Next Generation Rebirth
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| Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] | |
| | Auteur | Message |
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Juubei M Invité
| Sujet: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] Sam 8 Juil - 0:47 | |
| Acte 1 : Songe
Tora Juubei se réveilla avec un cri silencieux. Son coeur était rempli d’une terreur dont il ne pouvait rien se rappeler. Le jeune homme se redressa sur sa couche. Il balaya ses cheveux blancs rendus collant par la sueur. Ses pas feutrés résonnèrent faiblement sur le parquet ciré, et un panneau coulissa dans un faible chuintement. L’air froid pénétra dans la chambre surchauffée. La nuit était belle, le silence tellement profond. La lune, pleine, brillait comme une pièce d’argent. Sa lumière pale faisait scintiller l’épais tapis de neige qui recouvrait le jardin. Pas une branche ne bougeait, pas un oiseau ne chantait ; tout était vide, mort. Le froid fit frissonner les bras nus de Juubei, tandis que les derniers rubans de terreur se dissolvaient dans la nuit paisible. Mais la nuit était trop parfaite. Le silence hypnotisant lui fit croire un instant qu’il était seul au monde. Le tapis de neige vierge sembla l’appeler. D’un bond souple, il s’envola. Neige sur neige. Ses pieds nus s’enfoncèrent profondément dans la fine poussière immaculée. La morsure du froid tenta de lui faire reprendre ses esprits, en vain. Il marchait dans le jardin désert, grelottant sous sa légère tenue. Ses pas le menaient sur un sentier autrefois connu, maintenant oublié. Il marchait, ses yeux bleus grands ouverts, en transe. Le soleil brillait, l’air était parfumé de la délicate odeur des fleurs de cerisier. Juubei trébucha, une main douce et fine le retint. Une présence amicale, aimante, rassurante. Des voiles de brume s’effilochaient aux arbres dénudés du jardin, la lumière spectrale de la lune découpait les formes, violemment. Le sentier faisait un coude... là, derrière. D’une main tremblante, il écarta une branche alourdie par la neige... là, derrière. Le paquet de neige fit un bruit mat et mouillé en s’écrasant sur le sol... là, derrière. Il écarta les branches tombantes d’un saule gelé... et la vit... là, derrière. Son endroit préféré, bien sûr ; le banc sous les pêchers. Une personne était là, comme dans ses souvenirs, calmement assise, le visage doux, ses longs cheveux flottants dans l’air immobile. Elle était blanche, toute blanche, comme faite de pure fumée d’encens. Elle agita les lèvres, formant des mots silencieux. Puis, elle écarta doucement l’éventail de son visage, et Juubei remarqua la fine ligne rouge qui encerclait son cou blanc. Une voix hurla de loin, de très loin, du fin fond de son esprit ; Juubei hurla que ce n’était pas possible, que cette personne était morte voilà des années. Mais des lèvres bleuies par le froid, un seul mot hésitant s’échappa :
"Mère !"
Puis le monde tourna, tournoya, en une lente spirale noire... La douleur le vrilla. Chaque partie de son corps ne semblait exister que pour le faire souffrir. Il ouvrit les yeux et connut un instant de pure panique lorsqu’il réalisa qu’il ne voyait qu’une brume blanche, douloureusement lumineuse. Au bout d’un moment, il lui sembla distinguer une forme sombre s’agitant à la limite de son champ de vision. Puis une voix bien connue s’éleva :
"Enfin ! Il s’est réveillé."
Juubei coassa :
"Ikue"
"Chut, mon garçon, il ne faut pas que tu parles."
La vielle femme ridée comme un papier de riz froissé lui fit avaler de force un breuvage parfaitement ignoble et trop chaud.
"Là, Juubei, repose-toi."
La tête lourde, Juubei ferma les yeux et laissa le monde tourner sans lui.
Acte 2 : Réveil
Juubei demanda de son lit :
"Que s’est-il passé ?"
Ikue tournoyait dans la chambre, s’agitant à mille besognes inutiles, sans cesser un instant de parler.
