.

« Kage mane a réussit.»

Des pétales rouges se mirent alors à tomber du ciel, tout autour d'eux. La scène semblait vibrer et était presque aussi émouvante qu'une scène finale d'une pièce de théâtre. L'Akimichi comprit que pour lui, tout était finit. Le clone l'avait prit dans ces griffes. Soudain, les pétales s'arrêtèrent et un autre Shunsui tomba du ciel. Il était tout à fait identique au premier, il parla :

« Je suis le véritable Shunsui et je surveillais de loin les trois différents clones que j'ai envoyé sur vous, jusqu'à ce que je remarque que tu étais pris au piège, car je voulais voir cela de près. Mon clone va aller t'attacher à un arbre, loin, très loin. Tu seras donc le premier à boire du thé empoisonné. Allez, à toute. »

Shunsui disparut alors, et ce fut son clone qui prit la relève, faisant avancer Choji sur trois cent mètres, en s'éloignant du centre, avant de s'arrêter et de l'attacher solidement à un arbre. L'Akimichi était encore sous le choc et s'était laissé trainer tout le trajet.
Lorsqu'il fut attaché à un arbre, il pensa à ces coéquipiers, il espérait qu'ils n'aient pas besoin de lui.

[Choji, prisonier]

Monoki sautait toujours d'arbre en arbre, bien que maintenant il avait un peu dévié sa trajectoire pour ne pas risquer de mettre la puceau à l'oreille au seneï sur un quelconque lieu de rencontre. Au bout de quelques minutes il se posa sur une branche et y souffla un peu. Ayant bien fait attention de se trouver caché dos de la direction qu'il venait, caché par le tronc. Il se rappela rapidement du plan qu'il avait prévu avec ses compagnons. Il devait faire vite et bien, un peu apeuré par le fait de devoir faire demi-tour jusqu'au point de départ pour récupérer cette fameuse gourde. Il était temps de passer à l'action bien qu'ils avaient tout quatre bien peu de chance d'échapper à leur senseï durant une heure et demie, Hiro aurait peut-être une chance lui. Shunsui avait beau utiliser qu'une infime panoplie de l'art du shinobi qu'il avait pu accumuler durant toutes ses années de service le cratère entre lui et ses élèves restait immense. Il allait devoir tout miser sur la ruse et rien d'autre... Monoki fit rapidement divers signes ninja.

'' Clonage semi-consistant. ''

Tout en restant le plus silencieux possible il s'était dédoubler, ce clone n'allait lui servir que de diversion, une diversion bien futile de plus mais qui allait pouvoir lui permettre peut-être la victoire. Tout en faisant le moins de bruit possible il ordonna à son clone de se diriger vers le point de ralliement, une fois là-bas de suivre et d'obéir au doigt et à l'oeil à Hiro, San et Choji. Une fois son double l'aillant quitté il sortit de sa poche intérieure un petit livre recouvert de cuir noir et lettré à la fine feuille d'or, bien qu'ayant souffert par le temps on pouvait y lire ''Les cent meilleures recettes de Tatie Omi.''. Bien sûr ce livre ne contenait aucune recette d'une quelconque tante, cette couverture ne servait qu'à camoufler ce qu'il se trouve dedans, qui aurait l'idée d'ouvrir un livre de cuisine ? Monoki l'ouvrit au hasard.

"... Le jour viendra où Akuma t'entera d'assiégé les terres sacrées du monde pour prendre le trône de Kamisama, ce jour-là les sept loyaux serviteurs seront là pour l'accueillir au sommet de chaque point culminant de cette Terre. Les sept gardiens se verront obtenir l'aide de leur maître pour tenir en déroute Akuma et ses serviteurs sortis tout droit des entrailles du sol. Ce jour-là un combat sans relâche se fera durant six jours et six nuits, à la fin de celui-ci l'avenir du monde sera ..."

Il connaissait par coeur ce passage de ce livre saint et priait en secret pour faire partie de ces fameux sept gardiens, cette lecture lui redonna du courage. Il remit le livre à l'endroit où il l'avait prit, un sourire de malice c'était dessiné sur son visage. Il se mit debout et jeta un coup d'oeil aux alentours, personne, c'était le moment où jamais de passer à l'action. Il composa une nouvelle fois un nombre bien précis de signe shinobi.