"Comment : 'que s’est-il passé', jeune maître ? Moi qui vous ai élevé pendant des années, je rentre dans votre chambre au matin, et qu’est ce que je trouve ? Votre lit vide, et la porte ouverte, par ce froid ! Quelle peur vous m’avez fait ! Heureusement que la vielle Ikue a encore toute sa tête, j’ai suivi vos traces dans la neige. Et je vous ai trouvé là où... bref, je vous ai trouvé, au milieu du jardin, étendue dans la neige. Alors, j’ai couru chercher Takao, et il vous a porté dans votre lit. Vos mains et vos pieds étaient tout bleus, alors je suis allée chercher le shugenja, qui vous a soignée. Il a dit que vous seriez guéri dans une semaine."
Juubei regarda ses mains enveloppées dans des linges blancs. Le bavardage insupportable de Ikue s’arrêta et elle lança un drôle de regard au jeune garçon. Ce dernier d’un air faussement dégagé lui relata :
"J’ai rêvé de ma mère, l’autre nuit... Tu te souviens d’elle ?"
Ikue répondit d’un ton outragé :
"Comment : 'est-ce que je me souviens d’elle' ? C’était une vraie Dame, votre mère, pas le genre à courir à moitié nue dans la neige, ça non."
Sa voix pris les accents de la nostalgie tandis qu’elle replongeait dans ses souvenirs.
"Je lui ai appris à marcher. Elle était ravissante, déjà à cette époque. Le fleuron de la maison. Plus tard, elle a écrit des poèmes très connus. Elle avait beaucoup de succès. Tout le monde l’aimait. Mais, elle a toujours été très honorable, attention ! Pas comme ces dames qui jètent des coups d’oeil pour voir si les hommes les regardent ! Je revois encore son beau visage, si serein. Elle avait toujours l’air mélancolique."
Resté seul, Juubei contemplait en silence les flammes mourantes. Sa mère, dont il avait presque tout oublié, l’avait appelée. Elle avait été assassinée, c’est sûr. Personne ne lui en avait jamais parlé, comme si ce fait était tombé dans l’oubli, comme si elle-même était tombée dans l’oubli. Il ne restait d’elle que l’image tranquille d’une jeune femme triste et effacée.
Acte 3 : Vérité
Le sourire complice de Daidoji Takao l’accueillit à son retour. Tora Juubei s’installa dans le séjour de la maison. Takao d’un ton parfaitement indifférent, en inclinant légèrement la tête, lui dit :
"Je suis ravi de te revoir parmi nous, Juubei."
Il lui rendit son salut en s’inclinant tout en le remerciant pour son aide. Plus tard dans la journée Juubei sortit de chez lui, il alla voir un de ces amis. Sur le chemin il rencontra Doto Takamori, un jeune du village. Tous les deux s’arrêta, se regarda, ce fut un silence qui s’installa entre eux deux.
*Oh, non ! Ca ne va pas recommencer.*
Mais, Takamori finit par prendre la parole :
"Dis moi, où vas-tu comma ça, Juubei... ?"
"Je t’en pose des questions moi ?"
Takamori le dévisagea, puis dans sa lancée :
"Mon père m’a dit que tu ne devrais pas être ici… dans ce village."
"Dans ce village ? Je constate que ton père est un comique. J’ai grandi ici et je resterai ici, que ton père le veuille ou non. De plus, il y a la demeure de ma famille, de mes ancêtres."
Le regard de Takamori se fit spéculatif.
"Ta famille, hum..., tu sais, Juubei, ton père fut un guerrier honorable et valeureux avant que sa malheureuse blessure ne l’empêche définitivement de pratiquer l’art de la guerre."
Il ajouta d’un ton pensif :
"Il a beaucoup changé depuis. Il est devenu amer, surtout après la mort tragique de sa femme. Son assassin n’a jamais été retrouvé, je crois ?"
Juubei acquiesça brièvement, la bouche sèche. Les yeux noirs de Takamori se fixèrent sur les yeux bleus de Juubei, et sa voix devint grave et insistante :
"En tout cas, tu ne dois pas croire les rumeurs qui concernent ton père. Il ne fournit certainement pas d’informations aux ninja du village de Suna et il ne peut être impliqué dans la mort de ta mère. Il est parfaitement inutile de t’inquiéter à ce sujet. Tu m’as bien compris, Juubei ?"
"J’ai parfaitement compris, Takamori."
Sur cette parole, Takamori reprit sa route. Quant à Juubei, il resta planter pendant quelques minutes, sans bouger. Tout devenait flou dans sa tête.
*Je crois que j’ai quelques explications à recevoir de la part de mon père au sujet de ma mère.*
Acte 4 : Jugement
Juubei frémit en entrant dans le bureau de son père. La pièce lui ressemblait tellement, pleine de souvenirs de sa gloire passée. Des cartes des environs détaillées, délicatement rehaussées de nombreuses couleurs, occupaient les murs de pierre. Diverses armes et armures remplissaient la petite pièce, et son père trônait au centre, entouré par les urnes funéraires des plus glorieux ancêtres. Son père l’accueillit sans la moindre intonation dans la voix.
"Mon fils. Quelle joie de te revoir."
Juubei répondit sur le même ton :
"De même pour moi"
Ils se scrutèrent en silence un long moment, se défiant du regard. Le jeune garçon trancha le silence, d’une voix nette comme le fil d’un katana :
"Le fantôme de ma mère m’est apparu l’autre nuit. Elle réclamait vengeance."
Son père s’exclama :
"Réclamait ! Ta mère n’a jamais rien réclamé."
Juubei cria brusquement :
"J’ai le droit de savoir la vérité ! J’exige..."
"Tu exiges la vérité !"
Juubei l’avait souvent vu en colère dans le passé, mais jamais cette rage froide et désespérée n’avait habité son regard à cet instant. Il eut peur. Il voulut l’arrêter, refermer cette porte sur la folie qu’il avait ouverte. Mais plus rien ne pouvait le faire taire.
"La vérité tu l’auras, puisque tu y tiens tellement. Ta mère, si honorable, si honnête, si modeste ; ta mère est tombée amoureuse d’un ninja du village de Kiri pendant un hiver, il y a si longtemps de ça."
Son père se leva de sa chaise et s’approcha de son fils. Il répéta avec mépris :
"Un ninja du village de Kiri... Elle, si délicate, qui n’avait jamais vu en moi qu’une brute handicapée. Elle m’a toujours refusé son estime et le respect qu’elle me devait, à moi, son mari ! Alors, j’ai commis l’impensable. J’ai fini par passer un pacte avec des ninjas du village de Suna, nos ennemis à l’époque, je les ai payés très cher, en or et en honneur, pour qu’ils me ramènent le coeur de ce ninja de Kiri, dans une petite boite en bois. Je l’ai offert à ta mère, un beau soir de printemps, alors qu’elle se promenait dans le jardin. Elle ne l’a pas ouverte, mais elle savait. Je sais qu’elle savait, tout. Je l’ai vu dans ses yeux tristes lorsque la corde lui a encerclé le cou. Elle n’a pas bougé, elle n’a pas lâché la boite. Elle est morte sur ce banc comme elle avait vécu, sans un cri. Et à ce ninja de Kiri..."
Il s'arrêta de parler pendant un instant, puis reprit la parole avec haine en observant son fils :
"Elle lui avait donné son coeur... et un fils, un fils aux yeux bleus. Depuis le jour où j’ai percé ce secret, j’ai attendu avec espoir la nouvelle de ta mort, en vain. Et aujourd’hui tu me réclames la vérité."
Son voix devint ironie amère.
"Là voilà, profites-en bien ! Mon fils !"