''Métamorphose. ''

Il était plus prudent de ne pas rester sur sa véritable forme, après tout si son senseï avait croisé son clone en cours de route et que lui en avait également fait, il serait peut-être tombé nez-à-nez avec Shunsui bis et là son plan risquerait fortement de tomber à l'eau. Il avait opté pour un animal rapide mais discret dans une forêt, il s'était transformé en un chien qu'il avait vu de nombreuses fois, un canidé de grande taille tigré noir et gris au collier bleu foncé, il avait bien sûre fait expert de ne pas faire apparaitre cette petite cloche argentée que l'animal avait toujours sur lui. Il redescendit non sans difficulté de l'arbre et se mit en route vers le ''campement''. En chemin il avait prié que son senseï ne soit pas encore là-bas. Il n'aimait pas énormément cette sensation animale, il avait l'impression d'être dans un corps qui n'était pas le sien, se métamorphosé en humain passé encore la base était la même, mais en un animal c'était plutôt désagréable. A son étonnement il arriva au lieu de départ sans grande difficulté, il trouvait même ça étrange que personne, même pas un clone soit resté à cet endroit pour le surveiller. Il s'approcha de l'endroit où se trouvait cette fameuse gourde et la dégagea d'un coup de patte pour ensuite la prendre à l'aide de sa gueule en faisant bien attention de ne pas la briser, cassée elle ne servirait plus à rien du tout et il aurait fait tout cela pour rien. Fier d'avoir berné son professeur il se remit en route, son plan marché à merveille pour l'instant. Il n'avait plus qu'à rejoindre le point de ralliement. Il courait à une bonne allure, prit dans son excitation il ne fit pas attention à un piège tendu entre deux arbres, il se prit les pattes dedans et fit un beau vol plané avant de choir contre un autre arbre. Dans un nuage de fumée il reprit sa forme originelz, la gourde avait hélas échappée à l'emprise de son ancienne métamorphose, heureusement elle se trouvait à ses pieds. Il secoua rapidement sa tête pour y remettre les idées en place et fourra le récipient dans sa poche. Par chance il n'avait subit aucun dégât et le breuvage se trouvait toujours dedans. Il se relava rapidement, après tout c'était surement son senseï qui avait posé ce piège et il se trouve qu'il est Nara, donc il vaut mieux ne pas trop rester sur place. Il pesta sur lui-même d'avoir été prit par une chose aussi simple. Tout en avançant il regarda autour de lui pour se repérer, il n'était plus très loin du point de ralliement, après tout Hiro avait eu tort sur un point, les balades de Monoki dans la forêt avait porté leurs fruits, il la connaissait bien mieux que la moyenne bien qu'il s'y perdait encore. Fort heureusement il connaissait plus ou moins ce coin. Il continua sa route en restant aux aguets pour ne pas se faire prendre dans un 'Kage mane' qui causerait sa perte. Un objet fendant l'air siffla non loin de son oreille, il avait été découvert. Le kunaï se planta dans un arbre devant lui ce qui signifiait qu'il avait été lancé de derrière. Monoki sauta sur le coté pour se cacher derrière un arbre.

*Mince, mince, mince, il m'a trouvé... *

Il réfléchit rapidement à un plan C pour se sortir de cette impasse, il ne se doutait rien mais son senseï lui laissait du temps pour en mettre un en place, après tout s'il voulait s'amuser un peu il devait lui laisser plus de temps que dans un combat normal pour diminuer légèrement le cratère entre ces deux personnes. Le jeune Yuko opta pour une fuite. Il fit rapidement des signes pour créer deux nouveaux clone et murmure le nom de la technique aussi bas qu'il le pouvait pour ne pas se faire repérer, enfin c’est ce son senseï aurait pu croire s’il l’avait vu. Il n’avait fait que simuler l’invocation de deux nouveaux clones, si jamais il le voyait il allait être distrait par le fait de les chercher du regard. Bien que Shunsui devait connaitre sa position mais il y avait une petite chance qu'il ai lancé le kunaï de trop loin pour savoir derrière qu'elle arbre il s'était rèfugier. Ils étaient maintenant seul là plus ceux qui devait être à l'heure actuelle accompagnée par Hiro, San et Choji vu que le senseï s'occupait de Monoki. A moins qu'il n'ait eu le temps de mettre la main sur un de ses coéquipiers. Au minimum il restait deux personnes qui devaient fuir, bien qu'il doutait que son nouveau maître et eux le temps d'en trouver deux et de les capturer, un oui il pouvait facilement le croire mais deux il en doutait. Si tout ce passait comme il l'avait prévu il serait dans maximum cinq minutes en compagnie des compagnons ayant déjà rejoins le lieu de ralliement. C'était le premier véritable combat de shinobi que Monoki vivait, il avait peur oui en effet, peur d'échouer il voulait garder un excellant souvenir de son premier réel combat, il ne voulait pas se faire attraper et pour ça il allait devoir ruser. Bien que la peur avait prit une petite partie de son corps l'excitation en avait prit une bien plus grande. Il ne se serait jamais douté qu'un jour il allait prendre plaisir dans une telle situation. Il prit d'une nouvelle assurance par le fait qu'il pensait avoir dupé son maître shinobi, assurance peut-être venue également du sang Uchiwa coulant secrètement dans ses veines.

*Une nouvelle maitrise du chakra pour donner plus de puissance à mes muscles lors de mes déplacements serait surement une mauvaise idée, mes forces sont déjà bien diminuées comme ça. Une nouvelle métamorphose ? Mauvaise idée aussi, s'il voit un animal quitter l'endroit où je me trouve. Bon il me reste plus qu'à y aller comme ça. *

Il grimpa rapidement à l'arbre derrière lequel il était caché. Ayant déjà fait cela mainte fois dans sa vie il le fit avec une aisance peu commune. Une fois atteint une branche de bonne taille il prit son élan pour sauter sur une autre tout en sortant deux kunaï, un dans chaque main pour se sentir un peu plus en sécurité. Il devait semer cet homme, il n'avait aucune chance de le battre en combat et puis la situation n'était pas avantageuse pour lui, son chakra se faisait pauvre et il avait encore un peu mal au dos suite au choc qu'il avait subit.

Conscient qu'il n'avait plus énormément de chance d'échapper à ce qui lui arrivait. Il continua sa route de branche en branche, celles-ci lui fouettaient le visage, de nombreuse égratignures étaient apparues. Un nouveau kunaï vint siffler à son oreille, un autre près de son bras, hélas pour Monoki un se logea dans sa jambe alors qu'il prenait appui sur une branche, déséquilibré dans sa course il chuta sur un tas de feuilles amortissant un peu sa chute. Il rebondit lourdement sur le sol et se remit aussi vite sur ses jambes pour s'installer derrière un arbre. Il respirait profondément, son corps lui faisait mal mais il ne pouvait pas rester bien longtemps ici, il allait être tôt ou tard découvert. Il commença par retirer le kunaï logé dans son tibia, un filet de sang accompagna le métal quand il se délogea de sa chaire, cette action lui valut une belle grimace de douleur, il le planta dans le sol pour nettoyer la pointe et le rangea dans sa trousse, une arme en plus peu vous sauvez la vie dans certaine situation, il allait bien sûr la rendre à son senseï une fois tout cela fini. A peine avait-il retiré l'arme de sa chaire qu'une fine fumée à peine perceptible s'échappait de sa plaie, un peu de chakra l'avait une nouvelle fois quitté petit à petit au fur et à mesure que sa plaie se refermait, fort heureusement pour lui elle n'avait pas été profonde mais l'aurait bien handicapé dans ses mouvements, déjà que son corps lui faisait mal si en plus il devait compter sur une jambe pas tout à fait capable de le soutenir, il aurait vite fait de se faire capturer. L'heure n'était plus à la rêvasserie il se devait de fuir ce Nara, s'il n'était pas capable de le faire comment pouvait-il un jour espérer abattre tous les Uchiwa. Il n'avait plus le choix il devait tenter le tout pour le tout. En position identique à celle d'un départ de course il rangea les deux kunaïs qu'il avait récupéré dans sur le tas de feuille morte juste avant de se relever et matérialisa deux nouveaux clones. Un avait les mains nues tout comme Monoki alors que le deuxième tenait un kunaï éthéré tout comme son corps, ce n'était qu'une illusion. Tous trois partirent tous d'abord dans une même direction avec le clone tenant un faux kunaï en main, puis ils se séparèrent, un clone à gauche, le jeune Yuko à droite et le processeur de l'arme intangible tout droit. Comme il l'avait prévu senseï avait suivi celui à l'arme. L'avait-il dupé ? Monoki le croyait mais il se trompait encore une fois, je pense plutôt que Shunsui, enfin son clone l'avait laissé partir. Pourquoi ? Je ne sais pas, peut-être pour son obstination... Il reçut l'information du clone partit à gauche mais aucune nouvelle de l'autre. Notre jeune héros ne se trouvait maintenant au point de rendez-vous, il se félicita mentalement et sourit tout en avança, il se posa dos à un roché pour ne pas être vu d'où il était venu, il était tellement absorbé par le recensement mental de ce qui venait de se passer qu'il n'avait même pas remarqué si quelqu'un était déjà arrivé . S’assurant d’être bien caché des gens pouvant arriver tout en gardant la possibilité d’observer les éventuelles arrivées, il sortit un kunaï pour si jamais son senseï arrivait à l’improviste et de l’autre main il la passa sur ses côtes qui lui faisaient un mal de chien. Un bruit se fit entendre, sans sortir de sa cachette il s’apprêta à lancer son arme sur la personne qui s’approchait. Il se trouvait que c’était …