Juubei voulait oublier ce qu’il venait d’apprendre, voulait effacer ce regard de mépris, voulait faire taire cette voix de haine. Il ferme ses yeux, baissa sa tête, pensa très fort à sa mère. Puis lorsque des larmes sortirent de ses yeux, ses paupières se soulevèrent, il lança un regard glacial accompagné par un sourire envers son père. Ce dernier terrifiait par son propre fils, recula de trois pas, heurta la chaise et tomba par terre. Il plaça sa main devant lui comme pour se protéger de quelques choses. Pour la première fois il connaît la peur, peur de mourir. Juubei leva sa main en direction de son père et en un instant sans comprendre, il fit geler les particules se sangs de son père et dans un élan il donna un coup de pied latérale au niveau du cou. Son père congelé s’éparpilla en milles morceaux partout dans la pièce.
Dernière édition par le Mar 11 Juil - 20:52, édité 1 fois |
| | | Juubei M Invité
| Sujet: Re: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] Sam 8 Juil - 0:52 | |
| Epilogue
Le printemps réveillait doucement les terres du pays de la pluie. Partout les bourgeons s’ouvraient, révélant des feuilles fragiles d’un vert lumineux. La douce brise transportait mille parfums délicats. De l’autre côté, le renouveau ne touchait pas les terres mortes. Le sol noirci restait stérile et l’air empoisonné sentait la mort. Les yeux bleus, calmes et froids, de Tora Juubei contemplaient cette désolation. Le vent aigre caressait ses cheveux blancs et fouettait la brûlure profonde et fraîche qui couvrait son poignet. En bas du mur, deux gardes du village de Kiri regardaient le jeune garçon silencieux et solitaire.
"Tu crois que c’est un nouveau prétendant ?"
Haussement d’épaules.
"Je pense, il est dans un de ces états"
Haussement d’épaules.
"Qu’est ce qu’il cherche ici, à ton avis ?"
Haussement d’épaules.
"La mort"
Juubei s’approcha des gardes qui le regardaient d’un air amusé. Il marcha doucement tête baissée, quand il arriva au niveau des gardes, il compta passer sans problème.
"Et là gamin ! Où vas-tu comme ça ? Qu’est-ce qu’il t’amène ?"
"C’est une longue histoire…"
"Explique toi petit."
Juubei redressa la tête, scruta les environs comme pour chercher une issue de secours. Puis il contempla les deux gardes.
"Pour être bref, je viens du village de Konoha. Je me nomme Tora Juubei, je vais avoir bientôt treize ans. Je désire intégrer votre village pour apprendre, découvrir mon passé, mes ancêtres tout en continuant l’art du ninja. Car j’ai appris récemment que ma mère a eu une liaison avec un des ninja de ce village et dont il est mon véritable père. De plus, j’ai tué mon faux-père dans des circonstances bizarres, je l’ai refroidit comme de la glace. C’est la première fois que j’ai utilisé ce don, j’aimerais mieux le maîtriser, je pense que c’est ici à Kiri que je trouverai mes réponses à mon tourment depuis ces derniers jours. Je veux bâtir ma nouvelle vie dans ce village, suivre les traces de l’homme qui m’a fécondé avec ma mère."
"Connais tu ce ninja dont tu me parles?"
*Intéressant, si ce qu'il dit est vrai, alors c’est un descendant du clan Mizugyoo, un clan chassé autrefois par son propre village… Un survivant en quelque sorte... Il faudrait que j'aille chercher mon supérieur...*
Un court silence s'installa dans l'atmosphère. Juubei répliqua :
"Je n'ai pas eu le temps de savoir, ça s'est passé très vite. Je ne le connais pas... Tout ce que je sais sur lui, c'est qu'il est mon véritable père et que... il a été tué par des ninjas de Suna pour le compte de mon faux père... Pour moi, vivre à Kiri signifie le faire exister."