Spoiler:

Le plan B, légèrement farfelu, de Monoki, fit hausser les sourcils de l’Aburame. Il devait s’avouer à lui-même qu’il n’aurait jamais pensé à une telle astuce. Pourtant, il savait fort bien qu’utiliser ce qu’on savait de l’adversaire était une des méthodes les plus sures pour triompher de lui. Ils étaient presque passés à côté de ce détail, et il ne put s’empêcher de s’en sentir responsable, lui qui avait l’habitude de trouver des stratégies sures, et le plus souvent complètes. Légèrement vexé, malgré lui, il ne put que sourire en acquiesçant aux paroles de son équipier. Le senseï, après avoir indiqué qu’ils ne pourraient poser de pièges, indiqua que tout pouvait commencer, et qu’ils avaient une minute d’avance. Sanseiu dissimula de son mieux un sourire : il allait regretter ces paroles. Une minute, c’était bien suffisant pour préparer de quoi le recevoir correctement. Il lui fit signe qu’il était prêt, et quand il déclara que tout était bon, partit prestement vers une direction différente de celle de ses coéquipiers, constatant en coin que le Jounin avait vu leur mouvement de s’éparpiller. Il allait sans doute envoyer des clones sur deux d’entre eux et poursuivre personnellement l’autre. C’était parfait : s’il avait affaire à un clone, il n’aurait pas longtemps à s’en débarrasser et serait libre de ses mouvements. Dans le cas contraire, cela se révélerait plus problématique. Il tâcha de bien garder tous les paramètres de l’opposition en mémoire, et s’enfonça dans la forêt.

Alors que moins d’une minute s’était écoulée, Sanseiu s’affairait. Du fil, il en avait sur lui en permanence. Du fil fin, comme ceux des spécialistes du piège. Cependant, il s’était entraîné aux rudiments, à l’académie, et n’excellait pas tellement dans cet art. Tâchant de se souvenir de ses leçons, il tissa un piège assez classique : quelques fils tendus au maximum en travers de deux arbres, qui actionnait un mécanisme très simple, propulsant un kunaï sur la cible qui trébuchait et cassait le fil. Il se cacha derrière un arbre, en se plaçant soigneusement devant le fil. Il n’aurait sûrement pas très longtemps à attendre, car il avait très peu dévié de sa trajectoire, volontairement, et un Jounin pourrait sans doute repérer des traces de son passage, même s’il avait prit soin de n’en laisser aucune. De plus, ce n’était pas le cas.