"Reste là petit, je vais voir ce que je peux faire pour toi"
Un des deux gardes partit chercher son supérieur pour lui annoncer la venue d'un nouveau au cas particulier. Le deuxième garde s’avança vers Juubei et lui raconta :
"D’après le pouvoir que tu as exercé face à ton père… si ce que tu dis s’avère être vrai, alors tu es un descendant d’un clan connu sous le nom de Mizugyoo. C’est un clan qui maîtrise l’eau, un élément clé de notre village. Ton véritable père appartiendrait à ce clan…"
Le jeune homme regarda le garde d’un air interrogateur, tout se chamboula dans sa tête. Il se mit à réfléchir sur son identité réelle :
*Descendant du clan Mizugyoo… le pouvoir de contrôler l’eau...*
L’enfant perdu dans ses pensées, oublia un court instant tout ce qui l’entoura. Il pensa à son père, sa mère, son ancienne famille et à son nom : Tora. Ce nom de famille ne signifia plus la même chose pour lui depuis l’incident avec son père. Pour effacer son passé, Juubei décida d’oublier le nom Tora pour laisser place à celui de Mizugyoo, nom du clan de son père géniteur et de sa véritable identité. Ce fut aussi une autre manière de revivre ce père qui n’a pas connu. Le vent commença à souffler, les vêtements flottèrent dans l’air humide en accompagnant les ondulations des végétaux des environs. Ce vent souffla le passé de Juubei, il le laver de tout ce qui existait auparavant. Juubei fut, à cet instant précis, une nouvelle personne, il a la sensation de renaître, de reprendre goût à la vie.
Dernière édition par le Mar 11 Juil - 20:44, édité 1 fois |
| | | Ten'shi Invité
| Sujet: Re: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] Sam 8 Juil - 12:14 | |
| Mais avant qu’un garde vienne le cherchez, Ten’shi Maigo continua le récit du jeune garçon :
« Pour toi, vivre à Kiri signifie le faire exister. C’est assez beau je l’avoue.. Bien que je n’en suis pas touché, je trouve sa un belle acte, si ton père serait là il serait fière de toi. Même si sa vie fut abrégée. »
Dit-il en regardant le garçon, il avait l’air spécial, figé son père grâce à de la glace, du moins, le tué. Dans les yeux d’un enfant, cela devait être atroce, mais cependant assez distrayant, Ten’shi du un moment regardé ses propres mains, il n’avait plus de sang, il n’avait plus fait ce cauchemar qui le traquait sans cesse. Sa mère, était-elle morte ? Il ne l’espérait pas.. Le Mizukage sortie un instant d’un pensé si soudaine pour revenir a lui.
« Une fabuleuse fable que tu me raconte là. »
Puis il haussa un sourcil, il redressa ses épaules et figea ses yeux sur le sol humide. Dévisageant ensuite la garçon il remarqua que celui-ci n’était pas spécialement en bonne santé.
« Il y a des années de cela, Kiri fut réputée pour ce Clan, dont tu me parle. Il le chasse, tua toutes personnes en faisant parties. On peut donc te compter comme un survivant. J’aimerais bien voir ce que tu sais faire de t’es dis doigts. Montre moi un peu cette glace que tu arrive à saisir ! »
Le Mizukage attendit que le garçon fit ne serait-ce qu’un signe. Son ombre guettait, et veillait en douceur sur son maître. Il se toucha la tempe, Ten’shi n’allait pas vraiment bien. Il commençait à avoir des migraines.
[ Pour le Clan, tu le l’utilise que en RP pour l’instant ] |
| | | Juubei M Invité
| Sujet: Re: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] Mar 11 Juil - 20:49 | |
| [EDIT : Fin du deuxième poste]
Les deux gardes qui surveillèrent la porte d’entrée du village, s’approchèrent du Mitzukage voyant ce dernier tombé de fatigue. Mais le Mizukage leva son bras droit dans leur direction, en leur demandant de ne pas intervenir. Le jeune prétendant redressa la tête, il se perdit dans son regard. Une personne aux charismes impressionnant s’éleva devant lui. Malgré le coup de fatigue de ce dernier, il sentit qu’avec cette personne, son destin va changer. Cette personne se présenta comme le Kage du village de Kiri, elle fut grande, immense et, porta une armure grisâtre sur le buste et sur le bras droit. Son deuxième bras fut nu à l’aire libre. Le Mizukage avait des cheveux courts et blonds, Juubei remarqua que les yeux de ce premier furent marron et vert et décelèrent une sensation de chaleur à l’intérieure d’eux. Juubei recula de quelques pas suffisant pour mieux observer cet individu.