Finalement, il n’eut qu’une petite dizaine de seconde à attendre. L’homme arriva, surgissant de derrière un arbre sans aucun bruit. Sa chemise flottait derrière lui, mais n’effleurait aucun des végétaux qui garnissaient le bois. Ses sandales se déposaient sur le sol avec la grâce d’un chat, la légèreté d’un fantôme. Aucun bruit … Sanseiu, fier de ses capacités sensorielles, retint son souffle afin de ne faire aucun bruit. Il était pourtant estomaqué. S’il ne s’était pas préparé, un simple clone aurait suffit à le rattraper, et le capturer sans aucune onde sensorielle. Dans ce monde où les ombres étaient nombreuses, l’homme était roi … Pris d’un soudain doute, il jeta un œil autour de lui, et constata qu’un serpent noir rampait jusqu’à lui. Fort de réflexes corrects, le Genin se jeta sur le côté afin d’éviter l’ombre. D’après ce qu’il savait des Naras, s’il avait sous-estimé son adversaire, il put dire qu’il aurait été sous son emprise. Cet homme était bien plus fort qu’eux, il allait falloir être plus que prudent … Un air contrarié flotta, quelques secondes, sur le visage de l’Aburame. Transformant son doute en comédie, il tiqua ostensiblement, en coinçant sa langue sur son palais. Il se mit en garde, et le va les poings vers son adversaire. Apercevant l’ombre se faufiler sur son côté, Sanseiu fit un saut arrière pour se retrouver un peu plus loin, et du même coup derrière le fil. Son sensei, ou comme il le soupçonnait, le clone de ce dernier, était déjà sur lui, poing levé, prêt à lui mettre un direct à la mâchoire qui l’enverrait rejoindre le pays des rêves.
Pourtant, à sa grande surprise, il n’en fut rien. Le pied droit de l’homme fut arrêté par une force invisible, très fine, à quelques centimètres du sol. Son élan brisa la résistance, mais il dut sentir l’arme qui s’enfonçait avec force entre ses côtes. Profitant de la surprise et de la douleur de l’adversaire, l’Aburame employa toute sa dextérité à récupérer l’arme. Il le fit sans douceur aucune, la tordant légèrement pour causer une plus grande douleur. Shunsui serra les dents, et l’Aburame s’élança à nouveau dans la forêt. Il n’avait pas explosé, en fait. Le vrai, ou un clone supérieur ? C’était la principale question qui trottait dans l’esprit du jeune Aburame. En tous les cas, il l’avait blessé, il avait donc un léger avantage pour la suite des événements. Qu’allait-il faire, désormais ? Son opposant devait déjà être à ses trousses, et pas très loin, il n’y avait donc pas beaucoup de solutions qui s’offraient à lui. Il devait réfléchir, vite, très vite.

Sanseiu se retourna brièvement, pour jeter un œil, et s’aperçut que son senseï n’était pas derrière lui. Fort de ses discussions avec son paternel, le jeune ninja concentra son attention sur les côtés, d’où proviendrait sûrement le danger. Il s’assurait également que l’ennemi ne viendrait pas du dessus : lorsqu’on était ninja, il fallait penser à tout.
D’ailleurs, que devait-il faire, maintenant ? Il se savait poursuivit, mais ignorait tout de la position et des intentions de son adversaire. Si sa vie n’était pas en danger, il se devait de réagir comme s’il y avait eut cette option. Il ignorait les forces et les faiblesses de la spécialité de son adversaire, et ne pouvait donc pas dire s’il le surpassait en force et en vitesse, ou s’il y avait moyen de lui faire de lourds dégâts l’arme au poing. De plus, la question le tourmentait : était-ce un vrai ou un clone ? S’il s’agissait d’un clone, il pouvait espérer le faire exploser à force d’efforts, mais il n’avait aucune chance contre le vrai. Si seulement il avait suivit l’enseignement du clan avant ce jour, il aurait eut la possibilité d’envoyer les insectes qui grouillaient dans son corps en repérage … Sans ce talent, il fallait espérer qu’aucun de ses coéquipiers ne se ferait attraper, sinon ils étaient mal …
Enfin, il devait déjà veiller à ne pas être lui-même prit entre les griffes de leur maître. Pour cela, il devait se débarrasser de cette sensation détestable d’oppressement qui l’assaillait. Et pour cela, une seule solution : semer Shunsui Nara. Ajouter un ‘pour cela’ de plus n’aurait pas déplut au jeune Aburame, mais il n’avait encore la possibilité de le faire. Son esprit semblait bloquer, et ses ruses débutantes lui apparaissaient comme inutiles. Il devait innover par rapport à la normalité, c’était certain. Mais de quelle manière ? Son piège avait prouvé que la surprise était un élément important et efficace, il fallait l’employer à nouveau. C’était les petites astuces et l’ingéniosité qui le tirerait de cette poursuite perdue d’avance. Il entendu alors un hurlement, un puissant ‘jamais’ et crut reconnaître l’Akimichi. Cela lui glaça le sang. La sphère parfaite avait-elle des ennuis ? Il fut tenter d’aller le secourir, mais n’en fit rien. Un pas à l’écart, et l’homme qui le pourchassait l’assaillirait, profitant de son inattention. Il tâcha de rester concentrer, mais, malgré lui, tourna la tête dans la direction d’où le cri avait été poussé. Il n’eut pas le temps de reprendre sa concentration qu’un kunaï partait vers son épaule. Il le repoussa d’un revers de sa main armée et scruta les arbres, d’où l’arme avait jaillie. Une deuxième partit de la droite, il l’esquiva à nouveau, de très peu, sur ses gardes cette fois. A nouveau, il porta son regard sur la forêt, et n’y vit que de nombreuses ombres. Pestant contre la totalité des choses asymétriques que son esprit put concevoir en quelques secondes, il se concentra pour prévenir le prochain assaut, choisissant une branche éclairée par un rayon de soleil d’où il était particulièrement exposé, mais où il lui était simple d’éviter une ombre furtive. Il sentait l’imminence du danger.

Une minute. Rien, pas un bruissement de feuille. Sanseiu resta bien campé sur sa position, yeux fermés pour profiter du moindre craquement. Mais rien ne venait à ses tympans. Seul le vent soufflait dans les feuilles. Quelques insectes bourdonnaient. Un instant, il pensa à la possibilité de la métamorphose. Si un insecte venait vers lui, il le découperait malgré son respect pour la nature. Mais aucun ne s’approcha suffisamment près de lui pour qu’il puisse le soupçonner d’être Shunsui Nara.

Trois minutes, et toujours pas de signe de vie de son adversaire. Cet être indolent s’était-il enfoncé dans un piège à lapin ? Non, probablement pas dans une partie de la forêt réservée aux entraînements des ninjas débutants. C’aurait été largement illogique. De plus, l’homme était un ninja confirmé, et avait déjà montré qu’il savait ce qu’il faisait et qu’ils n’étaient que de vulgaires moucherons face à lui. Sans doute attendait-il, quelque part, qu’il bouge afin de l’assaillir sans pitié aucune. Si c’était cela, c’était un duel de patience et cela risquait de devenir particulièrement ardu. Malgré ses nombreuses qualités et ses talents certains, le jeune Aburame finirait sans doute par avoir des fourmis, ou par relâcher son attention quelques instants. Alors, il serait très simple pour son maître d’en finir avec lui, en le capturant alors que ses jambes n’auraient plus la possibilité de faire un écart brusque.

Cinq minutes. Sanseiu était certain que Shunsui jouait avec ses nerfs et sa patience. Il glissa son regard attentif tout autour de lui : pouvait-il échapper rapidement à la possibilité d’être vu ? Bien concentré, il put, enfin, entendre un froissement de feuille sur sa gauche … Trop indistinct pour être celui d’un animal.
Rapide, il plongea sur sa droite, vers le sol, où il se dissimula habilement derrière un chêne massif. Il l’avait repéré en observant les alentours, et il fallait dire que son invisible opposant avait bien choisit son côté … Si, bien entendu, il n’avait pas fait d’erreur. Une ombre remua, devant lui, et il en fut surprit … Assez pour que Shunsui surgisse d’un buisson et lui enfonce son kunaï dans l’épaule, son épaule droite … Avec un gémissement de douleur, l’Aburame riposta en envoyant son poing gauche dans la joue de son adversaire. Celui-ci eut un recula, même si il arborait un visage satisfait. Il tenta de dégager son arme, mais le jeune Genin s’attaqua férocement à sa main avec son poing gauche. Shunsui lâcha son arme avec un juron particulièrement appuyé, et recula d’un nouveau pas. L’Aburame, lui, se dégageait du corps à corps, notant au passage d’un œil vif que l’épaule de son senseï avait été pansée grossièrement, et qu’il était désormais le plus handicapé des deux. Physiquement et mentalement, car s’être trompé de direction était un échec cuisant pour le jeune ninja. Assez pour qu’il y repense, et offre une ouverture à son opposant, qui s’y engouffra, une nouvelle arme au poing. Il réduit la distance trop vite, si bien que Sanseiu ne trouva pas le moyen de lancer son arme, chose où il excellait bien plus qu’ailleurs. Il dut plutôt se forcer à esquiver une attaque fourbe qui menaçait de lui transpercer une main. Souple, l’Aburame se dégagea à nouveau du corps à corps, et constata avec effarement que Shunsui avait déjà réagit, couvrant la distance de quelques mouvements de jambe. Trop rapide, c’était un fait. Il fallait pourtant qu’il parvienne à se défaire de cet affrontement rapproché qui n’avait aucun sens pour lui tant son adversaire lui était supérieur dans ce domaine … Il ferma les yeux quelques secondes, concentrant son chakra dans ses jambes …