*Quel charisme ! Ca doit être une personne exceptionnelle pour être le chef de ce village, le village de Kiri… J’espère ne pas le décevoir.*
Kiri un mot qui résonna dans sa tête comme signe de nouvelle destinée. Le Mizukage eut un regard plus noir que précédement, il essaya de pénétrer à l’intérieur de Juubei. Un frisson parcoura le dos de ce dernier, puis le jeune garçon retint son souffle et contempla son interlocuteur avant de lui rétorquer :
"Je crois que vous allez être déçu… J’ai effectivement gelé mon père sur place mais... Sans le comprendre... C'est la première fois que ce pouvoir se manifeste en moi. Je pense que cela est dû à la colère, car en temps normale je suis une personne plutôt calme."
Il se mit à repenser à la scène qu’il avait vécu, juste avant de congeler son père. Ce fut bizarre qu’il ne se souvienne plus très bien de la suite. On dirait qu'une autre personne a pris possession de son propre corps. Il scruta sa main meurtrière, il se mit à sourire. Ses yeux bleus se mirent à pétiller tandis qu'avec l'autre main il la passai à travers sa chevelure.
*J'ai réussi à venger ma mère, son voeux fut exhaussé.*
Puis il reprit la parole à nouveau :
"Ce pouvoir est l'une de mes raisons de ma venu ici, à Kiri. Je désire de mieux le connaître, le maîtriser, de l'exercer au profit de ce village, de ma famille. La tâche sera dure, certes, mais je ferais le maximum grâce à un entraînement constant..."
Il scruta le Mizukage en tentant de déchiffrer des signes, il s’arrêta comme pour attendre une réponse venant de sa part. |
| | | Ten'shi Invité
| Sujet: Re: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] Ven 14 Juil - 13:28 | |
| Déçus, les personnes appartenants à ce Clan avait t-ils tous peur de montrer de leurs dix doigts de la simple glace. Déçus, sans doute mais pour si peu.. Tuer son Père, décidément ce pouvoir se manifestait très étrangement. C’est utile pour Kiri, très utile.. Une arme qui doit se contrôler avec soin et délicatesse. Quelques instants le Mizukage croula une nouvelle fois de fatigue mais se releva. Ces jours-ci sa santé se dégradé, peut-être avait-il trop forcer sur son entraînement.
« Aimait tu ton Père, Tora ? Moi je ne l’ait jamais connut et ne le regrette pas, tu n’as donc pas a regrettait de l’avoir tué. N’est –ce pas ? »
Dit-il à Juubei. Ce dernier avait l’air de regretter ses actes, mais jamais ont ne doit regretter, on doit vivre avec son passé pour être libre. Cette phrase si culte à présent n’était pas sortie de la bouche du Mizukage mais d’un ancien Kage de Suna. Celui qui accepte son passé est libre, celui qui le refuse est condamné à le revivre. Ce n’était pas cette phrase exacte mais cela y ressemblait grandement.
« Un entraînement constant, tu en aura besoin, les portes de Kiri s’ouvrent à toi, entre jeune étudiant de ce village. Sache-le, si tu acceptes ton passé, tu es libre, même condamné à le revivre, le poids que tu portes depuis si longtemps disparaîtra, tu seras plus fort.. Accomplie ce que te demande ton cœur aujourd’hui il t’a demander d’être Ninjas tu l’ai devenue.. »
Ten’shi Maigo fit signe au gardes d’ouvrir les portes de Kiri pour laisser le jeune Juubei. Le Mizukage à ses côtés courut devant lui et d’un signe de la main il dit :
« Rejoint moi à l’académie, attend moi je finirait par venir à toi » |
| | | Ten'shi Invité
| Sujet: Re: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] Ven 14 Juil - 13:28 | |
| [ Juubei Tora : 7 EXPS et Ten'shi Maigo : 3 EXPS ]
[ Suite à la Salle de Juubei Tora ] |
| | | Contenu sponsorisé
| Sujet: Re: Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] | |
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| | | | Un Conte d’Hiver (Juubei Mizugyoo) [ Accepter - Disparu] | |
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