* Maitrise du chakra ! ! arkahc ud esirtiaM *

Fort de l’énergie accumulée dans ses membres inférieurs, le jeune Aburame se faufila hors de la portée de Shunsui et lui lança un premier shuriken. L’arme se planta dans un arbre : le Nara était décidément plus fort que lui, et ce malgré son adresse certaine … Avec un juron, Sanseiu se glissa sous le bras tendu de son adversaire pour récupérer son arme, et passa derrière l’arbre. Au sortir, un Sanseiu faisait face à Shunsui … Et un autre détalait dans la forêt, dans l’autre direction.
Pestant contre cette ruse enfantine, le Jounin lança avec force un shuriken sur la copie qui lui faisait face, et s’élança à la poursuite du fuyard. Le clone explosa dans une gerbe de fumée, et disparut. Satisfait, le Jounin détala.
Il ne remarqua pas un petit caillou, sur le sol, qui avait le sourire aux lèvres …

** Et voilà le travail ! **

** ! liavart el àliov tE **

Sanseiu rompit la métamorphose, une fois qu’il n’entendit plus les déplacements feutrés du Jounin. Il avait réussit à l’avoir, mais mieux valait s’en aller sans perdre de temps. Malgré cette pensée, il pansa sa blessure avec une bande de tissu déchiré provenant de son tee-shirt, et se confectionna un pansement grossier. Il fallait qu’il apprenne prochainement à récupérer plus rapidement de ses blessures, s’il voulait devenir un bon médecin. S’il n’était pas capable de guérir une égratignure sur son propre corps, comment espérer s’occuper d’une blessure plus large sur le corps d’un autre ?
Une fois sa tâche accomplie, il orienta ses pas vers la clairière. Arrivé à celle-ci, il fit un tour rapide et repéra Monoki, le dos contre un rocher. Sans être trop discret, pour ne pas se faire embrocher par inadvertance, il le rejoignit et glissa :

‘’ Je vois que tu es déjà là. Plus que Choji avant de mettre notre plan en branle, il semblerait … ‘’

‘’ … tiarelbmes le ,elnarb ne nalp erton erttem ed tnava ijohC euq sulP .àl àjèd se ut euq siov eJ ‘’

Spoiler:

Shunsui le vrai avait donc assisté à la capture de l'Akimichi. Jugeant qu'il ferait mieux d'aller tester ces deux autres camarades de près, il décida de pencher pour la métamorphose, en son élève. Il prit la copie identique de celui-ci, avant sa capture, avec donc quelques égratignures, mais aucune blessure. Il fit exploser les deux clones en charge de Sanseiu et Monoki et trouva leur position éventuelle, grâce au clone qui pistait Monoki. L'autre était un peu "perdu". Le Nara sourit, ils avaient tous offert de belles promesses.
Il s'élança alors vers la clairière, cherchant comment il pourrait faire son entrée. Il pouvait faire absolument tout et n'importe quoi : Les possibilités pouvaient aller de s'évanouir en arrivant ou de commencer à installer un barbecue.
La clairière en vision, il sélectionna son scénario, plausible mais pas trop. Il traversa naïvement la clairière en courant, se retrouvant au milieu, il scruta les alentours. Il fonça alors de l'autre côté de la clairière, et s'abrita derrière les arbres. Il les rejoignit alors discrètement en longeant la rizière de la clairière.

"Ne m'attaquez pas, c'est moi."

Il dévisagea leurs blessures et en profita pour voir leur réaction. Il ne lui sembla rien voir de particulier, et continua donc :

"Son sourire me fait froid dans le dos, ce sensei est un monstre. C'était horrible, je crois que je ne m'en suis sorti que par chance. En fait, j'ai peur qu'il surgisse de nulle part, encore une fois. Heureusement que l'on a bien mangé hier, sinon je n'aurais jamais pu courir autant. J'ai l'impression d'avoir passé la première heure à ne faire rien d'autre que courir. J'ai hâte que ce soit fini."

Il ajouta:

"Et vous vous en êtes bien sortit, tous les deux ?"

[Métamorphose]
[- 5 chakra]

Choji ne tarda pas. Sanseiu souffla : l’Akimichi avait eu un petit temps de retard et l’avait légèrement fait flipper. Maintenant qu’il était là, tout allait pour le mieux. Le plan allait pouvoir se dérouler comme prévu, c’était une bonne chose. Résistant à la tentation de leur demander un rapport détaillé de leur poursuite, chose qu’ils ne pouvaient se permettre de faire ici, Sanseiu tâcha de calmer les battements de son cœur et de garder la tête froide. Réfléchir, observer tous les paramètres, comme il l’avait apprit.
Tout d’abord, il observa l’état physique de ses deux compagnons. Comme lui, Yuko avait semblait-il eut quelques difficultés. Son tibia était orné d’une blessure grossièrement soignée, tout comme l’épaule droite de l’Aburame. Choji, lui, n’avait que quelques égratignures. Pourtant … Il n’avait fait rien d’autre que courir ? Comment le jeune Akimichi, avec un corps aussi lourd, était-il parvenu à échapper à leur senseï sans être blessé, alors que lui, svelte et agile, avait été obligé d’employer une série de ruses pour s’extirper de ses griffes ? D’ailleurs, il avait été blessé, lui.
Ce pouvait-il qu’il ait sous-estimé son compagnon ? Après tout, celui-ci était le porteur de la sphère parfaite. Il décida d’en sourire. Au moins, ses coéquipiers avaient de la valeur. Ce serait excitant de s’entraîner avec eux, après tout. Comme Yuko ne répondit pas immédiatement à Choji, Sanseiu en profita pour prendre les devants.

‘’ Ca peut aller … Juste une petite entaille à l’épaule, rien de très important. J’ai réussi à le semer à l’aide d’une feinte. Mais ce senseï cachait bien son jeu, il faut le dire. ‘’

‘’ .erid el tuaf li ,uej nos nieb tiahcac ïesnes ec siaM .etnief enu’d edia’l à remes el à issuèr ia’J .tnatropmi sért ed neir ,eluapè’l à elliatne etitep enu etsuJ … rella tuep aC ‘’

Il ne savait qu’ajouter. Il regardait le visage de ses compagnons, tentait de déchiffrer leur expression. Encore quelques instants de répit, et ils devraient se rabattre sur la clairière, comme le plan le prévoyait initialement.
Le plan. Ils devaient le suivre, puisqu’il avait l’air de fonctionner. Hors, un paramètre avait été négligé, et il se devait de le signaler à ses partenaires. En effet, ils avaient oublié de se demander le mot de passe. Précaution sans doute inutile, mais nécessaire pour perpétrer un véritable simulacre de mission. A quoi servait un entraînement sinon à cela, après tout ? L’air sérieux, Sanseiu passa la pointe de son kunaï sur son bras et l’entailla légèrement. Il montra l’égratignure à ses coéquipiers, et avança vers eux d’un pas vif. Sous chacun de leur cour, il avait placé un shuriken. Il ne s’agissait certes pas d’armes de corps à corps, mais elles demeuraient tranchantes et il suffisait d’une pression pour que le sang jaillisse.

‘’ Stand … ‘’

‘’ … dnatS ‘’

Sanseiu dirigea son regard vers Monoki. C’était son tour de donner le mot qu’il avait à retenir.

Spoiler: